Et pendant ce temps en France les hommes politiques de gauche perdent la tête, et le sens des mots :
Du bonnet phrygien au voile et du drapeau tricolore au keffieh
Ãa se passait une nuit de 2002. Vieille histoire chassée par le flot de
lâactualité diriez-vous? Au contraire, câest un proche passé qui
sâinscrit dans lâactualité que nous vivons en ce moment et qui risque
de sâaggraver, jusquâau jour où sâécroulera le mur de Berlin (lisez
Riyad) et le voile de fer du prêt à penser dominant labellisé
politiquement hallal.
Réunis pour donner un nom à la promotion 2001-2003 de lâENA, les
délégués des élèves de ce vivier dans lequel la République puise les
cadres qui seront ou sont déjà aux postes de commande de notre pays,
avaient dans leur quasi majorité choisi «Palestine» comme nom de
baptême. Il aura ensuite fallu une nuit de débats pour arriver au 10ème
tour du scrutin et à une courte majorité, au choix définitif du nom de
René Cassin, père de la Déclaration Universelle des Droits de lâHomme.
Par 70 voix contre 67 qui ne renonçaient pas à leur «Palestine», les
délégués ont finalement réussi à imposer, à travers ce que représente
le nom de René Cassin, les valeurs de la Résistance et des valeurs
universelles des droits de lâhomme, contre le symbole dâun système
totalitaire mafieux méprisant la vie de ceux quâil prétend défendre,
gouverné par des kleptocrates que la prétendue cause palestinienne a
enrichis.
Mais est-ce une victoire du bonnet phrygien contre le keffieh? Ce nâest
pas certain dans la mesure où voici belle lurette que les «enkeffiés»
de lâENA, comme ceux des autres grandes écoles, comme ceux de nos
médias quâils polluent, comme ceux des partis politiques, sont déjÃ
largement représentés dans tous les rouages de notre société. Rappelons
par exemple la pétition anti-israélienne, sous couvert dâanti-Sharon,
lancée par le Parti Socialiste en décembre 2003 je crois et portant la
signature de 721 membres éminents de ce parti, soutenus par des
dirigeants parmi lesquels on trouve Manuel Vals, Pierre Joxe, Paul
Quilès, Michel Rocard, Arnaud Montebourg, Jean-Luc Melanchon, Martine
Aubry, Hubert Védrine, Michel Delebarre, Christian Paul, Henri
Nallet, Jean Arnoux, François Patriat, Yvette Roudy et autres qui ont
troqué lâancien foulard rouge des jeunesses socialistes contre le
keffieh.
Or, ce texte nâétait quâun copier coller des exigences de Yasser Arafat
diffusées par la propagande palestinienne, y compris le droit au retour
des tous les réfugiés palestiniens de 1948 dont leur surabondante
progéniture a quintuplé le nombre, autrement dit la disparition de
lâÃtat dâIsraël sous le flot dâun lapinisme délibéré et subventionné
par la «communauté internationale». Moyennant quoi, ce sera la paix
tant désirée entre la Palestine et Israël, à un «détail» près: cette
«paix juste et durable» débouchera immanquablement sur lâexpulsion des
Juifs indésirables, comme des Chrétiens, dans une région musulmane
arabe, en leur accordant toutefois un «droit de retour» dans les pays
dâorigine de leurs parents ou aïeux qui en ont plus ou moins été
chassés. Rappelons par la même occasion que François Zimeray, pour
avoir en tant que parlementaire européen, osé demander un meilleur
contrôle des aides européennes à la Palestine, détournées par la mafia
de Yasser Arafat, sâest aussitôt vu retirer lâinvestiture du PS. Câest
que le clan de François Hollande et celui de Jacques Chirac tètent le
pis de la même vache sacrée. à la différence près que maints
signataires ou laudateurs de la pétition socialiste portent encore
lâempreinte génétique de lâantisémitisme de Proudhon, père du
socialisme français, dont le national-socialiste Adolf Hitler sâest
largement inspiré. Mais surtout, ne le leur dites pas, ils ne se
consoleront pas de se découvrir antisémites, de la même façon que les
clients des prostituées, chez lesquels le toubib décèle une M.S.T, se
demandent où et comment ils ont bien pu la chopper â¦
Et pourtant, le détournement des aides au profit des dirigeants
palestiniens est un secret de polichinelle pour le premier Palestinien
venu qui, écoeuré, a voté Hamas. A lâapproche des échéances
électorales, il faut parfois rafraîchir la mémoire des électeurs. Ã
droite, câest à peine mieux, la palestinophrénie restant le
dénominateur commun des deux familles politiques qui sâalternent au
pouvoir. Et les journalistes de nos grands médias arborent également le
keffieh à en juger par leur empressement à reproduire à la Une les
communiqués de lâAutorité palestinienne ou du Hamas, quitte à expédier
ensuite en trois lignes et en énième page les démentis israéliens et,
en tout cas, sans jamais condamner les actes terroristes arabes, si ce
nâest pour déplorer quâils desservent la (juste) cause palestinienne.
Ce sont aussi les enkeffiés de Bruxelles qui, passant outre
lâopposition pourtant justifiée de Chypre, poussent à lâadmission de la
Turquie au sein dâune U.E qui se verra gratifiée de cent millions de
musulmans supplémentaires se reconnaissant davantage dans Mahomet que
dans Atatürk.
Nous en sommes là . Déjà , chez nous, aux portes de Paris, au Kremlin-
Bicêtre, lors de lâunion dâun couple «français» quâil devait célébrer
le 10 juin, le maire sâest trouvé confronté à trois cents invités
brandissant le drapeau marocain et exigeant le retrait de notre drapeau
tricolore, celui de la France, celui de la République. Le maire,
premier magistrat a, bien entendu, annulé la cérémonie ? Ne rêvons pas
! Ce pétochard, ce lâche, ce parjure baissant culotte a fait planquer
notre drapeau dans un cagibi à balais et, pendant deux heures, lâhôtel
de ville était devenu territoire musulman, enclave du Maroc. Nos
«français» musulmans auront alors tort de ne pas pousser le bouchon un
peu plus loin. Ce nâest donc quâun commencement, Ã moins dâun sursaut.
Pourquoi pas? Après tout, si nos téméraires ancêtres gaulois
craignaient seulement que le ciel ne leur tombe sur la tête, nos
apparatchiks au pouvoir font preuve dâune sainte frousse devant
quelques centaines de braillards qui occupent la rue. Alors soyons les
milliers, les dizaines et centaines de milliers de citoyens arborant le
bonnet phrygien rouge ou lâécharpe bleue pour exiger le rétablissement
de la Loi républicaine et laïque, pour faire respecter notre drapeau.
Nationalisme ? Ce mot, sâagissant de la France, est chargé dâune
connotation dévalorisante par ceux là mêmes qui sâattendrissent devant
les nationalismes arabes, mais tant quâà faire, préférons sur notre sol
national, la Résistance nationale française, garante des libertés pour
tous ceux et celles qui veulent être Français dans une France libre,
républicaine, laïque, égalitaire sans discrimination de sexe, au
nationalisme marocain, algérien ou turc annonçant notre asservissement
aux lois dâun islam débilitant. Peut-être la rue sera-t-elle bientôt Ã
nous et imposera-t-elle enfin, à ceux qui sont mandatés pour
lâappliquer, la loi de la République, de nos valeurs, de notre
humanisme contre ceux qui plient et veulent nous faire plier devant les
diktats et fatwas dâattardés mentaux. Alors de leurs keffiehs nous
ferons des serpillières et de leurs drapeaux quâils veulent substituer
aux nôtres, des torchons.
Sarkozy = Eichmann.
Câest du moins ce que lâon peut conclure à en croire ceux des
socialistes crétinisés autour de Jack Lang et de quelques doux dingues
chrétiens, clamant que lâexpulsion de familles vivant illégalement en
France, y compris leurs enfants scolarisés, est comparable aux rafles
et à la déportation dâenfants juifs sous lâoccupation allemande. Rien
que ça !
Que je sache, les enfants dont les militants socialistes sâoccupent
sont expulsés avec leurs parents vers leur pays dâorigine, pays
indépendants dont nos militants de gauche avaient naguère soutenu les
revendications indépendantistes, voire porté les valises de ceux qui,
chez eux, égorgeaient «nos fils, nos compagnes» pour faire de lâAlgérie
un pays arabe et musulman débarrassé de toute présence chrétienne ou
juive, fut-elle ancestrale et interdisant tout prosélytisme dâune
religion autre que musulmane. Voilà donc les peuples de ces anciennes
colonies, tellement heureux dans leur pays enfin indépendant, quâils en
viennent à préférer encore aller vivre chez leurs ci-devant
colonisateurs. Mais chacun étant enfin chez soi, la France, également
pays souverain, en vient, après maints déboires et dommages sur son
propre sol, à réglementer le flux des immigrants pour le rendre
compatible avec ses propres possibilités, ses ressources sociales et la
sécurité publique. Et ceux que la France, en application des lois
votées par les représentants du peuple souverain, reconduit aux
frontières, ont une patrie, un pays dâaccueil même si les conditions de
vie y sont moins favorables quâen France. Et ceux qui nâont plus de
patrie bénéficient de toute façon de leur statut de réfugiés qui nâest
pas remis en cause.
Je sais quâil est dur de devoir quitter un pays où lâon a choisi de
vivre, fut-ce en infraction aux lois, mais lâinfraction prolongée aux
lois constitue-t-elle un droit acquis?
Jâai connu avant guerre, sous notre 3ème République, dâexcellents
camarades de classe qui, un beau jour, venaient rendre leurs livres
scolaires en annonçant quâils retournaient dans leur Pologne ou autre
Roumanie dâorigine, le permis provisoire de séjour de leurs parents
nâayant pas été renouvelé. Cela nous attristait de perdre ainsi des
bons copains qui, à force dâapprendre que leurs ancêtres étaient
Gaulois, à force dâen vouloir aux Anglais qui avaient brûlé Jeanne
dâArc, sâidentifiaient à nous et se sentaient français. Disons que ce
nâest pas ce que les gouvernements de la 3ème République de droite, de
gauche ou du centre avaient fait de plus intelligent pour ne pas dire
de plus humain, dâautant plus que certains dâentre eux, minorités
ethniques ou religieuses, opposants politiques aussi, retournaient dans
un pays où ils nâétaient pas forcément les bienvenus. Et ceux qui
avaient échappé à lâexpulsion sâengageaient volontaires, quelques
années plus tard, dans lâarmée française et on les retrouvait ensuite
parmi les premiers résistants de France dans les maquis de la M.O.I
(main dâÅuvre immigrée).
Mais quoi de comparable avec ce que nos compatriotes marqués comme
Juifs ont connu durant les années noires de lâoccupation allemande?
Jâai connu, à partir de 1941, des camarades de lycée qui venaient en
classe avec une étoile en tissu jaune solidement cousue sur leur
vêtement et qui disparaissaient un jour sans laisser de trace, raflés
avec leur famille par la police française, livrés aux allemands et
envoyés vers les camps dâextermination quelque part en Pologne. Jâai
été témoin de ces femmes et des enfants en pleurs, poussés dès potron-
minet vers les autobus de la TCRP, ancêtre de notre RATP, pour être
conduits vers Drancy, Pithiviers ou Beaune-la Rolande. LÃ , les enfants,
arrachés à leurs parents déjà expédiés vers les camps de la mort,
traînaient dans un état de déréliction, sales, hébétés, désemparés,
affamés derrière les barbelés français, gardés par des gendarmes
français, éléments dâune armée qui prenaient enfin sur les enfants
juifs leur revanche sur leur débandade devant la Wehrmacht. Puis, sous
bonne garde de nos policiers et gendarmes, en attendant la relève
allemande, ces enfants furent à leur tour expédiés vers les abattoirs
nazis dans des conditions épouvantables qui auraient provoqué les plus
vives protestations de la SPA sâil sâétait agi de transports de
bestiaux destinés à lâabattage.
Alors, comparer lâexpulsion de familles transportées en avion vers leur
pays dont ils ont la nationalité, avec la déportation des enfants
juifs, est non seulement ignoble, mais lâche, nâen déplaise au camarade
François Hollande, patron du P.S. Certes, Jack Lang, initiateur de
cette mascarade ou passager se hissant dans un train déjà en marche,
nâen est pas à une grotesque pitrerie près. Rameuter des «associations»
qui écouteront le Chant des Partisans par une chorale dâenfants de
Belleville, câest laisser entendre que la majorité au pouvoir, qui
nâest pourtant pas ma tasse de thé, est un régime dâOccupation;
affirmation qui nâest pas pour déplaire à nos «indigènes de la
république», mais ce nâen est pas moins une imposture qui nâa dâégale
que celles que lâAgitprop stalinienne faisait naguère propager par ses
militants cocos gogos. Et ce Philippe Torreton, terne inconnu en mal de
notoriété, dâexpliquer que cette situation lui rappelle des «choses
épouvantables», ne fait quâaccentuer cette imposture. Ah, ces
grotesques individus qui sâassurent dâabord de ne courir aucun risque
pour entrer en «Résistance». Pour se comparer aux Résistants des années
40, il faudrait quâils sachent quâà lâépoque, le brave homme, la brave
femme qui cachaient des enfants juifs nâorganisaient pas un meeting, ne
faisaient pas défiler les «illégaux» et les «clandestins» derrière des
banderoles, ne convoquaient pas les journalistes et les caméras pour le
faire savoir: ils risquaient leur propre liberté, leur vie même. Et les
enfants cachés, une fois débusqués, étaient envoyés en wagon à bestiaux
à lâabattoir. Lâantisémitisme nâépargne pas toujours la gauche mais le
détournement de lâinnommable sort des Juifs durant les années 40-45 au
bénéfice des causes prétendument humanitaires, alors quâil ne sâagit
que dâune arme politicienne dâune mouvance politique en quête
dâélecteurs, est une perversion du sens, une escroquerie morale. Mais
qui en politique se soucie de morale? Qui dans cette mafia connaît le
mot «honneur» ? Alors de grâce, Messieurs les intermittents des nobles
sentiments, les généreux aux dépens du contribuable, les
irresponsables, les menteurs, les imposteurs, cessez de prendre les
Français pour des cons ; non seulement vous êtes sinistres, mais vous
devenez ignobles et dégoûtants à vomir.
André Dufour pour LibertyVox