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Souvenirs - Nos jeux d'enfants en Tunisie

Envoyé par lapid 
Souvenirs - Nos jeux d'enfants en Tunisie
15 mars 2009, 01:37
Le jeu de noyaux d'abricots



C'etait essentiellement un jeu qui coincidait avec la saison des abricots qui, une fois consommes a la maison, etaient laves, seches et mis dans des bourses a noyaux. Le but etait d'en gagner le plus possible, comme pour les billes.

On jouait généralement à deux ou plusieurs participants ; chacun alignait un certain nombre de noyaux, en file indienne, places sur le trottoir, de preference contre un mur et perpendiculairement à celui-ci ; puis se plaçant sur une ligne tracée sur le sol à trois mètres environ, les joueurs, à tour de rôle, lançaient sur la file ainsi constituée un noyau, gros et lourd de préférence, que l'on appelait la "manique" ; si un joueur atteignait dans son tir un des éléments de la file et le déplaçait, il pouvait l'empocher ainsi que tout ce qui se situait derrière lui jusqu'au mur; pour rendre la "manique" plus efficace on l'alourdissait : pour cela, on le frottait contre une pierre ou un mur rugueux, jusqu'à le perforer ; on en retirait alors l'amande intérieure et on le remplissait de plomb fondu qu'on recouvrait de savon.

Il y avait d'autres variantes du jeu de noyaux d'abricots :

- La castelle : On presentait les noyaux sous forme de petites pyramides appeles "castels" qu'on essayait d'atteindre avec la "manique".

- "A la boutique" : Sur le trottoir, on dessinait, a la craie, un carre divise en quatre et on inscrivait un chiffre y compris, bien entendu, le zero et on attirait le "client", dont le role etait de lancer sa manique pour atteindre le plus gos chiffre, par ces cris repetes :

"A la boutique, A la boutique, toujours on gagne, jamais on perd "

Les enfants en Israël se servaient aussi des noyaux d'abricots pour jouer. Ils les appelaient "gogoim" ou "ajoim".


Lu sur Harissa :

[www.harissa.com] Laab nway meshmesh - Jeu de noyaux d’abricots par Hajkloufette

[www.harissa.com] Confection de la MANIQUE…DU JEU DE NOYAUX

[www.harissa.com] A LA CASTELLE, A LA CASTELLE !

[www.harissa.com] La manière de confectionner une « manique » Par Charles Sarfati

"Les noyaux… ? premier prend tous. Des quarts de noyaux secs posés sur le trottoir, face à un mur. Alignés à la queue-leu-leu par 10 ou 15 tas, le tireur, tiré au sort, devait viser le premier de la liste ou celui qui est derrière pour ramasser les suivants". ( Extrait de L'Espace NOir Par Albert Simeoni [www.harissa.com] )

"UNE PREND UNE" OU "PREMIERE PREND TOUTES"

aux noyaux,au debut je jouais a une prend toutes en remontant(ça s appelait "la file indienne) puis comme j'etais un flambeur, on mettait des castelles en file indienne et toujours une prend toutes. Une prend une c'etait les prudents " (Robert Costa)

"les noyaux d'abricots pour toi,c'étaient des billes" Extrait de Au café des délices, par Patrick Bruel [www.harissa.com]

Temoignage : Souvenirs d'enfance - le jeu des noyaux

"Le poseur disposait des tas de noyaux composés de trois noyaux en triangle sur lesquels on en disposait un quatrième que le tireur situé à 2,50 m était chargé de détruire.
Tout noyau lancé devenait la propriété du poseur.
Nous étions alternativement lanceurs et tireurs de jeu autour de la cour, et bien sûr le meneur devait avoir un stock suffisant pour payer les gagnants,( 5 noyaux par tas détruit) dès le début de la saison ; cela supposait donc que nous mangions beaucoup d'abricots à la maison avant que je puisse me livrer à l'activité lucrative de meneur de jeu, et aussi que j'aie un sac solide ( généralement une bonne vieille chaussette reprisée) pour abriter mon stock qui pouvait être assez important.
Certains faisaient grise mine car ils avaient presque tout perdu.
Vous ne pouviez pas savoir combien l’on était heureux de pouvoir arborer un gros sac de noyau qui faisait des envieux parmi votre entourage.

Bien des années après, étant passé du statut d'enfant à celui de grand père, j'ai essayé d'initier mes petits enfants à l'indescriptible attrait des noyaux d'abricot ; nous avons donc mangé des abricots (pas de problème), gardé les noyaux pour les faire sécher (sourires apitoyés), et j'ai fait une démonstration, et à mon grand désarroi nous en sommes restés là ."

Source : [www.algeriepyrenees.com] Souvenirs d'enfance - le jeu des noyaux
Re: Souvenirs - Nos jeux d'enfants en Tunisie
15 mars 2009, 13:40
Le Tiro



Le Tiro (tire-haut) est un jeu d'adresse assez populaire et peu couteux en vogue aussi bien en ville que dans les banlieux et les campagnes.

Il se jouait au moins à deux et demandait comme matériel : deux briques, un bâton de 10 a 12 centimetres ("le quinet") effilé aux deux extremites et un autre plus gros de 40 centimetres environ (le manche), taille a partir d'un vieux manche a balai , qui jouait le role de mini batte de base-ball.

Le jeu consistait a projeter en l'air le "quinet" en frappant, violemment et avec dexterite, le bout effile depose sur deux briques superposees, a le faire rebondir sur le manche autant de fois que possible et, une fois arrive a la hauteur de la poitrine, a l'expedier au loin, de toutes ses forces.

Le partenaire devait essayer de l'attraper au vol. Deux a quatre autres joueurs (les ramasseurs) etaient sur le côté pour saisir au vol le quinet ou le ramasser a son point de chute sur le sol, et a partir de la, pointer, viser, lancer et essayer de le faire passer, habilement sous le manche (du frappeur) posé entre deux pierres placees a quarante centimetres l'une de l'autre.

L’opération réussie, le frappeur devait laisser sa place au tireur.

Parfois, le quinet, mal dirige. allait se balader sur les terrasses et les cours intérieures, faisant parfois voler en eclats le carreau d'une fenetre, ou atterrissait tout simplement sur la tête ou dans l’œil d’un compagnon de jeu. Imaginez les degats et ses consequences ! Comme on peut le constater le Tiro est un jeu assez dangereux, surout quand il etait pratique des enfants plutot maladroits. Mais ce jeu avait aussi ses champions qui, par leur adresse, suscitaient notre admiration.

Lu sur Harissa :

[www.harissa.com] Le tiro ou le « tire-haut » Par Charly Sarfaty

[www.harissa.com] Extrait de L'ESPACE NOIR Par Albert Simeoni

Source : De l'Ariana a Galata - Georges Cohen
Re: Souvenirs - Nos jeux d'enfants en Tunisie
16 mars 2009, 01:10
Le Jeu de Billes







Un de nos jeux favoris etait le jeu des billes. On achetait toutes sortes de billes : il y avait les moins cheres et les plus fragiles, les billes en argile ( "pouces" ). Les billes les plus appreciees etaient les billes en verre ("gazeuses"), mais aussi en pierre, en agate, en marbre, en bois, en acier (" lourdes et redoutables sur le terrain, ces billes en acier pouvaient se négocier, suivant leur taille et leur éclat, jusqu'à 100 billes en argile… Une véritable fortune ! Mais une fois que l'on possédait un tel 'outil' on avait la certitude d'être dans le peloton de tête lors des compétitions..." ) etc. Certaines, translucides, avaient des couleurs magnifiques avec des "volutes a l'interieur meme de la bille" que l'on voyait par transparence. Les meilleures billes sont souvent appelées des Agates. Les billes en verre valaient, suivant leur taille et leur beauté, entre 10 et 50 billes en argile. Elles étaient réservées aux plus fortunés, mais un bon joueur était en mesure de gagner assez de billes en terre pour pouvoir faire des échanges ce qui mettait ce luxe à sa portée. Certaines billes etaient également totalement opaques.

La collection et la recherche de billes rares jouaient un rôle important dans le jeu. Ceux qui collectionnaient les plus belles n'hesitaient pas a les montrer autour d'eux afin d'etre admires et de se donner ainsi une certaine importance. Certains gosses en avaient des dizaines . Pour une rare, on devait donner deux ou trois normales en echange.



Plus la bille convoitée est rare, et plus elle suscite l'adresse des concurrents adverses. En fonction de leur décor et de leur conformation, les billes héritent de noms codifiés : l’œil de chat, l’agate, la porcelaine, l’oeuf etc.... Les billes peuvent être de plusieurs tailles. Les plus grosses sont appelées "calots" mais il en existe aussi des plus petites "les minis"...

[ecole.lembach.free.fr] Les differentes sortes de billes.

On creusait un trou par terre, le "bis". Généralement, le but du jeu etait soit d'amener sa bille dans ce trou en tirant le moins de coups possibles tout en chassant la bille de l'adversaire ,
soit la poursuite : Le premier joueur lance sa bille où il veut. Son adversaire lance la sienne en essayant de toucher la bille de son adversaire. Chacun son tour essaye de toucher l’autre. Le gagnant est celui qui réussit le premier. Il gagne alors la bille de jeu de son adversaire ou la mise décidée au départ.

On utilisait un vocabulaire dont certains mots ne pouvaient etre compris que par les inities :

"carrotzel au bis" ( prononce a l'talienne "carrotsel" ),

"kix" ( Le kix est la facon de mettre les pieds derriere la bille pour l'arreter). il y avait aussi le "kix américain avec ou sans balayage ". Pour cela, il fallait lever la plante des pieds au dessus de la bille et tout en laissant le talon sur le sol, soulever les orteils. Le balayage se faisait en bougeant les orteils !,

"le palme et quatre" etait une maniere de mesurer la distance entre les billes.

Il existe de multiples façons de jouer aux billes :

[ecole.lembach.free.fr] Le jeu de billes

Il existe aussi differentes techniques pour tirer une bille :

La pichenette



La pichenette est un coup roulé : sur la bille posée à terre, on détend d'un coup brusque l’index ou le majeur replié contre le pouce.

Le pointage



Pointer est la méthode la plus souvent utilisée pour tirer une bille sur le sol. Le pouce, placé derrière l'index, se détend pour projeter la bille à la distance requise. La main reste immobile et l'articulation du pouce est au sol.
Le pouce se détend pour projeter la bille avec la force requise.

Le calage



Caler est la méthode qui donne le plus de puissance à la bille jouée. La bille est placée entre l’index et le pouce, le dos des autres doigts touche terre. D’un coup sec, le pouce se détend et pousse la bille.


Liens :

[fr.wikipedia.org] Jeu de bille

[www.cslaval.qc.ca] Jeux de billes
Re: Souvenirs - Nos jeux d'enfants en Tunisie
16 mars 2009, 12:38
Lapid, il en manque.

Je rappelle le JEU DES IMAGES sous la boite.
La Hoffra. Jeu d'adresse.
La pièce contre le mur.
Comment choisir le premier joueur LE CHI FOUR MI lors d'un petit tournoi du jeu de noyaux d'abricots ou autres etc...

Je vais palier à moins que tu les trouves dans les archives.

Re: Souvenirs - Nos jeux d'enfants en Tunisie
17 mars 2009, 02:21
LE CHI FOUR MI



Chi – Four – Mi, ces trois syllabes tintent encore à mes oreilles.

Parmi nos jeux de gamins, il en est un qui restait permanent, inusable, incontournable, c’était " Chi – Four - Mi ". Nul besoin d’accessoires, ni de préparatifs, on pouvait y jouer n’importe où, n’importe quand.

Les règles étaient très simples :

- on y jouait à deux, face-à-face, une main derrière le dos,

- on scandait ensemble Chi – Four – Mi, comme on aurait dit 1, 2, 3,
- à Mi, on sortait vivement la main cachée, en présentant la figure choisie,

- il y avait trois figures possibles :

l’index et le majeur en V de la victoire, le pouce replié sur les 2 autres doigts. C’étaient " les ciseaux "
la main plate, les doigts allongés et joints. C’était " le papier ".
le poing fermé. C’était " la pierre ".

- les ciseaux battaient le papier (qu’ils découpaient) et perdaient face à la pierre (qui les cassait),
- le papier battait la pierre (qu’il enveloppait) et perdait contre les ciseaux,
- la pierre gagnait contre les ciseaux et perdait contre le papier.

Ce jeu reste d'actualite puisque nos petits-enfants le jouent encore !


LU SUR HARISSA :

[www.harissa.com] CHI - FOUR - MI : JOUEZ CONTRE MOA

Autre Lien :

[www.wiiplayable.com] ROCK PAPER SCISSOR ( Jouez a la version anglaise du "CHI FOUR MI" )
Re: Souvenirs - Nos jeux d'enfants en Tunisie
17 mars 2009, 02:48
Lancer d'une piece contre un mur

Au plus près - C'est un jeu d'adresse. Il faut lancer une pièce contre un mur. La pièce doit toucher le mur et retomber le plus près de ce mur. Celui qui a lancé la pièce qui, après avoir touché le mur, est retombée le plus près de ce mur a gagné.
Re: Souvenirs - Nos jeux d'enfants en Tunisie
17 mars 2009, 12:03
L'elevage des vers à soie



Le printemps venu, vers le mois de mai, c'etait la mode de l'elevage des vers a soie. On trouvait une boite a chaussure et on percait de petits trous sur le couvercle. On tapissait le fond de la boite de feuilles de muriers fraiches et vertes qu'on arrachait de ces grands arbres, les muriers, qui fournissaient plus tard des fruits delicieux les mures, de couleur beige, que l'on degustait en ete. Ces feuilles de murier servaient uniquement de nourriture a ces très voraces vers a soie ( "Le ver tient la feuille avec ses pattes de devant. Il l'attaque avec ses mandibules. Sa tête bouge de gauche à droite. On entend le bruit des mandibules." ). Ils se contentaient de l'eau qui se trouvait à l'intérieur de la plante pour boire. Nous les nourrissions deux fois par jours sans oublier chaque jour d'enlever les feuilles fanées et les petites crottes noires.



Ver à soie dévorant une feuille de Mûrier

Durant pres de deux mois on observait avec attention l'evolution et la transformation de ces petites betes plutot sympathiques : la chenille faisant son cocon, le cocon qui eclosait, le papillon sortant du cocon, la femelle pondant des centaines d'œufs d'où éclosaient des centaines de petits vers gros comme des fourmis.

Avant de se transformer, Le ver change de peau. Au fond de la boite, on pouvait remarquer des petits morceaux de peau marron. Il va muer 4 fois ( vers le 6ème, le 11ème, le 17ème et le 25ème jour ) avant de se transformer en cocon de soie qu'il tisse progressivement. Pour muer, il se fixe dans un coin ou sur les parois de la boite, s'agite, se tortille puis quitte sa vieille peau. Le ver grossit beaucoup et très rapidement donc sa peau devient comme un vêtement trop petit : elle éclate.

Apres 25 jours environ, le ver à soie mange moins. Il s'enroule autour d'un fil blanc transparent qu'il crache par ses glandes salivaires : le fil de soie !



Tissage du cocon

Il lui fallait environ 24 heures pour terminer son travail et se trouver emprisonné dans son cocon de soie de couleur jaune pale ou blanche.



Cocon jaune



Cocon blanc

Le fil de soie qui forme le cocon est continu et peut atteindre jusqu'a 1 kilometre. Pour la fabrication des fils de soie utilises dans la confection des vêtements, le cocon est plongé dans l'eau bouillante, pour en récupérer le précieux fil de soie.

Après 5 semaines environ, Le vers se transforme ensuite en chrysalide qui donnera un papillon qui sort du cocon. Afin de pouvoir sortir du cocon, il mouille le haut du cocon pour faire un trou. On reconnaît le mâle de la femelle au ventre .



Dans la boîte le premier accouplement a lieu : le mâle bat des ailes .



Accouplement

Dans le cocon il reste la peau de la chrysalide. Le papillon peut vivre au maximum une semaine durant laquelle, il peut pondre jusqu'a 800 oeufs ( minuscules points jaunes qui parsemaient le fond de la boite ). Il etait toujours triste de découvrir quelques papillons morts au fond de la boîte mais le cycle de la vie continuait : des petits vers, noirs de 3 mm sortaient des oeufs pondus pour donner plus tard des chenilles. Finalement, nous abandonnions nos boites et tout recommencait l'annee suivante...
Re: Souvenirs - Nos jeux d'enfants en Tunisie
17 mars 2009, 15:13
Le Jeu de cerceau



Le jeu de cerceau illustre par Bruegel

Pour nous, le cerceau etait un amusement de la rue. Il consistait, à diriger un cerceau . On se servait d’un cerceau en fer ou en bois, de toutes dimensions dont le diamètre etait, de preference, adapté à notre taille. On utilisait aussi une baguette longue de 25 centimètres environ ( ou une fine tige de fer dont l’une des extrémités etait tordue à angle droit) qui permettait d’animer le cercle d'un mouvement de rotation. Nous arrivions, par des coups de baguette adequats, a le faire virer a droite et a gauche, tout en lui donnant l' impulsion necessaire pour le diriger devant nous le plus rapidement possible.

Certains, plus bricoleurs, construisaient leur cerceau a partir de vieilles jantes de vélo auxquelles ils supprimaient les rayons afin de ne conserver que le cercle d’acier.

Notre divertissement avait plusieurs variantes :

- On pouvait, bien entendu, jouer seul. Le but du jeu etait de faire rouler le cerceau le plus vite possible, à l’aide d’un bâton.

- Quand on se retrouvait a plusieurs, on jouait « à la course », a la course poursuite ou « à la petite guerre »:

· « à la course » : Tous les joueurs se placaient sur une même ligne. Au signal donné, ils démarraient ensemble. Le premier arrivé au but fixé etait le gagnant. On pouvait corser la difficulté en dessinant sur le sol un circuit avec obstacles.

. La course poursuite : L’un de nous prenait la tête du groupe et le défi consistait à le suivre en passant exactement là ou il etait passé. Si le cerceau perdait son équilibre ou si l’obstacle n’etait pas vaincu, il fallait se placer à la fin de la file. C'etait notre version preferee.

· « à la petite guerre » : Une ligne détermine chaque but. Les joueurs se divisaient en deux camps qui se placaient en regard l'un de l'autre à une distance de 400 mètres. Au signal donné, ils lancaient leurs cerceaux à la rencontre les uns des autres. La difficulté consistait à éviter les cerceaux du camp opposé et à parvenir à l'autre but. Tout cerceau renversé par la rencontre d'un autre cerceau etait considere hors jeu mais il etait défendu de renverser soi-même et volontairement un cerceau.

Nous nous affrontions parfois dans un indescriptible tintamarre ou au bruit de nos cerceaux ( surtout quand ils etaient en fer) s'ajoutaient les cris a pleins poumons de certains concurrents, les chamailleries, les explications et les réclamations dues aux chutes du cerceau ou à la place à intégrer dans la file. Nous essuyions souvent les remontrances des adultes qui s’exaspèraient de nos fréquents passages sous leurs fenêtres ou leurs balcons.

Le jeu du cerceau, tel qu'on le pratiquait, n'avait rien a voir avec celui montre sur les images d’Epinal qui le représentait comme une sage activité, pratiquée par des enfants modèles (filles et garcons), vêtus comme des mannequins, dans des jardins publiques.

Un autre souvenir : certains d'entre-nous ont eu droit a la classique photo ou nous posions avec un cerceau a la main a l'image de certaines photos et illustrations de l'epoque representant "L'enfant au cerceau".




Re: Souvenirs - Nos jeux d'enfants en Tunisie
15 juillet 2012, 05:35
LE JEU DE LA MARELLE
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on dessinait sur le trotoir avec de la craie des chiffres allant de un a huit
et l on sautait de l un a l autre jusqu a atteindre les lettres CIEL
sans toucher les lignes qui les separaient
Re: Souvenirs - Nos jeux d'enfants en Tunisie
22 novembre 2013, 04:11
LA KERMESSE
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nous nous reunissions entre amies des billets de tombola etaient achetes
pour qq sous et la kermesse proposait des jouets miniatures et de la confiserie
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