! S'authentifier Créer un nouveau compte

Triste bibliographie chiraquienne

Auteur hajkloufette 
Triste bibliographie chiraquienne
Triste bibliographie chiraquienne
Par Victor Perez pour Guysen Israël News
13 juin 2004 / 14:42


La semaine écoulée nous a instruite quant aux relations internationales françaises, et donc chiraquiennes, mais aussi sur les éditoriaux des nombreux médias aux ââordresââ élyséens qui ont, malgré eux, rempli leurs devoirs dâinformations à lâendroit de ceux qui savent lire entre les lignes.


Ainsi, les reportages des cérémonies du 60éme anniversaire du Jour J ont dévoilé lâaccolade publique du Chancelier Allemand et du Président Français, alors quâau même moment le discours du représentant élu de la nation, ayant permis dès Juin 1944 ces retrouvailles amicales, était placé -nous dit on- sous ââsurveillanceââ, des fois quâil amalgamerait abusivement la libération des Irakiens avec celle des Européensâ¦.

Puis sâétalèrent les articles relatifs au vote de la résolution du Conseil de sécurité onusien concernant la passation du pouvoir étatique aux Irakiens le 30 juin prochain, et consacrant -de ce fait- la libération définitive du pays et la fin du régime despotique de Saddam Hussein. Décision adoptée à lâunanimité des quinze membres grâce aux « concessions » américaines obtenues, paraît il, par la ââfermetéââ française opposée à « lâunilatéralisme US ». Cocorico. Sauf quâune démocratie, respectueuse des principes qui la régit, tient compte des avis contraires exprimés pour, ainsi, rassembler le maximum de gouvernements autour de ses projets de résolution internationale. Le Président US nous a donc rassuré quant à son sens de la démocratie et le Président Français sur son incapacité à freiner la progression mondiale de cette dernière.

Vinrent ensuite, les exposés en provenance du sommet du G8 qui nous ââinformèrent de l'obstinationââ de Georges W. Bush à espérer un désendettement total de l'Irak, une aide précieuse de lâOtan pour stabiliser ce pays et lâespoir de véritables réformes ainsi que lâenvoi de « missionnaires de la démocratie » au Moyen Orient comme les a nommé Jacques Chirac, premier et véritable adversaire de toutes ces propositions US.

Opposant dont il convient, de plus en plus, de s'émouvoir des conséquences produites par tous ses actes politiques effectués au nom de la France.

Etait il alors dans le cadre de sa mission présidentielle lors de son unique déplacement en Israël en 1996, lorsque -seul de tous les invités de ce pays au fil des ans- il se comporta comme un goujat en sâen prenant en mondovision à un policier chargé de sa sécurité ? Nây avait il aucune autre façon diplomatique et protocolaire de freiner ââlâardeurââ de cet exécutant et éviter ainsi de sâen prendre indirectement à la seule démocratie du coin et obtenir des excuses formelles et humiliantes du Premier ministre israélien alors en place ? Excepté à souhaiter démontrer à certains pays arabes voisins, son peu de respect -voire son mépris- envers ce pays, il est évident que Jacques Chirac connaissait la conduite courtoise et obligée à tenir en pareille occasion.

Etait il toujours dans le cadre de son mandat élyséen en lâan 2000, lorsquâil présenta -seul parmi les élus de toutes les démocraties à travers la planète- lâhommage de la France à la Syrie pour cause de disparition de son dictateur Hafez al Assad ? Despote qui, entre autre, assassina plusieurs milliers de ses concitoyens, entrava toute liberté de pensée, rêva de lâéradication du seul pays juif et concrétisa son ambition dâoccuper le Liban. Un tel hommage -installé face au refus chiraquien de sâincliner devant la dépouille du 40éme Président américain Ronald Reggan qui ,de par sa politique internationale, contribua activement à la chute du communisme et à la libération de centaines de millions dâindividus de par le monde- restera comme une insulte aux électeurs français épris des Droits de lâHomme.

En 2003, il se fit cette fois-ci le chantre du Droit onusien en sâopposant catégoriquement à la destitution du dictateur irakien en menaçant dâutiliser le veto français si une majorité au Conseil de Sécurité se précisait. Majorité que son Ministre des Affaires étrangères D. de Villepin se dépêcha de contrer en se transformant en marathonien de la diplomatie internationale.Ce qui permit à dâaucuns dâaffirmer, ou pour le moins de soupçonner, une complicité mercantile au plus haut niveau avec ce régime qui se maintenait au pouvoir par la seule force de sa cruauté et qui commit crimes contre lâhumanité et crimes de guerres sans se soucier de lâopinion mondiale et de ses règles. Toutes choses pourtant sévèrement reprochées au Président US par le locataire de lâElysée.

Et pour clore ce petit rappel indigeste, rappelons que Jacques Chirac délègue une fois de plus son Ministre des Affaires étrangères, Michel Barnier, à Ramallah pour réaffirmer le 29 Juin prochain -lors dâun dîner à la Moukata- la ââlégitimitéââ du Raïs Yasser Arafat, démocratiquement élu (à vie comme tous les tyrans qui se respectent). Ceci, alors que lâEgypte sâévertue à le déchoir de toutes ses prérogatives au profit du Premier ministre Ahmed Quoreï et aux seules fins de la concrétisation des obligations ââpalestiniennesââ de la « Carte routière », ayant comme objectif la fin du conflit israélo-arabe.

Ajoutez à ces quatre faits, déjà suffisamment déshonorants pour toute démocratie digne de ce nom et de son rang, la vente de la centrale nucléaire Osirak en 1975 au potentat irakien par lâactuel Président Français, alors Premier ministre de Valery Giscard dâEstaing, et vous soulèverez quelques interrogations quant aux choix et priorités internationales de lâoccupant actuel de lâElysée, jamais cependant condamnés par lâopposition socialiste.

Ce qui devrait, sans conteste, interpeller tout démocrate au sujet de la politique étrangère française, véritable « domaine réservé » du Chef de lâEtat, et de l'impuissance des institutions parlementaires à débattre démocratiquement des relations et commerces à établir avec le reste de la planète.

De par ces médias aux ââordresââ et les actes politiques de Jacques Chirac, câest à se demander si la France est encore une démocratie.

[www.guysen.com]

On en arrive souvent a se le demander !!!
Seules les personnes enregistrées peuvent poster sur ce forum. Pas encore enregistré(e) ? cliquez sur S'authentifier ci-dessus.






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved