Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
18 octobre 2011, 22:59





GUILAD TRÈS AMAIGRI FRÊLE ET FATIGUÉ QUAND LES AUTRES EXTRÉMISTES, FANATIQUES SONT LIBÉRÉS EN PLEINE FORME ET GRAS COMME DES PORCS...
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
20 octobre 2011, 10:56
[/color][/size][/b]
TAITA DE LA HARRA.

CHAPITRE 3°


Arrive la bar mitswath du jeune Homme Mrideckh. Le rabbin qui tient les comptes vient la voir et lui conseille de faire le minimum, comme si TAITA pouvait faire le maximum. Il lui propose d’aller voir son ami le tailleur du coin qui lui ‘montera’ la costume et lui offrira la cravate. Un autre commerçant donnera la paire de chaussure.

Le quartier est au courant, et les petits dons arrivent discrètement à la grande joie de TAITA qui broyait du noir. ‘…ME TEMA CEN RABI… !’ Il n’y a que Dieu pour de tels miracles. Au soir dit, toute la cour est envahie de tables et de chaises. Des lampions ont même été installés. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, certains voisins musiciens ont accepté de jouer gratuitement pour le jeune. Les voisins ont aidé TAITA dans la cuisine. MRIDECKH aura même des cadeaux du coté de sa famille maternelle mais rien du coté de celle du père, qui est bien loin de se douter que son aine fête ses 13 ans. Notre jeune homme a eut une très belle fête.

TAITA est aux anges. Elle bénit tout le monde, embrasse des mains, enlace avec bcp d’émotions ces donateurs, ‘bénèdictionne’ à tour de bras.

Les festivités finies, arrivent les dures journées de labeur. Un an plus tard, même scénario pour Chmiyan, et ainsi de suite pour les autres. Le père toujours absent, absent aux registres des abonnés.
Les enfants avec l’âge ne se rappellent même plus de ce père parti pour son orgueil blessé et son amour propre.

A 16 ans, entre temps, l’ainé trouve un petit boulot chez un épicier juif. Mais las de cette situation, et surtout encouragé par les rumeurs qui courent sur l’ALYA, elle décide de s’inscrire au départ. Sans attendre des mois et des mois, son dossier est agrée au bout d’une semaine. Elle ne paiera rien du voyage, c’est la communauté juive de Tunis qui s’en chargera. Tout est payé même les valises au vue de sa condition reconnue.

Donc TAITA et ses huit garçons sont candidats au départ sans retour. Ils voyageront par bateau en 1955. Départ pour Marseille. Puis direction HAIFA. TAITA laisse la HARA et tous ses voisins en pleurs.
Elle est triste mais elle espère que là bas, sa situation va s’améliorer.

Dés son arrivée, la famille est prise en charge par les gens de l’AGENCE JUIVE. Elle n’est pas la seule. Plusieurs familles font partie du voyage. Un voyage qui arrive à son terme. Un campement aux abords du désert du NEGUEV. Sous des tentes. Le soir, il gèle, la nuit il fait trop chaud. Les hyènes ne sont pas très loin. La vie dans un campement est dure, bien plus dure que le labeur de TAITA à Tunis.
TAITA écrit sa première lettre dans un français mal soignée. Elle demande du secours à son frère restée à Tunis. Une lettre à faire pleurer les pierres. Elle manque de tout. CACOU sans plus attendre, va lui envoyer périodiquement de l’argent et des colis alimentaires. Ces derniers mettront deux semaines pour arriver, parfois trois sinon un mois. Du thon, des boites de sardines, de la halwa, des conserves en tout genre, de l’huile, du riz, des pates etc…Bref des choses non périssables. TAITA se plaint dans sa seconde, troisième et toutes les lettres qui s’en suivront. CACOU se saigne pour subvenir aux demandes de sa sœur.

Arrive l’indépendance, les colis partant de Tunis pour Israël sont déclarés COLIS NON GRATTAS.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 octobre 2011, 04:30
Tunisie : Ben Ali est de retour !



Le 23 octobre, les Tunisiens ont rendez-vous avec la démocratie. Pour les inciter à participer à cette première élection libre dans le pays, l'association Engagement Citoyen a utilisé la peur des révolutionnaires de voir Ben Ali à nouveau au pouvoir.

Lundi matin, les Tunisiens ont découvert une affiche géante à la gloire de Ben Ali à La Goulette. A l'approche des premières élections libres du pays, l'association Engagement Citoyen a voulu jouer sur la peur du retour de l'ancien chef d'État pour inciter les Tunisiens à se rendre dans les urnes le 23 octobre.

Colère et affront, voilà comment les Tunisiens ont accueilli cette affiche. Après s'être battu pour mettre fin au régime de Ben Ali, les révolutionnaires ont pris ce portrait comme un véritable affront contre leur combat. Une petite foule s'est alors constituée devant l'affiche. C'est alors que dans un mouvement de contestation, un homme décide d'arracher l'affiche de ses propres mains. Sans le savoir, en enlevant cette affiche, il a laissé place à une seconde, où on pouvait lire "Attention, la dictature peut revenir." Cette phrase choc joue la peur de la population de voir leur combat réduit à néant avec la montée au pouvoir d'un second dictateur.

Cette campagne a été conçue par l'agence Ogilvy et devrait persuader les Tunisiens de se déplacer en masse dans les bureaux de vote.
[/size]
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 octobre 2011, 14:08
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
23 octobre 2011, 12:02
TAITA DE LA HARRA. 4°








CACOU informe alors son frère de Paris de la chose. Les lettres passeront donc par ce relais ainsi que les colis. Soit une rallonge dans la distribution du fret.

Deux ans plus tard, la famille est enfin reprise en main par les gens de l’Alya. On lui alloue un appartement dans une grande ville à BATYAM et aussi une place comme…..MÉNAGÈRE dans une école. Retour à son ancien travail. Deux garçons sont pris pour le service militaire. Deux bouches en moins à nourrir. L’un à 20 ans, le suivant 19 arrive le troisiéme lui aussi prit dans l’armés, trois mois plus tard.

TAITA a 45 ans. Elle en parait 20 de plus, ses cheveux ont blanchi. Elle se plaint de son dos, de rhumatismes, de maux de tête, mais elle doit travailler pour ses autres cinq enfants. Essuyer, balayer, cuisiner et rentrer pour refaire la même chose pour ses enfants. Dormi à 23 heures, elle sera debout à 7 heures du mat pour ses autres enfants scolarisés.
Lors d’une visite de routine de son sixième fils BENYAMIN chez un médecin, celui là détecte un début de tuberculose. La maman déjà très fatiguée, trouve cela injuste. Mais sans se décourager, elle ira trois jours par semaine en bus rendre visite à son fils. Laissant les autres grands enfants se débrouiller seuls à la maison. BEN sera exempt du service militaire plus tard. Les deux grands enfants, sous les drapeaux, feront la guerre des six jours et en sortent indemnes. Leur service militaire terminé, ils rentrent à la maison avec dans les mains un métier. Ils sont mécaniciens. Ils ne tarderont pas à trouver un boulot dans un pays en marche et qui commence à s’éloigner de la ‘misère’.

TAITA retrouve ses deux grands fils mais elle continue à travailler. Parce que TAITA est prévoyante elle sait qu’un jour viendra où ses enfants se marieront, et qu’elle ne doit pas tendre la main. TAITA est une femme qui pense, elle est surtout fière.

A Suivre...

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
23 octobre 2011, 12:09
TAITA DE LA HARRA 5°




Son grand fils YVO (anciennement MRIDEKH, en Israël, les prénoms comme ceux là changent) lui annonce qu’il veut se marier avec une jeune fille connue durant son service militaire, une juive polonaise. TAITA hoche la tête mais ne pose pas son véto. Elle ne peut affronter une telle situation dans son état. Elle accepte, alors que son fils n’a pas encore 25 ans. Cependant il a un boulot. C’est énorme.

Le second SHLOMI ne va pas tarder à suivre. TAITA baisse la tête et ne dis rien puisqu’elle sait par avance que la partie est perdue d’avance. Le jeune se mariera alors que TAITA est au bord de l’épuisement. Il a un boulot donc il peut s’assumer.
Elle pense à son fils BENYAMIN le tuberculeux et elle prie tous les jours pour qu’il s’en sorte. Six mois de traitement ont fini par sauver le jeune homme.

Le quatrième PINHAS après son service militaire, cherche du travail. Il en trouve un dans un SUPER MARKET et qqs semaines plus tard dans son travail, il s’éprend d’une jeune fille russe, elle aussi caissière dans le même super MARKET à RAMAT GAN. Le couple se mariera et habitera un joli chikoun, deux pièces en attendant mieux qui tardera à venir.

Le cinquième YOSSEF après son service militaire obligatoire sera embauché chez un oncle de sa femme, MARDOCHE, installé en Israël depuis 1948 et qui eu l’idée de s’associer avec un ancien marbrier de Tunis. Mais qui, en cours de route, décède laissant à son unique associé l’entreprise, une marbrerie du coté de LOD.
YOSSEF apprendra le métier avec ses cousins doux comme des agneaux.
Yossef, tombe amoureux ( El krââ fi termeye dira TAITA de lui ) d’une de ses cousines qui loge avec ses parents à quelques mètres de l’atelier. Il est fou amoureux. Il parle mariage. On lui fait savoir qu’il ne peut l’épouser pour cause de consanguinité. Il en pleurera tous les jours sur sa machine à découper le marbre à tel point que les dents diamantées du disque dur puent l’eau salée. Son oncle lui dira en guise de plaisanterie ‘…Chnoué ye ouldi, le disque s’use plus vite qu’avant BEL BKE ( par tes pleurs)… !’

Le jeune homme, pour oublier sa bienaimée, très belle au demeurant, SARAH, décide de changer de travail pour cause de trop de souffrance à la vue de sa cousine chaque fois qu’elle apparait devant lui et sa machine.

Un mois plus tard, ne supportant plus de vivre un tel calvaire, une telle séparation, loin des yeux de sa dulcinée, il demande à revenir travailler chez son MARDOCHE où il est accepté avec tous les honneurs au grand bonheur de Sarah, sa fille.

Les deux jeunes, cousins par alliance, réfléchissent à une idée lancée par Sarah, se marier et vivre leur amour sans apporter d’enfants. L’idée fait mouche et fait son chemin. L’oncle accepte alors que TAITA trop fatiguée pour intervenir laisse faire. Promesse tenue, le couple se mariera et n’apportera pas de bébés. Mais il adopte deux enfants en bas âges, un garçon et une fille. Pour la petite histoire, ils sont à présents papi et mamie de trois petits bambins.

Le sixième fils Benyamin sera donc sauvé. Une période de convalescence lui est prescrite, il doit aller en montagne. Dans le nord. TAITA ira le suivre dans le nord. Trois fois par semaine. Trois mois plus tard, enfin, elle n’ira plus dans le nord, elle sera chez elle avec son fils guérit et les autres enfants.

L’ancien tuberculeux trouvera un poste comme grutier dans le port de HAIFA. Avec un bon salaire. Il se vouera à son métier durant des années avant de prendre enfin une fille juive d’origine tunisienne.

Le septième AVI, après son service militaire, n’est pas encore prêt à travailler. Il veut parfaire ses connaissances en informatique. Il s’inscrit dans une école. Le candidat Avi passe avec brio les tests d’aptitude. Il obtient une bourse et il fait connaissance avec le monde de l’informatique.

Il apprend vite même très vite au gout de ses professeurs. Il pense partir aux USA. Mais sa maman TAITA à force de pleurs, le dissuade. Il reste donc durant deux ans à apprendre tous les mécanismes de la toile et réussit à se faire remarquer par l’armée de l’air parce qu’il surprend ses professeurs par les innovations qu’ils apportent dans ce domaine. Sa maman TAITA ne comprenant rien à tout cela, lui dira ‘…Mnih kadech bech tssouar…Fel écran e’de… ! Combien vas-tu gagner grâce à l’écran… ?’ Il sera très bien rémunéré après un an à travailler pour l’armée qu’il quitte pour une autre grande maison.

TAITA travaille tjs dans cette école alors que ses enfants lui promettent de subvenir à ses besoins.

‘…Lei i haoujni el hatta had… ! Que je ne tende la mains à personne…!’
TAITA ne veut pas d’aide de ses enfants.

Le dernier, le huitième AVNER, passe aussi son parcours du combattant. Il est le chouchou de TAITA, qui voit en lui sa béquille, celui sur qui elle pourra s’adosser un jour.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 octobre 2011, 10:43
TAITA DE LA HARRA.6°




Meskina ââla Taita.
TAITA frôle les 65 ans, elle est au bout du rouleau et la direction lui fait comprendre qu’elle doit cesser de travailler.

Ignorant son âge, elle dit être née le jour de la grande moisson de blé en Tunisie. La direction n’a que faire des moissons de là bas, elle a jugé qu’elle avait 65 ans. Soit bien après la GRANDE MOISSON DE LA GRANDE SAISON NON INSCRITE DANS LES REGISTRES DE L’ETAT.

Elle prétend le contraire, elle n’a que 55 ans dit t’elle mais comme TAITA n’a pas de dents de cheval pour vérifier son âge, ni des cercles concentriques comme une tranche de tronc d’arbre qui dévoilerait sa véritable date de naissance, la direction décide donc 65 ans.

L’âge de la retraite. TAITA, n’en revenait pas. 65 ans soit 10 ans de plus de ce qu’elle croyait avoir font l’effet d’un grand étonnement. Elle a donc 65 ans et elle l’ignore. Son directeur le sait mieux qu’elle.

‘…Bof … !’ Se dit t’elle…’ Choué 55 oullé 65…Soit Après tout 55 ou 65 qu’importe. Autant pour elle, qu’on ne lui ait pas donné 80 ans parce que TAITA en parait. Elle n’a presque plus de cheveux blancs. Elle présente une large calvitie. Elle n’a presque plus de dents et pire encore TAITA parait encore plus courte.

Elle qui durant toute sa vie a travaillé comme boniche dans deux écoles et pas plus, à laver les cuvettes de wc, les couloirs, les tables de cantines, préparer les repas etc …là voilà désœuvrée pour le restant de sa vie du jour au lendemain.

De quelle occupation va-t-elle passer son temps et gagner de l’argent ???? Et qui voudrait d’une vieille dame malade et qui n’a plus rien de dynamique… ? TAITA n’habite qu’un modeste chicoun, avec une vue sur le parc, elle n’a aucune passion, pas de chat, pas de chien, pas d’oiseau à entretenir avec sa modeste retraite. Elle se sent inutile TAITA. Ses enfants viennent rarement la voir, ils sont tous occupés avec leur femme et leurs problèmes, elle ne va pas elle, la laborieuse TAITA devenir une autre charge pour ses enfants.. ?

Elle ne veut même pas entendre parler de dar el TKIYA ( maison de retraite). ‘…Directe fél jébène’…Dira t’elle. Direct au cimetière.
TAITA la pauvre s’ennuie ferme. Elle déprime et elle ne le dit pas parce que TAITA ne s’est jamais plainte, pas même à ses enfants qui la considèrent comme INCASSABLE.

A Suivre…
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 octobre 2011, 14:20
ils attendent la suite ..............
Pièces jointes:
joueur.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
26 octobre 2011, 11:09
TAITA DE LA HARRA.6°





TAITA ne l’est pas.

Elle soufre physiquement et moralement. Cet arrêt brusque du travail l’a rendue amère, aigrie.
Elle se sent inutile. Elle n’est plus responsable de rien. Plus rien ne la retient sur terre même pas la pensée pour ses enfants devenus des hommes à charges.

Elle veut bien sortir TAITA mais elle pense qu’une économie de café lui permettra d’étoffer son quotidien. Un quotidien qui ne ressemble à rien. Un quotidien froid qui se résume journellement à ceci, du lit à la cuisine, de la cuisine à la télé, de la télé au lit.

Dés fois elle passe par les toilettes et la salle d’eau. Tristes occupations pour une femme qui a passé tant d’années à voir des gens, à lisser et frotter des carreaux. A monter des escabeaux, des échelles pour des fins de mois misérables.

TAITA meskina, par un jour de grand soleil, sort un matin pour acheter du pain. Ses idées sont confuses. Elle pense, elle pense à rien, sa tête est vide. Elle traverse sans réfléchir la rue, juste qqs mètres la séparent de sa boulangerie.

Elle ne voit pas que le feu passe au rouge et qu’elle doit attendre. Elle avance.

Une banale voiture la fauche à 9 heures du mat et elle se retrouve allongée sur le macadam.

Les yeux fixés vers le ciel. Sa robe relevée sur son corps laisse apparaitre ses dessous. Elle ne bouge pas.
Un quart d’heure plus tard, elle est prise en charge par une ambulance. Le diagnostic est sévère, sa colonne vertébrale est touchée. Elle est paralysée. Ses enfants viendront ce jour là pour entendre le sale verdict. Un seul sera absent, il est en voyage aves sa femme.
TAITA ne reconnait plus personne. Elle ne rentrera plus chez elle. Elle sera prise en charge par un auspice adapté à son cas. On la pousse du soir au matin.
Ses enfants l’oublieront puisque TAITA ne peut plus communiquer. Sa tête ne pense plus, ses gestes sont immobiles, elle voit sans voir. Ses jambes ne trainent plus à terre, elle parait naine sur sa chaise roulante.
Ses enfants ne viendront jamais lui tenir compagnie, et pourquoi faire, regarder leur maman TAITA vivre dans un état d’inertie… ? C’est de la perte de temps surtout qu’il faut perdre deux heures de temps pour lui rendre visite.

Enfin, TAITA est libérée, elle décède sans un mot entre les bras d’une infirmière éthiopienne venue lui apporter ses médicaments.
Le récit de TAITA était dans mes papiers depuis très longtemps.
J’ai profité de mes visites à la clinique pour mettre à jour qqs événements par la bouche de ma maman et me rappeler le fin fond de l’histoire.

Une histoire banale somme toute.

MESKINA AALA TAITA MTA EL HARRA.


Source HAYA.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
26 octobre 2011, 11:54
PROCHAIN RÉCIT....LA SUITE DE

'...YACOUB EL MAGHBOUN...!'



Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved