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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 octobre 2011, 06:48

Juste un moment de bonheur.






Un bonheur ne se mesure pas.
Il ne se pèse pas.
Il n’a point d’odeur ni de couleur même si l’on dit de lui qu’il est bleu.

Mais nul ne connait véritablement sa densité ni sa couleur.
Il se ressent. Je le ressens comme un calme intérieur lorsque tout va bien. Lorsqu’assis sur une chaise posée sur mon balcon, je fume ma clope et goute par petites mesures mon café noir. Mes pieds allongés sur la rambarde, tel un BEY M’HAL, je vois voler dans le ciel gris, triste et nuageux en ce dimanche matin.

Le bonheur ne tient pas compte des aléas du temps, il se fout de la météo et je me dis ‘…Pourvu que ces voyageurs arrivent en bonne santé afin de gouter qqs instants de bonheur… !’
Voyager c’est déjà mettre un pied dans le bonheur, loin des soucis quotidiens, des tracasseries en tout genre, du téléphone portable qui n’en fini plus de sonner et surtout gouter au farniente, allonger son corps sur un transat, s’enduire d’huile, les yeux cachés par des lunettes RAY BAN, se voir servir, dépenser sans compter pour mieux apprécier ces instants volés au temps gris de notre Paris.
Comme on dit chez nous ‘…El khle fél chehout… !’ Au diable l’avarice… !’

Le bonheur a son prix et il vaut mieux dépenser pour celui là que d’hésiter à composer son code de CB devant une dame d’agence toute heureuse de vous remettre vos billets pour l’inconnu.

Je fume ma clope en pensant à tout cela. Vivre un petit moment de bonheur. Que je sais court mais je n’en connais de long parce que souvent rattrapé par un souci, un événement imprévisible qui vous laisse dévaler les escaliers de l’appartement, prendre l’ascenseur en catastrophe, démarrer sa voiture et arriver sur place le cœur en émoi. Et là vous ne vous rappelez plus qu’il y a qqs minutes vous étiez assis à regarder les avions sillonnaient le ciel.

Le bonheur est fragile, délicat, éphémère et le vivre c’est marqué une petite pause, un brin de sérénité qui dans qqs secondes peut basculer.
J’étais bien tranquille sur mon balcon, emmitouflé dans ma robe de chambre à fumer ma première clope, à gouter à ce café chaud sorti de sa machine lorsque le téléphone sonne.

La voix d’un père honnête et fragile au bout du fil, un proche parent qui entre un chana tova et un t Som est prit de sanglots. Je l’ai senti à sa voix et là, bien sur, je suis pris de frissons par ce bon père de famille est descendant d’illustres rabbins. Un homme respectable qui ne se confie que rarement tant il est digne. Son unique fils ainé est handicapé léger alors et que sa fille enceinte, mariée à un catholique, vient d’accoucher d’un garçon. Ce gendre refuse de circoncire l’enfant et l’on comprend le drame que vit ce père et cette mère. Il n’ont vu leur petit que TROIS FOIS depuis et étant de santé délicate, le bon papa me dit qu’ils ne tiendront pas le coup.

La maman est une maman poule qui n’a pas encore compris que les enfants qu’on élève sont appelles souvent à sortir du cocon familiale et à vivre leur vie selon leur choix.
‘…Albert ….’ ! Qu’il me dit le papa fièr ‘…Ma femme va très mal, et moi je subis cette influence, elle me tire vers le bas, et nous sommes au bord du désespoir… !’
Mon petit bonheur que je vivais qqs instants auparavant s’est transformé en tristesse.

Mais ce qui les rend encore plus désespérés ces parents là, c’est la façon dont se comporte leur fille avocate et oui même les avocates ne sont pas au dessus de tout soupçons, à même de faire preuve de diplomatie et de compréhension envers leurs parents qui se sont saignés pour elle, des parents dont la vie peut d’un instant à l’autre basculer dans l’au delà.

‘…Elle nous traite de parano… ! De gens riches… !’ Alors qu’ils peinent à joindre les deux bouts, le papa et la maman se retrouvent à payer des soins quotidiens pour elle qui avoisinent les 250 € jours sans remboursement. Un traitement nouveau qui va durer 15 jours.
Je leur ai fait comprendre que ce genre de mots dans la bouche de mes filles me fait rire et que je n’en tiens pas compte.
Riches alors qu’ils n’ont rien, juste une retraite misérable dont on connait la valeur.

Plus il me parle et plus ces trémolos augmentent au point que la ghassra s’installe en moi.
Trente minutes à lui faire comprendre que seul compte pour le moment ce fils handicapé qui les aiment comme pas possible et que sans leur présence, il perdrait tous ses moyens.

Une demi- heure à le convaincre que sa fille, malgré son comportement, les aime et qu’elle passe surement de mauvais moments suite à son difficile accouchement doublé d’un fibrome à opérer aussi gros que la tête d’un bébé.

Trente minutes à le convaincre de ne pas tenir compte de ses MAUX dits dans des moments de souffrance, de raz le bol parce qu’en plus, leur fille vit dans un presque taudis alors que le gendre français possède un grand appartement mais voilà, il ne veut pas s’éloigner de ses parents. Pour cela, il préfère vivre avec sa femme et son bébé dans la promiscuité.

Ce petit bonheur que je vivais qqs minutes avant ce coup de fil s’est noyé dans ma tasse de café noir.
Dans la lie.

Et je suis là à penser que même si un bonheur dure qqs secondes, c’est tjs cela de gagné sur la morosité.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 octobre 2011, 12:02
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 octobre 2011, 15:12
elles attentent la suite .............
Pièces jointes:
la suite.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 octobre 2011, 08:05
Bonjour ma belle, quelle suite Elsa...? SIMON LE MALCHANCEUX...????MAHLEM EL ZOUZ DGEZEZ E'DOU.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 octobre 2011, 08:07
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 octobre 2011, 11:40



Qui est BREITOU…. ?

Oui la question reste posée mais ce prénom disparu aujourd’hui parce qu’il n’est plus branché, prête à sourire comme je l’ai écrit auparavant. Mais à cette époque de l’ère barbare, il était courant comme l’étaient les HMAINOU, LES CHICHI, les TITA dourouatou, LES HOUITA TALET BEL SEFSERI, les CHEN CHEN, LES MARIE GLASSE etc…
Mais qui aujourd’hui à notre ère moderne oserait donner comme premier prénom un CHOUCHOU à son premier fils, ou MATILA à sa première fille et suivants… ? Personne.

Qui aujourd’hui pourrait affubler UN JOSEPH en un CHOUCHOU barbar, celui qui palabre trop, ou en UNE EMMA HACHOUYA celle qui dégouline ses paroles comme la soupe lorsqu’elle ouvre sa TOBKA sa gueule… ? Personne.

La société a évolué à tel point que CHOUCHOU est passé en seconde position lorsqu’ un garçon né et enregistré à la mairie sous le joli nom de YANNIC d’abord, Chouchou ensuite pour faire plaisir au grand père.

Noémie aura comme second prénom par exemple Tita sa grand-mère.
Dédè sera DEIDOU, ainsi que David si personne dans la famille ne trouve à redire. Mais allez exiger un MOUMOU alias BARLABITE comme second prénom à une riche famille juive qui habite le 16 iéme… ? Jamais…

Quelle horreur mais enfin, que dis-je nous ne sommes plus à la HARA ni à la Goulette.
Avez-vous entendu à Paris un JEAN devenir un JENJEN EDF TARIF BLEU ou Jaune… ? Pourtant nous en avions un de HAMADI GAZ parce qu’il travaillait à la STEG. Ou alors une Madame MARGUERITE se faire appeler NAWARA en pleine rue MONTAIGNE… ? Jamais.
Lorsque un ami devenait DENTISTE ou Chirurgien à Paris, on disait ‘…Taref OULD KAKI oullé tbib… ? Le fils de KAKI est devenu docteur… ? C’est que le surnom rattrapait souvent le fils quelque soit l’endroit où le fils s’installait. Fini tout cela aujourd’hui nous vivons en France PAYS DES BEAUX ET JOLIS PRENOMS. De meftoukins.

Et puis le surnom donnait une idée juste sur le caractère de celui qui le portait. On savait par ce dernier que nous allions avoir à faire un qq’un de nerveux…Par exemple CHOUILEM EL HACHEICHI Richard le nerveux, il valait mieux prendre ses précautions avant d’engager la conversation.

M’Rideckh asbana mta krech ( saucisse faite d’abattis) par exemple se devait être raide comme une saucisse, dc intransigeant et je passe sur ce nom courant de HAMOUDA EL MKETEN, ce personnage collant qui aimait la compagnie des femmes. Un PD. Et lorsqu’il se mêlait à une conversation entre hommes il bredouillait comme une femme. Hmainou LEBKHA, cataplasme, avait le sens aussi d’être collant comme un emplâtre. Et j’en passe sur ces surnoms d’avant qui ne faisaient rire personne parce que ces gens là portaient la moustache signe de respect, mais qui aujourd’hui sont devenus des articles de musée. Oui on en rit comme on a rit autrefois lorsque j’apparaissais sous mon prénom de BREITOU. Personne n’aurait rien dit si j’avais comme prénom BREITLI ou BRETLING comme la montre suisse, hélas, ca fini par un TOU. N’empêche que ce prénom par la grâce de mes amis est devenu synonyme de drôle. D’amusant, de plaisantin, de burlesque, d’innovant et cela fait honneur au personnage.

Et puis, et j’en suis sur, il y a en vous un peu de sang de BREITOU, un peu d’âme de BREITOU, un esprit BREITOUNIEN, à la fois sensible, humain et chaleureux. Oui parce que nous sommes du même village, fait de la même pate, de la même ville et quelque soit vos prénoms, je trouve en chacun de vous, par vos échanges cette espèce de chaleur, ces doux sentiments qui n’ont pas disparus.

Nous les avons transporté avec nous, ils vivent en nous et personne ne peut nous enlever cela, personne ne peut séparer des gens, des amis d’une même et grande famille, d’une même communauté bien originale qu’est la notre, nous les JUIFS TUNES, des groupes aussi liés dans la nostalgie, des compagnons de toutes origines qui vivent en fraternité, des amis qui nous font rentrer dans leur cuisine, dans leur salon, sur les terrains de jeux, dans nos plages alors que tout ici nous éloigne de ce GRAND BONHEUR VECU LA BAS….DANS NOTRE CHER PAYS DE TUNISIE.




Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 octobre 2011, 12:20
SIMON LE MALCHANCEUX.



4°.


Son papa est un jour convoqué par la police. Son fils est en garde à vue mais au vu de son âge et de son délit ‘mineur’, il est libéré sous conditions. Faire un mois de travail d’intérêt public. Un mois plus tard, sa dette réglée, il récidive.

Las, son père, malgré les remontrances quotidiennes, voit son fils épouser le mauvais chemin. Après moult querelles, le garçon consent à rentrer dans une école professionnelle. Au grand soulagement de son papa qui espère voir enfin son fils sortir de l’œil du cyclone.
La maman est de plus en plus fatiguée. Ses frères et sœurs lui recommandent de prendre des vacances, d’aller respirer dans un appartement qu’ils possèdent sur la plage à PALAVAS LES FLOTS. Front de mer. Elle refuse. Trop attachée au fric. Au dépend de sa santé. Son ancien mari est tjs là parce DOLLY, certaines nuits, l’appelle en urgence. Elle a des suffocations nocturnes assez répétitives.
Par un soir de mistral, SIMON est réveillé en pleine nuit. Son fils le demande en urgence.

Il se précipite dans sa voiture, prend la colline et un quart d’heure plus tard, arrive à son ancien pavillon mais hélas, il ne peut que constater que son ancienne femme est morte dans les bras de son fils de 18 ans. Un spectacle horrible de cette maman tenue par son jeune fils ainé. Il est choqué.

Simon encaisse lui aussi le choc et se culpabilise. Durant un an. Mais il garde tjs la foi. Il a deux familles à entretenir et soutenir.
Ses deux enfants, orphelins de mère, ne quitteront pas le pavillon. Sa seconde fille âgée de 15 ans portera la lourde charge de gérer son frère. Son père qui ne les abandonnera pas. Il est tjs présent à leurs cotés.

Le jeune garçon choqué par la mort de sa maman dans ses bras donne des signes de dépression. Il n’a plus envie de rien. Il ne sort plus et ses copains sont inquiets pour lui. Il refuse toutes sorties nocturnes. Il se recroqueville sur lui-même au grand désespoir de son papa.
Un jour, Simon s’aperçoit que la main gauche de son fils Alain tremble.

Il décide de l’ausculter chez son médecin de famille. Ce dernier lui conseille d’aller faire des examens plus approfondis au CHU de la TIMONE à Marseille. Un mois plus tard, il en revient avec des diagnostics douteux.

Le spécialiste neurologique lui demande de patienter pour en avoir le cœur net. En attendant le cœur de Simon bat la chamade. Il broie du noir.
Un nouveau rendez-vous lui sera donné.



Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 octobre 2011, 13:16
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 octobre 2011, 13:27



Si mes vents pouvaient re-souffler
Dans mes oreilles ces beaux échos
De mes matins calmes
Et les vagues
De mon ancienne mer venir me
... Rappeler de combien j’ai bu
Leur chant aux aurores sereines
Alors je dirais qu’ivre de nostalgie je le suis.
Je le suis.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
11 octobre 2011, 07:47

LA LUNE OU LES ETOILES.


On le dit souveEEEnt
Dans un moment d’euphorie,
Ou de nostalgie,
Décrocher une étoile
Qui file au loin dans le firmameEEnt.

On le dit, on le chante même
Décrocher la lune pour de l’amour.

UUUtopies ou promesses vagues du piètre rêveur
Naïf, qui promet tant et tant,
La tête dans les nuages,
Pour offrir l’impossible gage
A celui ou celle qui le croit.

Une étoile, une bête de scène
Rempile avec le temps et /////
Vieilles coupures de journaux
Jaunies avec le temps
Et l’oubli de tous ses amis
Font d’elle une star déchue.
Déchue.

Moi,

Je ne promets rien
Ni étoile filante, ni lune mélancolique
Mais j’aimerai bien décrocher le soleil
Le serrer entre mes mains
Réchauffer mes vieilles paumes
Et offrir à tous les venants inconnus
A tous les souffre-douleurs reconnus
Aux faibles miséreux méconnus
Juste qqs brins de rayons de lumière
Pour réchauffer leur cœur.

A tous mes amis d’ ici
J’offrirai qqs bouts de clarté
Pour illuminer leur voie lactée
Et ensoleiller leur cœur de plein d’amitié.

D’une étoiIIIIIle qu’oOOOn décroche
Ou d’une lune qu’on accroche
Au revers de son veston gris
Je préfère graver le soleil sur mon front.

OuIIII, on le dit souveEEnt
Dans un moment d’euphorie
Ou d’hystérie mais jamais en vérité
Nul ne peut décrocher une étoile
Qui file au loin dans le firmament
Pour de l’amour.



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