Peut-être que ce film vous fera penser à quelques similitudes avec ce quâont enduré les Juifs dâEurope Centrale :
Peut-être réveillera-t-il chez vous ? Quelques réminiscences, souvenirs parallèles :
A vous de le dire !
Un film à voir absolument, sur la situation des Juifs des pays arabo-musulmans et sur les conditions de leur départ, à la fin des années 1940.
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UPDATE: Le contenu de ce film est (à quelques détails près) identique à celui du film du cinéaste Pierre Rehov «Les Réfugiés du Silence» (version anglaise). âLes réfugiés du silenceâ retrace lâhistoire du million de Juifs qui ont été contraints de fuir les pays arabes où leur famille était établie depuis des centaines, voire des milliers années. Ces personnes qui avaient été dépouillées de tous leurs biens avant leur départ. Ce qui fit dâeux des réfugiés. Bien quâils nâaient jamais demandé ce statut et nâen aient jamais bénéficié. Pas plus quâils nâont reçu la moindre compensation.
Mais, certains Juifs vivant dans les pays arabes nâont malheureusement pas pu quitter leur pays à cette époque. Une partie dâentre eux a été assassinée, une autre emprisonnée et gardée en otage. Des femmes, des jeunes filles ont été violées. âLes réfugiés du silenceâ ouvre dâailleurs sur un récit de viol.
Une grande partie de ce million de réfugiés juifs sâest réfugiée en Israël, pays à peine né dans la guerre. Dâautres ont choisi lâEurope ou les Etats-Unis. Tous se sont intégrés sans causer le moindre problème dans leur pays dâaccueil.
Pierre Rehov utilise des films et photos dâarchives, souvent inédits. Il y mêle le témoignage de témoins qui sont, soit des personnalités connues, comme lâhistorienne Bat Yor, ou des personnes inconnues, qui ont souhaité sâexprimer pour la première fois sur un sujet très douloureux.
Deux Sénateurs américains prennent également la parole, ainsi que lâancien Président américain Jimmy Carter, par exemple.
Ces victimes juives évoquent également leur vie dans les pays concernés bien avant les troubles occasionnés par la naissance dâIsraël. Une vie qui fut rarement idyllique comme cela a pu être prétendu par la suite. Les Juifs, comme les Chrétiens, dâailleurs, étaient soumis, en effet, au statut de dhimmi, des âprotégésâ qui subissaient surtout toute une palette de mesures discriminatoires qui variaient selon les lieux et les époques.
Ces réfugiés venaient dâEgypte, du Maroc, de Tunisie, dâIrak, de Syrie, de Libye, du Yémen. Pierre Rehov a choisi de ne pas évoquer le sort des Juifs dâAlgérie. Ceux-ci, en effet, étaient français et, bien que contraints à fuir également, ils furent rapatriés en France et ne furent donc pas à proprement parler des âréfugiésâ, même si leur départ forcé fut aussi le plus souvent très douloureux.
Pierre Rehov raconte dans ce film cette saga oubliée qui ne fut jamais relatée en images dans son ensemble.
Le plus souvent ces victimes juives se sont longtemps tues par pudeur. Ou ont tenté dâoublier le passé en reconstruisant leur vie dans leur pays dâaccueil.
Le film a été sélectionné par le Festival du Film des Droits de LâHomme Paris en mars dernier. Il a également fait lâobjet dâune projection au Palais des Nations Unies à Genève dans le cadre de la Commission des Droits de lâHomme. Or, comme nous le dit lâun des témoins du film, si le sort des réfugiés palestiniens a fait lâobjet de plus de cent Résolutions dans cette enceinte internationale, jamais auparavant le sort de ce million de réfugiés juifs nây avait jamais été mentionné.
Cela est désormais chose faite grâce aux âRéfugiés du silence.â
Les autres films de Pierre Rehov:
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