SPECIAL POURIM.
01 septembre 2007, 21:15
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LU SUR ADRA
Par Breitou le dimanche 04 mars 2007 - 17h44:
SPECIAL POURIM.
Sur ce lien, la meguillah en francais commentee
[ www.loubavitch.fr] et
[ www.loubavitch.fr]
Sur celui la on peut ecouter la meguillah chantee par Yaakov Toledano le Hazan de la grande synagogue de Geneve / listen to the meguillah here sung by hazan Y. Toledano from the Great synagogue in Geneva
[ www.tv-radio.com]
Correspondance.
Pourim
Pourim (hébreu : פורים Pûrîm « sorts », de l'akkadien pūru) est une fête juive qui commémore la délivrance des Juifs du complot mené par Haman, un vizir perse, qui avait planifié leur extermination, ainsi que relaté dans le Livre d'Esther (Meguila). Les Juifs se trouvaient en effet sous domination perse après la prise de Babylone, où ils avaient été gardé en captivité depuis le VIe siècle av. J.-C..
La fête de Pourim est caractérisée par la récitation publique du Livre d'Esther, l'envoi mutuel de colis d'aliments et boissons, les dons aux démunis, et un festin de célébration (Esther 9:22). Pourim est également riche en coutumes, par exemple de boire plus que de coutume pour certains, des mascarades et déguisements, voire des manifestations populaires.
Pourim est célébré le 14 du mois hébreu d'Adar. Dans les villes qui portaient une enceinte du temps de Josué, y compris Jérusalem, Pourim est célébré le 15 de ce mois, appelé Chouchan Pourim. Comme toutes les fêtes juives, Pourim commence la veille du jour civil précédent, au coucher du soleil.
Pour en savoir plus : [ fr.wikipedia.org]
Lu sur Harissa
[ www.harissa.com]
D'autres Liens :
[ www.jafi.org.il]
[ www.calj.net]
[ www.morim.com]
[ www.massorti.com]
[ www.modia.org]
Pourim a la goulette
Illustration de Henri Bellicha
Pourim a Tunis en 1930. - Par Odette CS -
La veille de Pourim, la fête se passait à la maison. Mon père, ainsi que ses amis qui savaient très bien l’hébreu, lisaient la Méguila à toute la famille (femme, enfants, oncles, tantes, cousins…) réunie autour de la table qui s’était agrandie de trois rallonges et on criait tous contre Aman, on tapait des mains, des pieds. Puis c’était le repas de méchoui, grillades de mouton.
Nous habitions dans le « ghetto » près de la rue Sidi Bou Ha’did, rue folklorique et très animée. Parmi les diverses boutiques et échoppes tenues par des juifs, se situaient le marchand d’huile (ou on pouvait, en venant avec sa bouteille, acheter à partir d’ ½ litre), l’épicerie Riahi avec ses sacs de semoule, de sucre…, la pâtisserie Nakache si réputée pour ses délicieux makroudes saupoudrés de sucre, le marchand de jouets Benmoussa, le boucher Sarfati dont la devanture ornée d’une pancarte qui indiquait qu’ il n’aimait pas le crédit (un petit monsieur tout malingre disait « moi je vis à crédit » tandis qu’un gros homme à l’air heureux répliquait « moi je vis au comptant »), le marchand de beignets qui trônait assis en tailleur sur son banc de pierre face à son immense friteuse dont il retirait de grands et de petits beignets qui étaient ensuite sucrés ou miellés et qui faisaient la joie des gourmands, le marchand de dröö (soupe de sorgho sucrée), la pharmacie Attal au croisement de la rue Sidi Mardoume… et bien d’autres encore.
Dès le matin du jour de Pourim, la rue se transformait en magasin de jouets et s’animait très rapidement ; très tôt, les enfants sortaient avec leurs jouets, cadeaux de Pourim. C’était des jouets tout simples, de la trompette à la trottinette (grand luxe) en passant par les moulins à musique ou les crécelles que tous faisaient sonner ; les garçons un peu plus âgés achetaient de petits pétards qu’ils faisaient sauter et la joie envahissait tout le quartier dans un ruissellement de soleil et de bruit.
Les rues étaient pleines d’enfants qui faisaient le va-et-vient entre leur famille et les amis en portant des assiettes remplies de gâteaux au miel, les lichloah’ manote.
Enfin, il y avait aussi la musique qui partait dans tous les coins : la fête de Pourim étant la fête de la reine Esther, il y avait au moins une Esther par famille dont l’une au moins pouvait être une fiancée. Ce jour-là, on voyait circuler dans les rues un cortège musical composé des « ouled el bayoute » (jeunes orphelins pris en charge par la communauté) qui marchaient en chantant accompagnés par des musiciens, parmi lesquels un tambour arabe et une petite trompette à son aigu, et par les parents du fiancé qui portaient un panier recouvert d’un joli napperon brodé et où se trouvaient des gâteaux au miel faits par la future belle-mère et un bijou qui allait constituer le début du coffret à bijoux des futurs mariés. Arrivés devant la maison de la fiancée, la musique s’arrêtait et la fiancée venait accueillir sa future belle-mère, puis c’était le grand repas festif de Pourim. Chaque « ouled el bayoute » recevait une grande tranche de pain et une belle barre de chocolat ainsi qu’une pièce d’un sou (ou à peu près). Puis les enfants repartaient avec leur maître (un rabbin probablement mais je n’en suis pas sûre).
Chez nous, pendant que les femmes travaillaient à la cuisine, mon frère arrivait avec des amis qui portaient 2 ouds (luths) et une darbouka et il y avait également un poète qui composait une chanson à la gloire de Morde’haï. Puis on leur servait une « areugma » (soupe au pied ou à la queue de veau très épicée).
Le soir, quand mon père rentrait de la synagogue on mangeait de nouveau du méchoui et des fèves mais l’apothéose était la poule farcie et le repas de fête pouvait comporter plusieurs poules farcies suivant le nombre de jeunes femmes mariées de la maison.
Le chemin de Pourim Sur un tableau de SAREL (Élie Sarfati)
Source : [ www.terredisrael.com]
Le chemin de Pourim par Albert Bensoussan, Nicole Madar et Elie Sarfati ou on pourra lire un commentaire sur ce magnifique tableau d’Élie Sarfati (SAREL).
Pourim 1955 a Tunis - Par BERNARD SROUSSI
Lu sur Harissa
Féte de Pourim 1955 devant magasin de mon Oncle Mr Jules SROUSSI qui vendait des farces et attrapes et déguisements COSIGUI, rue bab carthagéne à Tunis
Pièces jointes:
lapid a écrit:
Le chemin de Pourim Sur un tableau de SAREL (Élie Sarfati)
Lu sur Harissa
[ www.harissa.com]
Pourim
Pour en savoir plus sur Pourim (articles et documents sur Harissa) :
[ www.harissa.com]
Joyeuse fête de Pourim
Par Ftouh Souhail
Cette année, Pourim aura lieu le : mardi 10 mars 2009.C'est une occasion pour nous de souhaiter une joyeuse fête pour les juifs du Monde et pour nos frères d’origines tunisiennes en particulier.
A cette période joyeuse de Pourim, tous les Juifs du monde se préparent pour accomplir une formidable œuvre de solidarité appelée « mitsvoth » (1).Et dans chaque cœur, un souci unique : faire tout son possible pour réaliser les commandements divins de façon parfaite. Les uns et les autres excellent pour distribuer à tous ceux qui en ont besoin les dons généreux. Tout Juif est d’ailleurs inviter à accomplir sa mitsva avec hidour, c’est-à-dire de la manière la plus irréprochable et de la façon la plus parfaite.
Cette fête nous rappelle encore qu’en Israël, comme dans le reste du monde , il y’a des gens nécessiteux et que dans une société très moderne comme Israël, on trouve naturellement des enfants, des femmes et des hommes qui vivent en marge de la société. Mais ce qui caractérise la société juive (comme la société musulmane dans une certaine mesure) c’est qu’elle est solidaire et animée par l’esprit de l’entraide.
Contrairement à l’Occident, l’élan de solidarité est très fort en Israël et les gens s’entraident mutuellement ; ça été toujours comme ça dans la nation juive depuis l’époque des Patriarches en passant par l’expérience de l’exil, de la société de la diaspora et après l’horreur des camps.
Ce n’est pas nouveau donc si nous voyons encore aujourd’hui les juifs s’entraider pour venir en besoin des plus démunis d’entre eux et accomplir les matanoth laevionim , qui restent un moyen indispensable pour alléger les peines, réconforter les âmes et réjouir les cœurs. C’est par leur solidarité que les juifs ont influencé l'humanité plus que n'importe quel autre peuple au monde.
Pourim est la fête la plus joyeuse de l’année juive. L’Etat juif contemporain entretient cette tradition de solidarité en mettant à la disposition de ses citoyens plusieurs fonds de solidarité. Le Koupat Ha’ir est considéré, par exemple, comme la principale caisse de Tsédaka d’Israël (2).
Un reçu conforme à la législation locale est même adressé aux participants, donnant droit aux avantages fiscaux en vigueur ! Les bienfaiteurs du monde entier peuvent s’inspirer de cette solidarité ancestrale. Pourim pour vous, pour eux, pour nous tous est un moment de solidarité entre tous les Hommes.
Ftouh Souhail, Tunis
Citoyen du Monde
(1) Don aux nécessiteux prescrit par la Thora : la mitsva de matanoth laevionim
(2) Site officiel du Koupat Ha’ir [ www.koupat-hair.com]
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