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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
11 octobre 2011, 07:50
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
11 octobre 2011, 11:39
SIMON LE MALCHANCEUX.




CHAPITRE 5°

Entre temps, les tremblements de la main gauche de son fils se font de plus en plus fréquents. Et un matin, Alain tombe par terre. Il est aux urgences. Scanner et analyses. Le professeur qui le prend en charge deux jours plus tard ne peut se prononcer avant de confirmer le diagnostique. Il soupçonne la sclérose en plaques. A 19 ans, alors que tout le monde s’accorde à dire que cette maladie ne survient que rarement à cet âge. Le père est effondré. Il le sera encore plus lorsque le professeur le confirmera qqs mois plus tard.
Mais il garde la foi, il prie tous les jours Simon avec le grand espoir que son fils se rétablira. Alain est sous traitements.
Son état empire malgré les cachets qu’il ingurgite. Il se sent très fatigué et qqs six mois plus tard, il adopte une canne. Il marche lentement et son langage devient incohérent par moments. Par instants, il perd l’équilibre, titube.

A 22 ans le jeune garçon Alain ne peut plus marcher. Il roule en fauteuil roulant. Il parle mal, sa locution est incompréhensible, il faut deviner ce qu’il demande.
Son papa garde tjs la foi, il prie la torah bien plus qu’avant. Il dira qu’elle le fait tenir.

Partagé entre sa nouvelle famille et ses deux enfants, Simon tient bon. Il a un courage exemplaire.
Avant la maladie de son fils, il lui avait bien loué un studio. Ce dernier voulait vivre d’une façon indépendante et surtout recevoir ses amis en toute intimité mais hélas avec ce qu’il lui arrive, ses copains se feront rares et seule la télé lui tiendra compagnie.
Alain se déplace donc en chaise roulante chez lui et son papa viendra tous les matins, midis et soirs pour lui prodiguer les soins. Hygiène, propreté etc…

Pour le kiddouch du vendredi soir , il prendra son fils sur les épaules et descendra les 7 étages avec sur son dos sa progéniture malade. Aller et retour. Alain ne veut dormir que dans son lit. Le studio de ce dernier n’est qu’à 50 mètres de l’appartement du pére. Donc 7 étages, soit 50 marches à grimper au retour parce que Simon est Chômer shabbat. Plus les yom tov etc…Plus 50 mètres de parking à traverser. Soit 100 mètres sur du plat.

Ca fait une lourde charge à transporter tous les vendredis.
Simon garde la foi, il prie du soir au matin. Il est prêt à poser une autre lanière de téf sur son bras droit pourvu que son fils guérisse. Mais pas sur la tête, il n’en a qu’une.

Alain n’en peux plus de cette vie qu’il qualifie de végétative mais son pape est là pour parler miracle. Je ne sais pas si la sclérose en plaques se guérit par miracle mais le papa y croit dur comme fer. Il a la torah avec lui. Son livre, son sidour sacré et les psaumes ne le quittent pas d’une semelle. Il fait même patienter ses clients pour une minha, ou pour une amida aux heures appropriées.

Un jour de samedi de MARS, la bande, ses amis, décide d’organiser une petite réunion festive chez leur copain Alain, le jeune et grand malade. Boissons, sodas, champagne, musique etc…Tout cela d’une façon modérée afin de ne pas perturber Alain, leur ami d’enfance.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
12 octobre 2011, 10:49
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
14 octobre 2011, 22:54
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
14 octobre 2011, 22:56
Article paru dans l'édition du 28.02.09 de "La Repubblica"


Ben Laden a déclaré :

"Il est très difficile de faire un attentat en Italie". En réalité, certainsdocuments des Services Secrets Italiens, dont le contenu a été récemment révélé,ont permis d'affirmer que Ben Laden a déjà essayé, il y a quelque temps, d'organiser un attentat en Italie.

Deux terroristes, en provenance d'un pays du Moyen-Orient, sont arrivés à Naples avec la ferme intention d'exécuter le châtiment d'Allah pour les italiens infidèles.

Voici comment cela s'est déroulé...

Dimanche 23'47

Ils arrivent à l'aéroport international de Naples, en provenance d'Istanbul. Ils sortentde l'aéroport après huit heures, car on a égaré leurs valises. La société de gestion de l'aéroport n'assume pas la responsabilité de la perte et un employé conseille alors aux
terroristes de repasser le lendemain : "qui sait, avec un peu de chance..."

Ils prennent alors un taxi. Le conducteur (qui travaille au noir, sans licence officielle) les regarde dans le rétroviseur et, voyant qu'ils sont étrangers, les promène dans toute la ville pendant une heure et demi. Voyant qu'ils ne se plaignent pas, juste après que le compteur ait indiqué 200 euros, il décide de leur faire un sale coup.

Arrivé au rond-point de Villarica, il s'arrête et fait monter un complice. Aprèsles avoir volés et roués de coups, ils les abandonnent, inanimés, dans le quartier 167.


Lundi 04'30

A leur réveil, après un passage a l'hôpital, les deux terroristes réussissent à rejoindre un hôtel dans la zone de Piazza Borsa. Ils décident donc de louer un voiture chez
Hertz, à Piazza Municipio. Ils se dirigent alors vers l'aéroport, mais juste avant d'arriver à Piazza Mazzini, ils restent bloqués dans une manifestation d'étudiants, d'anti-mondialistes en blouse blanche et de chômeurs napolitains, qui ne les font pas passer.

Lundi 12'30

Ils parviennent finalement à Piazza Garibaldi. Ils décident de changer leurs devises....
Leurs dollars sont alors changés en faux billets de 100 euros.

Lundi 15'45

Ils arrivent à l'aéroport de Capodichino avec la ferme intention de détourner un avion pour le précipiter sur les tours de l'ENEL (l'équivalent de EDF en Italie) du "Centro Direzionale".

Mais les pilotes d'ALITALIA sont en grève car il réclament le quadruplement de leur salaire et de réduire leur temps de travail. Même chose pour les contrôleurs aériens, qui exigent la machine à poinçonner pour tous ("sinon, quels foutus contrôleurs sommes-nous?!" ont-ils déclaré).

Le seul avion disponible sur la piste est un avion de la MARADONA AIRLINES dont la destination est Alghero (en Sardaigne) et il a 18 heures de retard...

Les employés et les passagers campent dans la salle d'attente... et se mettent à brailler des chants populaires... et entonnent des slogans contre le gouvernement et les pilotes! Les hommes de la Sécurité Aéroportuaire arrivent et commencent à frapper tout le monde à grands coups de gourdins, à droite et à gauche, et s'acharnent en particulier sur les deux arabes.

Lundi 19'05

Finalement, les choses se tassent. Les deux, couverts de sang, s'approchent du comptoir de MARADONA AIRLINES pour acheter des billets pour Sassari, s'emparer de l'avion et le précipiter contre les tours de l'ENEL.
Le responsable de MARADONA AIRLINES qui leur vend les billets, ne dit pas que le vol, en réalité, a déjà été supprimé.

Lundi 22'07

A ce moment-là, les terroristes discutent pour savoir s'ils doivent poursuivre ou non...
Ils ne savent pas si détruire Naples est un acte de guerre ou plutôt de charité...

Lundi 23'02

Morts de faim, ils décident de manger quelque chose au restaurant de l'aéroport.
Ils commandent un sandwich "omelette, moules et pépéronade".


Mardi 04'35

En proie à une salmonellose foudroyante provoquée par l'omelette, ils finissent à l'Hôpital Cardarelli, après avoir attendu toute la nuit dans le couloir des urgences.
La chose n'aurait pas duré plus de deux jours, si le choléra provoqué par les moules ne s'était pas déclaré.


Dimanche 17'20

Ils sortent de l'hôpital après douze jours et se retrouvent dans les parages du Stade San Paolo. L'équipe de Naples a perdu à domicile contre le Palermo 3 à 0, grâce à deux penalties accordés à l'équipe sicilienne par l'arbitre Concettino Riina de Corleone (Le parrain) . Une bande d'ultras napolitains, voyant les deux à la peau basanée, les prennent pour des supporters du Palermo et leur filent une rouste. Le
chefs des ultras, un certain "Peppo u Ricchione" ("Peppo la Tarlouze"), abuse sexuellement d'eux.

Dimanche 19'45

Finalement les ultras s'en vont. Les deux terroristes décident de se saouler pour la première fois de leur vie (même si c'est pêché!). Dans une gargote de la zone portuaire, on leur refile du vin coupé avec du méthanol et les deux retournent à l'hôpital Cardarelli pour intoxication. On leur découvre aussi la séropositivité au virus HIV (Peppo ne pardonne pas!).


Mardi 23'42

Les deux terroristes fuient l'Italie en radeau, direction la Libye, à moitié aveugles à cause du méthanol ingéré et avec une bonne douzaine d'infections dues au virus HIV. Ils jurent devant Allah qu'ils ne tenteront jamais plus rien contre notre beau pays chéri .


Viva l'Italia !!


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
14 octobre 2011, 23:03
Trois individus de nationalités américaine, britannique et marocaine meurent dans un accident et se retrouvent en ENFER. Après quelques semaines, l’Américain désireux de savoir si, enfin, Ben Laden a été arrêté, sollicite la possibilité de passer un coup de fil vers les États-Unis. Le diable accepte à condition de facturer à raison de l’un million la minute. Il lui facture, aussitôt le coup de fil terminé, les trois minutes de communication à 3 millions de dollars américains, l’Américain sort son carnet de chèque et s’acquitte du montant sans sourciller.

Le Britannique sollicite, à son tour, la même faveur afin de s’enquérir de la santé de la Reine Elizabeth II et du classement de Manchester United. Le diable accepta et lui factura, aussitôt après la communication, les trois minutes à 4 millions de livres que le britannique s’empressa de régler.

Arrivée le tour du marocain, ce dernier hésita en raison de ses faibles moyens et se décida, malgré tout, d’effectuer l’appel au Maroc pour avoir des nouvelles du pays, pour savoir si le pouvoir d’achat est toujours assez faible, si les maladies primaires font toujours des victimes, si les routes sont toujours en piètre état, si les voleurs gagnent de plus en plus du terrain, si la bureaucratie continue à étouffer le citoyen, si le chômage est toujours le lot de la majorité de la jeunesse, si le logement est encore un rêve et si, et si, et si,…. La conversation s’acheva au bout de TROIS HEURES.

Le Marocain, osant à peine regarder le diable, demanda en bégayant le prix de la communication. Le diable tout serein répond: « pour les trois heures, ça sera TROIS DIRHAMS». La surprise fut totale pour le Marocain qui régira en ces termes :« Mais co…co…co… comment ça se fait?» Et le diable de répondre :

«Eh bien, vous avez eu une communication d’ENFER à ENFER, il s’agit d’un appel local.»


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
15 octobre 2011, 13:34
SIMON LE MALCHANCEUX.
FIN DU RECIT.






Tout se passe sobrement. Vers le minuit, les amis se quittent laissant Alain assis sur sa chaise roulante, devant la télé et un morceau de gâteau entre les mains. Alain semble heureux de cet événement festif.

Dimanche, le lendemain de la fête, vers les 8 heures du matin, Simon, comme il le fait depuis très longtemps, rend visite à son fils pour lui préparer son petit déj, le laver, lui donner ses médicaments bref l’installer prés du phone alors que son fils ne peut gérer ses actions et de la télé qu’il allume.

Il ouvre la porte et là, il entend les sons de la télé. Il passe dans le salon et voit son fils affalé sur sa chaise roulante, la tête penchée sur le coté droit, la bouche grande ouverte et un morceau de gâteau accroché à sa main pendante par-dessus l’accoudoir.
Alain est mort d’étouffement. Il avait 23 ans et porteur de la sclérose en plaques.

Mais l’histoire n’est pas finie parce que son autre fils de 18 ans, de la seconde épouse divorcée, Salomon, éprit d’une jeune fille, se retrouve largué. Il est en dépression et il ne va plus au lycée.

Simon prie toujours en levant les yeux au ciel et en accomplissant bcp de frappes sur sa poitrine. Il fait son amida, ses tahanonims, les slihots mange Cacher, porte la kippa du soir au matin. Bref, il est toujours un papa attentionné, pieux, serviable, généreux d’autant plus que sa fille de son premier mariage a divorcé avec un bébé dans les bras, puis se remarie, accouche d’un autre enfant et se retrouve encore une fois en instance de divorce.

Elle a quitté son travail à PARIS, son appartement parisien et s’en est retournée vivre auprès de son adorable papa, à Toulouse.

SIMON prie toujours. Il garde l’espoir.

La torah le protège de tout ce qui peut être méchant parce qu’SIMON est un grand chanceux épargné par la guigne ou le mauvais œil.

Tous les individus naissent libres et égaux devant la nature. Foutaise.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
15 octobre 2011, 13:38
BIENTOT...

TAITA DE LA HARRA.



Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
16 octobre 2011, 10:51
TAITA DE LA HARRA.







Lorsque quatre juifs et pas plus se présentèrent devant les fortifications de Tunis, fuyant les persécutions dans leur pays, le Bey de cette époque les recueillis et leur trouve un endroit ainsi nommé,la HARA mta el Ioud.

Hara veut dire quatre et non DZIZNA, une douzaine et non pas aussi HOUIRA ce qui veut dire une POIGNÉE. C’est précis.

Donc dans la HARA, le quartier juif de Tunis, le ‘gueto’, aura fait vivre plusieurs générations de nos compatriotes avant que leur situation ne s’améliore et qu’ils ‘immigrent’ enfin dans les beaux quartiers de Tunis. Personne ne parlait à cette époque de la France ou d’Israël.

TAITA faisait partie du lot. Elle vivait avec son mari Messaoud dans une de ces chambres insalubres partageant la cour, dar arbi, maison arabe, avec ses voisins.

TAITA était très belle, elle avait des cheveux très noirs, et des yeux noirs couleur jais. Courte sur pattes, elle était très dynamique, très vive et surtout très serviable. Sans un jour qu’elle ne partage un peu de son quotidien avec ses braves gens qui l’entouraient.
Lorsqu’une de ses voisines était malade, elle prenait sur elle le lavage du linge, et même parfois l’allaitement… etc…Elle était robuste la jeune TAITA.

TAITA ne travaillait pas, les femmes à cette époque étaient bonnes que pour cuisiner et s’occuper de la marmaille. Plus laver les pieds de leur mari lorsqu’ils rentraient fourbus de leur travail.

TAITA, un an plus tard, donne naissance à un fils, elle a 18 ans, ensuite un second garçon, arrive un troisième et enfin, elle clôt la partie avec son huitième garçon. Pas de filles. La malchance.
‘…Rabi ma habch yatini tefla… !’ D ieu n’a pas voulu me donner une fille.

Il faut bien trouver le coupable.

La petite paye de son mari ne suffit plus et TAITA doit travailler au grand désespoir de son mari MESSAOUD. Qui voit cela comme un affront pour son honneur. Une grave offense. Une blessure mortelle. Un grave délit qui fait de lui un père ne pouvant plus regarder ses voisins dans les yeux.

TAITA a choisi soit travailler et bien nourrir ses enfants soit rester à la maison et laisser ses gosses dans un grand besoin.

Elle raisonne son mari qui ne veut rien entendre. Celui là, décidé à effacer l’offense, demande le divorce auprès du rabbin du quartier. Un rabbin qui essaye de le dissuader mais MESSAOUD ne veut rien entendre. Sa femme a outrepassé ses droits, donc il n’en veut plus. ‘…Et les enfants … ?’ Le sermonne le rabbin…’…Qu’elle les garde… !’
Messaoud et TAITA divorcent.

Taita et ses 8 garçons vivent donc seuls dans la petite chambre insalubre.

Elle trouve du travail dans une école de l’Alliance Israélite, femme de ménage.

A Suivre.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
18 octobre 2011, 04:07
Madame Bettencourt, sous tutelle a demandé à bénéficier de l'allocation adulte handicapée.
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