Marjane Satrapi: "Persépolis est un film humaniste"
CANNES, 23 mai 2007 (AFP) - 23/05/2007 14h31 - "Persépolis", qui raconte la révolution islamique en Iran, est un "film humaniste" à l'"histoire universelle", dit son auteur la Française d'origine iranienne Marjane Satrapi, qui relativise l'ire de Téhéran face à sa présentation, en compétition au Festival de Cannes.
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Marjane Satrapi ne retourne plus en Iran, qui n'est "pas un Etat de droit
CANNES, 22 mai 2007 (AFP) - 23/05/2007 13h29 - La Française d'origine iranienne Marjane Satrapi, qui a présenté mercredi à Cannes l'adaptation de sa BD "Persépolis", a indiqué en conférence de presse qu'elle ne retournait plus en Iran car ce n'est "pas un Etat de droit".
"L'Iran, ce n'est pas un Etat de droit, donc on ne sait pas du tout ce qui peut se passer. Ne sachant pas ce qui peut se passer et tenant fortement à ma liberté, je n'y retourne pas", a indiqué l'auteure de bande dessinée en réponse à une question.
"C'est une grande partie de moi-même que je suis obligée de mettre entre parenthèses, car on ne peut pas vivre en ramenant toujours son passé au premier plan", a-t-elle poursuivi en ajoutant qu'elle nourrissait de la "nostalgie" envers son pays natal.
"Mais je ne me permets pas de me plaindre, d'abord par pudeur et parce que ce serait grotesque et complètement malsain de ma part, a-t-elle déclaré. Je fais le métier que je veux, je vis dans la ville que je veux, avec la personne que je veux".
"Mon devoir, c'est de sourire et de faire rire aussi parce qu'il y a pas d'arme plus subversive que le rire", a-t-elle ajouté.
"Je n'ai pas encore entendu (parler) de parents qui payaient pour les méfaits de leurs enfants en Iran. Mes parents habitent en Iran et se portent très bien", a-t-elle indiqué plus tard en réponse à une question sur sa famille.
Par la voix de la Fondation du cinéma Farabi, dépendant du ministère iranien de la Culture, l'Iran a protesté contre la sélection au Festival de Cannes de Persépolis, oeuvre autobiographique qui porte un regard critique sur la révolution islamique.
Marjane Satrapi a répondu que c'était avant tout une oeuvre "humaniste" et qu'elle n'avait "pas envie de nourrir la polémique".
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