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RACKGUET....

Envoyé par breitou 
RACKGUET....
13 mai 2014, 03:49
"Rackguet", racket au guet au Beth Din de Paris

Plusieurs articles parus dans la presse, sur des sites Internet signalent
des pratiques anormales au Service des Divorces (Guettin) du Beth Din de
Paris. Quant aux réseaux sociaux, ils se sont déjà largement mobilisés
contre ces pratiques.

Nous avons notamment pu lire des critiques très acerbes sous la plume de
Sarah Lévy du Jerusalem Post en langue française cité par le site
modernorthodox.fr, d'Eliette Abecassis, de Liliane Vana sur JForum.

De cette question du divorce religieux, que dit pourtant le site officiel du
Consistoire ? On peut y lire : "D’autre part, dans le cas où le mari se
montrerait récalcitrant à donner le Guet, il existe une jurisprudence en
France qui peut le condamner à de lourdes peines financières à titre de
dommages et intérêts."
On peut légitimement supposer que cette doctrine officielle s'applique
pratiquement dans le cas de figure cité ("le mari récalcitrant").
En vérité, c'est bien tout le contraire qui se passe au Beth Din de Paris !
Dans de nombreux cas, loin d'exercer des pressions durables et efficaces sur
le mari récalcitrant, l'institution finit par organiser un véritable racket
au guet ("Rackguet").

Nous sommes en mesure de confirmer ici les faits cités par les sources
mentionnées ci-dessus. Il est symptomatique que les personnes mises en cause
par les différentes sources se sont bien gardées de publier un démenti ou
d'exiger un droit de réponse. C'est tout dire.

Photo extraite du film du 18 mars: le “Beth Din du Rackguet” - de g à d, Y.
I. Pevzner, H. Perez, M. Gugenheim.

Les faits

Le 18 mars dernier, une jeune femme en attente de son guet depuis cinq ans
est convoquée par le Beth Din de Paris. Pour obtenir son guet, elle est
censée apporter un chèque de 90 000 €uros et contredire son témoignage
effectué auprès du tribunal civil. Sur place, accompagnée de plusieurs de
ses proches, elle retrouve le Grand Rabbin Michel Gugenheim, Grand Rabbin de
Paris, et Dayan (juge –sic !), les Rabbins Betsalel Levy, Salomon Malka et
Haïm Perez, tous trois du Service des Divorces, ainsi que Yossef Itshak
Pevzner, Directeur des Institutions scolaires Sinaï. C'est d'ailleurs au nom
des Institutions Sinaï que le chèque de banque fourni par la jeune femme a
été libellé.

Etonnante fonction pour les Rabbins du Service des Divorces, les proches de
la jeune femme sont immédiatement délestés de leurs vestes et de leurs
téléphones portables pour éviter que la séance soit filmée ou enregistrée.
Mais cette "fouille" s'avérera totalement inefficace !
En effet, conscients du caractère illégal et contraire à toutes les règles
éthiques des pratiques du Beth Din, la famille de la jeune femme a pris ses
précautions. Une main courante a été déposée au commissariat de police et
plusieurs membres de la famille ont filmé et enregistré les échanges avec
des moyens plus discrets que les téléphones portables.

On nous a reproché notre silence sur cette affaire, mais informés depuis
plusieurs semaines de ses détails, nous nous sommes bien gardés d'en
diffuser un seul mot, une seule ligne, avant de disposer des preuves
matérielles. Nous sommes desormais en mesure d'affirmer que le film existe
(plus de 2h30 d'enregistrement), et qu'il est accablant.

Que l'on ne se trompe pas : nous ne sommes pas des adeptes de l'information
à scandale. Nous avons voulu dénoncer ces pratiques inacceptables au sein
d'une institution religieuse pour contribuer à les faire cesser, et c'est
dans cette perspective que nous pouvons décrire quelques-uns des faits les
plus marquants :
C'est le Grand Rabbin Michel Gugenheim qui ouvre la séance en s'adressant à
la jeune femme : "je vais vous demander de déclarer que votre témoignage au
tribunal lors du divorce civil était faux" et "je m'en excuse.". Face à sa
protestation, il lui fait valoir que c'est "le prix de sa liberté". Betsalel
Lévy, quant à lui, répond à l'un des parents de la jeune femme qui souligne
le caractère exorbitant de la somme, qu'il s'agissait "au départ de 30 000 €
en espèces, mais que par chèque, s'agissant d'un don aux œuvres Sinaï, le
donateur recevra un reçu CERFA et qu'ainsi sur 90 000 €, chacun pourra
toucher sa part". Par honnêteté, nous devons préciser que les autres Rabbins
du Service des Divorces, sur les images qui ont été fournies aux témoins,
sont "muets".

M. Gugenheim : c'est "le prix de sa liberté"

L'accumulation de l'extorsion de fonds, de la contrainte de rédiger un faux
témoignage et des menaces de modifier l'acte de divorce, au cas où la femme
en demande de guet ferait marche arrière, est d'une violence inouïe à
l'égard de cette femme, d'autant que ces pratiques infâmes viennent
s'ajouter aux longues années d'humiliation subie.

C'est vraisemblablement la divulgation de ce scandale par différentes
sources qui a contraint le Grand Rabbin Michel Gugenheim à renoncer à
l'élection au Grand Rabbinat de France.
Mais l'instigateur de telles pratiques peut-il conserver la moindre
responsabilité rabbinique, notamment celles de Grand Rabbin de Paris, de
Grand Rabbin de France par intérim, de Rabbin de Communauté, de Président du
Beth Din, dans un Beth Din désormais exsangue sans Av Beth Din et sans Dayan
qualifié et diplômé ? La responsabilité des dirigeants du Consistoire
informés de ces dérives, mais les ayant systématiquement couvertes place
l'ensemble de cette institution hors des lois de la République.
Ils n'auront pas d'autre choix que de démettre de leurs fonctions tous ceux
qui ont participé à une telle ignominie.

Au nom de ceux qui ont eu à subir ces dysfonctionnements et ces
humiliations, il nous appartient à tous d'exercer les pressions pour exiger
une telle démission ainsi qu'une refonte complète du fonctionnement de
certains services religieux du Consistoire de Paris : Divorces et
Conversions en priorité.
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