Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
21 mars 2021, 09:15
A mon corps chéri…

Mon corps chéri,
Que se passe t’il ???

Toi qui autrefois fut
Aussi fort qu’une barre d’or
Congelé, te voilà à présent
Rouillé, mal huilé, au lever.

Chéri de Corps,
Je te nourris pourtant
Tous les matins de spinachs
Courgettes, concombres
Bananes,laitue etc, mixés
Sans parler du lait d’amande
Et de gingembre.

Mon doux corps chéri
Toi qui autrefois sautait du lit
Te voilà aujourd’hui hésitant
A mettre pied à terre.

Toi qui fut athlète autrefois
Te voilà devenu guimauve
Prêt à remporter l’oscar de la mollesse.

Est ce le poids des ans qui peine à supporter
Cette charge et pourtant le soleil si pesant
Se lève bien en forme malgré le poids des siècles.

Mollets que je masse au lever,
Qu’avez vous donc … ?
Jambes mes chères étais
Puis je encore compter sur vous
Pour qqs temps encore, 20 ans… ?

Mon corps chéri, j’ai encore besoin de toi.
Ne te laisse pas fléchir, car si tu tombes
Personne ne te relèvera.

E toi mon Intérieur, sacré,
Que je vois parfois dans des images obscures
Mon harem chéri, soyez vigilants
Ne vous laissez pas surprendre
Par un anonyme microbe venu d’ailleurs.
Sentinelles sans repos, veillez sur mon corps.

Cette prose est dédiée à mon grand ami Gérard Cohen,
A qui je souhaite un bon rétablissement. Et au grands corps malades.

Ye bédni, yé omri…
Ech’biq tkhel’khel
Ehne éli en cawat’fi
Bel romane, bel fassouss
Ou bel selq, mé tkhélinich
En khé’mèm….
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
21 mars 2021, 09:23
LES TEXTES DE LAURIE BOUTBOUL NEE CHICHE....SUR LE PTB.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 mars 2021, 03:20
A mes pensées chéries.
Que vous arrivent t’ils.. ?
Vous étiez roses comme un éléphant
Et soudain, vous voilà devenues sombres.
Ce ne sont pas mes clients noirs
Qui vous ont assombri… ?
Mon moral dont vous détenez le secret
Est tombé à terre, depuis que j’avance
Dans l’âge. Mes neurones, de blanches
Couleur craie, signent des tableaux noirs.
Même un palan ne pourra vous soulever.
Que la vieillesse soit un naufrage,
Nos barques portaient des bouées,
Des pneus en cartilage....rustines.
Allez vous les laissez se noyer
Dans les abîmes profond là où
La lumière peine à transpercer… ?
Je n’ai jamais été un grand pêcheur
Ni un plongeur des hauts fonds marins.
Ni un grand chasseur, et vous chassez
Devient presque impossible.
Paque arrive, et maman blanchissez les murs
A cette époque.
Elle n’est plus là pour vous blanchir au surfacer.
De quels armes dois je user pour vous pourfendre
Un arc, une arbalète, une épée, un glaive
Un lance pierre, une sarbacane… ?
Vous désintégrer à l’atome, atomes crochus… !
Quelles sont ces choses qui perturbent mon moral… !
De claires avant, comme les jours de mon pays
Vous voilà devenus sombres, douleur et souffrance
Dont vous vous repaîtraient.
Dans mon enfance, adolescence
Mon regard était lumineux, flamboyant
Mes pensées réfléchissaient depuis la veille
A savoir comment contrer mon ami Kamel z’al.
Êtes vous mes amies ou mes ennemies… ?
Sortez de ma caboche et expliquons nous.
Au grand Rav qui a dit ‘...Pensez bien et tout ira bien’
...Rav, comment pensez bien, que penser pour être bien
A mes sauts au dessus du filet, à ma grand mére Meiha
Qui me dorlotait… ? Dites le moi vous qui avez les idées
Claires…. !
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
23 mars 2021, 12:30
A MA PEAU….


Toi qui me recouvre depuis mon premier cri
Te voilà aujourd’hui muer, de la fripe j’écris.
Je te vois, je t ai à l’œil, et tu commences à rider.
Mon cou ressemble à une crête de coq rabougrie
Et sur mes mains des taches brunes, signe qui ne trompe pas.
Tu ne ressemble plus à mon ancienne peau de Lune
Ou à celle d’une belle péche bien dans sa peau,
Mais plutôt à une écorce de pomme oubliée
Au fond d’un tiroir sombre. Ma peau de velours autrefois
Ressemble à un sol qu’on vient de labourer.
.
Tu ramollis ma vieille peau, encore heureux
Que tu ne sois pas de chagrin. Si tu rétrécis
J’irais voir le lifteur, il t’étireras comme un élastique
Un élastomère, et si tout se passe bien, je prendrais
Un pot avec lui. Ma vieille peau, la nature te surprend
Chaque jour un peu plus, mais tu ne seras pas lambeaux.
Je veillerai sur toi, comme je veille sur mes millions d’euros
Qui ne valent que dalle car si un jour, tu me ‘dépelles’
Que ma chaire soit nu
e, reste à couvrir mes fesses.

Mes petits enfants ont riraient si par malheur, il voit leur papi
Nu comme un vers de terre. Passe encore si tu deviens oripeau mais ne me chante jamais ‘...Tu es une vieille peau… !’ Garde moi au chaud ma chère amie, collée comme une arpète mais surtout retarde le temps ingrat où tu ne sera que loque.

Albert Siméoni l’Enfant de la Goulette.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
23 mars 2021, 13:23
A LÉGENDE DE L Âassida bel toum

Par Albert Siméoni.
L’enfant de la Goulette
Toute reproduction est interdite sans l’accord de l’auteur
Toute ressemblance avec des personnes existantes n est que pure coïncidence.


Décembre 1893.
Du coté du marché el BAHRI.
Un vieil homme portant sa cachabiyé, adossé à un mur gris, assis en tailleur, évente un tas de charbon posé à même le sol. Une odeur acre s’en dégage et nourrit son atmosphère. Il attend que son charbon prenne la couleur feu. Puis, le voilà sortir de sa poche, un petit paquet . De son couffin, il sort une petite casserole, il y verse de l’eau, attend un moment puis lorsque l’eau commence à bouillir, il verse une sorte de farine, en fait de la semoule.
Maira ejjélé mel rajéla Mridekh, qui passait par là, remarque le manège de ce vieux venu d’ailleurs, surement d’un bled perdu du fin fond de la Tunisie.

Elle s’approche de lui alors qu’il remue avec une branche dépoullée de ses feuilles, sa mixture en prenant soin de ne pas arrêter le tournis.
Curieuse, elle s’adresse à lui ‘...Sbah el khir ye… !’ ‘...Ess’mi Hassidi, mén gomrassen… !’ Elle ne sait pas où se trouve cette ville

‘...Hassidi, zaréne biq, qolli ech noué qayad tayeb… ? ( ( Que cuisines tu…?) ‘...Meqla mta el zouala… !’ Un déjeuner de pauvre..!) ‘...Chess’mé él meqlé ehdi…!) ‘..Mei nedri ââliyé, rani jouyen…!( (..D’où j’en sais, mais j’ai faim..!) Elle regarde faire et au bout de qqs minutes, elle voit dans la casserole, la bouille s’épaissir. Cinq minutes plus tard, le viel homme sort de son couffin, un plat creux en étain, il verse sa mixture bien chaude, laisse refroidir un peu et par ses mains il ramasse, il pioche dans la matière, il semble s’en délecter…’..Nejjem en douq yé si Hassidi… ? ‘...Etfadel, ok’yad.. !’ ( Bienvenue, assieds toi..!)

Maira tout comme le vieux, mime son geste et goute à sa mixture. ‘...T’khssossa chwiyé melh, ou loucen zid tarf toum… !’ ‘...Rani zaouali, min en jib el melh ouel toum… ? ( Je suis pauvre, d’où veux que j’apporte le sel et l’ail…!’ ‘...Ech'téné… ! ‘ ( Attends) Elle se relève, sa jupe coincée entre ses fesse, achète une gousse d’ail, deux tomates, et un peu de sel. Elle revient vite le voir et l’aide à saler, à couper l’ail en fine lamelle et écrase surtout les tomates dans la mixture...Le vieux remet le tout sur le canoun et remue. Et là miracle, il goutte et n’en revient pas sa matière a prit de la couleur et du goût. Maira est subjuguée par le parfum et le goût. ‘...Ech’ma taréfa, el hara… ? ( ‘ Tu connais le quartier de la HARA… ?) ...Eye mta el youd…!) ( Le quartier juif..!) ‘ Eye, gha'doua fél ach’choué ijé el noumrou 32 sidi el Serdouk, doq ââl beb… !’ (Oui, demain vers l’après midi viens me voir, voici le numéro de ma maison, frappe à la porte.)
Meira est veuve, avec 4 enfants, son mari Mridekh est décédé d’une pneumonie à l'age de 30 ans. Elle est aidée financièrement par ses frères, Gaston, Elie, et Deidou.

Le lendemain, vers les 16 heures en ce jour du MARDI 15 DECEMBRE 1893 , un miracle va se produire. Hassidi est là devant la porte de Maira. Elle ouvre, et accueille le vieux monsieur avec tout le respect qui se doit à un vieil homme arabe.

‘...Ech’mani, kha'memt ââl ftour mta el bereh, en hab, loucen rdit, né tchr’qou fi.. !’ ( Écoute, j’ai pensé à ton déjeuner d’hier, je désire si tu le veux que nous nous associons… !’) Le vieux ne comprend rien. Elle rentre dans sa cuisine et lui sort le plat qu’elle a goûte hier mais enjolivé de câpres, de thon en fines lamelles et surtout nappé de sauce tomate. Le vieux n’en revient pas, il goute et ses yeux soudain s’émerveillent….’….Taref qifféch chemité… ? ( Sais tu comme je l’ai nommée…?) ‘..Lei.. !’ ‘..Bech’meq Âassida..Bel Toum ou bel reng.)( Par ton nom Aassida à l’ail et de hareng fumé).
Hassidi et Meira ont vite fait le tour des gargotes pour présenter leur plat, ce fut le départ d’une nouvelle vie pour nos deux indigents. Ainsi est née l’ASSIDA dite le plat du pauvre ou de l’indigent. Ils firent fortune. Ils ouvrirent une gargotte à l’enseigne ‘...Ijjé euch’kheun… !’ ( Viens te ¨réchauffer) sur Avenue de Londres.

Par Albert Siméoni.
Toutes reproductions est interdite sans mon accord express.il y tu


Pièces jointes:
image de assida.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
30 mars 2021, 02:49
LA LÉGENDE DE LA HA’CHOUE
PAR ALBERT SIMEONI

Paris le 29 MARS 2021.
Toute ressemblance avec des personnages existants n’est que pure coïncidence.
Tout partage doit faire figurer le nom de l’auteur.

Dans le quartier de la Hara en Fevrier 1915. Rue SIDI DRIF. Un jeune couple s’installe dans un immeuble vétuste. Un petit appartement de 25 m². Insalubre. La famille Chmimél, Jacob épouse Fertouné. Jacob travaille chez son oncle, il vend des tissus. Il est coupeur au mètre. Il est très religieux et fréquente la syna qui se trouve à la Hafssia. Une syna enterrée sous le sol, on y descend par des escaliers usées.
9 mois plus tard, Fertouné 20 ans, accouche d’une petite fille, aux yeux bleus, une poupée Barbie mais elle n’a pas de poids, elle est chétive et le médecin pense que sa maigreur peut lui être fatale. Elle est née presque prématurément et qu’il fallait surtout bien la nourrir. Et la peser chaque semaine. Fertouné est accablée mais ne perd pas espoir, elle fera tout pour que sa fille vive. Hélas, elle ne peut pas allaiter, elle n’a pas de lait pour comble de malheur. Elle demande conseille à ces voisines et chacune d’elle se propose de la téter mais Fertouné ne veut pas, elle tient à ce que se petite fille, sa propriété s’en sorte que par ses efforts. Elle réfléchit et décide de la nourrir dans un premier temps avec de pois chiches qu’elle mâche et avec précaution lui introduit la NEINE par petites doses. Le lendemain, elle prépare une petite purée de HELBE (funègrec) et pois chiche, une mixture...préalablement sucrée afin que sa petite chérie ne rejette pas cette amertume. Comme elle n’a pas de balance, elle va voir l’épicier du coin, qui accepte de peser chaque semaine le petit poupon. En une semaine Rosita prend 50 grs. Pas assez au goût de sa mère. Mais elle ne se décourage pas. Puis voilà qu’une idée germe dans son esprit, elle en parle à sa maman Twouira qui lui donne une recette inédite. Le bouillon de semoule.
200 grammes de semoule qu’elle verse dans de l’eau chaude, elle remue sans arrêt tandis que la graine grossit, elle rajoute un peu de céleri, pas d’ail un peu de sel et un soupçon de sucre et une demi goutte de citron, un peu d’huile d’olive Elle obtient un bouillon blanc assez léger. Fluide surtout pour que la petite puisse avaler. Et tous les matins, midis et soirs, elle nourrit sa fille de ce ‘sorbet’. La petite semble apprécier. Et au bout de qqs jours ses joues semblent prendre du volume. Son corps prend forme et la pesée montre que la petite a prit 250 grammes en deux semaines. Un mois plus tard, c est 500 grammes et les semaines qui viennent la petite passe de 1 kgs à sa naissance à 3 kilos. Le médecin n’en croit pas ses yeux et lui demande ‘...Kifech ââmelt.. ? ( Comment as tu fait…?) ‘...Hchitélé qol youm crimé mta chmid…’...( Je l’ai engraissé avec de la semoule cuite…!) ‘...Béch nââ’yéta HA’CHOUE… ! ‘ Je vais la nommer Celle qui engraisse’)

Ainsi née la HA’CHOUE le plat des enfants et des grands, des familles pauvres parce qu’à la HARA est un creuset de petites créations. Depuis, son met à fait le tour de toute la HARA et chaque maison avait sa hachoué MADE HARA.
Nous fumes nourris de cela assez souvent dans notre famille, par des soirs où le froid était cinglant.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
05 avril 2021, 10:27
size=large]La légende du HAMAM.
Par Albert Siméoni.
L’Enfant de la Goulette.
M.A le 7 avril 2021.
Toutes reproductions est interdite sans l’accord de l’auteur.
Tous les événements cités ici ne sont que pure imagination.
Wilpékedia nous donne tout sur l’origine du Hamam.
Mais moi, je donne ce que j’invente et crée.


En 1798, sous lé règne de Mahmoud Bey, alors que la Goulette n’était qu’une campagne dans laquelle qqs maisons faites d’ argile (gorbis) posées comme des cubes, lui donnait un semblant de ville, alors qu’elle n’était que hameau, coupé au sud par un bras de mer qui se jetait dans la lagune, ( la sebkha).
Une centaine de familles éparpillées d’entre les étangs vivaient surtout de pêche. L’empire ottoman veillait sur la Tunisie. Mahmoud Bey avait parmi sa cour, un conseiller juif. Un certain Chicly Cohen, connu pour être un homme pieux et plein d’idées, il avait le titre de constructeur ( architecte). Il souffla un jour à l’oreille du Bey de creuser une grande tranchée coté SUD de la Goulette, pour mieux aérer la lagune. Et surtout permettre aux habitants d’élargir leur horizon.
Cohen alla plus loin en demandant au BEY d’assécher les marées surtout et de se construire une belle maison ( qui deviendra plus tard, la première municipalité de ce patelin). Sans plus tarder, le BEY emballé par ce projet, ne perdit pas de temps. Il fit venir d’Afrique, tout un contingent de sénégalais ( qui seront plus tard les tirailleurs sous la France) pour accomplir la renaissance de cette ville.
En deux ans, la percée fut achevée et Son architecte conçu des berges en bois. Il fit construire une passerelle et souffla à l’oreille du Bey, de construire deux grands espaces au centre ville, aménagé en petits chambres ( les OUKALLAS).
La Goulette fut asséchée en 5 ans grâce à ces travailleurs qui bossaient nuits et jours en chantant. 3 ans plus tard, la Goulette doublait sa population. Des petits commerces firent leur apparition, et le BEY nomma un de ses ministres comme président de la municipalité, car le BEY offrit son palais pour que les habitants aient un statu, des documents etc.…
En 1812, Chycli coule du ciment sur les deux berges du canal Sud. Il conçut des quais. Une idée de génie. Car les premières chaloupes pouvaient y accoster. Des voiliers venus de l’autre coté du Boukornine, d’Italie, apportèrent tout ce qui manquait à la ville. La Goulette devenait un comptoir commercial. De 2000 Habitants, elle passe à 5000 et chose innovante, des familles italiennes viennent s’installer pas loin des quais. On parle pour la première fois en italien à la Goulette et le quartier eut l’approbation du conseil municipale pour être dénommé LA PICCOLA CHICHILIA.
La Goulette prenait son essor grâce à cette nouvelle communautés qui a fait de la pêche ce que la Goulette est devenu, la ville du Poisson.
Alors que le carrosse du BEY passait par le sentier 131, ( pas loin de la Karaka) il aperçoit un autochtone chauffer de l’eau de mer et plonger ses pieds dedans. Il descend de son carrosse et questionne le mr, un turc du nom de Aboubaker. Il apprend par la bouche même de ce vieux monsieur, que le sel de mer chauffé est excellent pour les rhumatismes. Le Bey remonte dans son carrosse et informe son ami COHEN de ce qu’il vient d’apprendre...Voulant en savoir plus, Cohen rencontre le vieux et discute à bâtons rompus à savoir comment il a su cela...Il lui dévoile que c est un ancien remède de sa grand mère. Il lui propose un projet alors que le vieux ignare ne comprend rien à ce que le conseiller du Bey lui propose. Mais, il lui explique qu’il veut que son remède doit aussi servir à la population goulettois et lui montre des croquis de ce qu’il veut entreprendre, il lui propose d’en être le propriétaire une fois la construction terminée. Aboubaker comprend enfin la proposition et accepte l’idée de faire connaître son savoir en la matière.
Voilà que des familles juives fuyant les persécutions d’outre mer, s’installent à la Goulette avec l’aide de MR COHEN. La Goulette compte plus de 500 familles entre juives italiennes. Tandis que la population autochtone est mise à l’écart à cause de leur analphabétisme.
C’est sous le règne de SADOK BEY en 1880, avec l’arrivée du protectorat français que fut construit la première ligne ferroviaire dite TGM. Ce chemin de fer fut providentiel pour les gens de la capitale et des autres régions, car le carrosse disparaissait, remplaçé par des calèches tenus par des maltais.
Enfin, la construction de ce qu’on allait appeler HAMAM ( Bain chaud) fut inauguré en 1890. Et le premier propriétaire d’origine turc allait prendre la direction. Il sera nommé HAMAM ABOU-BAKER. Son hamam était composé de 3 chambres, une salle de massage, une salle chaude à vapeur, et une salle de repos. Tous les murs étaient carrelés en style andalous.
Le conseil municipale, aborda ce qu’on va appeler, une révolution, des rues et avenues furent construites, elles porteront des noms de ville de Tunisie, des noms célèbres, des places aux noms célèbres et la première église sera construite sur la place de LA PICCOLA CHICHILIA. Le premier curé se nommait padre CHINI.
Il n’a fallu que deux semaines pour que le Hammam de Abou- Baker devienne le lieux le plus couru par les goulettois. On pouvait y manger dans la salle de repos, parler affaire, et surtout se détendre. Les femmes n’étaient pas encore acceptées ce ne fut que bien plus tard que deux jours dans la semaine leur furent accordées.
Des années plus tard, si Abou Baker légua son hammam à son fils CHERIF qui rebaptisa le hammam en son nom. Au tout début, l’eau était de l’eau de mer stockée dans des cuves. Par un système de tuyauterie ingénieux, l’eau, passant par ces tuyaux, était chauffée par du charbon de bois ( htab) sans interruption. Le premier masseur se nommait Hamouda, il était handicapé d’une jambe mais ses mains étaient d’or.
Ainsi se termine la LEGENDE DU HAMAM DE LA GOULETTE.
(L'église Saint-Augustin-et-Saint-Fidèle de La Goulette est une église tunisienne située à La Goulette.
Elle est animée par des frères capucins siciliens au sein du quartier italien de La Petite Sicile.
Si des registres paroissiaux existent dès 1838, l'église actuelle commence à être édifiée à partir de 1848 pour être achevée en 1872. À partir de 1898, le cardinal Lavigerie demande aux ermites de saint Augustin, originaires de Malte, de prendre en charge la paroisse ; le plus célèbre d'entre eux est le père Salibat qui apporte des modifications et embellissements à l'édifice. Elle devient vite un lieu d'attraction avec le pèlerinage à Notre-Dame de Trapani et sa procession à travers la ville.
À partir de 2007, le bâtiment fait l'objet de travaux de réfection, un peintre italien, Alberto Bogani, donnant à l'édifice une nouvelle décoration. )
(La synagogue Beit Mordekhai de La Goulette, ( initialement appellée la synagogue de l’hôpital) également appelée synagogue Bessis ou synagogue de l'Hôpital, est une synagogue tunisienne située sur la rue Khaznadar à La Goulette (banlieue de Tunis).
Architecture
Sans doute offerte par Isaac Bessis à la communauté locale dans les années 1910, elle est signée par l'architecte italien Benoît Barsotti qui mêle motifs sculptés et éléments classicisants ou orientalistes (acrotères, colonnettes et corniches)1. De style moderne, elle ne se différencie pas des maisons de sa rue2.
L'accès à la synagogue s'effectue en traversant un passage, ouvert au centre d'une façade symétrique mais désormais séparé de la rue, puis par une porte surmontée des Tables de la Loi1. À l'intérieur, la salle de culte de forme carrée est centrée autour de quatre piliers qui soutenaient une ancienne partie supérieure comportant une tribune pour les femmes et un lanterneau, avant que des travaux dans les années 1980 ne la suppriment et ajoutent un portique devant l'arche sainte (hekhal)1.
Elle est reconstruite en 1995 après un écroulement de sa toiture un an auparavant) Source Wikepedia.
[/size]
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 avril 2021, 10:12
LA LÉGENDE DE LA BALANCELLE
Par Albert SIMEONI
L’ENFANT DE LA GOULETTE
Toute reproduction sans autorisation de l’auteur est interdite
Tous les personnages cités dans ce récit n’ est que pure coïncidence.


Les italiens s’installent à la Goulette, dans le quartier qu’ils nommeront la PICCOLA CHICHILIA. Ils auront leur café, et même des arriérés boutiques pour des femmes peu vertueuses.

La maffia sans bruit ni trompette s’est infiltrée dans la quartier. Leur padrino DON GIOVANI un homme de 45 tenait la dragée haute. Tout petit commerce qui s’ouvrait devait contribuer financièrement à l’organisation.

Paolino Carbone, un jeune de 10 ans, féru de jouets faits mains, son papa était menuisier, il passait le plus clair de son temps à inventer des petits trucs en bois à la grande joie de ses parents...ROSITA et PEPINO. Après l’école, il entrait vite chez lui pour compléter ce qu’il avait commencé a veille. Son papa lui fourni qqs outils rudimentaires, limes, toiles émeris, petit rabot, tenaille, marteaux, clous colle etc. le jeune PAOLINO avait trouvé dés son jeune âge à vendre ses petites inventions dans la cour de recréation. Le jeune est très dégourdi.

Alors qu’il était avec son papa dans son atelier situé au quai de la Goulette, il remarque ces petites barques qui déballaient du menu fretin, l’enfant réfléchit et va dessiner un petit croquis d’une de ces barques à quai retenue par une corde.

Sans dire mot, il rentre chez lui, redessine la barque mais avec de plus grandes proportions, mieux encore, il pense à tout, à faire une cale au cas où… Il se met à l’œuvre et en parle à son père qui dubitatif l’encourage dans son projet. Il n’a que 10 ans l’enfant. Le papa lui donne accès à son arrière boutique. Le jeune se lance dans la fabrication de lattes, son papa l’aide à couper selon son vœu ce qu’il demande. Il pose des tréteaux et commence à coller les lattes entres elles. Chacune d’elle mesure 10 mètres. Il colle dc lattes et une fois l’armature finie, il enduit tout cela avec du goudron chaud, pour rendre imperméable son squelette. Le papa est sidéré. Il compose une cache dans le fond de la cale. Cache qui servira à abriter le moteur. Grande innovation puisqu’on sait que les barques ont des voiles qui ne leur permettent pas de dépasser les cotes. Il recouvre son goudron d’une peinture étanche. Il s’attaque au mat, puisque il avait aussi prévu une grande voile. Il attaque les flancs des lattes. Tout en pensant qu’il doit laisser un espace au fond de sa cale. Pour une raison bien simple, les pêcheurs doivent stoker leur poisson. Au bout de 6 mois de travail acharné et sous l’œil vigilant de son papa, son œuvre est finie et sur les tréteaux repose la grande barque. ‘...Figlio ma dimé comé vai si nommé questa barca… ? ( Mon fils, dis moi, comment vas tu nommer cette chose…. ? ‘...Balancio… !’ ( Balance…!)‘...Balancio… ? ‘ Si padre perché questa barqa dove seguiré el movimento del mare… ( Oui papa, parce que cette barque soit suivre les mouvements de la mer) ‘...Voglio dire come une bambino nel braccia dél sua mama per lo dormire… ? (...Tu veux dire comme un bébé que sa maman berce pour l’endormir…?) ‘..Si padre.. ! ‘..Alors si permette BALANCELLA….. ! ( Alors si tu le permets BALANCELLE…!) ‘...Si Padra come voglio..!( Oui Papa comme tu le veux) Ainsi est née la prémière balancelle sous les mains d’un bambin à l’esprit génial

. Une fois la grande barque terminée, Pépino demande à ses ouvrier de préparer des rondins de bois, et les ouvriers médusés découvrent cette chose formidable.

En ce DIMANCHE 18 AVRIL DE L AN 1942 aprés J.C….La première balancelle nommée L’HIRONDELLE est mise à flots sous le regard du maire CHAIX enchanté par cette trouvaille. Sur l’eau, la balancelle se tient droite sur les eaux calmes du chenal.

Un millier de personnes assiste à la démonstration. Ils sont ébahis, enthousiasmés par ce qu’ils voient. Le jeune PAOLINO a l’honneur de mettre le moteur en route et voilà la grande barque avancer sur les flots, dépasser les blocs avec à son bord, le MAIRE, un représentant du BEY et des personnalités françaises. Il dépasse les blocs et se dirigent vers l’île de ZEMBRA, la BALANCELLE flotte avec une grande aisance.

Les commandes affluent chez le papa et plus de 15 balancelles sortent de son atelier. 2 ans plus tard.
Les filets sont à bords, chaque balancelle peut prendre 8 personnes mais l’enfant ne s’arrête pas, il va inventer les TIRARS, ces cageots où on entrepose le poisson dans les cales, recouverts de glace. La pêche à la ligne n’a plus cours, les italiens pèchent aussi à la traîne puisque le jeune avait aussi prévu une ouverture à l’arrière de sa balancelle, un treuil pour remonter la masse et ensuite le tri. A 15 ans, il devient PATRON PÉCHEUR. Propriétaire d'un chalut et 3 balancelles.

Les clients affluent de toutes parts de la Tunisie. MAHDIA...MONASTIR...SFAX...SOUSSE...KERKENNAH etc.… LA GOULETTE avait donné le ton et elle fut la première ville de la production des BALANCELLES.
A 25 ans, le jeune PAOLINO reçoit la plus haute distinction BEYLICALE le NICHEN EFTIKHAR.
Il mourut à 85 ans à bords de sa première balancelle l’hirondelle. Ses enfants reprennent la grande menuiserie et la modernisent.
Ainsi est née ce qui allait faire de notre ville le centre du monde.

Albert BREITOU SIMEONI ABRHAM
LE 8/04/2021.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
11 avril 2021, 10:57
LA LEGENDE DE LA MADONNA DI TRAPANI
Par l’Enfant de la Goulette
Albert Siméoni.
11 Avril 2021. Aprés J.C.
Tous les personnages cités dans ce récit ne sont que pure imagination.
Tout partage doit nommé le nom de l’auteur.


1947, la guerre s’est terminée. L’Italie comme tous les autres nations européennes panse ses blessures.
Dans la petite ville de Trappani qui comptait à cette époque une centaine d’habitants, située sur la cote Ouest de la Sicile pas loin de la mer, à quelques kilomètres de PALERMO, Andréa artisan menuiser reprend l’affaire de son papa spécialisé dans la fabrication des statues saintes. Il est agé de 32 ans, et sa passion est la sculpture sur bois. Il est célèbre dans toute la Sicile. Son papa bien qu’Age, aime le regarder sculpter.
Des chefs d’œuvres sortent de ses mains, et les commandes affluent surtout que bcp d’églises ont
été saccagées et surtout volées, durant la guerre.
En cette nuit du 1 Avril 1947, il monte au second étage de son atelier pour monter au lit. Il est 23 heures 10. Il est fatigué, parce qu’il se lève tôt pour bosser. Son papa dort dans l’autre chambre.
A 3heures 15 du matin, il ouvre les yeux, une lumière aveuglante illumine sa chambre et là, il croit
rêver, il voit devant sa porte une apparition, la SAINTE VIERGE tenant l’enfant Jésus, elle est si belle qu’il ne peut soutenir le regard de SAINTE. Mais il note tout dans sa tête, tout en se protégeant les mains de cette lumière intense, une écriture ceint la tête de la SAINTE ‘...Sono la MADONA DI TRAPANI, la madonna dei PESCATORE… !
Il est figé par cette apparition qui va durer qqs secondes,elles vont lui paraître une éternité. Il se lève pour informer son père mais se ravise aussitôt parce qu’il voit sur le sol des gouttes qui ressemblent à des larmes. Il se met à genoux et de son index, il frôle une larme qu’il goûte, elle est amère. Il s’agenouille et se met à prier en pleurant.
Puis, il descend en silence dans son atelier, s’empare d’une boite en bois et remonte la poser au dessus des larmes. Il ne retrouve plus le sommeil.
Le lendemain matin, il ne dit rien à son papa mais il comprend que cette apparition n’est pas anodine, c’est un message. La Vierge lui demande de sculpter sa statue. C’est son interprétation.
Le second soir, il fait un rêve et revoit la MADONNE qui lui souffle ‘LA GOLETTA’. Il retient ce nom alors qu’il ne sait même pas de quoi il s’agit.
Il sort vers les 9 heures et se rend chez un des chefs de la maffia locale pour s’informer sur ce nom.
‘...La Goletta, figliolo, si trova in Tounisia, aviccino el marre, molti di nostri vivono in questa cita… ! Ché une chiésa me sembra, ma perché mi parlare della Goletta…. ? (‘ La Goulette, mon fils, se trouve en Tunisie, pas loin de la mer, bcp des nôtres vivent dans cette cité, il y a même une église.. !’ ) ‘...Da niente, capo voglio sapérè solamenté…!) (De rien, chef, je voulais savoir tout simplement…!)

Sans perdre de temps, Andréa décide d’arrêter ce qu’il fait et pose un grand rondin, un tronc d’arbre debout sur le sol. Il commence à sculpter ce qu’il a vu. Il a tout retenu de son accoutrement, de son visage, son sourire, de l’enfant Jesus etc. Il garde son secret pour lui, car pense t’il s’il racontait cela son atelier deviendrait un lieu de pèlerinage. Il va garder le miracle pour lui et surtout entourer les larmes sur le sol, qui ne semble pas sécher, d’une verrière et chaque soir avant de s’endormir Andréa prie la ste VIERGE DE TRAPPANI, la future patronne des pêcheurs des Goulettois.
‘...Madre mia, Madre di santita, perché mé,… ? sono sanza fede ma oggi tutto à cambiato, la tua statu sara, si sara nella chisé della GOLETTA...Ti lo juro… !’ Mére, Mére de sainteté, pourquoi moi ??? Qui suis sans foi, mais aujourd’hui j’ai changé, ta statue sera, elle sera dans l’église de la Goulette…Je te le jure !’

2 mois plus tard, son vieux papa découvre pour la première fois, cette statue qui n’existe nulle part.
‘...Andréa, ma come é bella, dime come é qanto lo véda et … ? (...Comme elle est belle, dis moi quand tu l’a vu et où… ?) ‘ Son garçon se tait ‘...Tu lo diro padre, ma non adesso… !’ ( Je te le dirai papa mais pas maintenant..!)
La statue ressemble à deux gouttes d’eaux à ce qu’il a vu. Une grande piété émane d’elle et surtout son sourire de JOCONDE, qui laisse son papa pantois devant ce chef d’œuvre. ‘...Ma come sé chiama… ? ‘ Comment se nomme t’elle…?) ‘..LA MADONNA DI TRAPANI padrone dei pescatore goletesi.. ? ‘ Son père reste bouché bée, il ne connaît pas cette ville mais si son fils l’ affirme alors elle sera celle là.

Andréa retourne voir le parrain, DON PEPE à son actif 36 meurtres signés.

‘...Don Pépe, si posso aiutare mi, per expediré une statua nella citté della Goletta, é possibile… Capo… ?
‘...Ma come no, quando volé, alora vai espedito un messagio à DON GIOVANNI per l’informare
del questa intiativa… ! ( Mais comment non, qd tu veux, dans ce cas, je vais avertir DON GIOVANNI de ton initiative…!)

Une semaine, plut tard, au large de Trappani, une balancelle jette l’ancre. Le patron pécheur Albertino envoie un message radio au parrain. ‘...Siamo chui Capo… ! ( Nous sommes là..!) Sans perdre de temps, Andréa recouvre la statue d’une bâche, elle est posée sur un grand brancard, dix hommes la soulèvent et la transportent sur la plage, une grande barge les attend. Ils posent en se signant la madone qui va voyager. La barge ( batah) se dirige vers la balancelle, elle s’accote à elle. Des cordes tenues par des poulies, descendent et entourent le brancard, la manœuvre est délicate. La Madone est soulevée avec précaution, et une demi heure plus tard, elle est calée avec grand soin sur le pont.

Le 5 Aout 1947, LA MAGDALENNA lève l’ancre, direction le port de la Goulette. A son bord, Andréa et son papa ainsi que les porteurs qui dés la première avancée lancent ‘..E VIVA LA MADONNA DI TRAPPANI… !’

La grande MAGDELENA suit les cotes et enfin après une journée de navigation, cap vers la Goulette. Don Pépé avertit DON GIOVANNI du départ de la Madone. Après 5 jours de navigation sur une mer d’huile, la balancelle est en vue. Elle est juste en face de la JETEE.

Le prêtre CHINI de l’église ST FIDELE DE LA GOULETTE est averti. Il averti aussi lors d’une messe, d’une grande arrivée, D’UNE GRANDE DAME, et que toute la PICOLLA CHICHILIA doit se rendre sur la gréve.

Il n’en fallut pas plus pour que le quartier se vide. Une foule immense attend sur le sable chaud, celle qui sera leur SAINTE PATRONNE. Les ouvriers font l’opération inverse, elle est mise sur une barge et elle se rapproche de la cote. Elle n’est plus qu’à 50 mètres du rivage que des hommes et des femmes rentrent dans l’eau pour accueillir LA SAINTE MERE. C’est la bousculade, alors qu’elle est encore bâchée. La MADONNE est portée par les mêmes porteurs de TRAPPANI et soudain alors que le Prêtre découvre la madone on entend ‘..E VIVAAAA...LA MADONNA DI TRAPPANI…. !

Nous sommes le 14 AOUT. Une foule immense accompagne la statue habillée de fil d’or de bijoux offerts par DON GIOVANNI. Enfin, elle rentre dans l’Église, l’émotion est grande, le silence aussi.
Les petits enfants de cœur entonne L AVE MARIA alors qu’elle prend place sous le CHRIST. Dans son espace réservé.
LE 15 AOUT 1947, fête de l’Assomption, elle sortira toute chamarré devant une foule hétéroclite pour bénir la mer et les pêcheurs.

‘ …..VIVA LA MADONNA DI TRAPPANI …. !’ Sera le cri de ralliement tous les 15 AOUT lors de sa sortie en mer.
LA MADONE durant 20 ans n’était plus sortie, elle était toute seule dans une chambre située dans l’avenue DU CARDINALE LAVIGERIE. Ce fut qqs années plus tard, que la procession fut autorisé et de toutes parts on vient toucher la ste MÈRE DES PÊCHEURS ITALIENS qui ne sont plus là.

Andréa est dans le coma, il a 98 ans, entouré par ses 10 enfants et son épouse. Il ouvre les yeux et là, il voit devant lui le miracle….LA MADONE EST DEVANT LUI, Elle lui sourit et elle vient le prendre par la main. Andréa part avec la foi au cœur.

Albert Siméoni.




La procession de la madone de trapani goulette août 2018

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
15 avril 2021, 11:04
LA LEGENDE DE BICHI.
PAR L'ENFANT DE LA GOULETTE.
Albert Simeoni.


Tous les personnes et événements cités dans cette légende ne sont que pure coïncidence.
LE 15 AVRIL 2021

Tous les événements cités dans cette légende ne sont que pure coïncidence.
Pour partager le nom de l’auteur doit être cité. Merci.


1958 du coté de l’Oukalla de la Goulette vivait la famille Naamen.
HAIM et son Épouse Rose alais WARDA.
Le premier fils, l’aîné se sera nommé BICHI. Il sera fils unique
Le jeune enfant grandit donc dans une chambre qu’il partagera avec ses parents.
L’espace se composait d’une petite salle, la salle à manger, et d’une petite cuisine. Le robinet et les wc étaient dehors, dar arbi. en commun. Le jeune aimait courir derrière les poules qui picoraient
dans une grand espace herbeux qui servait aussi de dépotoir, et les moineaux, face à son ‘studio’ de misère.
Il grandit mais il n’éprouve aucun passion pour l’école, il y va qd même par obligation. Mais ce qui retient le plus son attention est de regarder sa maman cuisiner. Il était collé à sa robe, et curieux de tout ce qu’elle préparait.
N’étant pas très porté pour la scolarité, comme je l’ai dit plus haut, il trouve un moyen pour subvenir aux besoins de sa famille. A 15 ans, il installe devant le studio, coté cour, un canoun et par dessus un grill que l’on connaît. Il fait cuire son premier poisson, rajoute un œuf dans le plat en étain, et ainsi il se fait une petite clientèle dans l’oukallah même. L’idée lui vient de rajouter selon les conseils de sa maman, une salade cuite mais hachée. Les ‘oukaliens’ trouvent son plat génial. Tjs sur les conseils de sa maman, il coupe des pommes de terre en morceaux longitudinalement et les fait frire à part. Son plat prend de la consistance, il rajoute un piment doux ou fort selon la demande du ‘client’.
Bichi se fait une renommé dans les deux ‘Oukalléts’. On parle alors de ‘COMPLET POISSON DE BICHI. Devant ce succès inattendu, il apprend que, juste face à sa maison coté rue Franklin Roosevelt, une boutique va se libérer, les propriétaires des français décident de quitter la Goulette après plus 150 ans de bons et loyaux services, ils étaient boulangers.
Bichi sur les conseils de ses parents, investit dans la boutique, il installe 6 tables à l’intérieur et agrandit surtout la cuisine. Il engage deux employés SIMON et Elie HABABOU deux frères. Bichi demande à la municipalité de la Goulette l’autorisation d’occuper 20 mètres carrés sur le trottoir. Ce qui lui fut accordé.
La chance va lui sourire, le premier restaurant aux poissons voit le jour, et le complet POISSON rentre dans les mœurs des Goulettois. On vient même de Tunis se régaler de ses mulets, de sa testira, de ses tomates cuites et piments, de son œuf présenté d’une belle façon et des frites qui jalonnent les bords de ses plats.
Il pose une grand enseigne ‘ RESTAURANT CHEZ BICHI’
Ses parents décèdent et Bichi ressent une très grande tristesse, il fermera durant 8 jours au grand dam de sa clientèle. La semaine du deuil étant passée, et devant la clientèle de plus en plus nombreuses, Bichi agrandit sa terrasse, elle couvre 100 métrés carrés. 75 tables sont posées et c’est là son génie, il pose juste devant l’entrée de son restaurant, une vitrine, dans laquelle toutes sortes de poisson sont présentés et innovation, c’ est le client qui choisit son poisson. Nous sommes en 1961.
CHEZ BICHI devient la coqueluche de toute la Goulette et de Tunis.
BICHI en tablier blanc accueille avec sa grande sympathie les clients. Ainsi ‘manger’ chez Bichi devient synonyme de grande gastronomie, car notre ‘inventeur du complet poisson’ va rajouter à son menu, grillades, brik à l œuf, etc.
Le renom de son restaurant dépasse les frontière de la Goulette. 10 employés sont à son actif.
A 40 ans, il se marrie, il aura 2 garçons et une fille.
Bichi Naamen devient célèbre il mourra accidentellement sur la route TUNIS/GOULETTE.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved