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LE PTB ET MOI ZOUZ.
Envoyé par albert
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 26 février 2012, 10:31 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 26 février 2012, 11:32 |
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ILS VENAIENT DU COSMOS.
Un brillant mois de mai,
Un beau jour je suis né.
C’était le jour du marché,
Il n’y avait rien dans le buffet.
Ma mère était trop occupée
A me gaver de son lait,
Pendant que le père bronzait sur un chantier.
Alors les voisins
Ont envahi notre maison.
Ils ont pris les choses en main.
Dans la cuisine ça sentait bon…
Madame Rachel faisait cuire ses boulettes.
Madame Bismuth courait chez l’épicier.
Rachida se faisait une fête
De me laver de la tête aux pieds.
Dans la rue on ne parlait que de moi.
Dans cette rue où l’enfant était roi.
Dans ce quartier aux couleurs arc-en-ciel,
On me préparait ma place au soleil.
On m’a mis du henné sous les pieds.
On m’a fait le cinq sur les yeux.
On m’a langé comme une poupée
Et on a prié le même Bon Dieu.
Dans ma ville, j’ai grandi.
Avec le seul souci d’être heureux,
J’ai joué à tous les jeux.
Je dis merci à tant d’amis.
Ils ne s’appelaient pas Hippolithe.
Mais ils venaient tous du cosmos.
Ils n’avaient pas les mêmes rites.
Ils étaient cosmopolites.
Et puis il m’a fallu partir
Pour un autre devenir.
Mais ceci est une autre histoire.
Je ne vais pas briser le cœur de ma chanson.
Dans le canoun de ma mémoire,
Je mets encore un peu de charbon.
On m’a mis du henné sous les pieds…
di Stefano Rosaire; FB.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 27 février 2012, 08:59 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 27 février 2012, 09:47 |
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Vole vers les cieux
Vole ma colombe blanche
Au dessus de ma tête,
En feu.
Repose-toi mon âme
Dans l’âtre chaud de mon cœur
Et sonnent là haut
Les carillons des bienheureux.
Danse mon âme
Emporte mon cœur à la manade
Belles promenades,
Dans les prés ‘célestueux’,
Loin des rades de mon pays
Parmi les braves endormis
Tu t’allongeras pour la vie.
Voilà ma pétale blanche
C’est la fin du grand voyage
Repose mon âme……
Dans l’âtre chaud de l’enfer…..Dit.
Et IL……..Applaudit…////…
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 03 mars 2012, 07:45 |
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Dans ma boutique, il m'arrive des tas d'anecdotes. Travailler avec les gens de couleur, de toutes ethnies, d'origine diverses, avec des antillais ou des haitiens n'est pas une sinécure, parce que la plupart de ces hommes, de ces femmes maitrisent mal la langue française. Les haitiennes mélangent patois créole et vocabulaire français ce qui donne un amalgame d’expressions que j'ai du mal à comprendre. Il me faut décortiquer les mots pour en trouver le sens. Bien que parlant créole et oui 'p'ti blanc ka connaitre p'tit créole ole...!'
Donc ce matin une cliente rentre et me demande....
'....Ti as bittin patte-la-loi....? As tu donc cette chose qu'on appelle.....!'
'...Moi pas KA connaitre...!'
'...Ah boOOOnnnn...!
'....Poukoi y'a souci si lé moin ka pas connaitre....!'
'...Poutan missié dit ête sévi pa l'otre missié....! ( Pourtant mon ami me dit avoir étè servi par l'autre monsieur. ( Elle parle de mon frère.)
'...Padon ce bagai là cé ne pas patte-lapin...?'
'...Non padon, cé patte--la-loi....!'
'...Depuis ye mard la LOI A DES PATTES....! Conne que tu es....!'
'...Ah missié toi pas gentil ave moin...!'
'...Dix fois répète là Patte- De-La Loi...Et dix fois, je te réponds dans ta langue que je ne vends pas cette pâte...?'
'....Ti connais la loi...?'
'...Bien sur que je connais la loi...Mais pas sa patte....!'
'...Mais si toi connéte la loi toi connaitre sa patte...!'
'....Écoutes, c'est samedi, je ne fumes pas alors ne me casse pas les bayd....!'
'...Ti connais pou t'expliqué bien, dans la campagne, il y a la loi....!'
'...Et en ville y'a quoi hein dis moi YE MAGHBOUCHA....Y'a pas la loi...? Y'a les shérifs, les bandits, les hors-la-la loi et les bleds comme toi...!'
'...Ah voilà dans la ferme, il y a la LA LOI....?'
(Vous croyez que j'affabule et bien non, c'est authentique et ma ménopause s'est réveillé vers les 10 heures.)
'...Attends tu veux dire L'OIE....LA PATTE DE L'OIE....?'
'...Ti vois ke ti connais et ti fé semblant pas connaite....?'
J'étais à bout de nerfs et bien sur je lui demande de sortir, de partir de dégager tellement j'avais les nerfs à vif. Mon employée n'en pouvait pas de rire.
Je pensais être tranquille, dégustant mon café lorsque je vois la porte vitrée s'ouvrir.
C'est elle qui tend sa tête d'entre l’entrebâillement de la porte pour me dire
'...Quand ji pé passé pour LA PATTE-DI-LOI...!'
Donc ce matin une cliente rentre et me demande....
'....Ti as bittin patte-la-loi....? As tu donc cette chose qu'on appelle.....!'
'...Moi pas KA connaitre...!'
'...Ah boOOOnnnn...!
'....Poukoi y'a souci si lé moin ka pas connaitre....!'
'...Poutan missié dit ête sévi pa l'otre missié....! ( Pourtant mon ami me dit avoir étè servi par l'autre monsieur. ( Elle parle de mon frère.)
'...Padon ce bagai là cé ne pas patte-lapin...?'
'...Non padon, cé patte--la-loi....!'
'...Depuis ye mard la LOI A DES PATTES....! Conne que tu es....!'
'...Ah missié toi pas gentil ave moin...!'
'...Dix fois répète là Patte- De-La Loi...Et dix fois, je te réponds dans ta langue que je ne vends pas cette pâte...?'
'....Ti connais la loi...?'
'...Bien sur que je connais la loi...Mais pas sa patte....!'
'...Mais si toi connéte la loi toi connaitre sa patte...!'
'....Écoutes, c'est samedi, je ne fumes pas alors ne me casse pas les bayd....!'
'...Ti connais pou t'expliqué bien, dans la campagne, il y a la loi....!'
'...Et en ville y'a quoi hein dis moi YE MAGHBOUCHA....Y'a pas la loi...? Y'a les shérifs, les bandits, les hors-la-la loi et les bleds comme toi...!'
'...Ah voilà dans la ferme, il y a la LA LOI....?'
(Vous croyez que j'affabule et bien non, c'est authentique et ma ménopause s'est réveillé vers les 10 heures.)
'...Attends tu veux dire L'OIE....LA PATTE DE L'OIE....?'
'...Ti vois ke ti connais et ti fé semblant pas connaite....?'
J'étais à bout de nerfs et bien sur je lui demande de sortir, de partir de dégager tellement j'avais les nerfs à vif. Mon employée n'en pouvait pas de rire.
Je pensais être tranquille, dégustant mon café lorsque je vois la porte vitrée s'ouvrir.
C'est elle qui tend sa tête d'entre l’entrebâillement de la porte pour me dire
'...Quand ji pé passé pour LA PATTE-DI-LOI...!'
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 04 mars 2012, 05:16 |
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TERRASSES ET VERANDAS.
Notre petite société goulettoise, grande kiffeuse tout au long de l’année de belles choses avec une pointe d’affluence bien spéciale lorsque l’été arrivait et que les hirondelles étaient déjà là, vivait comme tous les goulettois le savent, dans le calme et la tranquillité.
Cela n’étant pas particulier seulement pour la Goulette mais pour tous les bourgs de la Tunisie où notre communauté juive vivait en symbiose avec les autochtones et les natifs du pays.
Il n’y avait pas que les rues chez nous où le rideau de la scène se levait en chaque matin et où en chaque soir il se baissait avec ses joies, ses fêtes, des fêtes, ses deuils etc….
A la différence des grandes villes d’ici, et des petits villages de la France profonde où tout un chacun ferme ses volets pour mieux espionner son voisin, là bas, nos portes étaient ouvertes et nos fenêtres laissaient rentrer les cris des marchands ambulants et l’odeur de l’air marin.
Quelque fois, le Aâjej, ce vent de sable pénétrait par dessous nos portes pour y déposer ces petits tas gris granuleux. Alors nos mamans couvraient ces orifices avec une serpillère. Protection illusoire parce que si nos seuils étaient ‘cloisonnés’ nos fenêtres étaient des passoires.
RIDEAU.
Le grand défilé. Le 1 Juin, date anniversaire de l’arrivée du zaiem HABIB BOURGUIBA en Tunisie était marqué par des défilés à la Goulette. Les collectivités locales étaient représentées ainsi que les associations sportives. Le rassemblement de ce beau monde se tenait à hauteur du Square. En face du restaurant Lucullus. Vers les 9 heures du matin.
D’abord, il y avait le bélier, mahlé habillé du drapeau tunisien. Un nain de jardin qui ne comprenait rien à la situation. Ensuite la fanfare, un kif, pas un seul de ces musiciens amateurs, n’était habillé de la même façon. E’li sarwallou mencoub, e’li fard sebat maouew’je, e’li hmoum ou brad. Tambourins, trombones ( pas les épingles) etc….Pas un de la même taille, les uns derrière les autres deux lignes parallèles qui se rejoignaient au retour. Et quel retour, partie à 200 personnes, la bande arrivait avec personne. Arbou. Kalkou. La chaleur y était pour quelque chose.
Départ au son de la musique. Aneb karmous et chacun des imbéciles cognaient le pied de son prédécesseur. Sur les terrasses, toutes les mamans et tous les papas fiers de leurs fils qui défilaient le buste bien droit et les fesses serrées, hélaient leur progéniture.
Tita à force de se pencher du bâti de protection en ciment faillit tomber du haut des 10 mètres de son immeuble. Heureusement que son fils PETIT GOSSE était là pour la rattraper.
De la terrasse, les gens applaudissaient de temps en temps, on nous jetait des épluchures d’orange de mandarines des bouchons de coca. Certains lève-tard resquillaient et rentrer dans la sarabande en milieu de parcours.
La terrasse c’était le haut lieu de tout ce qui se passait dans la rue.
Elle était aussi l’endroit idéal pour mater les jeunes filles car beaucoup de famille n’avait pas de salle de bain bel hafié ye diwen. ‘Stal me’ ou bien le caoutchouc. Lorsque la chaleur se faisait trop forte, bcp allait cherchait l’air frais en haut. La terrasse c’était aussi l’endroit pour poser les pièges à moineaux.
Sans oublier que nos mamans étendaient le linge. Linge dont qqs pièces haut de gamme étaient bien souvent volées avec les épingles. El Haita fi Radés. La Kssouma et la dariba. Avec arrachage de tifs qui s’envolaient au bon vent de la Brise.
De la terrasse, la mer apparaissait majestueuse et l’on pouvait voir les grands paquebots sortir de la rade. Passer la DAME DE FER, notre TOUR EFFEL qui indiquait la sortie du port ou la rentrée.
De là aussi on pouvait voir les balancelles prendre le large et le vol des mouettes qui rasaient les sillons d’écume de tous ces bateaux marchands ou de passagers allant vers le large.
De là, on pouvait admirer aussi le BOU KORNINE. Notre M. Aime.
La pointe de l’Eglise s’élançant belle et majestueuse à la rencontre de beau ciel bleu. A la rencontre de D ieu.
Et après la pluie, la Fatma, un balai à la main dégageait l’eau stagnante immobile dans les creux de cette terrasse badigeonnée à la chaux blanche.
Dans la terrasse, il y avait les buanderies et les ‘Bilets’, le savon et tout le reste….
Sur nos terrasses, certains amis étudiaient parce l’espace de la maison était souvent réduit.
Et lorsque la WC étaient prit d’assaut à la maison, on allait chier dans la buanderie à la porte mal fermée…
Sur nos terrasses, les paires de poutargues séchées et protégées en hauteur par des tulles attendaient leur bronzage avec d’être encirées.
Sur nos terrasses, le vent somnolait comme nous nous siestons. Et lorsque la nuit tombait, nos terrasses ronflaient comme nous ronflons aujourd’hui tout en gardant dans nos souvenirs, cet espace, notre grand parc où tous les amusements étaient permis.
A Suivre….
A.S.
Notre petite société goulettoise, grande kiffeuse tout au long de l’année de belles choses avec une pointe d’affluence bien spéciale lorsque l’été arrivait et que les hirondelles étaient déjà là, vivait comme tous les goulettois le savent, dans le calme et la tranquillité.
Cela n’étant pas particulier seulement pour la Goulette mais pour tous les bourgs de la Tunisie où notre communauté juive vivait en symbiose avec les autochtones et les natifs du pays.
Il n’y avait pas que les rues chez nous où le rideau de la scène se levait en chaque matin et où en chaque soir il se baissait avec ses joies, ses fêtes, des fêtes, ses deuils etc….
A la différence des grandes villes d’ici, et des petits villages de la France profonde où tout un chacun ferme ses volets pour mieux espionner son voisin, là bas, nos portes étaient ouvertes et nos fenêtres laissaient rentrer les cris des marchands ambulants et l’odeur de l’air marin.
Quelque fois, le Aâjej, ce vent de sable pénétrait par dessous nos portes pour y déposer ces petits tas gris granuleux. Alors nos mamans couvraient ces orifices avec une serpillère. Protection illusoire parce que si nos seuils étaient ‘cloisonnés’ nos fenêtres étaient des passoires.
RIDEAU.
Le grand défilé. Le 1 Juin, date anniversaire de l’arrivée du zaiem HABIB BOURGUIBA en Tunisie était marqué par des défilés à la Goulette. Les collectivités locales étaient représentées ainsi que les associations sportives. Le rassemblement de ce beau monde se tenait à hauteur du Square. En face du restaurant Lucullus. Vers les 9 heures du matin.
D’abord, il y avait le bélier, mahlé habillé du drapeau tunisien. Un nain de jardin qui ne comprenait rien à la situation. Ensuite la fanfare, un kif, pas un seul de ces musiciens amateurs, n’était habillé de la même façon. E’li sarwallou mencoub, e’li fard sebat maouew’je, e’li hmoum ou brad. Tambourins, trombones ( pas les épingles) etc….Pas un de la même taille, les uns derrière les autres deux lignes parallèles qui se rejoignaient au retour. Et quel retour, partie à 200 personnes, la bande arrivait avec personne. Arbou. Kalkou. La chaleur y était pour quelque chose.
Départ au son de la musique. Aneb karmous et chacun des imbéciles cognaient le pied de son prédécesseur. Sur les terrasses, toutes les mamans et tous les papas fiers de leurs fils qui défilaient le buste bien droit et les fesses serrées, hélaient leur progéniture.
Tita à force de se pencher du bâti de protection en ciment faillit tomber du haut des 10 mètres de son immeuble. Heureusement que son fils PETIT GOSSE était là pour la rattraper.
De la terrasse, les gens applaudissaient de temps en temps, on nous jetait des épluchures d’orange de mandarines des bouchons de coca. Certains lève-tard resquillaient et rentrer dans la sarabande en milieu de parcours.
La terrasse c’était le haut lieu de tout ce qui se passait dans la rue.
Elle était aussi l’endroit idéal pour mater les jeunes filles car beaucoup de famille n’avait pas de salle de bain bel hafié ye diwen. ‘Stal me’ ou bien le caoutchouc. Lorsque la chaleur se faisait trop forte, bcp allait cherchait l’air frais en haut. La terrasse c’était aussi l’endroit pour poser les pièges à moineaux.
Sans oublier que nos mamans étendaient le linge. Linge dont qqs pièces haut de gamme étaient bien souvent volées avec les épingles. El Haita fi Radés. La Kssouma et la dariba. Avec arrachage de tifs qui s’envolaient au bon vent de la Brise.
De la terrasse, la mer apparaissait majestueuse et l’on pouvait voir les grands paquebots sortir de la rade. Passer la DAME DE FER, notre TOUR EFFEL qui indiquait la sortie du port ou la rentrée.
De là aussi on pouvait voir les balancelles prendre le large et le vol des mouettes qui rasaient les sillons d’écume de tous ces bateaux marchands ou de passagers allant vers le large.
De là, on pouvait admirer aussi le BOU KORNINE. Notre M. Aime.
La pointe de l’Eglise s’élançant belle et majestueuse à la rencontre de beau ciel bleu. A la rencontre de D ieu.
Et après la pluie, la Fatma, un balai à la main dégageait l’eau stagnante immobile dans les creux de cette terrasse badigeonnée à la chaux blanche.
Dans la terrasse, il y avait les buanderies et les ‘Bilets’, le savon et tout le reste….
Sur nos terrasses, certains amis étudiaient parce l’espace de la maison était souvent réduit.
Et lorsque la WC étaient prit d’assaut à la maison, on allait chier dans la buanderie à la porte mal fermée…
Sur nos terrasses, les paires de poutargues séchées et protégées en hauteur par des tulles attendaient leur bronzage avec d’être encirées.
Sur nos terrasses, le vent somnolait comme nous nous siestons. Et lorsque la nuit tombait, nos terrasses ronflaient comme nous ronflons aujourd’hui tout en gardant dans nos souvenirs, cet espace, notre grand parc où tous les amusements étaient permis.
A Suivre….
A.S.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 04 mars 2012, 06:05 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 05 mars 2012, 15:12 |
Modérateur Membre depuis : 18 ans Messages: 3 103 |
[Il s'agit de la profanation d'un cimetière militaire britannique de la seconde guerre mondiale.]
Le cimetière militaire britannique de Benghazi profané
LEMONDE.FR avec Reuters | 05.03.12 |
Le gouvernement libyen a formulé ses "profondes excuses" et s'est dit "extrêmement choqué" par les images de tombes de soldats du Commonwealth de la seconde guerre mondiale profanées dans un cimentière militaire proche de Benghazi, a indiqué dimanche 4 mars un responsable britannique.
WW2 Heroes - Graves desecrated by Muslim mob in Libya.
Le secrétaire d'Etat au Foreign Office, Jeremy Browne, a jugé les faits "révoltants", dans une interview à la chaîne privée Sky, tout en ajoutant que "les autorités libyennes sont extrêmement choquées aussi". "Nous avons eu un contact direct avec eux, et ils ont formulé des excuses et se sont engagés à faire toute la lumière sur ce qui s'est passé", a-t-il précisé.
Des images publiées dans le tabloïde britannique Mail on Sunday montrent des pierres tombales mises en pièces et une grande croix commémorative attaquée à coups de marteau dans un cimetière de Benghazi. Une vidéo enregistrée par un des attaquants, que l'hebdomadaire identifie comme "d'anciens rebelles libyens" a été mise en ligne.
Les attaques, qui ont endommagé plusieurs centaines de tombes de soldats britanniques et du Commonwealth tués en Afrique du Nord pendant la seconde guerre mondiale, se sont déroulées les 24 et 26 février dans deux cimetières proches de Benghazi, selon le Foreign Office.
Elles seraient une réaction à l'épisode des corans brûlés par des soldats américains en Afghanistan le mois dernier, d'après le Mail on Sunday. Selon M. Browne, les attaques ne visaient pas spécifiquement la Grande-Bretagne ou les chrétiens. Selon le site Internet de la BBC, un cimetière italien aurait également été attaqué près de Benghazi.
Parmi les 1 214 combattants du Commonwealth enterrés dans le Benghazi War Cemetery figurent quelque 850 Britanniques mais aussi des soldats indiens, sud-africains, australiens, canadiens et néo-zélandais. Plusieurs cimetières en Libye abritent les tombes des "combattants du désert" enrôlés sous les ordres du général Montgomery contre l'armée allemande du "Renard du désert", Erwin Rommel.
Selon le Mail on Sunday, le chef du Conseil national de transition libyen (CNT), Moustapha Abdeljalil, a dénoncé les attaques comme "immorales, irresponsables et criminelles" et s'est engagé à "retrouver et poursuivre leurs auteurs". Le CNT a condamné vigoureusement dans un communiqué le 28 février les "attaques de tombes non musulmanes par des éléments subversifs sans respect de la religion ou des lois internationales".
[lemonde.fr]
LEMONDE.FR avec Reuters | 05.03.12 |
Le gouvernement libyen a formulé ses "profondes excuses" et s'est dit "extrêmement choqué" par les images de tombes de soldats du Commonwealth de la seconde guerre mondiale profanées dans un cimentière militaire proche de Benghazi, a indiqué dimanche 4 mars un responsable britannique.
WW2 Heroes - Graves desecrated by Muslim mob in Libya.
Le secrétaire d'Etat au Foreign Office, Jeremy Browne, a jugé les faits "révoltants", dans une interview à la chaîne privée Sky, tout en ajoutant que "les autorités libyennes sont extrêmement choquées aussi". "Nous avons eu un contact direct avec eux, et ils ont formulé des excuses et se sont engagés à faire toute la lumière sur ce qui s'est passé", a-t-il précisé.
Des images publiées dans le tabloïde britannique Mail on Sunday montrent des pierres tombales mises en pièces et une grande croix commémorative attaquée à coups de marteau dans un cimetière de Benghazi. Une vidéo enregistrée par un des attaquants, que l'hebdomadaire identifie comme "d'anciens rebelles libyens" a été mise en ligne.
Les attaques, qui ont endommagé plusieurs centaines de tombes de soldats britanniques et du Commonwealth tués en Afrique du Nord pendant la seconde guerre mondiale, se sont déroulées les 24 et 26 février dans deux cimetières proches de Benghazi, selon le Foreign Office.
Elles seraient une réaction à l'épisode des corans brûlés par des soldats américains en Afghanistan le mois dernier, d'après le Mail on Sunday. Selon M. Browne, les attaques ne visaient pas spécifiquement la Grande-Bretagne ou les chrétiens. Selon le site Internet de la BBC, un cimetière italien aurait également été attaqué près de Benghazi.
Parmi les 1 214 combattants du Commonwealth enterrés dans le Benghazi War Cemetery figurent quelque 850 Britanniques mais aussi des soldats indiens, sud-africains, australiens, canadiens et néo-zélandais. Plusieurs cimetières en Libye abritent les tombes des "combattants du désert" enrôlés sous les ordres du général Montgomery contre l'armée allemande du "Renard du désert", Erwin Rommel.
Selon le Mail on Sunday, le chef du Conseil national de transition libyen (CNT), Moustapha Abdeljalil, a dénoncé les attaques comme "immorales, irresponsables et criminelles" et s'est engagé à "retrouver et poursuivre leurs auteurs". Le CNT a condamné vigoureusement dans un communiqué le 28 février les "attaques de tombes non musulmanes par des éléments subversifs sans respect de la religion ou des lois internationales".
[lemonde.fr]
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 06 mars 2012, 10:44 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 07 mars 2012, 10:54 |
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