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Marc Chagall
Auteur hajkloufette
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Marc Chagall |
Date d'enregistrement: 18 Msgs: 1,592 |
HADASSAH
De l'esquisse au vitrail Marc C H A G A L L
L'art du vitrail, qui est celui du mariage de la Lumière avec la Peinture, ne pouvait qu'attirer Marc Chagall et il fit mieux, il s'en inspira dans un sens Biblique du terme. C'est-à -dire dans un hymen merveilleux entre l'homme, créature de Dieu, et l'esprit même de la création artistique en chemin vers la recherche du dialogue avec Dieu.
Ainsi Marc Chagall s'engagea-t-il dans la réalisation de douze vitraux consacrés aux douze tribus d'Israà «l et destinés à faire vivre par le feu de la Lumière, la Synagogue de l'Hôpital Hadassah de Jérusalem.
Une rencontre entre un lieu d'espoir et de guérison avec des rayons de lumière qui jaillissent des murs et enrichis de couleurs, sont porteurs de l'harmonie artistique créée par l'homme pour donner courage, espoir et persévérance à son frère humain. A celui qui dans la souffrance lutte pour survivre et se libérer du mal qui le ronge. C'est le message que Chagall doit transmettre, par la flamme de lumière qu'il module par des vibrations créatrices de formes habillées de couleurs. Véritable buisson ardent en ce lieu où se noue le sacrifice suprême qui hésite encore entre la vie et la mort. Parallèlement Marc Chagall doit introduire l'espoir, celui qui rappelle que quoi qu'il arrive aux hommes, quels que soient leurs déboires et leurs vicissitudes, par la volonté divine, Israà «l est riche de douze tribus.
Tribus disparues !
Non, tribus qui s'ignorent pour certaines et qui est peut-être la vôtre.
La promesse divine ne saurait ni être oubliée, ni mourir. Elle est là , elle est incommensurable.
Par son acte de création, Marc Chagall rend l'oeuvre de l'esprit visible et celle-ci se laisse percevoir par l'oeil, en même temps qu'elle ouvre l'espace dans lequel l'esprit va la découvrir. Mais à la seule condition que l'homme paye de son temps de vie, les instants de réflexion qu'elle exige.
Douze vitraux pour raconter, pour faire ressentir, la grandeur d'Israà «l. Cela semble dérisoire. Tout aussi dérisoire que la capacité de comprendre et de ressentir qu'ont la plupart des humains.
Chagall consacrera deux années pleines pour réaliser ce dialogue dont l'art sera un langage. Un langage fait de symboles, mais les lettres hébraïques ne sont-elles pas elles-mêmes des Symboles. Avec ici un plus qui est l'émotion que produit l'Art, ce torrent bruyant qui entre dans l'homme par la voie du regard, qui fait vivre un sentiment qui va naître au plus profond de chacun, qui emporte tous les désirs, tous les espoirs, dans lequel se noie l'instant qui passe devenu trop étroit, et que chaque être ressent dans ses tripes et dans son coeur.
Chagall est devenu un magicien pour les uns, pour ceux qui ne voient que la matière transformée, un prophète pour d'autres qui écoutent le message visuel.
Marc Chagall a su communier avec tout le sacré et parler aux héritiers des hébreux, puisqu'il avait déjà participé aux côtés de Bonnard, Braque, Léger, Matisse et Rouault à la création des vitraux de l'Eglise Chrétienne du plateau d'Assy en 1957, et en 1958 il intervient dans les vitraux de la Cathédrale de Metz.
Ce n'est qu'en 1960 qu'il décide d'entreprendre ce qu'il nomme « pénétrer dans la lumière du plein jour ». Quelle lumière, quel jour ? Ceux d'Israà «l bien sûr, qu'il a visité une première fois en 1931. La Terre Sainte, qui est Sainte et promise aux enfants des douze tribus, sacrée jusque dans ses profondeurs. La terre de lumière d'où sont sorties toutes les sensibilités, de toutes les générations futures. C'est là où Chagall a pris la lourde charge de faire entendre le chant des couleurs, des formes et des lumières.
Il doit y introduire les douze tribus désignées par Dieu, mais sans montrer, comme l'exige la loi mosaïque, ni ce Dieu Unique, ni les Hommes qu'il à créés.
Pour cela Chagall se servira de la chair qui porte le symbole animal de l'homme. Sans toucher à son âme, mais pour enseigner à sa raison et effleurer son moi, il évoque les tribus par la forme de chaque bête emblème de celle-ci.
C'est la Genèse en son chapitre 49 et le Deutéronome 33 qui lui donneront les solutions, lorsque Jacob, comme Moïse sur le point de quitter cette vie, convoquent les pères des douze tribus, tous fils de Jacob. Ils sont ainsi : Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Zabulon, Dan, Asher, Nephtali, Joseph, et Benjamin, qui pour Chagall vont former un cercle dont il ceindra telle une couronne, le haut de la Synagogue de Hadassah. Les astres, les éléments, les animaux que Jacob à évoqués comme intégrant le caractère de ses fils, vont faire entrer dans cette ronde symbolique le lion, le taureau, le loup, l'âne, le serpent, la biche, le poisson, l'aigle, le cheval, la colombe, etc.
Les couleurs vont elles aussi départager les espaces des quatre murs avec les Bleus, les Rouges, les Jaunes et les Verts. Une symphonie dont les sonorités vont se déverser depuis les quatre horizons pour faire vibrer les hommes et les accompagner dans leur transcendance vers Dieu.
C'est ici que Chagall, l'homme, l'Artiste, devient Chagall le prophète !>BR>
Ce sommet il l'a atteint en parcourant un long chemin empli d'embûches, mais formateur. Le plomb des vitraux il veut l'intégrer dans chaque oeuvre, pour qu'il appuie de sa noire puissance le dessin, et fasse éclater la clarté des nuances de chaque ton. Non seulement Chagall fera pour cela une soixantaine de dessins préparatoires présentés dans cette exposition, mais de plus il construira des maquettes, commandera des vitraux d'essai, tandis que d'autres achevés seront recommencés jusqu'à quatre fois. L'exigence de Chagall, sera à l'image qu'il se fait d'une mission dont le but est de faire ressentir et comprendre aux hommes une petite parcelle d'un reflet de Dieu.
Mais laissons la parole à Marc Chagall et écoutons son message parlé.
Allocution : Prononcée en yiddish par Marc Chagall le 6 février 1962 lors de l'inauguration de ses vitraux à la synagogue de l'hôpital Hadassah à Jérusalem.
« Comment l'air, comment la terre de Vitebsk, ma ville natale, comment les milliers d'années de galout se trouvent-ils mêlés à l'air et à la terre de Jérusalem?
Comment aurais-je pu imaginer que dans mon travail je ne serais pas conduit seulement par mes mains à moi, avec leurs couleurs, mais aussi par les pauvres mains de mes parents, et que derrière moi se bousculeraient et murmureraient d'autres encore, yeux clos et lèvres muettes, qui voulaient aussi prendre part à ma vie?
II me semble que vos mouvements de résistance dans les ghettos, tragiques et héroïques, que votre guerre, ici, dans ce pays, se sont trouvés mêlés à mes fleurs, à mes bêtes, à mes couleurs de feu...
Plus notre temps refuse de voir le visage entier du monde pour n'en regarder qu'une toute petite partie de sa peau, plus je deviens inquiet en considérant ce visage en son rythme éternel et plus aussi je veux aller contre ce courant général.
Si je parle ainsi, est-ce parce que, la vie allant de l'avant, plus nets deviennent autour de nous les reflets et plus tragiquement clair apparaît l'horizon? II me semble que lignes et couleurs coulent de mes yeux, alors que je ne pleure pas. Ne croyez pas que je parle ainsi par une sorte de faiblesse - bien au contraire - plus j'avance en âge et plus je sais ce que je veux, et mieux je sais ce que je dis.
Je sais que le chemin de la vie est éternel et court. Et j'ai appris, quand j'étais encore dans le ventre de ma mère, que ce chemin se parcourait mieux par amour que par haine. Déjà ces réflexions m'étaient venues, il y a de longues années, lorsque je foulais cette terre, me préparant à créer ces gravures pour la Bible.
Et elles me donnèrent le courage d'apporter mon modeste présent au peuple juif. Pour ce peuple juif qui, depuis toujours, a rêvé d'amour biblique, d'amitié et de paix avec tous les peuples; pour ce peuple qui a vécu il y a des milliers d'années, ici, parmi les autres peuples sémitiques.
Et ceci, que l'on nomme aujourd'hui Art sacré c'est en pensant aux grandes créations des peuples sémitiques d'alentour que moi, je l'ai créé. Je veux espérer ainsi tendre la main aux amis de la culture, aux poètes et aux artistes des peuples qui nous environnent. J'ai terminé la route de deux années de travail, pour la création de ces douze vitraux de la synagogue de Jérusalem. Je veux espérer que vous l'aimerez et qu'elle débordera d'harmonie comme je l'ai rêvé.
J'ai vu les montagnes de Sodome et du Néguev, de leurs creux jaillissent les ombres de nos prophètes, dans leurs habits jaunâtres, couleur de pain desséché. J'ai entendu leurs antiques paroles; n'ont-ils pas dit exactement et justement comment se conduire sur terre et avec quel idéal vivre?
Que ce modeste travail reste sur leur terre, sur votre terre, j'en tire consolation et espérance. »
Marc CHAGALL.
Par contre devant une telle générosité venant de Marc Chagall, il est regrettable que l'ADAGP mandatée par les héritiers du Maître, exige un payement, même symbolique de 2 Euros, pour autoriser la reproduction photographique de chaque vitrail. La parole de Chagall, et de tout homme, lorsqu'elle se veut en dialogue avec Dieu, ne peut, ni ne doit être vendue, sans une atteinte grave à la Liberté et surtout un blasphème et une trahison vis-à -vis de Dieu. Car c'est enfermer Dieu dans un compte en banque.
Christian GERMAK
De l'esquisse au vitrail Marc C H A G A L L
L'art du vitrail, qui est celui du mariage de la Lumière avec la Peinture, ne pouvait qu'attirer Marc Chagall et il fit mieux, il s'en inspira dans un sens Biblique du terme. C'est-à -dire dans un hymen merveilleux entre l'homme, créature de Dieu, et l'esprit même de la création artistique en chemin vers la recherche du dialogue avec Dieu.
Ainsi Marc Chagall s'engagea-t-il dans la réalisation de douze vitraux consacrés aux douze tribus d'Israà «l et destinés à faire vivre par le feu de la Lumière, la Synagogue de l'Hôpital Hadassah de Jérusalem.
Une rencontre entre un lieu d'espoir et de guérison avec des rayons de lumière qui jaillissent des murs et enrichis de couleurs, sont porteurs de l'harmonie artistique créée par l'homme pour donner courage, espoir et persévérance à son frère humain. A celui qui dans la souffrance lutte pour survivre et se libérer du mal qui le ronge. C'est le message que Chagall doit transmettre, par la flamme de lumière qu'il module par des vibrations créatrices de formes habillées de couleurs. Véritable buisson ardent en ce lieu où se noue le sacrifice suprême qui hésite encore entre la vie et la mort. Parallèlement Marc Chagall doit introduire l'espoir, celui qui rappelle que quoi qu'il arrive aux hommes, quels que soient leurs déboires et leurs vicissitudes, par la volonté divine, Israà «l est riche de douze tribus.
Tribus disparues !
Non, tribus qui s'ignorent pour certaines et qui est peut-être la vôtre.
La promesse divine ne saurait ni être oubliée, ni mourir. Elle est là , elle est incommensurable.
Par son acte de création, Marc Chagall rend l'oeuvre de l'esprit visible et celle-ci se laisse percevoir par l'oeil, en même temps qu'elle ouvre l'espace dans lequel l'esprit va la découvrir. Mais à la seule condition que l'homme paye de son temps de vie, les instants de réflexion qu'elle exige.
Douze vitraux pour raconter, pour faire ressentir, la grandeur d'Israà «l. Cela semble dérisoire. Tout aussi dérisoire que la capacité de comprendre et de ressentir qu'ont la plupart des humains.
Chagall consacrera deux années pleines pour réaliser ce dialogue dont l'art sera un langage. Un langage fait de symboles, mais les lettres hébraïques ne sont-elles pas elles-mêmes des Symboles. Avec ici un plus qui est l'émotion que produit l'Art, ce torrent bruyant qui entre dans l'homme par la voie du regard, qui fait vivre un sentiment qui va naître au plus profond de chacun, qui emporte tous les désirs, tous les espoirs, dans lequel se noie l'instant qui passe devenu trop étroit, et que chaque être ressent dans ses tripes et dans son coeur.
Chagall est devenu un magicien pour les uns, pour ceux qui ne voient que la matière transformée, un prophète pour d'autres qui écoutent le message visuel.
Marc Chagall a su communier avec tout le sacré et parler aux héritiers des hébreux, puisqu'il avait déjà participé aux côtés de Bonnard, Braque, Léger, Matisse et Rouault à la création des vitraux de l'Eglise Chrétienne du plateau d'Assy en 1957, et en 1958 il intervient dans les vitraux de la Cathédrale de Metz.
Ce n'est qu'en 1960 qu'il décide d'entreprendre ce qu'il nomme « pénétrer dans la lumière du plein jour ». Quelle lumière, quel jour ? Ceux d'Israà «l bien sûr, qu'il a visité une première fois en 1931. La Terre Sainte, qui est Sainte et promise aux enfants des douze tribus, sacrée jusque dans ses profondeurs. La terre de lumière d'où sont sorties toutes les sensibilités, de toutes les générations futures. C'est là où Chagall a pris la lourde charge de faire entendre le chant des couleurs, des formes et des lumières.
Il doit y introduire les douze tribus désignées par Dieu, mais sans montrer, comme l'exige la loi mosaïque, ni ce Dieu Unique, ni les Hommes qu'il à créés.
Pour cela Chagall se servira de la chair qui porte le symbole animal de l'homme. Sans toucher à son âme, mais pour enseigner à sa raison et effleurer son moi, il évoque les tribus par la forme de chaque bête emblème de celle-ci.
C'est la Genèse en son chapitre 49 et le Deutéronome 33 qui lui donneront les solutions, lorsque Jacob, comme Moïse sur le point de quitter cette vie, convoquent les pères des douze tribus, tous fils de Jacob. Ils sont ainsi : Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Zabulon, Dan, Asher, Nephtali, Joseph, et Benjamin, qui pour Chagall vont former un cercle dont il ceindra telle une couronne, le haut de la Synagogue de Hadassah. Les astres, les éléments, les animaux que Jacob à évoqués comme intégrant le caractère de ses fils, vont faire entrer dans cette ronde symbolique le lion, le taureau, le loup, l'âne, le serpent, la biche, le poisson, l'aigle, le cheval, la colombe, etc.
Les couleurs vont elles aussi départager les espaces des quatre murs avec les Bleus, les Rouges, les Jaunes et les Verts. Une symphonie dont les sonorités vont se déverser depuis les quatre horizons pour faire vibrer les hommes et les accompagner dans leur transcendance vers Dieu.
C'est ici que Chagall, l'homme, l'Artiste, devient Chagall le prophète !>BR>
Ce sommet il l'a atteint en parcourant un long chemin empli d'embûches, mais formateur. Le plomb des vitraux il veut l'intégrer dans chaque oeuvre, pour qu'il appuie de sa noire puissance le dessin, et fasse éclater la clarté des nuances de chaque ton. Non seulement Chagall fera pour cela une soixantaine de dessins préparatoires présentés dans cette exposition, mais de plus il construira des maquettes, commandera des vitraux d'essai, tandis que d'autres achevés seront recommencés jusqu'à quatre fois. L'exigence de Chagall, sera à l'image qu'il se fait d'une mission dont le but est de faire ressentir et comprendre aux hommes une petite parcelle d'un reflet de Dieu.
Mais laissons la parole à Marc Chagall et écoutons son message parlé.
Allocution : Prononcée en yiddish par Marc Chagall le 6 février 1962 lors de l'inauguration de ses vitraux à la synagogue de l'hôpital Hadassah à Jérusalem.
« Comment l'air, comment la terre de Vitebsk, ma ville natale, comment les milliers d'années de galout se trouvent-ils mêlés à l'air et à la terre de Jérusalem?
Comment aurais-je pu imaginer que dans mon travail je ne serais pas conduit seulement par mes mains à moi, avec leurs couleurs, mais aussi par les pauvres mains de mes parents, et que derrière moi se bousculeraient et murmureraient d'autres encore, yeux clos et lèvres muettes, qui voulaient aussi prendre part à ma vie?
II me semble que vos mouvements de résistance dans les ghettos, tragiques et héroïques, que votre guerre, ici, dans ce pays, se sont trouvés mêlés à mes fleurs, à mes bêtes, à mes couleurs de feu...
Plus notre temps refuse de voir le visage entier du monde pour n'en regarder qu'une toute petite partie de sa peau, plus je deviens inquiet en considérant ce visage en son rythme éternel et plus aussi je veux aller contre ce courant général.
Si je parle ainsi, est-ce parce que, la vie allant de l'avant, plus nets deviennent autour de nous les reflets et plus tragiquement clair apparaît l'horizon? II me semble que lignes et couleurs coulent de mes yeux, alors que je ne pleure pas. Ne croyez pas que je parle ainsi par une sorte de faiblesse - bien au contraire - plus j'avance en âge et plus je sais ce que je veux, et mieux je sais ce que je dis.
Je sais que le chemin de la vie est éternel et court. Et j'ai appris, quand j'étais encore dans le ventre de ma mère, que ce chemin se parcourait mieux par amour que par haine. Déjà ces réflexions m'étaient venues, il y a de longues années, lorsque je foulais cette terre, me préparant à créer ces gravures pour la Bible.
Et elles me donnèrent le courage d'apporter mon modeste présent au peuple juif. Pour ce peuple juif qui, depuis toujours, a rêvé d'amour biblique, d'amitié et de paix avec tous les peuples; pour ce peuple qui a vécu il y a des milliers d'années, ici, parmi les autres peuples sémitiques.
Et ceci, que l'on nomme aujourd'hui Art sacré c'est en pensant aux grandes créations des peuples sémitiques d'alentour que moi, je l'ai créé. Je veux espérer ainsi tendre la main aux amis de la culture, aux poètes et aux artistes des peuples qui nous environnent. J'ai terminé la route de deux années de travail, pour la création de ces douze vitraux de la synagogue de Jérusalem. Je veux espérer que vous l'aimerez et qu'elle débordera d'harmonie comme je l'ai rêvé.
J'ai vu les montagnes de Sodome et du Néguev, de leurs creux jaillissent les ombres de nos prophètes, dans leurs habits jaunâtres, couleur de pain desséché. J'ai entendu leurs antiques paroles; n'ont-ils pas dit exactement et justement comment se conduire sur terre et avec quel idéal vivre?
Que ce modeste travail reste sur leur terre, sur votre terre, j'en tire consolation et espérance. »
Marc CHAGALL.
Par contre devant une telle générosité venant de Marc Chagall, il est regrettable que l'ADAGP mandatée par les héritiers du Maître, exige un payement, même symbolique de 2 Euros, pour autoriser la reproduction photographique de chaque vitrail. La parole de Chagall, et de tout homme, lorsqu'elle se veut en dialogue avec Dieu, ne peut, ni ne doit être vendue, sans une atteinte grave à la Liberté et surtout un blasphème et une trahison vis-à -vis de Dieu. Car c'est enfermer Dieu dans un compte en banque.
Christian GERMAK
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Re: Marc Chagall |
Date d'enregistrement: 18 Msgs: 1 |
Dire que j adore Marc Chagall c est etre bien en deca de la verite ... je trouve cet homme magnifique et ses oeuvres me font rever . Celles que l on peut admirer a la Knesset ou a Hadassa sont admirables .
Je trouve qu il a un rapport a l homme tres special puisqu il le lie a D ... .
Chagall aimait Erets Israel et le don a Hadassa en a fait un lieu magique ... le lieu a mon avis le plus serein du monde . Lieu ou Marc Chagall evoque les 12 tribus d Israel et a su domter la lumiere qui baigne ce lieu et lui donne cet aspect ... divin
Je trouve qu il a un rapport a l homme tres special puisqu il le lie a D ... .
Chagall aimait Erets Israel et le don a Hadassa en a fait un lieu magique ... le lieu a mon avis le plus serein du monde . Lieu ou Marc Chagall evoque les 12 tribus d Israel et a su domter la lumiere qui baigne ce lieu et lui donne cet aspect ... divin
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Re: Marc Chagall |
Date d'enregistrement: 18 Msgs: 1,419 |
Bon? Ben moi? Je vous les faits? A 1 ⬠OUI! Un! par clique ! Par simple virement sur ma carte bancaire
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Re: Marc Chagall |
Date d'enregistrement: 18 Msgs: 1 |
Abre Généalogique des douze tribus dâIsraël
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Re: Marc Chagall |
Date d'enregistrement: 18 Msgs: 1 |
Auteur: Suggest.1
Date: 25-12-2004 12:13
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Message deplace car le sujet Chagall existe deja
Date: 25-12-2004 12:13
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