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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 décembre 2011, 09:54
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 décembre 2011, 13:23
et alors ? ils ont volés (mais a qui ? ) cet argent ..
ils ont bossés ! ils ont herités ! ils ont constitués un patrimoine pour leurs quatres enfants , ou le bas blesse ?
vraiment ces francais tous des envieux
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 décembre 2011, 22:52
Socialiste que tu es...? Khit ââlik, Martine que tu es aussi...!!!
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
11 décembre 2011, 01:29
INTERVIEW DE MR BREITOU AVEC FEU HENRI FITOUSSI. VIDEO TAWFIC.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
11 décembre 2011, 03:42

Il était une fois MEIHA ET CHOUÂÂ.FIN




Elle fut une femme à poigne, et comme rien n’est le fait du hasard au vu de sa jeune adolescence, élevée à la dure, elle régna contre vents et marrés sans jamais rien reconnaitre de ses tors.

Elle affronta tout ce qui lui paraissait à sa portée. Passant outre tous les bons entendements.

Maman Haya décède le 23 NOVEMBRE 2011. Après un long combat contre son sommeil qui dura 23 jours. Elle est partie guerrière et combattante avec tous les honneurs.

Sa vie fut remarquable en tous points. Un exemple de travail domestiique surtout, ne cherchant surtout pas à se mettre en valeur. Elle a fait son devoir sans complexes, arborant tjs son sourire même dans les cas les plus pénibles. Une seule ombre au tableau la perte d’un petit fils. Haya était arrière grand mère.
Elle fut aussi l’actrice de bcp de mes SKETCHS, un peu partout dans les sites que je fréquentais dans lesquelles j’usais abondamment de son parlé en judéo.

Haye ne peut partir. Son prénom est lié à la vie.


hebergeur d'image


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Maman….
Maman….

Ta voix me manque.
Tes gestes me manquent.
Ton visage.
Ton parlé.
Tes remarques.
Ta joie de vivre.

Je marche sur la terre
Alors que tu dors dans ses entrailles.
Toi, qui par les riens à fait un beau travail
Maman, nous voilà sans toi.
Une partie de nous est absente, Maman.
Comme je m’attriste.
Je n’ai plus de portes à pousser.
J’ai seulement retenu un carré
Quelque part là bas où dorment les bienheureux.

Ta voix maman me manque.
Avant j’avais du courage
Maintenant, je n’en ai plus.
J’attends avec patience
Que le temps et non l’oubli fasse son œuvre.

Maman, ta voix maman me manque.
Tes gestes…Ton visage…
Tout maman me manque.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
11 décembre 2011, 04:22
Souvenez- vous en.


A l’époque ‘…Ye hassra… !’ Lorsqu’une fête se présentait, la famille n’avait point besoin d’envoyer des cartes d’invitation, ces bristols que l’on reçoit aujourd’hui et qui ressemblent presque à des petites brochures.

Avant, tout se faisait par le bouche à oreille. La famille d’abord et ensuite les alliés et les amis les plus proches.

Les fêtes telles que circoncision, bilada, télèt lilé , la vente du premier ainé se faisaient souvent à la maison ou dans la terrasse. Les communions trouvaient leur espace de fête dans les terrasses et les mariages dans des salles dépourvues de grands décors. Un grand Madar, estrade accueillait les musiciens et la musique orientale. Il était rare qu’elle soit occidentale.


Et puis petit à petit les choses ont changé. Le petit bristol est apparu, la carte d’invitation mais sans mettre le nombre de personne. Il n’y avait pas de traiteurs à cette époque, les parents et alliés mettaient la main à la pâte.

La petite carte grandit. Elle devient une grande carte dans une grande enveloppe. Toujours modeste.

Les terrasses furent délaissées un peu partout et ce fut les hôtels qui comblèrent le vide. Hôtel ST GOERGES et Hôtel Hilton à Tunis deviennent les plus en vue. Vinrent ensuite les hôtels de luxe de la banlieue Nord, Gammarth ABOU NAWAS pour les riches.


A Paris, tout fut chamboulé. La carte d’invitation n’est plus une simple carte mais une carte à deux volets plus une petite carte pour le nombre de personnes. Les traiteurs font leur apparition.

Les orchestres occidentaux passent en premier ensuite l’orientale. Apparaissent aussi les enveloppes, les cadeaux en espèces ou en chèque alors qu’à l’époque citée plus haut, les généreux donateurs offraient bracelets en or, gourmettes gravées du nom du jeune homme pour la communion, chainettes en or, montres et paquets cadeaux. Et tout s’offraient de la main à la main du communié.

A Paris, c’est plus grandiose. Les grands hôtels ont trouvé du pain béni grâce à nous.

Les tables portent des prénoms d’artistes, de villes de Tunisie, etc….

Elles sont très belles et le Madar n’existe plus, c’est une grande scène toute illuminée. Mais avant, il y a le grand buffet bien assorti. Les toilettes des femmes rivalisent de beauté, les coiffures aussi ainsi que la belle quincaillerie dorée sortie des coffres pour l’occasion.

Tout est luxe et volupté.


Les discs jokeys ont fleuri un peu partout et tout le monde y trouve son compte.

La mode veut aussi que certaines familles exportent leur fête en Israël.

Bref, les temps ont changé depuis notre grande immigration.


Sans parler des yachts et bateaux de plaisance. Nous sommes loin des terrasses.


Si je vous parle de tout cela c’est que je reçois cette semaine, non plus cette grande enveloppe d’invitation mais un fascicule avec quatre pages dans lequel, je remarque que la famille nous propose un programme fort alléchant. Avec trois nuits passées à l’hôtel plus les divertissements. Dans une grande banlieue à 50 km de Paris.


Ce qui revient à dire qu’en plus des enveloppes bien grasses, il va falloir payer le séjour pour honorer la fête.

Il y a un an, c’était une semaine en Israël à Eilat, cout de l’opération 4000 € par couple prix de groupe. Avion compris.

Dans qqs années, nous passerons certainement les fêtes sur la Lune. Dans 50 ans sur Mars.

Ca vaut la peine d’attendre.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
11 décembre 2011, 05:01
‘…Bonjour Maman… ! Comment vas-tu ce matin…?’



‘…Bonjour Maman… ! Comment vas-tu ce matin… ?’
‘…Je vous ai langui mon fils… !’
‘…Soit patiente maman pour un temps… ! Et le temps passe vite… !’
‘…Je pense à vous tout le tempe ye ouldi… !’
‘…Et nous aussi ye mââ… !’
‘…Dis à ta sœur, de ne pas se morfondre… !’
‘…Nous sommes là pour lui remonter le moral… ! Lorsqu’elle va chez toi, elle s’angoisse… !’
‘…Dis lui de ne plus revenir… !’
‘…C’est fait maman… ! Nous avons pris toutes les photos de famille et surtout les tiennes… !’
‘…Pour le reste débarrassez-vous en… !’
‘…Oui maman, c’est ce que nous allons faire… !’
‘…N’oublie pas de vider les frigos… !’
‘…Oui, tout cela ne sont que futilités, après toi plus rien n’a de la valeur… !’
‘…Soyez comme moi, ne vous attachez pas à des objets sans valeur… !’
‘…On ne s’attache qu’à ceux ou celles que l’on aime Maman… !’
‘…Ici je suis bien… Mon fils… !’
‘…Ici nous ne sommes pas bien après ta longue vie, ye mââ… !’
‘…Yezzi mél rkaka, la vie continue pour vous et surtout profitez en beaucoup… !’
‘………………………………….. !’
‘…Dis à Maxo que tout va bien… !’
‘…Il pleure lorsqu’il rentre chez toi… !’
‘…Enlève lui les clefs, ye ouldi… !’
‘…Envoie nous les clefs du Paradis, Maman juste pour qqs secondes et ensuite nous partons… !’
‘…Justement, ici il n’y pas de serruriers donc c’est impossible, nous vivons en vase clos et ne vous souciez pas de moi… !’
‘…Maman, Maman, c’est trop dure crois moi et même si nous sommes des hommes, nous perdons chaque jour un peu de notre virilité lorsqu’on pense à toi… !’

‘…Ye blid, toi et ta science philosophique… !
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
11 décembre 2011, 10:48


Je suis embêté vraiment embêté. Dois-je m’obliger à faire suivre à chaque fois que j’évoque le prénom maman HAYA, zicaron lé brakha…. ??? A la Goulette, je n’ai jamais personnellement, entendu cette phrase, on disait seulement ……Allah yerhmou… ! Basta.

Nous marbriers, on gravait T.N.S.B.H. Rarement Z’AL.

A Paris, je me suis habitué à dire Achem, HAS VECHALLOM…et comme les Louba KADOCH BAROUKHOU. Bon, je ne peux plus revenir en arrière, je vais donc faire comme les accoutumés des kippas. Mais é’dè Z’al. Je ne le mettrais plus.

Comment brabbi mettre Z’AL après HAYA…..Celle qui vit. Z’al quoi…. ? Z’al rien, puisqu’elle a mit tant de volonté à rester, à se battre, à se sortir de tant de situations délicates à 90 ans et 11 mois que Z’al y’en a pas…Y’EN A PAAAAS ET HI HAN N’EN AURA PAS. ET PLUS. Voilà rtahné… ? NI Z’AL oullè
Z amarra.
C’est logique. Si je ne le notais, je passe ridicule. Désolé, je ne l’écrirais plus.
Depuis que maman s’est endormie, j’ai remarqué qq chose de bizarre.
Maman était une attraction aimantée durant sa longue vie.
Tout tournait autour d’elle. Elle tournait sur elle-même comme la terre et nous tournions autour d’elle comme des satellites.
Je m’explique, elle attirait vers elle toutes nos pensées.
Nos pensées étaient dc orientées vers elle, et les siennes vers nous.
La fibre filiale et maternelle, comme des atomes crochus, se croisaient sans cesse. Des Allers et retours sans accidents mais avec incidents assez souvent.
Elle était le noyau central, bien avant de dormir de son long sommeil, sur lequel venaient se reposer nos pensées. Et vice versa, puisque nous étions tous, les frères et la sœur, les premiers appelés de la matinée et elle notre première appelée si la veille nous nous sommes quittés en paix.
Cela ne causait aucun problème. Nous absorbions ses ondes, elle absorbait les nôtres.
Maman trouvait tjs un prétexte pour nous rappeler aux premières heures du boulot alors qu’elle avait fait des siennes la veille.
Une façon à elle de s’excuser sans le dire. Et bien sur, nous reprenions nos débats.

Depuis son départ, il y a ce noyau central qui n’est plus à sa place. 5 petites nébuleuses ( Nous les 5 enfants) tournons autour de rien. Nous émettons des pensées qui ne sont plus dirigées vers le centre mais derrière nous ou plutôt plus haut. Du coup, on s’est arrêté de tourner, nous sommes figés devant rien. Devant un vide.
Ce noyau central, en l’occurrence maman, avait un grand rôle de liaison. Et même si parfois, nous communiquions peu entre nous, les frères, maman était là pour mettre se substituer à ce manque.
Par elle transiter les nouvelles, les angoisses, les peines et les joies.
A présent aucun transit, chacun pour soi et A chem pour tous.
J’apprends par exemple par mon jeune frère par un SMS que ‘…J….Réconfort… !’ Ce message se traduit ainsi ‘…Ma jeune sœur a besoin de réconfort suite à l’absence de maman… !’ Deux mots.

J’ai donc levé le combiné et j’ai houspillé ma sœur. Lui rappelant mille et une choses. Et je lui ai dis que vouloir pardonner tout, après un départ, est une forme d’hypocrisie que je ne peux supporter.
Je lui ai remis les idées en place et surtout demandé de ne plus mettre les pieds chez elle pour choisir des souvenirs.

Tout ira à la poubelle, à la casse, au débarras sauf les cadres, les photos.

Robes, chaussures etc….Seront remis à des œuvres de secours.

Donc ma sœur mettra du moins bcp de temps pour se refroidir de l'absence de maman. Mais jamais l’oubli.

Le lien n’est pas rompu entre elle et nous. Nos pensées iront comme des faisceaux de lumière vers elle mais nous savons qu’il n’y aura ni retour ni réponse.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
14 décembre 2011, 08:25
Salut Meyer, prend DATE, cela fait 15 ans que l'on se connait. Joyeux anniversaire Meyer, ne te trompe pas de date surtout. Et à bientôt si D ieu veut.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
14 décembre 2011, 08:54


Si je me permets de parler de maman, c’est parce que je pense et même certain d’avoir eu une maman exceptionnelle.

Un rare exemple ténacité, de sans gêne, de thakik ( usure) envers nous et envers les autres et surtout envers les administrations françaises. On lui réglait ses problèmes parce que ses interlocuteurs savaient qu’elle reviendrait tout le temps à la charge.

Maman ne connait pas le mot défaite sauf une fois en 75 ans de carrière, le jour où on lui a refusé ses trois demandes, toutes refusées, pour la naturalisation française. Mis à part cela, elle remporta avec brio tous ces objectifs.

D’une manière qui frise parfois le burlesque. Que de fois, je la décourageais pour telle ou telle demande parce qu’impensable à obtenir alors que les semaines suivantes elle m’annonçait qu’elle a eu gain de cause.

Je la connais couturière, cuisinière, aimant dévorer les livres, tjs accrochée aux infos, grande fan des feux de l’amour mais pour ce qui est des démarches administratives, elle me surprenait dans son âge avancé. En plus, maman à son âge était physiquement forte.

Elle connaissait toute la nomenclature médicale et parfois elle dérangeait son médecin pour lui dire que le médicament prescrit ne lui convenait pas et qu’il fallait le changer.

Avant d’ingurgiter la pilule, elle lisait attentivement les ingrédients aux mots savants. Lorsque je lui disait que j’avais mal qq part, elle me répondait ‘…Ah ye ouldi, ne t’en fais pas, prend ceci ou cela et tout va rentrer dans l’ordre… !’ Et c’est ce qui arrivait.

Oui, maman était une force de la nature. Une comédienne jouant surtout sur les sentiments. Lorsqu’elle allait pour demander son RMI, elle enlevait broches, bracelets en or et tout ce qui pouvait jouer contre elle. Elle était très habile dans ses tenues. Modeste pour rencontrer la conseillère sociale, très belle mise durant les fêtes.

Elle osait sans mesurer les conséquences à venir. Elle savait pertinemment que la loi ne pouvait rien faire contre elle au vu de son âge. Alors qu’elle recevait un jour un redressement de 50.000 frs pour abus d’URSSAF, elle se présenta devant le tribunal administratif sans le boulou. Elle déclara ignorer ce genre de prestations et que c’est le préposé aux affaires SECU qu’il faut en vouloir. Elle ajouta ‘…Je suis rentrée,je me suis assise devant le préposé qui a eu la gentillesse de me remplir le dossier. Lorsque qu'il me questionna sur mes actions immobilières, je lui ai cité mes meubles sans qu’il me rectifie… ! Donc où est la faute… ?’ Six mois plus tard, la justice classa l’affaire. Et lorsque l’affaire fut classée, elle me dit ‘…Et si je redemandais LE RMI…. ?

Il y a deux ans, elle obtient une petite retraite de 700 €. Elle a tellement harcelé son assistante sociale à qui elle lui apportait le fameux boulou, qu’à la fin la bonne dame finie par la lui octroyer.

Qu’elle était donc son secret… ? La persuasion. Elle n’était jamais dans la défensive mais tjs à l’attaque. Elle ne reculait devant rien et si par hasard, l’un d’entre nous se montrait hostile à son idée, ou si on lui refusait ce qu’elle imposait c’était soit la gifle imprévue, soit ‘…Je vais venir te casser la boutique… Dans quinze minutes. Dans ce cas là, je surveillais la rue pour la guetter et si je la voyais, je fermais le magasin mais elle n’a jamais osé, parce que si elle avait osé, je me serai battu contre elle. Pour sauver mon pain. Lol.

Vulnérable… ? Maman ne l’était pas, elle avait hérité du caractère de sa tante Louisa. Jamais plus baisser la tête et jamais être soumise. Cette éducation à la dure a fait d’elle une maman toujours prête à relever les défis sachant par avance qu’elle sortirait vainqueur.

Aujourd’hui, lorsque je reprends le film à l’envers, je trouve que nous avons appris à ne rien craindre sauf les situations délicates de santé. Mise à part cela, elle nous a inculquée l’affrontement. Aller au devant s ans baisser les bras et surtout ne jamais dire ‘…Bléchi, khelli fi yed rabi… ! Tant pis laisse l’affaire entre les mains de Dieu… !’ Elle prenait ses affaires en mains avec bcp de rigueur.
L’invocation de D ieu ne venait que bcp plus tard. Elle se savait assez puissante bien que sans appuie ni relations pour obtenir gain de cause.

Telle était en grande partie Maman Haye.

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