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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
02 mai 2023, 09:51
LE MEILLEUR CONTEUR QUI N A JAMAIS BAISSE LES BRAS C EST ALBERT SIMEONI BREITOU. C 'est pas moi qui le dit mais le patron du site. si qq'un parmi vous s'y oppose le dit ou se tait à tout jamais.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
03 mai 2023, 09:07
MAIRA ET MOUMOU RECIT VOLET II

Moumou est fou d’inquiétude, il se pose mille et une questions, est t’elle malade...? a t’elle contracté le typhus...?
il cherche un moyen de s’enquérir de la belle et jeune fille, il est en plein désarroi, il se confie à sa maman Mcheida qui étonnée vient d’apprendre de la bouche même de son fils unique que son fils ‘tah fél amouri’’ tombé dans l’amour’. Elle console son fils en lui avançant des arguments ‘...Maira, narefa, méjelèt zghira, ou kiffech ââssaq’ta méghir mei tqelemt mââ… ? ) ( Je connais Maira, elle est encore jeune et comment est tu tombé amoureux sans que tu lui parles… ?’ ( Qol ââchiyé en chouffé qââda ââl darja mta dara ou tewe tleté snin mé cheftèch cen mara temchi tess’ri âând el ââtar… !’ ( Chaque aprés midi je la voyais assise sur la marche de son immeuble, et depuis trois ans, je ne l’ai vu qu’une seule fois pour aller acheter chez l’épicier…!) ‘...Thab en qolloq ediq bent nech, faquet biq elli armit ââin fiye, kheffét…!) (Tu veux que je te dise qq chose, c est une fille de maison, honnête, elle s’est rendue compte que tu la regardais et que tu a jeté ton dévolu sur elle…) ‘...Ech nââmel yé ommi, mei nich raked fél lil, en chouf oujjé qbeul mé norqod ou nétqellem ouahdi mââ’â…. !’ (‘Que faire maman chérie, je ne dors plus la nuit, et je vois son beau visage avant de dormir, et je parle tout seule avec elle… !’) Yé mââ en hab nekhedé ou neqchiyé, oumen zouala, ehne merqenti’yen…!) ( Maman, je veux l’ épouser, et la vêtir, eux sont des gens pauvres et nous nous sommes riches..) ‘...Yé ouldi élli mektoub fél jbin cen rabi eli yarefou ...loucen mektoubleq, tebqa cen iyé…) ( ‘..Mon fils, ce qui est grave sur le front seul le très haut le sait, si elle t ‘es destinée ce sera elle…!)

A suivre…

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
04 mai 2023, 09:34
VOLET III

MAIRA ET MOUMOU ROMAN INEDIT.

Voilà que Moumou dans sa boutique croit voir une vision, il voit Maira assise comme il y a 3 ans sur la marche de son immeuble.Il la trouve encore plus belle l'adolescente , il n’en croit pas ses yeux, des larmes coulent sur son visage, la cliente qui est devant lui se rend compte du malaise de Moumou, il est pâle, le bijoutier est mal en point ‘...Mr Moumou, Mr Moumou…. ! ‘ Moumou n’entend rien, il transpire, la cliente madame FARIDA, comprend qu’il va tourner de l’oeil, elle héle son jeune ouvrier Férid, ‘...Si Férid, okhroj fissa..!( Sort vite) l’apprenti sort et voit son patron affalé sur son fauteuil… ‘...Bara jibli mél âând él attar debouze mé ward, ou débouzé aterchiyé, fissa…) (Va chez l’épicier et prend moi une bouteille de fleur de rose et une d’oranger…) L’employé s’exécute alors que Moumou essaye d’ouvrir les yeux, et il fait signe à sa cliente de se décaler un peu, elle s’exécute et curieuse essaye de comprendre ce qui s’est passé….Maira est tjs assise et devient témoin de ce qu’elle voit...Elle veut aider mais elle ne le peut.

Férid rentre avec les bouteilles, Madame Farida lui fait boire une bonne gorgée de fleur d’oranger et lui frictionne la tête avec l’eau de fleur d’oranger, Moumou semble revenir à lui. Son regard est toujours fixé vers Maira qui regarde ailleurs. Il se léve en titubant et se dirige vers la porte avec le ferme intention de monter voir ses parents, l’envie d’aller lui parler lui crève le cœur mais dans la hara, parler à une jeune fille ne se fait pas sans l’autorisation
des parents, c’est la coutume…’...Mr Moumou, ech’biq, mei yeqch qadder.. ? ( Mr Moumou, que vous arrive t’il, vous vous êtes senti mal….!) Moumou se sent mal, mais il fait bcp d’efforts pour reprendre ses esprits. pas bien mais lui se reprend, tout en regardant la jeune fille, tête baissée…Maira remonte chez elle pour lui donner ses médicaments et pour meubler le silence, elle lui raconte ce qu’elle a vu… ‘...Meskine Moumou jarna hach rouhou mé ouch qader.. ? (. Le pauvre Moumou, notre voisin s’est senti mal… ?’) ‘ (Chouf yé benti bara euj’lou dabouza citronnade ou hara kake…!) ( Regarde ma fille donne lui une bouteille de citronnade et qqs patisseries orientales.. !’) Il a du avoir un coup de chaud ( un coup de foudre oui)..Maira s’éxècute. Elle déscend les marches de son immeubles, traverse la rue et rentre chez Moumou...Moumou n’en croit pas ses yeux, il croit rêver… !’ ‘...Monsieur Moumou,bonjour, ommi qatli béch natiq daboujjé limounada ou hara kake…!) ( Maman m’a commissionnée pour vous remettre ceci… ) Vous avez eu sûrement un malaise avec cette chaleur…!)

Moumou pour faire bonne figure devant sa (futur fiancée) se remet peu à peu de ses émotions… ‘...Maira, enti qolt l’omoq eli ehné dokht… ?’ ( C est toi qui a raconté l’incident…) ‘..Eye ommi ou baba i habouéq yesser, oubouq ââla yarh’mou, ouhé éli kché omi ââta’ya cherqué deb el âârché (...Mes parents vous aiment beaucoup, c’est votre papa, que D ieu est son âme qui a offert à maman un bracelet en or…pour leur mariage…!)


A suivre.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 mai 2023, 10:18
Parole sur mon silence.

J’aimerai bien faire de mon silence, des lingots d’or…
Mais voilà, je préfère les paroles à l’argent .
Compter de bons amis de quelle que nature qu’ils soient.
Affables, pourvus qu’ils ne complotent
pas dérrière mon dos ou celui de mes amis…
Rires d’eux,ce n’est pas moquerie ni ironie,
c’est bien connu, de notoriété reconnue,
le tune, la tune,ou le goulettois ne savent pas
se taire sinon nous aurions tous été des
milliardaiIIIIIIres….MUUUUUETS….§§§§§



Vert couleur des prés….§§§§§
Vers cheminent sous terre
Verre, je te l’offre mon cher..
Faire autant de vers qui font la rime...
La rime des vers……
Vers qui s’entortillent…
Vers le lointain il regarde
Envers elle, tu clignotes tes lèvres,
tu voudrais bien rimer son nom avec des vers...
A l’endroit ou à l’envers, oui je m’appelle Albert
mais je n’ai pas les fesses en l’air….
Vers qui se tourneEEEr pour se confier,
envers qui peut tu avoir confiance,
si ce n’est envers ton épouse, tes enfants,
petits enfants jusqu’au jour où…
.Les vers grignoteront ta chaiiIIIr….§§§§



JOLI MOIS DE MAI.

En Avril, ne te découvre pas d’un fil
En Mai fait donc ce qu’il te plaît.
En juin, l’odeur du Jasmin.
En Juillet , tu réserves tes billets..
En Aout, du coté de Juan tu apprécies le casse croute.
En Septembre, les vacances sont finies,
En Octobre, les enfants sont bien propres ..
Novembre en premier c est la Toux saint.
Décembre, enfin c’est les lumières sacrées en bon nombre.
Janvier en premier circoncision
Février, prépare les fèves ..
Mars on ira tous un jour.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 mai 2023, 09:23
FROM HADERA.
ROMAN.
MAIRA ET MOUMOU
VOLET V


Moumou demande à sa maman de lui préparer un très joli gâteau.. ‘...Leuchqoun… ?’ (‘...Pour qui…) Béch en redela el shan, lejjem mââbi lei yé ommi… ?’ ( Par respect, je ne peux pas lui rendre la plat vide…!) ‘...Ah eye tyache, béyi él lillé yeb’qa hadar, tarte mta âârch…!) Ah oui bien sur, ce soir je te prépare une tarte de fête…!) Moumou ne manque pas d’idée , il appelle le dr SCIALOM ‘...Docteur, ech’mââ, lejjem beït Mcheida ( la maman de Maira) teb’qa qolla aseptisée eqel i qoullou, ou jedda qollom ehli lejjem i louhou el farch, él bêit tebqa meghir moubilia, ehné béch en khalless… !’) Dr conseille à la famille d’aseptiser la chambre à coucher de Mcheida, et dis leur aussi de changer tout les meubles, je paierai tout en toute discrétion… ! ‘...Mnih yé Moumou, teoué nahqom râjelà béch yechmaâ clémi teoué negdéb ââliem en qollom ehli l’OSE qââda tnedef él diour mta el hara ekeq él typhus i mout…!) ( Je vais ordonner à son époux de faire tout cela, je vais mentir on leur faisant croire que c est L’OSE qui va s’occuper de tout, d’ailleurs toutes les maisons juives de la hara le seront, ainsi je serai crédible…!). Le lendemain le merveilleux DR se rend chez les SLAMA, la famille est là ‘...Jit béch en chouf chnoué houeleq… !’ ( Je suis passé pour voir ton état de santé Mchaida…!) Sont présentes Zohra la voisine de palier qui rentre de temps voir Mchaida et lui préparer qqs bons plats, Maira est là aussi. Zohra et Maira s’esquivent laissant le DR Scialom ( José) ausculter sa patiente. Il la trouve dans un état moyen, elle ne peut pas se lever, à du mal à marcher. ‘...Mnih qol chey qif enech… Béch en kayed léq douéyét aârbi, lei hrabéch lei douyét...Tewa Zohra thaderlemeq ou techrébem martin fél nââr… !) C’est bon, tout est en ordre, je vais te prescrire des infusions de plantes, plus de médicaments, tu les boira en infusion deux fois par jours…!) ‘...Hénnè teoué en jiq kol jomââ femti…!) ( Je vais venir te voir toutes les semaines… !’ Il prendre Zohra à part dans le palier et lui indique ce qu’elle doit faire. Maira écoute ‘...Ommi teoué tebra docteur… !’ ‘ Est ce que maman va guérir docteur…?)
‘...Oui ma fille, ne te fais pas de souci,.. !’
Le lendemain trois jeunes personnes en blouse blanche, expliquent à MAIRA qu’ils sont venus là sur ordre de L OSE.
Il déplace la maman dans une autre chambre et vide la chambre à coucher, tout est jetè dans une charrette à ordures. La chambre est vide et les jeunes infirmiers aseptises toute la chambre. Si tôt fini, Maira trois hommes taper à la porte ‘...Ehné jiné béch en hatou él moubilié, iyé l’OSE batetné…!) ( Nous sommes venus installer les meubles dans la chambre de votre maman, ordre de l’OSE…!) Maira n’en croit pas ses oreilles en deux jours tout à changé, et cela grâce à ‘L’O.S.E’. Moumou de sa boutique suit les événements et une fois les employés partis vers les 18 heures, il monte dans l’appartement de Maira avec sa tarte. Il est superbement habillé, coiffé comme un jeune premier. Maira ouvre la porte et là elle voit Moumou sans sa blouse grise. Élégant ‘….Nareq zin Maira, jit en red’leq ehli jeb’ti… !’ ( Je suis venu te remettre ce que tu m’as offert, du moins ta maman lors de mon malaise… !’) Maira, ne sais quoi dire, elle rosit de honte à la vue de Moumou d’une élégance parfaite. ‘...Etkhol, baba ouni ou ommi fi farcha… ! ( ‘ Rentre, mon papa est là ainsi que ma maman qui est dans son lit.) Maurice,( CHEN) accueille Moumou avec bcp de chaleur, Mcheida entend sa voix ‘...Ijjé otkhol Moumou, enti mél famiglia… !’ ( Rentre Moumou, tu es de la famille.. !’ Moumou pose sa tarte sur la table de la salle à manger et souhaite le bonjour à la maman malade. Il observe tout ce qu’il a offert et ressent une grande joie à cette métamorphose de la chambre de Mcheida.
Maira ne quitte pas des yeux Moumou, elle ose même le regarder dans les yeux devant son père. Elle vient même s’asseoir prés de lui pour couper la tarte. Le Moumou d’en face, son voisin, ne ressemble plus à celui qu’elle voit devant elle. ‘...Omoq labéch mr MOUMOU…. ?’ ( Votre maman va bien… ? ‘ ...Eye baroukh achem…!) ( D ieu merci..!) Ne voulant abuser se leur hospitalité Moumou prend congé de la famille
avec une joie qu’il contient mal.
‘...Merci beaucoup Maurice, en challah fél farh amin..!( ..Par la grâce de D ieu nous nous souhaitons de nous revoir dans la fête.. ! )


A Suivre...
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
17 mai 2023, 05:06


FROM HADERA.
ROMAN.
MAIRA ET MOUMOU VOLET VI


‘...Après le départ de leur visiteur, Mchaida (Annie Haddad) et Maurice se retrouve seuls à commenter la visite de Moumou qu’il trouve charmant, convenant, Maira écoute leur conversation ‘...Qaddech ekebri ehde Moumou, qadech mél mara en chouffou ou nahchem net’khol fi hanoutou…!( Combien il est noble ce Moumou, combien de fois je passe devant chez lui et j’ai honte de rentrer dans sa boutique…!) ‘...Taref yé Taita ( Betty Stioui) éhli Mcheidé omou fi america, moudir mta banca gbira..’) Sais tu Taita que le frère de Mcheida est directeur d’une grande banque américaine…!)
Maira dans sa chambre est pensive, elle a dans sa tête une nouvelle image de Moumou bcp plus distinguée que celle dans son magasin. Celui qu’elle a vu aujourd’hui lui paraît différent. Elle ressent qq chose qu’elle n’a jamais connue auparavant
elle le revoit dans ses pensées, assis noblement, plein d’égards envers ses parents, tout fourmille dans sa tête, s’emballe même. Elle rentre voir sa maman ‘...Yé mââ qolli Moumou âândou mrââ… ? ‘ ( Dis moi maman, est ce que Moumou est marié…?) ‘...Lei yé benti ou lacen jei mâârech yebqa ââ’ndou fi sob’you él qadouchim …!( Non ma fille, si c’était le cas, il aurait eu la bague de mariage dans son doigt…!) Maira n’avait pas pensé à cela , donc il est célibataire. Elle se sentait comme rassurée, pour une raison qu’elle ne s’explique pas. Les événements d’aujourd’hui la perturbent. Elle qui n’a jamais pensé à mal, elle qui toutes les après midi vient s’asseoir sur la DARJA ( BELLA) jamais l’idée de rentrer dans sa boutique l’a effleurer. Il en est ainsi dans le quartier, une jeune fille se doit être vierge de tout surtout dans ses pensées, ceux sont les parents qui pensent à l’avenir de leurs enfants et non pas eux, ou elles, ces derniers ce doivent malgré leur pauvreté et la vétusté de leur logis garder la seule chose que leurs parents leur ont inculqué, l’honneur et le respect. Une seule déviation d’un membre d’une famille, ternie l’image de celle là à tout jamais.

A suivre …

RECIT

MAIRA ET MOUMOU

VOLET VII.

, Maira dort mal la nuit, elle revoit toute la scène de ce matin, l’arrivée de Moumou, une véritable surprise, sa façon distinguée, élégante, une grande délicatesse et une attitude digne d’un grand homme. L’image de son visage s’imprègne dans son esprit. Elle s’endort avec cette image là.
Moumou, quant à lui, raconte tout à sa maman, il se confie à elle et va même jusqu’à lui avouer l’amour qu’il porte à MAIRA depuis des années. Sa maman semble conquise par cet aveu, d’autant plus qu’elle connaît de loin cette famille. Pauvre certes, mais honnête, elle encourage son fils à se montrer délicat et attentif envers la jeune fille. ‘ Surtout mon fils, offre lui de temps à autre un bouquet de roses…. !’ Moumou note tout ce que sa maman lui dit pour s’attirer les faveurs de Maira.
Il embrasse sa maman sur le front et s’en va dormir avec lui aussi cette belle icone de ce matin. Le lendemain, il passe par le fleuriste ‘Tout est fleur dans la vie’ pour choisir des fleurs, il hésite à choisir madame Garziano le voyant hésiter dans le choix d’un bouquet lui compose une simphonie de couleur mêlant roses, oeillets, lys, un très joli bouquet. Moumou est satisfait ‘...Que voulez vous que j’inscrive sur le bristol ‘….Ehli thab madame… !’ Mais c’est pour qui votre maman une fiancée ??? ‘...Lél Maira… !’ ( Pour Maira..!) La commerçante comprend qu’elle a affaire à un jeune homme ignorant le langage des fleurs ‘...Je vais écrire ‘...Pour toi.. ! ‘ Eye, pour toi, mnih…!) Ouf, il rougit mais ce sent soulager d’être sorti d’une opération délicate ‘..Pour toi.. !’ Lui plait. Il sort avec son bouquet dans les mains, regardant avec insistance ce bouquet qui sera pour lui la porte qui ouvrira le coeur de sa bien aimée… ! ‘ Du moins le pense t’il.. !

A suivre
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
23 mai 2023, 10:53
FROM HADERA.

ROMAN
MAIRA ET MOUMOU
VOLET VIII.

Les breuvages préparés par Om Zohra sa voisine, portent leurs fruits. Taita ( la maman de Maira) se sent beaucoup mieux de semaine en semaine, à tel point qu’aprés 5 semaines de bouillon, Taita met pied à terre, elle sort de son lit, et à la grande surprise de Maira assise sur le divan, elle voit sa maman, bien coiffée, apparaître sur le seuil de sa chambre. Maira va vers elle et l’enserre dans ses bras, la couvre de baisers et se met à pleurer, sa maman est sortie du typhus. Elle a guérit. DR CHALLOUM l’a sauvée. Maurice, le papa rentre de son boulot et à la vue de sa fille enlaçant sa maman, croit voir une vision. ‘...Ommi brat Papa.. ! ( maman a guéri Papa..!) Maurice peine à rester debout, Maira se rend compte du malaise de son papa, elle lui sert un verre d’eau sucré et le fait asseoir ‘...Maurice, yé omri, él douni ourana… !’ Taita.’ …...Mon chéri, le mal est dérnière nous… !’ La guérison de la maman est perçue par MAIRA ET Maurice comme un miracle. Maira s’empresse de traverser la rue étroite pour annoncer à Moumou la bonne nouvelle. En la voyant souriante pour la première fois, Moumou sent son coeur remplit de joie. Il en profite pour offrir son bouquet de roses à celle qui illumine ses jours. Et le bristol ‘..Pour toi.. !’ touche Maira en plein coeur ‘...Mr Moumou, nejjem nati él cheuq nawar l’ommi…. !’ ( Est ce que…. Je peux offrir ce bouquet à maman… ?’ ‘...Eye tnejem… ! ( Oui tu peux… !’Il a fallu que qqs jours pour que Taita retrouve ses casseroles et sa cuisine sous le regard émerveillé de sa fille. Moumou rentre chez lui, un grand sourire accroché à son visage, sa maman Mcheida comprend que son fils va lui annoncer une bonne nouvelle ‘...Yé mââ, Taita, brat… ‘) ‘( Maman Taita a guéri…!)
Mcheida se réjouit de cette nouvelle. Chez Maira, l’oncle Yacoub ( Titi Rona) est venu rendre visite à sa sœur en apprenant la nouvelle. Il s’empresse d’allumer un petit canoun et jette un peu de bkhour sur le charbon ardent.

A Suivre…
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 juin 2023, 09:36
ROMAN.
MAIRA ET MOUMOU
VOLET IX

La vie reprend normalement chez les SLAMA. La maman sur pied annonce au DR SCIALOM sa guérison. Elle lui tend un billet de 20 dinars mais celui çi refuse d’être rémunéré.
Maira ne perd pas ses habitudes, après ses taches domestiques, elle descent s’asseoir sur sa marche et au lieu de regarder à droite et à gauche, elle observe Moumou derrière son comptoir. Elle le fixe même comme si elle lui lançait des messages. Lui s’en rend compte et il se dit ‘...Loucen qââda teb’qa thabni yé rabi….!( Et si elle commençait à m’aimer mon D.ieu…!) Il n’avait pas tord de penser ainsi le coeur de la jeune fille a changé de rythme, elle le sent, l’alchimie de l’amour suit son court. MAIRA a 18 ans et à cette âge, des sentiments naissent. Moumou avant de rentrer chez lui adresse qqs mots gentils à Maira sans trop s’approcher d’elle. Mais dans la quartier de la hara, chaque geste est analysé disséqué, les commerçants et le voisinage sont convaincu à présent qu’il y a bcp d’amour platonique entre de garçon nanti et cette jeune fille sans reproche sous tous rapports.
Moumou rentre chez lui et comme il le fait chaque soir, embrasse sa maman sur le front et puis s’asseoit pour lui raconter sa journée et surtout le nouveau comportement de Maira….’...Yé mââ tnéjem tchiouf Taita ou ouboué, teut’léuba li…. ‘ ‘( Maman, peux tu aller demander la main de Maira…!)
Mcheida hoche de la tête d’une façon positive, elle n’attendait que cela voir son fils marier avant qu’elle ne parte.
Elle approuve sa démarche mais lui conseille d’en parler avec Maira afin qu’elle ne soit pas prise au dépourvu. Auparavant, et comme le lui avait conseillé sa maman, tous les vendredis avant la renrée du Chabath, Moumou offre un bouquet de fleurs à la famille ( Pour Maira) en réalité, les parents n’étant pas dupes ont compris les intentions du beau et riche Moumou...Taita au cous d’un repas lance ‘...En hach qimé hajjé béch dji tfarah’né… ! (Je sens que qq chose va arriver qui va nous rendre joyeux…!) Maira comprend l’allusion et sourit. Maurice le papa ‘...Yé Maira, en dalli Moumou i habeq ouenti thabou…?) ….Je pense que Moumou est amoureux de toi...et toi l’aimes tu…!) Sans hésiter Maira n’ira pas par 4 chemins, elle répond ‘...Oui, je l’aime…!) L’affaire est close, leur fille est amoureuse de ce beau garçon travailleur, de bonne famille. Il est rentré dans son coeur comme une goutte de miel. Le vendredi d’aprés, comme à son habitude il offre son bouquet garni à Maira avec le bristol et là la vendeuse avait inscrit selon le désir de Moumou ‘….Maira en habeq…!’ ( Maira je t’aime…!) Maira apprécie cette façon naive de son prétendant, elle lui sourit et l’embrasse par son regard. Tout le quartier suit les événements sans commenter. Il voit d’un très bon œil cette future union. Puis un dimanche d’un étè radieux ‘...Maira ommi talbetni loucen tnejem dji chouf ouel’deiq… !’ ( ….Ma maman désire rencontrer tes parents…!) Maira ne s’y oppose pas, elle consent à cette entrevue…

A suivre.



ROMAN
MAIRA ET MOUMOU
VOLET X.

‘ Houita ( Lina ) la tante de Moumou, la sœur de son papa décèdé, Yacoub, l’oncle de Maira, le frère de son papa, Zohra la voisine, Darja ( Bella ) la belle sœur de
Mchaida la maman de Moumou tous en beauté et Moumou qui fait pousser des ailes, dans son costume tergal fait par LAM le réputé costumier de Tunis, sont dans le salon de la famille Slama.
Maira est méconnaissable tant sa beauté
Retient tous les regards, Moumou n’a d’yeux que pour elle, son rêve va se réaliser dans qqs minutes…
Il offre à la famille Slama une belle corbeille de fleurs Mcheida la maman de Moumou se léve et ‘...Yé Moumou, Yé Taita jiné, ehné ou ouldi netelbou yed bentqom MAIRA… ! Moumou trépigne de joie, il ne le montre pas et là sans avoir le oui des parents sort de son costume, un petit coffret et le tend à Maira, ses joues rossisent et délicatement , elle ouvre l’étui et là son regard s’attarde sur cette bague en diamant qu’elle découvre. Elle presente son bijou à toute la famille...Zohra la voisine lance un youyou aussi long que la Osbana du vendredi, youyou suivi par celui de Houita ( Lina) Darja, ( Bella) n’est pas en reste alors que Maira montre à sa voisine et aux tantes et oncle, une panne de courant survient. Sans perdre de temps, Moumou sonne à la porte de son voisin électricien Mounir qui s’empresse de réparer la panne, les youyous retentissent encore tandis que HOUIA (Lina ) lance au dépanneur ‘...HOUITE AALIK YE KHALLED… !’
les sodas coulent à flots et Zohra entame la chanson de RAOUL JOURNO ‘...Yé Farh né en challaa doum… §§§§ Mcheida ( ANNIE Haddad) se lève et esquisse des pas de danse orientaux suivi par Darja ( Bella) il y a une grande joie dans l’air. Moumou vient s’assoeir prés de MAIRA et lui prend la main qu’il embrasse. Maira demande le silence pour quelques instant,elle rentre dans sa chambre, ouvre son armoire et se saisit d’un petit coffret, elle ressort et l’offre à Moumou impatient de découvrir la belle montre que sa fiancée lui offre devant témoins. Les embrassades et les marques de politesse n’en finissent plus. La soirée se prolonge, le dîner préparé par Taita ( Betty Stioui) remporte tous les sufrages,
poisson biliada sur son lit saucé, poulet farci aux œufs avec olives noires et branches de thym, le dessert sera servi vers 22 heures, melon et tranches de pastèques , clémentines et oranges, suivi par une tarte de chez le pâtissier Sââl sur laquelle on peut y lire les prénoms des deux fiancés.

A suivre..

ROMAN
VOLET XI
MAIRA ET MOUMOU.

Maira et Moumou, les fiancés du souk el chiégui’yé, passent de commerces en commerces pour montrer qu’ils sont à présent fiancés. Les commerçants leur souhaitent que du bonheur, de la joie et santé. Maira n’a plus à s’asseoir sur la marche, elle prépare le déjeuner de son fiancé, qu’elle lui apporte dans sa boutique. Moumou lui propose d’aller au théâtre voir la grande Habiba Mchika z’al. Maira qui n’a jamais dépassé le seuil de son quartier est emballée. ‘...Mais tu sais que chez nous, même fiancés, ma tante doit m’accompagner… !’ ‘...Eye zaretné brekhé biyé, tewe nakhed tleté tcheqer méllé. ( La coutume veut qu’un jeune couple même fiancé doit être accompagné par un membre de la famille) Houita ( Lina) fera donc le petit chaperon toutes les fois que Moumou et Maira sortiront. Maira découvre chaque Samedi les lumières de la Capitale, le Colisée, le Bélvèdaire, le Zoo, les cafés et restos, les voitures, les promenades en caléche,elle semble éblouie par toute cette diversité de gens. Moumou, toujours attentionné, lui fait visiter la Goulette, Sidi Bou Said, la mer la plage, des nouveautés pour elle. Elle raconte toutes ces journées à ces parents. Houita la tante (Lina) les suit de partout, il n’est pas questions de les laisser seuls. A la Marsa, elle découvrira le chameau du SAF SAF, les granits de la Goulette, les baignades et le Moumou n’a d’yeux que pour elle. 3 mois après les fiançailles Moumou demande à sa maman le mariage, celle là approuve ‘...Oui mon fils, ehné en heb nouli om ââjijé gbel méi nemci yé ouldi….!( ‘ Je voudrais être mamie avant de partir…!)
Sans perdre de temps, Moumou et Maira profitant d’une promenade à pieds nus sur la plage de la Goulette pour poser la fameuse question qui lui tient à coeur…..’ ‘….Maira, en dali jéi él ouaqt elli nâârchou, ommi thab hfaieud..( Il est temps que l’on se marie, maman désire voir ses petits enfants avant de partir…!) Maira épanouie, comme jamais, le regarde et hoche la tête en signe d’approbation. Les parents se rencontre une nouvelle fois chez Moumou cette fois çi, dans leur bel appartement et fixe la date du mariage. Moumou prend la parole et dicte ses conditions à la famille ‘...Héne en hab en khalles qol chey, el douta iyé el hob mta Maira, él lilét él harch fél louitil ST GEORGES….El slââ él slââ el ghbira, él jéj mta MAIRA ââliyénè, oun hab jedda neschri dar gbira, villa tléta tiqan ekeq nemqaw qolné mélmoumin… ! ( Je souhaite prendre en charge tous les frais du mariage, je ne veux pas de dot l’amour de Maira me suffit, la soirée du mariage se passera à l’hôtel ST GEORGES avec orchestre de RAOUL JOURNOU z’al, j’ai choisi la grande Synagogue de Tunis avec le grand rabbin pour les bénédictions, et souhaite acheter une grande villa à 3 étages pour que nous soyons tous réunis…!) Maira fut mise au courant bien avant que son généreux fiancés édicte ces conditions. MCHEIDA se lève et embrasse son fils, elle a les larmes aux yeux…

A suivre...







ROMAN.
MAIRA ET MOUMOU
CHAPITRE XII.

Maurice et Taita n’en demandaient pas plus, ils quitteront leur taudis de la Hara pour les beaux quartiers.
Sans perdre de temps, Moumou délègue sa tante Houita ( Lina) pour s’occuper de tout de A à Z. Houita sans perdre de temps, lui trouve la meilleure couturière de Tunis pour sa robe de mariée, le meilleur troussotier pour son trousseau, elle prend rendez vous avec le directeur du ST GEORGES pour préparer les mets CACHER, elle lui donnera la liste des plats à cuisiner, elle commandera RAOUL JOURNO et ira contacté un fleuriste. Elle informe Moumou de tous les détails. Il ne trouve aucune objection. Elle choisira même le collier en perle avec un œil en diamant chez le meilleur bijoutier du Colisée. Les bagues d’alliance. Elle choisit au passage une belle robe lamée bel ââdech . Moumou mettra dans la corbeille trois bracelets en or et un bracelet en forme de serpent. Il ne laissera rien au hasard. Mcheida ( Betty Stioui) est aux anges son fils unique à fait les bons choix.
La date du mariage est fixée au 4 juin 1953. Un jeudi. Tout va s’accélérer très vite.
Taita sera habillée par Madame ORLANDO la meilleurs couturière de Tunis, Lam s’occupera des costumes de Moumou, Mchaida a fait venir de Paris les plus belles robes qui soient pour honorer le mariage.
Houita la tante de Moumou ( Lina) supervise tout dans les moindre détails, les instructions de Moumou seront suivis à la lettre. Les bristols d’invitation sont prêts à être expédiés aux proches et alliés des deux familles, des commerçants voisins de Moumou, juifs ou tunes seront de la fête.
Nous sommes le 28 MAI 1953, Maira accompagnée de sa maman et de Houita (Lina) Zohra, Mcheida ( la maman de Moumou) et d’autres tantes venus de Nabeul, Testour vont accompagner la jeune mariée au Mikvé de la Rue Glatigny, Moumou a imposé que cela sera accompagné par un orchestre de Gnaw chiq chiqa stambali mais avant cela auparavant, il avait organisé une RBABIYA avec tous ses voisins commerçants, et les épouses pour éloigner le mauvais œil et attirer les bons génies, Maira découvre pour la première fois cette coutume, elle est emballée par ce qu’elle voit, ces femmes en transes , suant et s’évanouissant sur commande, les mezzoueds battent leur plein ainsi que les drabeqs, Moumou ne lésine rien pour l’amour de sa MAIRA. Au mikvé, les dames conseillent Maira sur ce qu’elle doit faire, elle écoute attentivement, ensuite sa maman lui plonge la tête 7 fois sous l’eau en prononçant des bénédictions, les youyous fusent Omi Zohra se met à chanter et à danser, les dragées volent ensuite chaque dame revêt Maira d’un habit, ainsi le veut la tradition à cette époque. …..

A Suivre

Roman
MAIRA ET MOUMOU
VOLET XIII.


Arrive enfin le henné, ce sera le jeune z’al Doukha qui fera trépigner la salle, cette soirée est à marquer du sceau du Henné où l’on voit la belle mère, la maman de Moumou offrir 7 bracelets d’or 18 CARATS et Maira offrir à son prétendant une gourmette gravée avec au revers Maira et devant Moumou.
Le grand chanteur et son orchestre Gafsien prenne la suite aprés Dounkha, Moulou Ben El Cheikh

. La soirée du Hénnè se termine en apothéose. OURIRIRIRIRI…..’§§§§ BEKHBEKH YE SI MOULDI...§§§§
La soirée festive continue par le tatouage sur la paume des mains des jeunes filles, une grande joie. Les embrassades entre famille n’en finissaient pas et les mouchoirs de tournoyer au point que Houita ( LEMONNIER) tourne de l’oeil. Le lendemain tout le souk sentait le Bkhour en
l‘honneur des fiancés.
Maira qqs jours après, informe sa fille de la nuit de noces, quoi faire et ne pas faire, idem chez Moumou, la maman lui conseille de ne pas être brusque mais très délicat, Moumou écoute les paroles sages de sa maman.
Nous sommes le 3 Juin 1953 soit la veille du mariage, Moumou charge sa tante Houita (Lina) d’une mission, celle de remettre la poule farcie enrubannée entre les mains Taita ( La maman de Moumou) à la vue de la poule, cette dernière envoie qqs youyous stridents puis coupe la poule en deux moitié égales , l’autre moitié sera retournée à la maman de Moumou. . La tradition est respectée.


A suivre.





ROMAN
MAIRA ET MOUMOU
CHAPITRE XIV.

Les premiers arrivés sont conduits vers leur table sous un chant bien connu de z’al Raoul Journo. Les mariés les réceptionnent, ils ont pour le couple cette belle expression ‘...I cemel farh’qom amin.. ! ( Que votre joie continue ) ( En ce temps là, les enveloppes n’existaient pas) mais des cadeaux, tels que montres, gourmettes, coffrets de maquillage, parures. Une fois la salle rempli, l’orchestre donne le temps avec tjs cette chanson ‘ (laroussa)


la fête commence sous cet air, la piste de danse est prise d’assaut tandis que les mariés au centre de leurs amis, proches et alliés, sont presque ballotes, les youyous volent sans discontinuer. Moumou est aux anges Maira est secouée de toute part, tout le monde veut danser avec elle, les crépitements des flashs du photographe n’en finissent pas. Le menu est varié, les tables sont garnis de petites assiettes de condiments, la boukha est en bonne place. Elle coulera à flots. Ca danse et ca se bouscule sous les coups de la darbouqa, Un quidam tente de servir un petit verre de boukha au célèbre chanteur’ l’adam hout’ a prit sa place au centre de la table tandis que dans la cour de l’hôtel, le ciel est illuminé de feux d’artifice à la grande joie des mariés. La vieille Millie se lève pour esquisser qqs pas de danse, elle a failli tomber à terre, sa fille ‘...Ech’hachteq béch tess’tah fi omreuq …!) ( Qu’a tu besoin de danser à ton âge) La vieille est remise à sa place en murmurant ‘...Teume djilat yé benti..’ ( Il y aura des sorbets ma fille ) Sa fille la console. Le premier plat ( pkaila bél osbane et couscous )est servi sous la voix d’une chanteuse qui fait ses débuts, Ouleye

La vieille Millis remise tente désespéramment de danser mais sa fille la surveille et ‘...Chouf loucen thab tess’tah, néjèq el dar..!( Regarde si tu veut danser je te ramène à la maison…’) La vieille obtempère.

A suivre...







ROMAN
MAIRA ET MOUMOU
VOLET XV

A la table d’à coté la femme de Mrideckh envers son mari bu ‘...Euchbiq qâa’d tchouf
Ghjijlé… ? ( Qu’a tu toi à mater Gisèle..!) Mridekh n’a pas l’air d’avoir écouté son épouse. Il se lève et va gigoter au centre de la piste. L’ambiance est à son comble lorsque Raoul z’al annonce dans son micro ‘...ZINA ET AZIZA… !’ Et c’est parti en folie… Les contorsions de ces deux danseuses habillées en houli ( habit traditionnel du sud de la Tunisie) enflamme le regard des hommes...Mridekh, dans les vaps colle sur la poitrine de Zina, un billet de 5 Dinars, sa femme est au bord de la syncope , elle lui lancera ce gentil mot magique ‘...Yoq’ssof chbé’beq amin… ?( Que ta vie raccourcisse amen..) Mridekh s’en tape, il rajoute encore 5 dinars sur la poitrine de Aziza..Son épouse folle de rage se lève et tire son mari ‘...Chouf loucen t’qom ma lekh’ra ghadou’aaAAA tlaq…’ ( Regardes si tu te lèves encore pour danser avec elles, demain ce sera la divorce….!)
Le second plat est servi ‘tranche de mulet aux olives dans son bain de sauce rouge, biliada.’
La fête se terminera avec le dessert, gâteaux orientaux.
Ouf, elle trouve son épilogue avec la coupe de la pièce montée.
De mémoire d’homme, aucun des invités n’a vécu pareille fête.
Moumou et Maira sont félicités ‘...Mara él bilada yé Moumou…’ ( Nous vous souhaitons pareil pour la prochaine fête, ( naissance d’un garçon)
Moumou , Maira et parents regagnent leur nouvelle demeure. Chaque couple ressort avec une boite de dragée et de perles.
Le lendemain tout le souk vante ce mariage.

A suivre.



ROMAN
MAIRA ET MOUMOU
VOLET XVI

La fête trouve son épilogue et de mémoire d’hommes et de femmes, ce mariage tout en couleurs et feux d’artifice fut gravé dans les mémoires des présents. Moumou est au sommet de sa joie, Maira la pauvre MAIRA ne s’attendait pas du tout à toutes les surprises de son mari.
La famille et proches sont conviés une semaine plus tard, pour la coupe du poisson, une tradition qui s’est perdue dans les annales des coutumes juives.

Nous sommes le 10 juin et la nouvelle maison du couple est encensé, jaoui, le grand salon accueille oncles et tantes, certains sont venus de loin de Jerba pour assister à cette coupe dont le symbole est de préserver le couple et la maison du mauvais œil et aussi pour que leur villa soit rempli d’enfants ( poisson symbole de la fertilité) Moumou et Maira sont surpris lorsqu’ils voient Taita et Mchaida rentrer dans la salle à manger en tenant un plateau avec un gros mulet caché à leur vue. On explique aux deux mariés le principe ‘...Maira, Moumou, béch t’kossou ehde mââbadqom… Elli koss menqom él houita bsorâa^ouhé elli rbeh...’( . …...Vous allez couper cette chose là ensemble, celui qui la coupera le plus rapidement possible aura un présent….!’ Le départ est donné Maira très concentrés fait de son mieux tandis que Moumou le pauvre s’acharne à couper l’autre moitié, il ne parviendra pas parce que les mamans ont introduit un petit manche à balai dans la bouche du poisson. Enfin Maira tout heureuse lève son couteau et dit ‘….RBAHHHHHT…. ! ( J’ai gagné…!) Moumou abandonne la manche et les femmes lui expliquent pourquoi il a perdu. Il se met à rire et va enlacer sa femme folle de joie. Il sera servi aux invités des tranches de mulet frit.

Un an plus tard, Maira accouchera de jumeaux/ garçons qu’ils vont nommer pour le premier par René Maurice Slama et Jacob Edouard Slama, ils seront circoncis, (les deux brit millah dans leur grande villa), par le moel Rebbi NESSIM CHEMLA (Jean Chemla), ils auront par la suite deux autres enfants filles Reine Mchaida Slama et Irène Tâita Slama.
Les années passent, les enfants grandissent. Puis un jour, Maira demande à son mari si elle peut emmener ses enfants, visiter leur ancienne maison. Non seulement Moumou approuve mais il viendra avec eux.
Ils arrivent enfin à la Hara, prennent les ruelles obscures et là Maira s’arrête devant sa maison, elle s’assoit et caresse de la main la marche qui lui a apporté tant de bonheur, elle est très émue en voyant la volée de marches usées. Moumou en profite pour montrer son ancienne bijouterie achetée par son employé. Puis la seconde boutique au Colisée.

FIN.

Je remercie les acteurs qui ont prête leur nom à ce roman fictif.
Taita, la maman de Maira décédera à son grand âge auprès de sa fille et de ses petits enfants….Mcheida, la maman de Moumou décédera elle aussi à un âge très avancé.
En juin 1967, la famille Slama émigre en France. Moumou prendra sa retraite. Maira et Moumou seront papy et mamie, 10 fois.

Tous les personnages cités dans ce roman n’est que pure coïncidence.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 juin 2023, 09:39
La grande académie de la HARA. II

Cette grande battisse situéE en plein centre de la Hara ( le guetto juif) a formé non seulement des savants en mathématiques, en philo, en dentaire, mais aussi elle comportait une grande aile des diverses professions très rares.

La section BOUCHERIE était présidé par le professeur MERGUEZ. Un ‘hacheq naze’ venu de Pologne, bizarre que dans ce pays le merguez était connu ‘Le cours d’aujourd’hui, jeunes gens a pour thème la confection du merguez que l’on trouve souvent dans la ‘culinerie’ tunisienne juive mérite une grande attention comme par exemple éviter de trouer le boyau sinon il ne retiendra pas ce qu’on appelle le HCHOU. ( farce) je vous fais la démonstration et surtout bien mesurer la longueur tout en respectant les enfilades, un peu comme un chapelet catholique, tous les 20 cms, il faut nouer le boyau et reprendre, la difficulté se trouve là dans ce nœud qu’il faut respecter, à la fin vous avez une longue enfilade soit 20 morceaux de 20 cms, votre merguez ne doit pas être trop rouge, la dindouna ( coloris industriel) doit respecter la norme AOF, regardez et prêtez attention, voilà la Hchou, divers morceaux de viande haché malaxé et rajoutez un peu de poudre rouge…. !’ ‘ Mr M’Birekh z’al des questions… ? ‘...Eye béch nekhdou el qiech mél mitrou mta khiata oulle mitrou mta benaï… ? ( Pour mesurer on mesure avec un mètre ruban de couturière ou avec un mètre de bâtiment…!’ ‘..Lei âineq ehli tquiyél…!) ‘ Non c est ton regard qui mesure….!) ‘...Yakhir yé Mr Merguej, Iyé âïni mitrou… ? ( Pardon Professeur est ce que mon regard est un mètre… ?’ Se lève le jeune FRAJI (Agouba) ‘...Mei femMMMMtch in yââdin radeq qalleq tqiél bâïneq , yakhir entin awar… ?’ Tu n’as pas compris juron, ( il te dit de mesurer avec les yeux, tu es borne toi… ? Se lève mr CLAUDE LELLOUCHE z’al ‘...Ehné naref qifféch en qiyel melle men qoulch…! ( Moi je sais avec quoi mesurer et je ne vous dirais pas… !’

A suivre….

La grande académie de la HARA. III


Oui, j’ai connu la GRANDE ACADÉMIE DE LA HARA….Bcp de mes congénères ont fait toutes leurs études dans ce sacré saint bâtiment qui a éduqué, formé, instruit un nombre incalculable de gens modestes qui n’avait aucun diplôme ni métier à ne pas confondre avec L O.S.E. parce que la GRANDE UNIVERSITÉ MTA BABA CHIDI a été construite sous l’ère mais sans refrain du règne du BEY SADOK TEMBOURA calife du royaume de TUNISIE. En l’an 1789. Vous devez croire à ce que je dis, je ne ment jamais. Je balloute seulement.

Le premier directeur s’appelait ERNEST GUIGOZ ALIAS HAIM. A ne pas confondre avec le lait.

Dans la section confection et couture MR JEAN CHEMLATI un grec immigré, était un homme respecté et apprécié tant il maniait la paire de ciseaux avec dextérité et l’aiguille avec doigté au point que toutes ses phalanges portaient un pansement. Les élèves l’avaient surnommé MR SPARADRA.

‘….Bonjour, messieurs, je ne ne fais pas l’appel, je vois que l’amphithéâtre est plein. Aujourd’hui le thème c’ est l’OURLET….. ! Du fond de la salle FRAGI z’al ‘….Thab tqoul él filitou ??? ( Tu veux dire le filitou…?) ...Mr Fragi l’ourlet n est pas le filitou mais un petit revers que l’ont fait en fin de robe  de pantalon ou de jupe pour ne point laisser de fils pendants…. !’….M’BIREKH z’al ‘….Ah thab tqoul tegh’rijééé….. ? ( Tu veux dire une reprise… ?’ ‘...Bon si l’on veut quoique tegh’rijée est un rapiéçage… ! Vous avez devant vous un morceau de tissu, du tergal, il va falloir faire un ourlet comme ceci… ?’ HAIM lahouel ‘...MAAA QACH EN CHOUF MEL BÂÂIED…. !’ ( je ne vois pas de loin…) ‘ Vous avez 30 minutes pour confectionner cet ourlet ensuite je ramasse les copie faites ou pas faites…. !’ Baliou ‘….YEKHIR EHNE YE MR GUIGOZ mekinette mta khiata SINGER… ?’ ( Enfin Mr Guigoz sommes nous des machines SINGER… ?’ ‘..Mr Baliou à ma connaissance vous ne devriez pas être dans ce cours votre place est avec les peintres…!) FRAGI….’ ….Chouf radou, loucen i hab yet’ââlem él torz tahqom’ââli enti…. ? ( Regardez , juron, s’il veut apprendre la couture tu va l’en empêcher… ?

A SUIVRE ...
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
21 octobre 2023, 12:10
Albert Siméoni


LA LECTURE ...L’ ECRITURE….AMOUR ET PASSION. SUITE.

De haut de mon âge, je n’ai jamais entendu un agriculture semer sur son champ ces deux choses citées en haut.
Ce que je sais par ailleurs est que l’écriture présente un risque. Celui de se faire tuer par ses mots, l’arme de l’écrivain est sa plume. Il ne peut en user comme il veut surtout dans des pays classés comme non démocratiques d’où que l écrivain, le journaliste est sujet au danger, cibles choisis par des potentats pour les faire taire. Mais il s’en trouvera tjs un qui brave la censure, qui fuit son pays de crainte d’être abattu dans son pays d’origine ou ailleurs. Oui la plume tue surtout si son extrémité est acérée .
Il a suffit d’un mot J’ACCUSE, ‘Le texte de Zola fait référence aux valeurs de justice, de liberté, de tolérance / Ces valeurs sont celles prônées par les philosophes des Lumières. Zola dénonce l'injustice d'une condamnation comme l'a fait Voltaire pour Calas.’ pour sonner le glas à l’infamie. La vérité ne trouve pas souvent son avocat pour la défendre, elle se lit, s’interprète et voilà que naissent parfois des révolutions, le chant révolutionnaire qui emporte tout dans la fange, elle est aussi un arme blanche pour destituer de grands hommes qui trouvent souvent dans ces lignes une atteinte à leur prestige, leur honorabilité, deux choix s’offrent à eux pour échapper à la vindicte, se tuer ou s’exiler.
La mienne ne risque pas de soulever des tsunamis, elle est juste faite pour raconter ce que vous aimez lire .
Il existe deux catégories écrivains, les rapporteurs d’histoires, des faites réels tandis que le second ne peut se permettre de taire sa conscience surtout si elle est vérité. J’ai choisi , et je me surprend à narrer , d’ inventer, créer un style personnel qui ne se rapporte à personne. Un jour j’ai écrit un pamphlet sur qq’un et j’ai reçu en retour des menaces.
Ma plume est douce, son encre est faite de miel et non de poison.
J’ai la plume facile est sa direction se complaît dans le tmenique, le ballout bref je la tiens par D ieu, elle sera un jour, pour sur, jugée.
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