UN SOURIRE POUR UN SOLDAT !!!

OPERATION : 'UN SOURIRE POUR UN SOLDAT'
Par Philippe Sarfati, Directeur JNF-KKL Sud de la France pour Guysen Israël News
14 février 2004 / 17:33


Alors que nous, juifs de diaspora, sommes " bien au chaud " devant nos postes de télévision,
Alors que certains, juifs de diaspora, critiquent la politique suivie en Israël,
Alors que nous, juifs de diaspora, émettons des avis sur tout, mais en fait " surtout " des avis,
Alors que tel ou untel juge un gouvernement (quel qu'il soit) élu pourtant démocratiquement,
Alors que Tsahal, Armée de Défense d'Israël, est critiqué régulièrement,


Les soldats de Tsahal sont sur le terrain,
Les soldats de Tsahal continuent de recevoir des pierres,
Les soldats de Tsahal subissent les affres du terrorisme,
Les soldats de Tsahal défendent la Terre d'Israël,
Défendent la Terre de nos ancêtres,
La Terre de notre espoir, de notre Tikva


Et avec cette opération " Un sourire pour un Soldat " menée conjointement par Guysen Israël News, l'Absi Keren Or, Hatzolah-Yoch et de nombreux partenaires dont le KKL.
Nous, juifs de diaspora, avons l'occasion de montrer, de prouver notre Amour et notre Respect,
Notre reconnaissance à ces " enfants " d'Israël,
A ces jeunes gens, à ces " gamins ", qui, au péril de leur vies, protègent notre Terre,
Pour assurer notre future destination de vacances de cet été,
Oui, je sais, cela peut paraître macabre, ou démesuré,
C'est pourtant une réalité,
Ces jeunes gens, ces gamins, qui, par tous les temps, sont là, présents pour protéger notre Terre, Sont là à notre place,
Et si nous, juifs de diaspora, avons un refuge c'est grâce à eux,
Si nous juifs de diaspora, avons une destination de vacances supplémentaire, c'est grâce à eux,
Si nous juifs de diaspora, pouvons afficher notre judaïsme haut et fort dans le monde, c'est grâce à eux,
Si certains juifs de diaspora, se permettent de déblatérer sur la politique israélienne, c'est grâce à eux,
En effet, si nous n'avions pas cette Terre, aujourd'hui si chère à nos curs,
Nous vivrions cachés, l 'échine courbée, comme au temps des pogroms et autres nazis,
Et cette Terre, nous la devons AUSSI et SURTOUT, à ceux qui la défendent,
A Tsahal, à nos enfants, à ceux qui combattent, à ceux qui protègent la Terre de nos ancêtres

Alors donner un panier de friandises pour Pourim à ces jeunes gens, ne sera pas un acte " militaire " Offrir un panier de friandises pour Pourim à ces soldats, ne sera pas un acte de soutien à telle ou telle politique,
Acheter pour ces " enfants ", pour ces " gamins " quelques chocolats, sera un acte d'affection,
Un acte d'Amour, un acte de respect pour le travail déjà fait, et le travail à venir,


" Donner ", un verbe si joli à conjuguer,
Alors pour Guysen et pour l'Absi-Keren-Or, et dans le cadre de cette opération " Un Sourire pour un Soldat ", Donnez,
Donner des friandises à un enfant, à un gamin, c'est lui sourire,
Ce sourire, cela fait 55 ans qu'ils nous le donnent,
A nous, juifs de diaspora, de le leur rendre.






OPERATION ''UN SOURIRE POUR UN SOLDAT''
En ces temps difficiles dus à l'Intifada al-Aqsa et aux attentats qui ponctuent la vie des Israéliens, pendant que les terroristes trament et complotent pour assassiner des Juifs, nos soldats sont au front et protègent nos vies et celles de nos enfants.

Un sourire pour un soldat , c'est partager un moment de joie et de fête avec un soldat loin de sa famille .

1 PANIER C EST 18 EUROS !!! C EST RIEN MAIS C EST TELLEMENT DE BONHEUR ... N HESITEZ PAS !!! POUR TOUT RENSEIGNEMENTS ALLEZ SUR LE LIEN CI DESSOUS ET POURIM SAMEAKH

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Fichiers:

A Rodolphe
Par Marc Haviv pour Guysen Israël News
17 février 2004 / 17:01


Il est des traumatismes dont on ne guérit jamais.
Il y a 30ans, nous étions une communauté de francophones à Netanya et tous les enfants du même âge, dont nous étions, se connaissaient et se fréquentaient.


Chacun d'entre-nous avait un jeune frère, une jeune sur et tous étaient un peu comme nos propre frères et surs, tellement nous étions ensemble tout le temps.

Puis vint la guerre de Yom Kippour et nous n'avions pas l'âge pour nous enrôler.
La situation économique qui suivi cette guerre, obligea certaines familles, dont la mienne, à quitter le pays "pour quelque temps seulement".

D'autres familles restèrent et leurs enfants, quelques temps après, s'enrôlèrent dans l'armée, à 18 ans. Ces mêmes jeunes durent affronter les premières opérations au Liban, l'opération "Litani" en 1978, la guerre du Liban en 1982.

Jusqu'à l'évacuation complète du Liban en Mai 2000, des centaines de jeunes sont morts. Parmi eux, figurait un de mes "petits frères" Rodolphe, jeune garçon plein de vie, d'une sympathie rare, toujours prêt à blaguer et d'une sociabilité à toute épreuve.

Lorsque l'été arrivait et avec lui les touristes, Rodolphe, lors de ses permissions, "oubliait" de retirer ses habits verts afin de "tomber" à la vitesse de la lumière, uniforme (et quel uniforme!!) oblige, les petites touristes.

Lorsque, plusieurs années plus tard, je suis revenu en Israël et que j'ai retrouvé le pays, c'est avec la pleine conscience que c'est par le sacrifice de jeunes tels que lui, de ceux qui ne sont plus et ceux qui, encore aujourd'hui, donnent deux et trois des plus belles années de leur vie, que j'ai pu m'installer dans un pays sauvegardé au nom de tout le peuple juif, ou qu'il se trouve de par le monde.

N'oublions jamais cela, c'est le sacrifice de nos enfants qui permet, aux juifs du monde entier de marcher la tête haute et d'appréhender les évènements antisémites tragiques que nous vivons, avec en tête, la certitude que si "cela tourne mal", nous avons un pays. Un choix que nos aînés des années 1939 n'avaient pas, malheureusement.

Pensez à eux, cliquez sur le lien ci-dessous et participez à l'opération :

''UN SOURIRE POUR UN SOLDAT''

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Jusqu'à la dernière goutte
Par Marc Haviv pour Guysen Israël News
16 février 2004 / 23:27


Il me revient en mémoire une phrase extraordinaire, que nous a rapportée le grand Rabbin de Paris, David Messas, phrase dite lors d'une soirée de collecte aux Etats-Unis.
Une personne est intervenue devant son interlocuteur israélien en disant,"Vous les israéliens vous donnez votre sang et nous, juifs de la Diaspora nous donnons notre argent".


A ces paroles choquantes, le délégué a répondu "En Hébreu le terme DAMIM veut dire "Argent" mais aussi "Sang".Lorsque vous donnez votre argent, vous ne donnez pas TOUT votre argent, mais lorsque nous donnons notre sang, nous donnons jusqu'à la dernière goutte de notre sang".
La rédaction se mobilise pour la seconde fois en vous sollicitant afin de donner à un maximum de soldats de Tsahal, à nos enfants, nos frères et surs, les paniers de Pourim qu'ils recevront où qu'ils se trouvent dans le pays.

Cette magnifique action qui se déroulera les 7 et 8 Mars prochain, jours de Pourim, car il y a deux jours de Pourim en Israël. Le 7 comme dans tous les pays du monde et le 8 à Jérusalem "Chouchan Pourim" fêté exclusivement par les villes qui étaient fortifiées au temps de la conquête de la terre sainte par Josué.

Cette année encore nous comptons sur vous sur votre immense générosité
Cliquez sur le nom de l'opération ci-dessous, afin d'en découvrir tous les détails.:

UN SOURIRE POUR UN SOLDAT

Ce même 8 Mars au soir, se déroulera, comme chaque année, à Paris depuis 13 ans, le "Yom Tsahal" la soirée de collecte pour le bien être du soldat israélien.

Cette année la soirée pour le bien être des soldats atteindra son apothéose, elle se déroulera au Palais des Congrès de la porte Maillot à Paris et pouvant recevoir 4000 personnes.
L'invité d'honneur sera LE plus grand Monsieur de la chanson française, à vous de deviner ou de découvrir la surpriseEn vous y rendant.

La plus belle voix de la chanson féminine israélienne sera également présente, la chanteuse RITA dont le timbre vous fera vibrer le tréfonds de votre âme.

L'ABSI Keren Or , organisatrice de la soirée et dirigée par le Dr Gil TAIEB, sera associée à GUYSEN afin de récolter des fonds qui seront intégralement et directement reversés aux uvres pour le bien être du soldat.

L'ABSI a permis ainsi depuis 13 ans, de financer l'intégralité de l'hôtel des soldats de Kiryat Shmona, des salles de repos, de sport, du matériel informatique, vidéo, l'amphithéâtre de la base marine d'Eilat, des bourses d'études pour les soldats nécessiteux, sont autant de réalisations effectuées grâce à la générosité des juifs de France.

Afin de répondre aux attaques haineuses de ces deux dernières années, l'ABSI Keren Or n'achète pas des armes pour une armée, mais du réconfort à des enfants, à nos enfants.

Venez nombreux le 8 Mars au Palais des Congrès, afin de montrer aux parisiens, aux français à nos compatriotes, que la communauté juive est présente et solidaire de SON destin.

Et comme le disent nos sages, "Le salaire d'une Mitsva, c'est d'effectuer une autre Mitsva".

De fait, répondez nombreux sur le site de GUYSEN pour que tous les soldats d'Israël, tous ces hommes et femmes, ses enfants, de vert vêtus puissent sourire et se rendre compte que, à travers le monde, le peuple juif n'oublie pas ses enfants.


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Cette semaine qui précède Pourim a mobilisé toute la rédaction afin de finaliser lopération ''Un sourire pour un soldat.'' Notre partenaire lABSI a été encore une fois la cible de nombres dantisémites déguisés en antisionistes.

Une chose est sûre : tout le monde aura perdu. Les pro-alter-anti-je ne sais quoi ont dores et déjà convaincu un grand nombre de Juifs français à faire leurs valises pour aller vers des cieux plus en harmonie avec leur goût de liberté, mais se sont mis en totale contradiction avec leurs propres idéaux, renouant avec les grands mouvements dexclusion quont été de triste mémoire le nazisme et autre fascisme.

Tous les Juifs, écurés, ne partent pas pour Israël Craignant dêtre rejoints là-bas par cette peste noire prisant leur annihilation.
Afin dillustrer ces propos, un triste individu insinue dune manière pernicieuse à travers le net que les soldats dIsraël tuent les petits Palestiniens, en représailles des pierres quils reçoivent, en mettant une pierre de métal dans la nuque de ces enfants.
Par ces propos totalement faux, il exprime probablement ses propres fantasmes de tueur de Juifs quil va bientôt sûrement devenir.

La communauté juive accuse les coups. Les loups ne se cachent plus, ils se montrent à visage découvert malgré les fermes déclarations des autorités en matière de lutte contre l'antisémitisme.
''La majorité silencieuse'' s'en fout. Après tout, cette juiverie nest elle pas l'alliée objective de cette armée de sanguinaires quest Tsahal ?

Une toute petite histoire pour contredire ces faits. A la rédaction, nous avons un pigiste bénévole, que ceux qui lisent Guysen connaissent bien sans se douter du drame que vit cet homme.

Son fils était militaire dans la bande de Gaza et un jour, un gamin palestinien en jouant est tombé et sest blessé à la jambe, heureusement sans gravité.
Nécoutant que son cur et sa morale, le fils de notre ami prit dans ses bras le petit Palestinien et se dirigea vers linfirmerie de son campement afin de panser la plaie du gamin.
Une ordure de terroriste nécoutant que sa lâcheté a profité de cet instant pour assassiner le jeune militaire dune balle dans le dos Cétait pas la nuque mais on y était presque

Aujourd'hui accuser Tsahal aveuglément et en truquant la vérité, c'est souvent décharger l'antisémitisme que l'on porte en soi...

Alors, je le crie à nouveau : Tsahal est une armée de citoyens. Il peut arriver qu'il y ait des ''bavures'' comme dans toutes les armées et polices du monde, mais elles sont sévèrements réprimandées.
S'attaquer à Tsahal c'est s'en prendre au peuple juif tout entier. C'est donner libre cours à la haine et à la négation de l'autre.

Aides-toi et le ciel t'aidera ...
Aider vos enfants soldats en Israël, c'est aider la liberté...
Il ne reste que trois jours pour pouvoir faire la mitzva de Pourim et pour montrer à vos ''Hayalim'' que vous les aimez...

Il ne manque plus que trois cent paniers et nous égaliserons les scores de l'année dernière...Nous allons y arriver!
Alors, je vous en conjure : n'attendez pas le dernier moment et faites que cette année soit plus brillante encore que l'année dernière...

Réservez vos paniers comme si cétait pour vos enfants, vos frères et ça nos Hayalim le sentent très bien.

Quelques mots encore Ceux qui désirent offrir un panier de Pourim aux soldats. C'EST LES TROIS DERNIERS JOURS, après il sera trop tard

Un sourire pour un soldat Sur le terrain
Par Marc Haviv pour Guysen Israël News
9 mars 2004 / 21:16


Ce Dimanche matin est un grand jour .
Nous sommes, chez Guysen, avec l'aide importante des volontaires d' Hatzalah, les dépositaires de la Mitsva de faire parvenir en temps et en heure, les paniers de Pourim à 5500 soldats de Tsahal dispersés dans tous le pays, les endroits les plus reculés et les plus dangereux du pays.


5500 colis offerts par les lecteurs de Guysen, les donateurs de l'ABSI Keren Or.
Plusieurs équipes ont été constituées, j'ai la chance de pouvoir faire partie d'une d'entre elles...
Je me lève tôt, afin de pouvoir écouter une seconde fois la Méguila, je rassure ma femme en lui mentant honteusement, lui disant que j'allais juste dans une base "pépère" prés de Beer Shéva.
Nous voilà parti, Guy, Dominique, Albert, Philippe et moi pour une longue journée de distribution.
Nous rejoignons le Rav Arié Lévy, coordinateur d'Hatzolah, à Beitar, ville nouvelle de Judée Samarie, ou sont entreposés les paniers.

Au programme de la distribution, la base militaire avancée de Bet Lehem, via Beit Jallah (en face de Gilo!!!), de Quyriat Arba, via plusieurs barrages routiers et bien plus tard, vers Beer Shéva (je n'avais pas vraiment menti à ma femme).

Gyrophares en action, voiture blindée devant nous (celle d' Arié) véhicule de police derrière et, oh combien rassurant, Raphy, dans notre véhicule, Soldat de Tsahal, fils de Guy et fusil mitrailleur avec chargeur engagé
L'ambiance est à la rigolade dans la voiture, conscient des risques que nous prenons mais surtout de la promesse à tenir : Distribuer les paniers que VOUS avez offert.
Tenir une promesse c'est prendre de tels risques, personne ne le fera à notre place.

De toute façon, si nos enfants sont dans telles zones, qui sommes-nous pour ne pas les soutenir !
A chaque endroit où nous arrivons, nous sommes superbement reçu. Le ton est surréaliste, des soldats qui risquent leur vie pour tout un peuple, nous disent "Merci".

La base de Beit Lehem, camp retranché, panneaux de 2 mètres de haut en béton.
"Abritez-vous derrière ces panneau" nous indique l'officier de la base, "hier soir nous avons été visé par des snipers, de l'autre côté en contrebas" Glups!!
Au même moment ma femme me téléphone; "Tu es arrivé à Beer Shéva?"
Nous circulons au milieu des villages arabes, ou nous voyons, en passant, de superbes villas avec Mercedes garées à l'entrée!!!
A chaque barrage, nous distribuons nos colis, croisant également des Loubavitch et autres religieux distribuant leurs paniers.

Certains soldats ne peuvent même pas nous regarder, tellement la tension est importante.
"Merci et Hag Saméah", du coin de la bouche, les yeux rivés sur la route.
Arié est bipé il fonce à 120 à l'heure sur les routes de Samarie et nous avons du mal à le suivre. Notre escorte a disparu et nous ne trouvons plus personne.
D... merci, les portables existent, Guy nous indique la route et nous arrivons enfin à les retrouver sur les lieux d'un accident de la circulation.
Arié est désolé "Pour distribuer les paniers, j'ai du retirer mon kit de premiers secours".
Heureusement l'ambulance arrive rapidement sur les lieux.

Début d'après-midi, nous prenons la route de Beer Shéva, afin de distribuer à 150 soldats seuls (dont les parents ne vivent pas en Israël) et en difficultés, nos derniers colis.
Base des parachutistes de Beer Shéva, une merveille, construite par les américains, à la suite des accords de Wye Plantation.
Nous avons droit à la visite guidée de toute la base, nous respirons un petit peu, après le stress du matin.

Vivre de tels moments nous permet encore plus "d'enfoncer les piquets de la tente", d'enfoncer encore plus nos racines vers cette terre d'Israël, que beaucoup aimeraient nous voir quitter définitivement
Les pauvres!!