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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 septembre 2011, 01:13
Elle bouillonne en ce moment, bcp d'écume mais je suis en alerte, j'attends l'ordre de ma femme si oui ou non elle suffit sinon je ferme tout et je m'eclipse, j'ai les mains en COMPOTTE.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 septembre 2011, 01:15
PETITES PRECISIONS TOUTES CHAUDES...RECUES EN PV D'UN ILLUSTRE MAITRE EN LATIN ET EN GREC...QUI N EST PAS FENU.Lol.

Le coing est le fruit du cognassier (Cydonia oblonga). Piriforme et volumineux il est cotonneux en surface et, à maturité, est jaune et très odorant.

Tout comme les nèfles, les coings crus ne se consomment qu'après blettissement. On utilise généralement les fruits mûrs pour confectionner des gelées, des confitures, des pâtes de fruits ou des gâteaux. Les coings pelés peuvent également être rôtis au four. Enfin, le coing peut être distillé et l'on en obtient ainsi une liqueur. Dans l'Europe de l'Est le coing est utilisé, presque exclusivement, comme légume, dont on fait une soupe d'hiver.

L'une des variétés les plus appréciés de coing provient de la région de La Canée (parfois « Cydon », « Kydonia ») sur la côte nord-ouest de l'île de Crète. Le fruit était connu dans la Grèce antique en tant que « μῆλα κυδώνια (Mela Kudonia) », soit « pomme de Cydon », d'où le nom scientifique du genre, « Cydonia », attribué au cognassier.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 septembre 2011, 01:18
Vraiment l'ami j'en apprends avec toi.... Piriforme...Blettissement... quel pâle ignard je fais devant toi. Zekch comme dit l'autre suisse.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 septembre 2011, 01:29
AVERTISSEMENT.

AENCE IMAMILI.
Pièces jointes:
couilles.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 septembre 2011, 01:35
breitou a écrit:
-------------------------------------------------------
> Bonjour Elsa.
> .
>
> -Elsa qu'elle belle histoire de Gagou kif
> OUJEC...!!!


donc belle, tres belle histoire !!!
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 septembre 2011, 01:36
breitou a écrit:
-------------------------------------------------------
> Elle bouillonne en ce moment, bcp d'écume mais je
> suis en alerte, j'attends l'ordre de ma femme si
> oui ou non elle suffit sinon je ferme tout et je
> m'eclipse, j'ai les mains en COMPOTTE.


maintenant que tu as la main !! fait un saut en passant bd Voltaire please
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 septembre 2011, 01:41
Ah bon pourquoi, tu veux que je vienne en kossloc el sfarjél...??? Heine ye adjéna, fénèante que tu es...! J'ai les doigts entaillés par petites touches.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 septembre 2011, 01:48
GAGOU.


CHAPITRE 2°


Gagou grandit donc cette atmosphère emprunte de promiscuité.

Sa maman et son papa naturel B…..ont oublié de le scolariser. L’enfant grandit donc sans aucune instruction mais il maitrise très bien le judéo arabe. Il maitrisera le français bcp plus tard.

C’était la seule famille juive parmi les indigènes qui habitait ce coté de la Goulette. Les autres box étaient occupés par ‘les orduriers’, les employés municipaux de la ville.

Le loyer était insignifiant.

Vers ses 12 ans Gagou découvre le centre ville et surtout de nouvelles têtes. Nous.
Il veut s’intégrer parmi nous.
Nous qui habitions des palais et des châteaux alors que notre indigence se voyait à l’œil nu. Nous les instruits et les sportifs. Nous qui sommes nés de bonne facture avec piano et violon alors que l’odeur de la mloukhiya titillée les narines des passants dans nos rues.

Nous qui avions jugé que Gagou ne pouvait pas faire partie du sérail tant sa grande misère était grande.

Fréquenter un tel spécimen pauvre et nécessiteux et sorti de la ‘fange’ n’était pas raisonnable alors on l’a méprisé.

Mais qui aurait voulu dans notre bande d’un individu à la mine balafrée… ? Il avait une estafilade sur le coté de sa joue droite, juste à hauteur des lèvres. Sans doute un coup de canif reçu lors d’une bagarre parce que le Gagou, au vu de notre discrimination à son égard, était accrocheur, violent, provocateur allant même nous défier, nous le tapions pour quitter un terrain de volley ou une partie de foot à la plage.

Sa seule présence posait problème. Gagou n’était pas fréquentable.

Il fera des pieds et des mains pour s’intégrer. Mais en vain.

Dés qu’on le voyait arriver, on savait que la partie allait s’arrêter parce qu’il voulait s’imposer. Et là malgré les menaces, et parfois les coups qu’il recevait, il s’obligeait à en recevoir encore plus.

Et là nous étions obligés de ramasser nos affaires et quitter le terrain. Un ‘chbouki’ un querelleur comme il n’y en avait pas deux.

Enfin plus tard, la famille déménage et vient s’installer à la RUE CHEIKH ABDELAZIZ THALBI, anciennement rue HAMOUDA PACHA. Un deux pièces avec cour et une étroite fenêtre donnant sur cette rue.

La porte était toujours ouverte et on pouvait tout entendre au dehors.



A SUIVRE…
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 septembre 2011, 02:20
LE SACRE.

On m’a toujours dis que les parents étaient sacrés et que tout ce qu’ils disent doit être u comme de l’eau bénite. Sacrés parents.
En 1980, j’ai perdu un sacré père. Maman est donc devenue notre sacrée maman avec toutes ses litanies quotidiennes souvent amères. Elle avait un sacré caractère rompu à sa ’vérité’.

Et lorsque on pense tjs lui dire la vérité, il y avait tjs qq part une part de mensonge. Durant nombre d’années maman disait donc la vérité et rien que la vérité alors que nous nos vérités ne comptaient pas à ses yeux. Une vérité sacrée ne se discute pas. Elle a tellement dit ses propres vérités qu’à force de les entendre, de les ensemencer, elle s’est crée un vide, un grand vide et même une fuite en avant.

Loin de masquer la vérité, la sienne nous emmerdait à tel point que nous n’avons plus d’oreilles pour l’écouter.

Mais depuis quatre mois, depuis son AVC, la seule vérité que je vois est qu’elle est malade, fatiguée et que chaque jour, elle perd un peu de mémoire. Sa lucidité s’estompe et son jugement s’altère.
Sa vieillesse est devenue un lourd fardeau pour elle. Mais pas pour nous. Nous, ses enfants qui avons prit sur nous, notre maman. Depuis, elle est devenue sacrée.
Sacrées sont ses joues, ses doigts, ses mains ses pieds, elle est devenue notre icône. Celle pour qui nous prions tous les jours afin que D ieu allège tant soit peu, sa situation.

Tout ce qu’elle dit à présent est sacré avant il ne l’était pas. Comme quoi le sacré arrive avec la maladie. Tous ses gestes sont devenus sacrés et même monter au lit nous parait sacré.

Sacrés sont devenus ses pas et l’empreinte de ses pieds sur la carrelage est devenu sacré.

Lorsqu’elle ferme les yeux, son sommeil est devenu sacré.
Sa voix l’est. Ses gémissements le sont. Son humour aussi. Ses divagations, ses délires, que sais-je encore. Il n’a plus rien de profane en elle.
Maman est devenue une sacrée maman. Une maman sacrée.




Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 septembre 2011, 02:46




TROP VIEILLE.

Du Miracle sur lequel elle rêvait
Elle fut servie 45 ans plus tard.

Euphraise eut un mâle en bonnes couches
Alors que six mois auparavant son époux
Etouffe devant l’enceinte par une louche,
De lentilles bien chaudes, portée à sa bouche.

L’enfant né orphelin de pére, ne manque de rien,
Tout au long de sa croissance, ni de biens
Mais a bien du mal à comprendre pourquoi
Son père est mort bêtement à cause d’une louche tordue.

Sa maman était à ses petits soins,
Mais d’un père qui manque, absent
Le voilà dans un cadre, trôner
En si beau lieu qu’est la salle à manger.

Elle couvait son fils Marcellin du soir au matin.
Au lycée, elle passait pour être sa jeune grand-mère
Aux yeux de ses jeunes amis qui ignoraient l’affaire.

Lorsqu’elle eut 68 ans alors qu’il n’en avait que 23,
Ses amis la supposaient être sa mamie bien en forme.
45 ans de distance ca fait une sacrée différence.
Mais aux yeux de sa maman, Marcellin était son bébé.
D’amour.

Mais un jour…

‘…Tu es trop vieille, je pars… !’


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