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BALCOUNI

Envoyé par Mon_Germain 
BALCOUNI
04 mars 2008, 08:58
Monsieur Jacques Halfon,

Je rentre pour la première fois sur votre cite.
Et je suis heureux de vous envoyer un vieux texte qui a réveillè ma mémoire qui se fane.
Je vous serai grè de le faire partager avec votre belle roba vechia sur ACCEUIL Merci.

Mémoires.

Paris le 4/03/2008.


BALCOUNI.



Mon Balcon.

Celui là est sorti de mon esprit.
Il a fallu que j’aille farfouiller dans un blog amie pour tomber dessus.
Et lorsque j’ai vu ce balcon d’autrefois, le mien m’est revenu à l’esprit.
Je suis impardonnable.

Le rappel de mon beau balcon fait remonter à la surface lisse de ma mémoire, ce haut lieu dont presque toutes les maisons gouletoises en étaient pourvues.

J’en ai eu même deux lorsque je m’installais ici, dans ma douce France. Un à Charenton et là où je vis.
Les balcons me suivent sans doute parce qu’ils sont sûrement inscrits dans mes gênes genevoises.

Mais voyez vous, il y a balcon et balcon et le plus beau des trois, c’est celui de mon enfance.
Zekch.

Oui, il donnait sur la rue Hamouda Pacha. Au premier étage ;
De là, je pouvais voir toute la rue de Marseille, mon fameux ‘Toutier’(mûrier) et si je me penchais un peu plus, les bords du Canal montrer leur profil.

J’avais aussi une vue sur une partie de la rue Pasteur. Je pouvais de là aussi, visionner toute la rue Hamouda Pacha, renommée Rue Abdelaziz Thalbi.

Juste en face de mon balcon, cette fameuse villa, ‘...Les lendemains qui chantent...’ et son jardin bien entretenu.
Je l’avais maintes et maintes fois violé en l’escaladant pour chaparder ces quelques belles roses rouges et roses qui ne me servaient à rien, parce que je redoutais la ‘triha (tannée) à cause des risques encourus. Il fallait franchir un certain danger, la barrière en fer forgée qui se terminait par des montants en pics acérés. D’où l’empalement en cas de fausses manœuvres.

Le goût du risque était plus fort.

Le balcon était comme une fenêtre sur la grande scène de la rue.

Il me permettait de voir passer toutes sortes de vendeurs à la criée, est de les entendre comme le vendeur de Frigolos, le marchand de Gaufres et de Caramels, La voiture de ‘Memmi,’le Nougatier, les marchands de quatre saisons avec leurs charrettes tenues d’une main de fer, le laitier et son cheval, le vitrier, ‘le fahem’ charbonnier’, le pétrolier Daoui qui s’annonçait par un coup de clairon, les vitriers, plombiers, la calèche de Loubia le maltais, le chauffeur attitré de Madame Jeune, la sage femme, etc....

Maman descendait rarement. Elle était servie en laissant tomber son couffin attaché à une corde. Une économie d’effort qui lui permettait de ne pas descendre la rampe d’escaliers.
Le prix de sa marchandise prenait aussi le même chemin ascensionnel ainsi que pour le rendu.

Les chiens errants aussi, passage obligé sous mon balcon, pour aller se réunir du coté de ce fameux terrain du Charbonnier.

Il me donnait aussi l’occasion de jouir de quelques disputes de voisinage. De parler à mes amis qui venaient me rappeler les horaires des parties de foot, de volley ou de natation.

Il était l’endroit où maman étendait son linge, hiver comme été.
Celui qui nous aéré en été lorsque la canicule était trop présente.
Dans ce cas, on fermait les volets pour laisser filtrer l’air frais à travers les interstices,
De contempler le ciel et les étoiles lorsque la nuit se faisait claire.

A défaut de sortir, maman sortait cette fameuse caisse en bois, dans laquelle j’ai vécu durant trois ans, pour me laisser respirer l’air marin et me dorer au soleil goulettois.

Je me souviens qu’une fois, ma tête fut enserrée à travers les barreaux de fer et c’est mon Jojo z’al oncle qui se chargea de la sauver, voilà pourquoi mon crâne présente une forme ‘parallélépipède’ tirant plus sur un hexagone que sur un carré rond. Ce qui ne m’a nullement empêché de conduire mes grandes études à termes c'est-à-dire à rien du tout. Qu’importe me diriez vous, l’intelligence ne dépend pas de la forme du crâne si elle a de bonnes intentions. La mienne, en tout cas, vaut mieux que certaines figures obtues ou concaves qui, à force de tourner dans le vide dans cet hémicycle, commencent à ressembler au manège de l’avenue Gambetta. On appelle ce genre de têtes, des têtes à claques qui cliquent sur tout ce qui s’écrit.

Il n’y a jamais eu de pots de fleurs sur mon balcon. Y’avait pas assez de places pour les élever. Y’avait par contre un espace ‘freezer’. Oui, pour rafraîchir les boissons durant les nuits froides. Souvent les ‘sritats’ étaient rompus parce que nous nous penchions par-dessus les barreaux pour héler tel ou tel ami de passage, au grand dam de maman qui se mettait en colère. Les ‘assafars’, les épingles à linge, avaient une durée de vie qui ressemblaient à celle des papillons.

Papa, en grand spécialiste de la confection des paires de boutargue de mulet, sortait par contre la planche à laver sur laquelle était posée une dizaine de ces paires une fois déssalées pour les dorer au soleil d’été GOULETTOIS. En prenant bien soin de les couvrir avec du tulle.
Une mince protection contre les mouches et les abeilles qui pouvaient gâter par leurs piqûres les chefs d’œuvre. Ensuite, il les ‘épinglait’ à leurs extrémités pour les suspendre aux ‘stritats’, toujours sous protection. Puis, dernière opération, il les 'cirait' en les trempant dans un bain de cire blanche. Trois couches étaient nécessaires.

Et puis aujourd’hui, il y a les balconnets.
J’adore.

C’était BALCOUNI ye Hnin.
Re: BALCOUNI
21 mai 2008, 09:14
bonjour mosieur Balcouni,
j'ai été trés touchée par cette nostalgie, win les paires de boutargue de mulet?? ils sont partis avec vous...win la goulette tout a changé...
Re: BALCOUNI
23 mai 2008, 01:49
Le Petit Theatre de Breitou.
Un espace de détente, de rires et d'émotion.
Entrèe grartuite.


Re: BALCOUNI
05 juin 2008, 14:04
[harissa.com]

LIRE LE PTB EST UNE GRANDE MITSVAT.
L'unicitè de cet espace fait sa grande renommèe.





La distraction chez moi prend dés fois des tournures d’étourderie.
Et les étourderies à mon âge sont courantes.

Si je devais les narrer, je passerais pour un étourneau n’est ce pas... ? Parce étourneau commence par étour... ! Je suis donc un étourneau étourdi. Ca arrive.

Un étourneau étourdi détourne toujours son attention des petits sujets enfantins qui tournent toujours autour du même pot. A ne pas confondre avec les Alouettes. Surtout lorsqu’elles sont miroirs.

L’étourdi normal se résume ainsi : Eviter l’étourdissement et l’abrutissement qui donnent la noria à certains emplumés lorsque certaines matières sans aucun complexe donnent la nausée lorsqu’on les ingurgite du matin au soir.

Bref, ma femme, revenue de son pèlerinage annuel de Jerba, a coutume de nous apporter, comme le font tous les pèlerins avertis, une part de fekia de la seouda et bien sur une bouteille de Boukha. Tous bénis par le saint siége, l’apôtre de la syna. Une coutume qu’elle honore depuis bientôt 55 ans. Déroger à cette tradition serait pour elle, un presque crime.

Donc voilà une bonne partie de fekia et de Boukha mise dans une bouteille d’Evian, a portée de mains, sur le buffet.

Pris d’une soudaine envie d’arroser ma plante que j’affectionne et que je vois grandir sous mon toit sans trop de frais, je mouille mon joli FNIJEL (Myrrhe) importé de Hammamet, il y a deux ans, avec l’eau minérale que je croyais être de la bonne eau de source.

Je fais donc le geste qui convient. 250 ml de Boukha autour du plant.
.
Toute la ‘Boukha’ est passée dans le pot de terre.

Le lendemain matin et comme je le fais depuis 20 ans, je rentre dans le grand jardin, mon balcon de deux mètres carrées, déjà meublé par deux grands congélateurs.

Cela me laisse un espace libre de 50 CM2, en attendant de déménager définitivement, d’où mon absence qui est loin d’être regrettable, dans mon nouveau pavillon à Asnières.

Je tire une clope et je l’aspire ainsi ‘tranquille’ à l’aube et à l’ombre de mon Fnijel, pas plus haut de 25 cm. Rien de mal à cela.

Lorsqu’on est kifeur, il faut savoir goûter au plaisir odoriférant d’un baume enchanteur. L’odeur de la Myrrhe. Ca me donne une pêche d’enfer. Et ce parfum assaini mes poumons encrassés.

Mais, là je me rends compte que quelque chose ne pas plus. Les petites branches vertes ont pali et elles me semblent ramollies et les feuilles se sont ridées. Comme le sont les vieilles femmes.

Elles ne dégagent plus aussi cette odeur de l’ancienne aube mais une odeur bizarre qui me rappelle un alcool bien connu.

Là, je panique et je vais chuchoter à l’oreille de ma femme ...‘...Colomba... ! Ma tendre Colombe... ! qu’est ce qui avait dans la bouteille qui était sur le..... !’ Ma Colombe, encore sous le sommeil, ouvre ses petits yeux bleus de 25 ans et e me dit entre deux grognements, de ‘...La BOUKHA...’ Achaqom smalla.

A la nouvelle, je tombe raide à ces pieds. Là, je reçois un ‘maugrément’.
Mon pyjama tombe à terre et mes deux petits compagnons d’en bas ramollissent comme les feuilles de ma plante. J’ai donc saoule ma belle plante.

D’un pas nonchalant, triste au point que mes savates s’en sont retournées par ma bévue, je retourne vers ma belle plante qui pue la Boukha.

Elle était ivre. Oui ivre et là je me suis mis à boire. Oui à boire par mon nez ce breuvage, l’odeur, qui a causé le ramollissement de cerveau de mon FNIJEL.

Vite faite, fissa fissa, comme il y a urgence, j’enlève la terre boukhaique et je déracine ma Myrrhe. Je nettoie les racines à vif et replante le tout dans une demi bouteille en plastic de Perrier. Avec l’espoir que les bulles redonneront vie à ma plante.

J’ajoute deux cachets d’Efferalgan dans l’eau, pour donner un peu d’effet à la chose, et j’arrose le tout. Avec l’espoir de faire revivre ma belle plante.

A l’heure, où je mets sous presse, j’ai une bonne nouvelle à annoncer.
Car il y allait de la vie d’une petite chose qui me tient à cœur. Et bien, elle revit.
Oui, elle reprend vie alors que je croyais l’avoir perdue. Deux minuscules feuillets sont apparus ce soir vers les 19 heures 22. Elle est sortie de son coma éthylique.

J’ai versé une larme chaude qui allait aussi arroser ma petite plante.

Mais bizarrement, je sens autre chose comme une odeur d’eau de vie.

LA BOUKHA empeste toujours l’air.

LA BOUKHA c est bien de l’alcool de vie NON.... ? Et je ne suis pas déçu.

C’était MA MYRRHE A BOUKHA.
Re: BALCOUNI
08 juin 2008, 00:46

SUR LES QUAIS DE L AMIRAL COURBET.

Elle gronde la mer furieuse
Sous les blocs de rocs verdis
Par les fines algues en folie.

Elle roule la houle él ghoul*
Sous les poupes et les soutes.
Et les fières proues des chaluts
En route, bravent sous la voûte azure
Le vent qui, de sa folle et belle allure
Emmène vers le large ces voilures
Pour un nouveau voyage.


Elles guettent ces belles jeunes mères
Debout ou assises sur des gris parterres
L’entrée des leurs sur les grands mats bénis
Aux flancs de bois aigris, usés et dévernis,
Tannés par le Roi Soleil à son zénith.

Et ces veuves mamies vêtues d’étoffe noir corbeau,
Courbées et assises sur des parvis pas bien hauts
Filent et refilent les mailles des filets en lambeaux.
Le visage ridé par le chagrin des jours douloureux
Elles impriment sur leur métier la foi en leur labeur.

Et de leurs doigts agiles et habiles, par mille fois sur l’heure
Piqués, coule la patience du travail cent fois recommencé.
Et lorsque de tous ces nœuds enchevêtrés, ils ont eu raison,
Leurs vieilles phalanges usées, les mûrs sillons
Se recreusent au toucher du chapelet bienfaisant.

Les héroïnes amazones des mers ont enfin accostés.
Elles goûtent en paix sous les étoiles éparpillées,
La moiteur d’un été aux accents italiens et maltais.

Au loin, l’horizon est en flamme.
Et sur les quais de l’Amiral Courbet
Monte la voix rauque du patron pêcheur pour sa criée.
A ses cotés, ses chaires bien aimées attendent de repartir
Avec leur père, le bien aimé.


* En judéo arabe Ogre

.


PAR ALBERT LE MENTEUR.
Bon, je file.

Re: BALCOUNI
08 juin 2008, 08:44
LES PECHEURS SICILIENS DE LA PICCOLA CHICHILIA.




Je peux témoigner tout en imaginant cette espèce Ô combien disparue de ces pêcheurs italiens d’autrefois dont la passion pour la pêche était aussi sacrée que l’invocation de la SAINTE MADONNE DE TRAPPANI.

Pécheurs à la ligne ou à la canne, le moulinet étant encore rare, sinon inexistant à l’époque, ils excellaient dans ce sport ‘nationale’ qui mettait leur patience à rudes épreuves.

Imaginons Pepe ou Péppino pêcher.

Il a ses habitudes et surtout son matériel bien tenu, le tout mis en ordre dans son panier d’osier. Jaloux de sa ‘besace’, il ne permettra à personne d’y fourrer sa main.
Ce serait un sacrilège. Que trouve t’on dan sa gibecière... ? Des lignes de fil nylon, gud de toute sortes, du fin au gros et même de la fine corde. Tout ces fils hameçonnés selon le poisson qu’il va pêcher. Pour le mulet, la mie humide et en pâte préparée depuis la veille et surtout enveloppée dans une étoffe blanche. Puis un paquet de feuille de laitues ou autres dans lequel s’entortillent les vers, la trimoligna. Un appât qu’il achètera la veille chez le droguiste du coin AGUGILIARO. Un droguiste/quincaillier bien connu dans le quartier de la Piccolla Chichila. Il a aussi ce qu’on appelle des Tubes, gros vers qu’il aurait prit soin aussi d’acheter ou chasser par lui-même au bord de la mer, la veille. Il a aussi ces CANELONIS, des gros vers de couleur jaune emprisonnés entre deux grosses épaisses cuirasses. D’une longueur ne dépassant pas les 7 centimètres.

Le pêcheur sicilien est un monsieur qui prend son temps et qui ne va pas à la pêche à n’importe quel temps. Non, il est méticuleux sur le choix de sa journée et surtout il connaît les directions des vents. C’est important. Il n’aime pas perdre son temps si ce dernier lui fait faux bond. C’est un kiffeur qui aime surtout pécher sans qu’on vienne l’emmerder.

Il est jaloux de ses petits secrets et rares sont ceux qui partagent leurs petites ficelles. Trucs et astuces.
Souvent affublé d’une casquette, sa silhouette facilement reconnaissable de loin. Fumeur de pipe, il s’accompagne d’une compagne, une bouteille de vin pas de bière, qu’il aura le plaisir de déguster tout en ayant le fil enroulé à son index. Il l’accompagnera d’une tronche de bon jambon de son quartier.

Sur place, il déplie sa petite chaise pas de parasol, le vent aura vite fait de l’emporter , ou pose son tabouret toujours à la même place de son lieu choisi. Il a sa place presque réservée car entre pêcheurs avertis, on ne chipe pas la place d’un ami de quartier.

C’est très important. Il a ses habitudes et n’aime surtout pas qu’on vienne pêcher à ses côtés. Il y a un rituel à respecter, la distance. Entre pêcheurs de même patelin.

C’est un silencieux et le déranger le met en boule. C’est en générale un nerveux, hchaichi, qui n’exprime aucun sentiment quant à ses prises ou pas. Il n’est vantard ni braillard lorsque la chance lui sourit au bout de son fil. Que le poisson soit petit ou gros, il restera de marbre, se concentrant surtout sur son plaisir. Il lui arrive de blasphémer si l’opération de récupération d’une grosse prise échoue. Il devient irascible sur le champ mais ne baisse pas les bras.

Il est surtout un homme qui s’impose des heures de pêche. Il n’aime pas se forcer à pêcher.
Là, où il devient hargneux c’est lorsque son fil s’est emmêlé par le lancer d’un autre pécheur. Tout y passe dans sa colère.

Le soir, c’est autour d’une table d’une gargote qu’il raconte avec beaucoup de gestes et de palabres sa journée de pêche.

‘..Ti riccordo Pépè... ? E cossi no... ?’
Re: BALCOUNI
08 juillet 2008, 10:13
MON MURIER.

Il était un célèbre murier
Celui de la Rue de Marseille
A quelques coudées
De mon ancienne maison.
Il était une merveille.
Ce bel arbre de saison.

Je m’en souviens
Comme si c’était hier la veille.

Généreux à souhaits
Il nous offrait
Tous les étés
Ses fruits mûrs et bien gonflés.

J’étais bien jeune.
9 ou 13 ans à peine.

Nous étions jeunes
Un groupe de copains
De fortune, bien mêlée
Et plein d’entrain.

Nous étions agrippés à ces branches.
Ses feuilles vertes nous cachaient
De tous les curieux qui passaient.

Comme de vrais boas, nous l’entourions
Comme on serre une bienaimée dans ses bras.

Et là, on goutait à ses fruits qui nous attendaient.
Un simple murier sauvage nous a domestiqué
Et le danger nous l’avions apprivoisé.

Il était aussi celui qui nourrissait
Nos vers à soie, par ses feuilles, bien nés.






Je le voyais de mon balcouni.
Re: BALCOUNI
08 juillet 2008, 11:35
Autre version chantèe.

MON VIEUX MURIER CHANTE.




Il était....

Un célèEEEEbre murier
Du coté de la Rue de MarseiIIIlle
Dans ma chère GouleEEEEtte
A quelques coudées
De mon ancienne adresse.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Il était merveiIIIIlle.
Ce bel arbre aux feuilles verRRRRtes
Qui veille encore sur cette rue
De MarseiIIIIIIIlle....§§§§§§§§


CeEEEErtes sans doute vieuUUUUx maiIIIIs

//////////////////§§§§§§§§§§§§§§§§§

Ses fruits douUUUx
Venaient sucrer nos palais de gamins fouUUUs.

CeEEEs feuilles vertes et larges bien plus larges que ma mIIIain,
Nous cachaient des regards indiscrets et de tous les Malins.
Un abri comme il nous le fallAAAit...§§§§§

///////////////////////////////////////////////

Certes vieuUUUx
Mais ses belles mûres sucrées
Nous emballaient, nous enchantaient.

Si je pouvais le nommeEEEr
Je l’appellerai ‘...TOUTA* DU MOOOOOOOOOOOOOOOONDE... !
Car ses ‘toutas’ avaient la saveur des mots RUBIS.

Qu’importe sa vieiIIIllesse,

Qu’imporRRRRRRRRte sa vieiIIIllesse,
Il avaient tant de secrEEEEeets,
Qu’à ce jour jamais dévoilés par ses branches bien écartées.

Voilà que son souvenir endormIIIi se réveille
Et ma muUUUse avertie meEEE le rappelle...//////
A ma grise cerveEElle

Car même un vieil arRRRbre sénile
A l’écorce endurciIIe,
A la sève fragile mais qui le nourrit mérite respect
Pour tout ce qu'il nous a donné autrefois dans ma cité.
Et cela je n’ai pas oubliéEEE.
Encore...... Aujourd’huiIIIII...§§§§§

Encore aujourd’huiIIII,il vit là bas dans sa contrée,
Et je ne pense pas qu’il a OUBLIE ces enfants chéris
Bien haut perchés auUUUUtrefois
Sur sa haute ciIIIIIme bien née.


Un soir peut êEEEtre,

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Ou un matin funèEEEEbre,
On coupera sa têÊÊÊte, son tronc et tout le reste....
Mais ses racIIIines bien ancrées dans
La teEEErre, rappelleront aux vieux passants
Aux témoins du passé,
Qu’autrefois un bel ombrage subBBBsistait
Vivait car mêÊÊÊme mort un souvenir ne disparaît
JamAiiiiSSS.


Au gout des mots douUUUx,
L’allusion est parfaiIIIIte
Mais quiIII comprendraiIIIt un vieil muriIIer

Il n’a sans doute plus rien de sucréEEEe
Mais l’ombre à ses pieEEEds
Protège ces idéEEEes....§§§§§§

Mais l’ombre àAAA ses pieEEEEEds
Je suis bieEEEn navréEEE,

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
/////////////////////////////////////////////////

Le protège de toutes les mauvaises pensèes.





Au gout...... Des mots douUUUx............L’allusion est parfaiIIIIte
..........................Mais quiIII comprendraiIIIt un vieil muriIIer...............
.....................Il n’a sans doute plus rien de sucréEEEe............Mais l’ombre à ses pieEEEds
..................Protège ces idéEEEes....§§§§§§ ..................Mais l’ombre àAAA ses pieEEEEEds
Je suis bieEEEn navréEEE,

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
/////////////////////////////////////////////////

Le protège de toutes les mauvaises pensèeSSS...§§§§§§§.




* Mûrier en judéo arabe.
Re: BALCOUNI
21 février 2009, 15:01
Bonsoir,

j'ai lu ce commentaire, et vous parlez de votre oncle jojo zl
faites vous partie de la famille yaiche , votre mère Huguette, votre soeur jenny , marie etc , si oui , je serais tres heureuse de prendre contact avec vous , je suis votre voisine la famille guez, je ne sais pas si vous vous souvenez de moi.

voila répondez moi svp , je me ferai un plaisir de vous parler, cela fait fort longtemps.

A bientôt
Re: BALCOUNI
22 février 2009, 03:34
Marléne bien sur que c est moi, l'ami de ton frère Bébert.
Vous aviez comme voisin Les Attal justement et il figure parmi les heureux kifois de l'apéritif.

ALBERT Siméoni.
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