Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
18 décembre 2011, 03:59

Après Hanouca, la fête des lumières, voilà qu’arrive Noël.


Simple hasard du calendrier me diriez vous. Sans doute mais avouons le, la coïncidence n’en est pas une puisque que cela fait des années que ces deux fêtes se suivent à quelques jours prés.

Les bénéficiaires dans les deux cas sont les enfants, aussi sacrés que sont ces deux fêtes où les étrennes sont aussi importantes que le sont nos bambins.


Il y a longtemps, je m’en souviens très bien, papa nous servait aussi bien à hanoucca qu’à Noël. Nous étions gâtés par tant de présents venus du ciel.

Afin qu’il n’y ait pas de jalousies entre nous Papa nous offraient les mêmes cadeaux aux mêmes couleurs, aux mêmes formes. Sinon la dispute n’était pas loin.


Papa ne dressait pas d’arbre de Noël et nous n’avions pas un met spécial pour cette soirée conviviale.

Nous avions par contre une dokana à la cuisine avec une grande cheminée.

Papa sans nous prévenir ce soir du 24/12 posait sous cette dernière des petits paquets bien ficelés. Et c’est au matin que nous courrions ceints de la lebda qui tenait nos reins au chaud (une sorte de grande étoffe en coton ceinte autour de la hanche) à la cuisine pour découvrir nos jouets.


Nous étions heureux de découvrir ce que le papa NOËL nous avait offert. Et sans plus attendre, et sans grand respect pour ce joli papier qui grinchait sous nos doigts, nous le déchirions pour tenir entre nos mains nos voiturettes mécaniques.


Avec curiosité, nous jetions un regard sur l’autre présent du frère pour voir si nous avions les mêmes articles.

Nous étions heureux de ce que papa Noël nous offrait sans se douter un seul instant que papa DEIDOU en était l’auteur. Nous ne posions aucune question et pourquoi poser des questions à quelqu’un qu’on ne voyait pas. Nous n’avons jamais vu un traineau passer par la cheminée et entendu aucune cloches réveillaient les ronflements de la maisonnée.


L’important était que nous recevions ces présents. Alors que nous ne demandions rien.


Sauf qu’un matin, alors que nous nous précipitions comme les années précédentes vers la cuisine, grande fut notre déception. Il n’y avait pas de cadeaux. RIEN. Le plan de travail était désert. Qqs faitouts bien propres avaient pris la place de nos jouets. La grande déception. Papa Noël nous aurait t’il oublié… ? Et pourquoi donc… ?

En voyant nos mines tristes, maman eut le bon mot. Elle nous expliqua avec bcp de tristesse que la situation de papa ne nous permettait pas de faire cette dépense. Le miracle de Noël n’eut donc pas lieu cette année là et nous retournions nous coucher, après cette explication.


Par contre à Hanouca, soit une semaine avant Noel, notre situation était bonne et voilà que la semaine d’après, elle était mauvaise. Nous nagions dans le doute sans trop comprendre le pourquoi de ce soudain retournement de situation.


Les cadeaux de Noël firent long feu.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
18 décembre 2011, 04:36
LA LUMIÈRE POUR LES ABSENTS.

Absents oui mais pas morts.
L’âme ne meurt pas.
Elle se loge quelque part dans un espace qui appartient à A chem. Toutes les religions communes au monothéisme sont d’accord AU MOINS sur ce point là.

Elles parlent même de résurrection.

La croyance et la foi surtout le veulent et nous y croyons car ne pas y croire c’est tuer l’espérance par le désespoir.

Les sceptiques ont le droit de ne pas y croire et souvent j’entends cette maxime connue de nos pères ‘…E’li mché fél gbar mé jéb’nè hatté khbar… ! Celui qui part dans l’au-delà n’est jamais revenu pour nous informer de ce qui se trame en haut… !

Savoir serait une bonne chose mais rester aussi dans l’ignorance nous permet d’espérer. De croire à ce monde meilleur dont personne n’est revenu pour nous en informer.

Si on savait, imaginez le nombre de déceptions dans le cas où ce monde d’ailleurs ne convenait pas. Sans espoir de retour et s’il convenait imaginez alors le nombre de personnes qui voudrait déménager par trop de misère et de souffrance sur cette terre. Une hécatombe.
Le doute profite à tous ceux et celles qui ne veulent pas savoir. Et c’est mieux ainsi.

Allumer des bougies pour les absents, c’est faire revivre la flamme de l’esprit.

Dans l’ésotérisme, le fait d’allumer une bougie blanche c’est nourrir une âme et prononcer le nom et le prénom de l’absent c’est nourrir son âme par ce lien, ce cordon invisible qui monte pour se loger dans des voies que personne ne connait pas même les initiés.

Le fait d’allumer une bougie, un acte fort simple au demeurant prend toute sa signification lorsque cet acte anodin veut que la lumière soit. Cette clarté, et les anciens le savaient déjà, fait rentrer l’âme de l’absent dans la lumière. La sortant pour qqs temps de l’obscurité dans laquelle, son âme beigne.

Les religions asiatiques accompagnent cette lumière par des encens et des fruits.

Si on regarde le ciel, certaines lueurs apparaissent dans cette immensité. Des étoiles que l’on croyait mortes à jamais reviennent pour nous rappeler qu’elles sont encore bien vivantes. Leur clarté renait dans cette immense obscurité.

L’absent est cette lumière qui parfois revient dans nos rêves pour nous rappeler qu’elle brille quelque part.

Et ceux ou celles qui sont en instance du départ parlent souvent de ‘lumière’, ‘..Jéni bouc dans mon rêve… !’ Ton père est venu me voir…. ! ‘ C’est le pressentiment quarante jours avant le grand départ, c’est souvent le message des parents défunts aux survivants.
En fait de lumière, c’est leur âme qui vient vers eux pour les soulager.

Car lorsqu’on est aux frontières du grand départ, la personne appelle souvent ses parents pour être réconforter. Et trouver en eux cette affection perdue.

Allumer la lumière des absents n’est pas simplement un acte de salubrité publique, pour éclairer une chambre mais bien un réconfort pour soi même afin que tout être humain croyant partage avec l’autre cette clarté divine.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
19 décembre 2011, 22:34
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
19 décembre 2011, 22:46
LE SEKHAN.
Pièces jointes:
sekhan..jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
21 décembre 2011, 08:21

LA MODE DE LA BARBE.

Il fut un temps où chez les juifs tune, les hommes endeuillés, portaient la barbe durant un mois. Ensuite après ce mois de deuil, il portait le ruban noir par devers leur costume, remplacé plus tard par un bouton noir.
La barbe marquait le respect envers le proche défunt.
Durant tout ce mois de deuil, le départ de maman HAYA, je l’ai gardée, faisant fi de mon image sans marque ou de ma fonction, marqué le deuil de cette façon c’est se rappeler maman.

Qu’en est t’il aujourd’hui de ce signe ostentatoire… ? Il a disparu tout simplement parce que les hommes sont devenus très proches de leur image de marque. Ils ne la gardent que trois jours sous prétexte que messieurs sont médecins, dentistes, avocats, patrons etc… Donc leur fonction leur interdit de porter plus longtemps la barbe.
En quoi marquer le deuil en portant la barbe durant trente jours peut t’elle leur porter préjudice… ?
En fait le deuil n’est plus respecté comme avant. C’est juste une formalité ni plus ni moins.

La formalité, je l’ai tenue 30 jours.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 décembre 2011, 09:45
LETTRE D'UN FILS A SA MAMAN.


hebergeur d'image
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 décembre 2011, 09:48
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 décembre 2011, 09:49
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 décembre 2011, 09:50
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 décembre 2011, 09:50
Ces lettres datent de 1980.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved