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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
14 décembre 2011, 10:00
Elsa, je suis inquiet pour toi, tu me manques.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
14 décembre 2011, 10:05
ENDERLAIN...UN BLASPHÉMATEUR ENVERS TOUT NOTRE PEUPLE.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
14 décembre 2011, 10:41
Pour se refaire une 'virginité' DSK a décidé de modifier son état civile.
Désormais il faudra l'appeler '...DOMINIQUE J'TROUSSE Q'ANNE...!'
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
14 décembre 2011, 11:40
Elsa ton frère veut une minina ok...???
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
15 décembre 2011, 10:01

UNE SOIRÉE DE HANOUCAH CHEZ NOUS.

A LA GOULETTE.



Je suis un homme du souvenir.


Mon rôle, excusez du peu, est de rappeler, bien que bcp d’entre vous le savent déjà, qqs anecdotes de ces soirée top niveau, l’allumage de la HANOUCA.


Avant que nous rentrions chez nous à la maison, Meiha ma grand mère se faisait belle et prenait son quartier d’hiver. Une chaise de bonne taille calée contre le mur et face à la télé.


Elle répétait à qui voulait l’entendre, vers les 16 heures, toujours ce même leitmotiv ‘…Yeeeee Haye me ten chech él h’necaAAA… ! Alors que l’allumage de la hanoukia se faisait à la tombée de la nuit. Maman lui répondait invariablement ‘…MEJEL BECRI… ! Il est encore tôt… !’



Deux jours avant Maman déballait l’instrument, sorti de la soupente, pour lui donner un peu de luisant.

Cette hanoukia que papa dénicha un jour qu’il chinait aux puces de Tunis était une belle œuvre. Elle était faite d’une façon artisanale en bronze lourd. Après l’avoir acheté papa Deidou en fit des photocopies chez un ami de la RUE DES ALGÉRIENS. Il en fit une dizaine, toutes vendues en trois jours. Son style était espagnol mais pas tunisien car à l’époque si vous vous en souvenez, il y avait une hanoukia en forme de maguen DAVID, en fer blanc. Avec ses ââ’wemét.


Cette relique, une fois nettoyée par maman était clouée au battant de la porte de la salle à manger.Mais avant Maman avait pris soin de scotcher un papier journal. Qui plus tard, se transforma en une boite de carton de chaussures.



Ce changement avait pour but de ne pas laisser couler l’huile sur la porte et sur le sol. Et aussi les flammèches.


Au premier soir, l’honneur d’allumer la première mèche revenait à mon père et ainsi de suite par nous, à mesure que les soirées se succédaient. Nous récitions les passouks avec bcp de rire et moins de sérieux ce qui faisaient dire à la vieille encastrée ‘…TOURA FI YEDEIKOM YE YOUD… ! Autrement dit que chacun suit les préceptes des saintes écritures selon son bon vouloir… !


Chez nous, les soirées et veilles de fêtes étaient des parties de rires.

Toutes les fois que nous butions sur un mot en hébreu, on le transformait à notre manière en disant après ‘…YE RABI CHEMEHNE… ! Pardonnes- nous Achem… !’ Et il nous pardonnait parce qu’il appréciait cette façon de lire, cette lecture le faisait rire aussi. Sinon nous aurions entendu l’orage et les éclairs.


Que voyons nous aujourd’hui… ? Des ampoules, de petites ampoules made IN ISRAEL. Nous sommes bien loin de nos vétustes Hanoukiot. L’huile ne coule plus, il s’épuise lentement, dévorée par la mèche. Je me suis rendu compte aussi qu’un passouk a étè retiré …LE MIZMOR… ! le kif de lire s’est raccourci par la volonté des Loubas.

Ma Meiha n’est plus, Deidou n’est plus là, HAYA aussi depuis qqs jours, notre vieille HANOUKIA n’est plus. Les grésillements des fins de mèches que l’on entendait avant d’aller dormir ont disparues.


Il nous reste quoi.. ??? La lumière que rien au monde ne peut remplacer, celle de la HANOUKIA.


RABI I DAOUI AALINE OU AALIKOM. AMEN.


HAG SAMEAH LEI TRAOT.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
16 décembre 2011, 09:08
'...JE T'AIME...!'


Je suis un amoureux invétérée de l’ancienne époque. Disons même de toutes les époques. Surtout des mœurs.

Notre époque, celle d’aujourd’hui et je parle surtout des jeunes qui lancent à tout venants et venantes des ‘…Je t’aime… !’ Soit au téléphone, soit par sms ou par mail pour les timides. Ou alors encore bien originale c’est de l’écrire en grand, en gros, en feutre noir sur les stations de métro, ou carrément sur les parois des wagons de métro….’…ADELIE…JE T’AIME…APPELLE MOI AU…. !’ C’est plaisant et très agréable comme messages.

Un jour à Juan les Pins, une jeune fille de 15 ans lance à son ami ‘…JEREMIE, je veux faire l’amour avec toi… !’ Sans honte ni pudeur.
Les jeunes d’aujourd’hui ont bcp plus d’idée dans les slogans amoureux que nous mais moins de matière grise.

Les sentiments ne se cachent plus, ils sont mis au devant de la scène et tout voyeur assermenté ne peut qu’en rire. Déclarez sa flamme à sa nana peut couter cher ; comme cet imbécile qui a eut la bonne idée de louer un montgolfière pour avouer son amour à sa prétendue en dévoilant un immense calicot.

Avant dire ‘…Je t’aime… !’ A une jeune fille ou à un jeune homme à hautes voix et en public était mal considéré et les joues du receveur tournait au rose fuchsia.

Avant, à cette époque pas si lointaine, le passionné ou la passionné prit de vertige écrivait des petites proses bien gentilles en concluant la fin de sa lettre par un GRAND BAISER IMPRIME. Ses lèvres. Ou par une rose sèche qu’il collait tjs au bas de sa missive. Missive qu’il remettait sous pli à une amie d’icelle ou d’icelui. Un simple cœur, plus deux gouttes de sang, du genre des larmes, dessinait avec deux initiales au centre faisait comprendre à l’autre berlue ou au ‘bourlingo’ son amour.

Bien avant nous, existait le fameux carnet de bal. Ce carnet pendu aux bras de la jolie dame célibataire et qu’elle présentait au beau jeune homme venu lui faire la cour ; réserver une danse, une valse en générale en inscrivant son nom et prénom. La migonne avait donc l’embarras du choix mais en générale elle choisissait un capitaine, un lieutenant, ou autre commis de l’état sachant souvent qu’il serait absent de la maison, pour surplus de boulot et qu’elle pouvait de temps à autre folâtrer sur le champ de l’infidélité.
Il est bien loin ce fameux carnet. Aujourd’hui les jeunes n’en voient même pas la souche.
Maintenant c’est ‘…Bon tu viens danser toi… ?’ Sinon la meuf reçoit une baffe sur la piste du dancing en cas de refus.
Pour dire ‘…Je t’aime.. !’ en 1955 et suivants, il fallait d’abord passer par presque un concours. Le cœur battant et larme à l’œil.
Parfois ce mot prenait six mois ou un an avant d’être accouché, une gestation, alors que les deux tourtereaux s’aiment depuis longtemps sans se l’avouer. Grande frustration.
C’est en principe au jeune homme de faire le premier pas mais comme bcp sont timides alors, il réfléchissait à la manière, usant sa cervelle à trouver l’occasion inespérée de le dire et si cette première occasion ne se présentait pas, il fallait encore attendre une autre occasion tellement d’occasions perdues qu’à la fin le kif de lui dire ‘…Je t’aime… ! Est parti.

Par expérience, je vous l’avoue, la première fille qui m’a dit ce ‘…Je t’aime… !’ J’ai fui la laissant debout avec son amour sur le carreau humide. Il m’a fallu m’y habituer au bout de 15 ans.
Qu’en est-il alors du premier baiser… ? Alors là mes amis, c’est le parcours du combattant.

Comment s’y prendre pour ne pas paraitre ridicule… ? Aujourd’hui sans doute, il existe peut être des écoles du baiser… ! Un mannequin à la place de l’imbécile. Ou de l’idiote. Et pour arriver enfin à cet entreprenant acte, coller un baiser à celle ou celui que l’on aime, doit être bien réfléchi.

De mon temps, on se servait du coussin, c’était l’idée d’un ami. Le jour où il embrasse fougueusement sa dulcinée celle là lui dit ‘…Mais où as-tu appris à embrasser si bien… ? ‘… Sur un coussin… !’ ‘…Donc tu me prends pour un coussin… ? Ajouta l’autre effarouché. Par la faute de cet aveu, le coussinet ( sa copine) est parti fâché. Pas bien grave le diriez-vous sauf que mon ami ayant retenu la leçon ne parla plus de coussinet mais de ‘…Mkhéda… !’ A l’autre qui ne comprenait pas un traitre mot de notre parlé. Je ne sais pas s’il a épousé un coussin mais il prétend avoir fait un POEME A LA GLOIRE DU COUSSIN.

Je n’ai parlé que deux choses bien distinctes. Mais pas d’un autre problème encore plus embêtant et vous l’avez compris. Un problème qui a l’époque m’a donné une jaunisse, une peur même, que je colporte avec moi encore aujourd’hui. Lol.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
18 décembre 2011, 02:13
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
18 décembre 2011, 02:19

Certaines fêtes juives sont l’occasion pour réunir en générale les enfants et les petits enfants. Nos familles dispersées un peu partout.



Avant à Tunis, les distances étant moins longues, chacun pouvait se déplacer aisément pour honorer la célébration d’une fête soit chez l’un soit chez l’autre.

La commémoration de la sortit d’Egypte, Pâque est la fête par excellence pour réunir, cousins, cousines oncles et tantes, enfants et vieux parents.

Pâque chez nous était l’occasion rêvée pour rire et laisser libre cours à tous nos délires.

Pourim voyait nos cousins débarqués pour recevoir leurs petits cadeaux soit en jouets soit en espèces.

Les autres fêtes étaient plus familiales moins grandioses. Plus intimes.

Hannouca c’est la famille. Au début papa et maman avec Meiha, mon oncle et ma tante.

Puis l’enfant né, ensuite le second, le troisième et à mesure que le cercle familiale s’agrandissait la Hanoukia se voyait entourée de plusieurs membres debout fixant pieusement les petites mèches de coton bruler.

La vie étant ce qu’elle est, la tante se marrie, l’oncle aussi, la grand mère s’en va, le papa suit et arrive le tour de la maman et voilà la hanouccah se multiplier ailleurs chez les enfants mariés.

L’une s’éteint dans la grande maison familiale de nos aïeux pour revivre ailleurs. Bien loin de ce pays où tout sentait la convivialité.

Lorsque les parents s’en vont, il y a un bcp de Sekhina qui part avec eux et les choses ne sont plus comme auparavant. Ce vide des êtres partis ne peut être comblé sans que leur souvenir ne vienne nous rappeler Ô combien sont grands nos regrets.

Je ne peux m’empêcher toutes les fois que je réunis ma famille autour d’une table de parler de papa Deidou et maintenant de maman HAYE partie qqs jours avant la fête des lumières et à qqs jours de ses 91 ans.

Cette dépendance à leur mémoire au jour des grandes fêtes nous ramène à notre enfance, à notre adolescence, à ces fameux instants ancrés dans le bonheur, dans notre esprit de père, de mère de papis et de mamies.

Il y a en nous, une force qui nous soumet à la perpétuelle vision du cadre familiale dans lequel nous avons vécu ses belles heures du passé qui sèment leurs graines encore et toujours dans notre présent. Elles sont inoubliables.

C’est pourquoi je dis souvent ‘…Que ceux qui laissent une descendance ne meurent jamais… !’

Cette descendance qui les fait revivre encore pour bien longtemps. Et, que si on voulait s’en détacher on ne le pourrait pas.

Combien d’entre nous non pas dit à table lors de réunions entre familles ‘…Tu te rappelles ma sœur, mon frère lorsque papa nous distribuer la part de pigeons… ?’ Et maman qui souvent disait ‘…Oualiye je n’ai pas salée le ragout… ? Un drame qui remonte tjs à la surface comme une vague de fond que l’on croyait oubliée. Ensevelie dans les catacombes. Il n’en est rien. Et tant d’autres anecdotes si cocasses les unes que les autres.

Au début, nous étions seuls à allumer, ma femme et moi, la hanoucia, ensuite l’enfant né, puis un second enfin un troisiéme. Puis la première se marrie, la seconde suit et la troisiéme trouve son mari.

Nous sommes revenus à la case départ. Nous serons seuls ma femme et moi devant le premier allumage de la première lumière.

Nous avons acheté les ampoules pour nos enfants.

Nous avons acheté les ampoules de l’allumage pour nos enfants.

Mais quel vide chez nous.

Bel ahié ou l’amor twil.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
18 décembre 2011, 03:34
Salut Breitou,

Belle ton histoire, la meme pour nous tous, tu la racontes si bien....

Comme je l'ai déjà dit j'allumerai la hanouccia de ma mère, celle offerte
par mon cher frère...

je ne connais que celles des bougies que j'allumerai une à une.
tu vois quand les parents s'en vont tout est triste..
Moi, je réciterai la prière en phonétique, ou ma fille puisque ce sont les vacances scolaires.
ce sera l'anniversaire de ma petite-fille Eden, le 20.12, déjà 6ans..
je suis sure que, autour de nous, ils seront là tels des anges au-dessus de nos tetes et je sentirais la main de mon père et de mon frère nous bénissant à tour de role.
notre force est en nous, il faut la sauvegarder pour notre descendance c'est vrai.
alors, je te dis merci pour ces beaux souvenirs, les tiens, les miens et ceux qui ne savent pas ou n'osent pas les exprimer ..
alors en cette veille de fètes, unissons nos pensées pour tous les juifs à travers le monde et que D. nous bénissent tous.
amitiés de Shochote
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
18 décembre 2011, 03:59
AMEN VE AMEN. Ne te pose pas trop de questions, les flammes qui dansent ce soir là sont les signes qu'ils sont là.Toujours là.
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