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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
02 mai 2014, 02:44
Les eaux du canal nord de la Goulette, prises en sandwich entre Goulette Casino et Kherrédine souffrait du mal de la profondeur.

Cette bande d’eau peu profonde à l’époque reliait la SEBKHA à la mer. Les poissons y mourraient par asphyxie surtout lorsque la belle saison se faisait sentir.
La municipalité décide donc d’exécuter des travaux de dragage.

Gamins à cette époque, j’ai vu passer sur la grande avenue F. ROOSVELT deux grands camions qui portaient deux grandes grues. Elles furent déposées sur la berge droite, coté Goulette. Pour éviter que ces berges ne s’effondrent, des ouvriers ont posé à même le sable de très grandes plaques de tôle.

Ainsi ces deux fameuses grues pouvaient commencer leur travail de dragage sans risque.

Au fil des jours et à mesure qu’elles draguaient le sable noir, ce dernier venait s’accumuler par pelletées sur ces bords bien fragiles mais renforcés par des rondins de bois immergés dans l’eau et au bout d’un certain temps, des petites montagnes grises puantes prenaient forme et de la hauteur.

Les grues bien sur se déplaçaient au fur et à mesure de l’état d’avancement du dragage tant et si bien qu’elles s’éloignaient un peu plus des ces ‘montagnes’.
Les amis eurent vent que des montagnes grises avaient poussé là bas sur les berges du canal.

Ce fut pour nous, un nouveau terrain d’amusement car nous les grimpions et une fois arrivés au sommet on se laissait rouler jusqu’à la base. Plus d’une fois, à tel point que nous commencions à ressembler à des mineurs puants.

Lorsque je rentrais à la maison, maman z’al était dans tous ces états parce qu’une nouvelle charge de travail l’obligeait à me laver et à décrasser mes vêtements.
Elle voyait devant elle, son fils tout noir, les cheveux pleins de sable puant, la khandaq. L’égout. Je reçus le premier avertissement et je lui promettait que je n’allais plus retourner sur les montagnes des Appalaches. Mais que vaut la promesse d’un gamin devant ce kif, ce nouveau jeu qui attirait un grand nombre d’amis.

J’embarquais mon frère cadet Sauveur dans l’aventure et ce ne fut point un égoutier mais deux qui, après les classes, allaient s’enfariner de sable et revenir à la maison les genoux noirs, les mains et les flyfoot ensablés.

Là maman ne supportant plus de nous voir aussi sales que des ramoneurs, elle usa du bâton pour nous bâtonner les fesses.

Pour amoindrir la punition, nous lui demandions pardon au bas du balcon, avant de monter, et elle nous promettait qu’elle nous pardonnait encore pour ce manque de considération envers elle. Mais une fois devant le pas de la porte, je mettais mon frère cadet devant moi afin qu’il reçoive le premier coup de nerf de bœuf et là, je me faufilais entre eux pour aller me cacher sous le lit.

Puis, un jour, une autre dragueuse sur péniche pointa son profil en plein milieu du canal, cette machine par contre était pourvue de seaux, une sorte de noria. Derrière elle, de longs tubes qui déversaient le sable avalé et mouillé au loin, bien au fond dans la mer.

Les montagnes commençaient à diminuer de hauteur parce que des grues s’étaient mises à l’œuvre pour évacuer ces tonnes de gré bien gris. Au fil des jours, ce grignotement a mis fin à ces hauteurs nauséabondes.
De longs convois de camions RICANO on eu par la suite raison de ces monticules de khandec qui indisposaient les riverains.

Cet élargissement du canal et son dragage n’ont pourtant pas résolu le problème de la puanteur des poissons morts du coté de la SEBKHA.

Les pouvoirs publics bien plus tard ont fait appel à une société norvégienne qui durant des mois et des mois à mit les choses au point et depuis la SEBKHA, le lac, cessa de sentir mauvais et les poissons enfin retrouvèrent des eaux presque pures.



Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
03 mai 2014, 10:36
'..Yah'kiou fél bléd mta Medjéz él Beb ââllé ouhed....!!!

Sur une route de campagne,
Aâron le riche marchand d’étoffes ambulant
Vit au loin la montagne, dernier rempart avant
La ville.

‘…Aaaah… !’ Se dit t’il ‘… Dans quatre heures,
Enfin nous y serons, mon cher et bien aimé âne*… !’

L’âne en question, comme grosse mule chargée,
N’avait point ni matin ni midi depuis déjeuné.
Son ânier et patron, bèjaois de surcroit, crétin
Bien avare rat radin et ragondin
En toutes deux fonctions, accumulait, pour épargne assurée.

Il poussait son avarice et mesquinerie en entretenant son âne
Ainsi ‘…Tu peux bien attendre encore une heure
Mon ami, mes charges sont trop lourdes, ne t’inquiète pas
La seconde heure te nourrira… !’

L’âne de la fable très cher à Monsieur Jean de la Fontaine
Par un Hi han presque comateux, il remerciait la teigne.
La seconde heure arrive mais rien sous la dent du frustré
Tandis que l’obèse, sur le dos de son serviteur gloutonnait et buvait à en presque mourir quand soudain, la pauvre bête
Harassée et fatiguée mit son flanc sur le coté, jetant à bas le laid.

L’âne mourut de faim et de soif après milles soupirs vains.
Sa troisième heure fut fatale, tââlâât rouhou fi oust el tniyé.*

Riches étoffes d’Inde, rubans d’Ispahan, boutons catalans
Sur la poussière s’étalèrent sous le dernier râle de l’HI HAN.
L’autre se griffant les joues, à gosier humide ululant sautillant
Comme cabri ou (kabrou tayah) pleurant et gémissant, non point la mort de son âne mais la perte de ses tissus, en fit tellement que le ciel agacé se mit aussi à pleurer comme jamais depuis tant d’années.

La pente sablonneuse se transforma en boue.
Notre homme prit au dépourvu cherchait refuges et abris
Tout en injuriant contre ses éléments qui n’ont fait qu’empirer les choses. Plus il courrait et plus d’un éclair le poursuivait.
Plus, il courait et plus la boue s’accumulait sous ses pieds.
A tel point que boue et vase retenaient son lever de pied.
A tel point que pluie, boue vase s’allièrent pour emporter notre triste sire dans la rivière qui l’emporta.
Mécréants de tous bords…
Avares, mechhaines…Misérables…

« Les bêtes d’abord, de nous dépend leur repas…. ! Et notre survie… !’


• Pourquoi un âne et non pas une mule parce que la mule coute plus chère et qu’elle mange bcp.

• *Sa dernière heure arriva en plein milieu du chemin.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
03 mai 2014, 14:11
Brouillard et soleil.

Nous goulettois, là bas au pays du soleil, n’avons pas eu à souffrir du fog, ce brouillard anglais qui cachent les sourires des gens heureux. Sans le blizzard.

Quelques fois des brumes matinales qui cachaient le Bou Kornine mais jamais il ne cachait Mistrobémout alias Mouchi le postillonneur.
Une brume si vaporeuse qu’on refusait son appellation.

Il suffisait d’un rayon de soleil pour faire disparaitre cette grisaille d’une heure et voilà la Goulette débarrassée de ce voile qui au fond n’était pas important à nos yeux.

A nos yeux si perçants qu’on pouvait reconnaitre et distinguait nos amis de très loin à leur démarche.

Le Brouillard n’a jamais été dans nos têtes et comment d’ailleurs se le pourrait t’il pour nous les enfants du soleil.. .???

Un visage d’ami maussade, perso je n’en ai pas connu, que des visages radieux, rieurs, charmants, bon viveurs, enjoliveurs, rusés ou malins, espiègles, des regards plaisants, ouverts aux conneries et chez nous le sérieux était trop compliqué pour le comprendre.
Brouillard… ? Non soleil oui….

Il est encore dans nos cœurs et pour longtemps.



______________________________________________________

Je rigole rarement lorsque j’écris.

Sauf si certaines situations d’autrefois me rappellent et le décor et les personnages.

Un jour je rentrais par hasard, chez un ami sa porte était ouverte comme bcp l’étaient à cette époque, il suffisait de pousser et de surprendre par exemple Chouchou en ‘bijama’ ou en ‘calessoun moutendi’ (caleçon demi long) sortir tout heureux de ‘lambada’ ( wx) en soulageant son esprit par ‘un CHE CHE… !’ Donc je rentre sans frapper personne, et là je tombe sur ….C…….le bijoutier Entrain de compter une laisse de billets de 5 dinars éparpillés sur le lit, sa femme….T…..Etait là aussi à compter l’argent à haute voix alors que son mari lui disait ‘…Mé tnéjemch tah’chéb él flouss bél chkét, in yaddin rab omOOOk…!’ ‘Tu ne peux pas compter l’argent en silence, juron sur D.ieu’) Là lorsque…C… …..Me voit, il est prit d’une grande frayeur s’imaginant certainement être pris en otage, braqué sans respect par ma personne âgée de 15 ans. L’ami de son fils….Là il pousse violemment la porte d’un coup de pied, à tel point que la porte allait sortir de ses gongs.

‘…Otkhol yé Bébert… !’ Rentre Bébert.
‘…Notkhol ouin ye …C…….. ?’
‘…Lè DOKHT, habit en kollec, yekhréj hatté nouffe él ftour… ?
‘...Pardon, je voulais te dire, de sortir en attendant de finir de déjeuner… !’

Monsieur C……Déjeunait alors que je les ai surpris, son épouse et lui involontairement, entrain de compter au moins sinon plus 5 . 000 Dinars étalés sur le lit. Comment je le sais parce que leur chambre à coucher avait une fenêtre qui donnait sur la véranda qui elle-même donnait sur la rue, rue qui finissait d’un coté sur l’AVENUE H. BOURGUIBA et l’autre avenue F.ROOSVELT…Donc, j’ai pu constater par moi-même que C……..Etait un homme riche mais très avare.

Depuis, cet événement, C……..Fermait sa porte à double tour dans le seul but qu’aucun étranger ne le surprenne à compter ses dinars.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
03 mai 2014, 14:32
Ni ni Bikinis ni ni strings.

Toujours là bas, nos terrasses servaient qu’à étendre le linge et pour rien d’autre. Si nos terrasses étaient à Paris, on aurait vu fleurir au moindre rayon de soleil, les transats et les meufs en bikini, en string ou même à poils bronzer sous des rayons de soleil bien ternes.

Qui aurait osé, à la Goulette, voir des filles ou des jeunes femmes aux galbes rêveurs poser leur chaise longue pas loin des stritats… ?

Jamais cela ne se faisait pas parce qu’alors dans ces cas de figure, le nombre de taffards aurait triplé en espèce et en volume.

Nous aurions vu des longues vues astronomiques fleurir les terrasses voisines et le savon de Marseille augmenter durablement son prix.

Qui aurait osé parmi ses belles femmes et consorts, s’allonger en tenue légère pour bronzer devant le seuil de leur maison…Ye lahdiye… ! Qui aurait eu le courage de voir GODZILLA, la tonne, laide comme un poux meskina, en bikini écrémer ses colonnes d’Hercule sans pousser des ‘…KHIT… !’

Surtout que sa chaise longue n’aurait pas vécu longtemps par le poids de ses chaires débordantes… ! Lol.

Bref quoiqu’en dise, nos filles etc étaient conscientes de la choué qu’elles auraient pu provoquer et la honte engendré par ce genre de manifestations un peu trop osées aux gouts de certains…

Seule notre plage était l espace idéal pour ce faire.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
12 mai 2014, 12:39
LE JOUR DE LA SIRENE ET DU CLAIRON.

Je ne pense pas qu’une autre occasion comme celle que j’ai vécu se représentera car celle que j’ai vécu durant qqs minutes est inscrite à présent dans ma mémoire.

Je connais ces instants à travers Youtube mais vivre cet instant ou ces deux instants à deux jours prés et en direct est exceptionnel pour moi. Le hasard du calendrier a voulu que je sois présent. Et je le fus.

Alors que j’étais allongé sur mon transat, plein soleil sur ma tronche, l’écho d’une sonnerie stridente, que j’ai pris au tout début pour un exercice d’alerte, me fait sursauter et lever lorsque j’ai réalisé que tous les vacanciers se sont mis débout. En un instant, l’eau de la piscine se retrouve vide de ses nageurs, et là j’ai compris.

J’ai compris en une fraction de seconde à 10 heures pile que tout tout un pays s’est mit au garde à vous.

Bien que n’étant pas sujet de ce pays, mais juif, j’ai senti les larmes monter en moi.

J’étais tétanisé par ce long écho qui ne semblait pas finir et mon émotion allait grandissante.

J’ai vu toute une famille arabe israélienne s’arrêter de se rafraichir et de manger et quitter leur transat pour se mettre au garde à vous. Des russes, des africains, des éthiopiens bref j’ai vu le petit peuple du KING SALOMON figé sous un soleil ardent.

Dans les halls, et ma femme me dira qu’ au sortir des ascenseurs aussi.
J’ai imaginé toute une nation debout, le regard pointé vers le sol, au garde à vous, célébrer dignement le jour du souvenir avec un grand respect. Tous unis et recueillis durant 3 minutes dans un silence frémissant.

C’est la première fois que je vis un tel événement et ca je ne peux l’oublier comme je ne peux oublier aussi le jour du lendemain Yom Hatsmahout, le jour de l’indépendance.

Sur la tayélet de EILATH, que dire, tel un 14 Juillet en Israël, feux d’artifice, danses chants, nous étions ma femme et moi perdus dans un grand espace de bonheur. Là encore la joie bien distincte qui ne laisse aucun doute sur l’amour que portent les israéliens pour leur pays. Mais cela je le savais déjà.

A la télé, j’ai vu des hommes et des femmes en armes défiler avec un grand sourire aux lèvres, tous au pas, pas une seule fausse note. J’ai vu ce vieux général marcher dignement au pas, le front haut et la tête bien droite.

J’ai vu ces femmes dignes debout sur l’estrade, au garde à vous, habillées de couleurs sobres bien distinguées, saluer les contingents. Le visage ému suivre la parade, les unités dans lesquelles sans doute un fils, un époux est parti.

J’ai vu entendu Israël en communion avec son peuple.

Et des milliers de drapeaux flotter au vent sous l’hymne de l’espoir.

HAI ISRAEL HAI.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
13 mai 2014, 01:02
MACHIAH NOW.
MACHIAH NO.

Je ne connaissais pas cet appel à la fin du monde
Là bas au pays, tant il est vrai que la vie était belle.
Les barbus chantent à présent ce refrain devenu
Leur leit –motiv, un hymne bien noir.

Donc si je comprends plus de levers ni de couchers
Ni aurores ni aubes..... Une vie éternelle
Dans ce futur que certains prédisent en levant
Les bras et les yeux vers le ciel bleu.

Soleil lune, et étoiles s’en iront ailleurs.
Notre monde si mauvais aura disparu pour laisser
Place à un autre univers sans doute meilleur.
Quel genre de terre sera la prochaine ???
Qui aura la primeur d’y vivre…Les bons… ?
Et point de méchants…. Les juifs … ?
Les barbus sans les imberbes… ?
Que deviendront les arabes, les chrétiens… ?
Les chiens et tous les cousins… ???

Aurions- nous au moins le temps de danser et de chanter
De boire et de s’enivrer, de se délecter avant le grand départ
Sur les ruines de notre ancienne terre avant que cela soit… ?
Ou bien serions nous interdits de fêter à notre façon,
Nous les mécréants, nos dernières agapes qui ont fait de nous
Des viveurs longue durée, des kiffeurs des siècles passés… ?
Serions-nous pris dans notre sommeil sans avoir eu le temps
D’embrasser nos enfants et petits enfants… ?

Le seul départ qui sied est de toujours partir en vacance
De toujours bronzer au soleil de cette pute de terre
Plutôt que dans ce là bas incertain car comme on dit
Chez nous ‘…Ched mchoumek khir mé i ji ouehed mchoum aktar.
Vis dans le pire avant que ne vienne un plus mauvais… !

Qui crée devrait s’interdire de détruire parce que rien
Ne sera jamais parfait tant qu’il y aura des hommes
Sur une nouvelle terre, dans un nouveau monde.

MACHIAH NO.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
13 mai 2014, 01:40
Tout ce que nous avons perdu, nous l’avons perdu sans regret.

Grâce à D ieu nous n’avons pas perdu la vie mais seulement nos maisons, nos rue avenues etc…..Les biens matériaux ne valent pas la peine qu’on s’y attarde, ils se remplacent très vite avec le temps et ailleurs. Parce que riches de notre courage à surmonter les aléas de la vie.

On ne pleure pas sur une pierre abandonnée si riche soit t’elle, moins encore sur de l’argent, maman en tout cas n’a pas pleuré le jour où elle quitta sa maison après 75 ans de nobles services. Elle était détachée de tout.

On ne pleure pas sur sa nostalgie on s’attriste pas plus. Le temps sait guérir ce genre de choses et le temps nous donne le temps de raconter plus tard nos anciens paliers aux murs délabrés, aux carreaux faïences ébréchés qui n’avaient rien du luxe, le temps nous permet de rappeler nos anciens balcons à hauts risques qui tenaient par miracle. Le temps nous permet de parler de nos marches aux nez brisés et que nos jambes alertes les prenaient deux par deux.

Le temps nous rappelle ces nids de poule de nos chaussées mal goudronnées qui ressemblaient à tout sauf aux avenues des CHAMPS ÉLYSÉES…

Le temps nous rappelle que Le SQUARE ne ressemblait en rien à Piccadilly Circus ou au TIME SQUARE….Nos avenues nos SUNSET BOULEVARD n’avait en rien à envier à ceux des US. Surtout lorsqu’on pense que trois lampadaires sur 100 étaient privés d’ampoules et pour cause, tirés à la carabine ces lampes explosaient pour le bien des flirteurs de la nuit.

Des Rolls Royce oui nous en avions, les meilleures du monde, des charrettes ambulantes, des ‘krarress’ tirées par des chevaux harassés qui n’avaient point de GPS, ils con naissaient le chemin par cœur et sans état d’âme ils chiaient leur crotte sur le macadam. Et l’odeur de cette merde était pour nous comme le jasmin du monde.

Alors aux SUNSET BD…AUX PIC….Etc….Je préfère bien loin ce que vous avez devine.


Les fleurs de Maisons Alfort ne titillent pas mon nez.



Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
14 mai 2014, 00:00
LE SOUCI.

Comment déterminer l’apparition du premier souci… ?
Sa date de naissance… ? Serait-t-il immortel… ?

Les savants, les philosophes, les penseurs etc….Et même les archéologues ont presque tout fouillé et démontré mais personne n’est allé chercher la datation du souci.

Ca n’a l’air de rien, mais qd même, il y a bien qq’un qui a crée le souci…Non… ? Qui… ?

Il y a le gros et le petit souci.

Le souci selon ma pensée ne fut crée par personne nous en sommes les créateurs, les responsables, nous sommes donc chacun à sa manière les auteurs du souci.

Un cerveau sans souci est un cerveau insouciant, c’est clair et ma question est la suivante y’a-t-il des insouciants parmi nous… ?

Adam a-t-il eu un souci… ? Eve l’a-t-elle oui aussi… ?

Personne n’en parle comme si la question n’intéressait personne sauf que, à mon humble avis, le souci est apparu après la consommation de la pomme.

De nos jours, manger une poire ou une pomme ne constitue plus un souci mais un bien être.

Nous sommes passés donc en qqs millions d’années du péché pomme à l’appréciation du gout par nos estomacs de la poire et de la pomme.

Une véritable révolution qui est passée inaperçue.

Il y a de ceux qui ont de petits soucis et qui les voient immenses et ils s’en plaignent d’autres ont de grands soucis et ils se taisent.

Les premiers sont gâtés et ne sont jamais contents les seconds sont malheureux et ne disent rien.

Comme quoi la valeur du souci n’est pas égale selon les vue de certains, certaines, d’où ‘…Mel chbé i bââba… !’ Il se plaignent de l’opulence… !’ A ceux là, on répond ‘…Yatiom chwiye mél tayi… ! Qu’il leur arrive un peu de ce que je ressens… !’

Souvent, ce sont ceux qui ont presque tout qui gémissent et ceux qui ont un mal être disent ‘…Barouckh A chem… !’ D ieu merci…. !’

Je connais ici même des amies et amis qui ont de grands soucis, non pas d’argent mais de santé. Je connais des personnes qui prennent la vie du bon coté alors qu’ils souffrent en silence de ce qu’ils ont.

Je connais des personnes que la vie ne gâte pas.

Ils elles sont dignes devant leur grand souci au quotidien parce qu’ils qu’elles ont décidé d’affronter ce qu’ils qu’elles endurent avec l’espoir que leur souci un jour prenne la forme d’un mauvais souvenir.

Il y a de ceux et celles qui se font du souci pour un enfant malade et ceux là aussi croient au miracle.

Il y a ceux et celles qui ont des filles encore célibataires assez âgées et à ceux là et celles là on leur dit ‘…Tewi i ji él mektoub… ! Leur destinée viendra… !’ Mieux avoir une fille en bonne santé en forme plutôt que de tomber sur des mecs à soucis qui les rendent malades.

J'en oublie d'autres de soucis mais bon restons en là.

Conclusion, je ne vous offrirai jamais des fleurs SOUCIS mais des roses au doux parfum pour atténuer vos soucis.

Dire que le souci est humain c’est bien naturel mais que la nature divine fasse qu’il ne soit pas INSURMONTABLE.

Amen.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
14 mai 2014, 12:27
Citation de James Meredith : « Il n'y a rien de plus insultant pour moi que le concept de droits civils. Il engendre une citoyenneté en perpétuelle deuxième zone pour moi et ceux de mon espèce. »4

La plupart de mes petits billets font tjs un parallèle avec mon vécu au pays où je suis né.

La Goulette et ses âmes viennent tjs à mon secours pour étayer mes thèses.

Apartheid quel vilain mot.

Personnellement, je ne l’ai entendu que bcp plus tard bien après les chansons de FERID et les autres. Chez nous à la Goulette, ni Merie ni Chbibkhe n’en connaissaient la teneur. Elles ignoraient cette appellation d’origine ségrégationniste.

Lorsque mon cerveau s’est un peu ‘intelligencifié’ j’ai entendu dire qu’un état américain le pratiquait, l’état du MISSISSIPI et certains autres. Oui, des faits importants avaient attiré mon attention dans les années 1960. L’affaire James Meredith, en 1962, cet universitaire noir qui devait rentrer dans un établissement pour blancs. La suite est connue.

Je prends donc connaissance aussi des facéties d’un autre état en AFRIQUE DU SUD.

J’en viens ici à Israël, état parait t’il d’après certains bien pensants, comme étant un pays où l’on pratique l’APARTHEID.

A suivre….

L’APARTHEID. 2°
Par trois fois, je me suis rendu en Israël et bien sur, je n’ai pas rien constaté. Au dernier voyage vacancier, j’ai voulu voir cette fois çi quel sens donner à cet Apartheid. J’ai eu beau cherché et je n’ai rien trouvé.

Ni autobus spéciaux pour les arabes, ni cinémas, ni restos ni plages, ni parc, ni salles pour telle pou telle communauté. J’ai cherché où se cachait la ségrégation, dans quel endroit précis, des heures et des heures à tourner pour en arriver à la conclusion que je n’ai rien vu. Rien vu. Serais-je donc assez myope pour n’avoir rien vu ou alors les israéliens seraient t’ils si doués que cela pour m’avoir cache, lors de mon séjour, ce dont on l’accuse par médias bien renseignés… ?
Non mes chers amies et amis, la vérité, et je ne suis pas partisan, et que rien de tout cela n’existe là bas.

D’ailleurs les pays arabes n’ont en pas fait leur choux parce qu’ils savent que cela ne sont que rumeurs D’Orléans bien orchestrés par les amoureux d’Israël.

Pour créer, il faut inventer, alors certains inventent, font naitre des inepties, des délires, ils trouveront sans forcer un bon nombre de mules qui vont se charger de faire le reste…

A suivre…

L’APARTHEID. 3°

La dégradation du système cervicale d’une certaine espèce que l’ont dit humaine tient surtout au rétrécissement de leur rétine. Ils ne voient que des images préconçues sans aucune vérification emderlain en sait qq chose, il est l’archétype même, l’inventeur, comme tant d’autres de l’image préconçue.

Il est le mal. Ils sont le mal et la haine.

J’apprends que OLMERT est condamné à 6 ans de prison, la justice est passée preuve que cet état possède une justice juste qui ne tient compte ni du statu ni du privilège. Un pays qui juge sévèrement les errements et les égarements de ses citoyens ne peut être considéré comme APARTHEID puisque cette justice s’applique aussi bien aux politiques qu’au simple citoyen lambda.

Il ne fut pas de même dans les pays ségrégationnistes où le noir était coupable avant d’être jugé.

Quelle belle leçon.

Personne ne parle de certains pays arabes qui maltraitent violentes d’autres communautés non islamiques, et qui pratique la discrimination et le mépris.

Un pays où des citoyens arabes se lèvent par respect pour honorer les martyrs israéliens, YOM AZIKARON, n’est pas un pays comme les autres, cette nation vivra éternellement par la volonté de A chem et des fiers nationalistes.

Il est une nation hors normes, juste, fier de son accomplissement mais jamais elle ne peut être traité DE NATION D’APARTHEID.
Le pays parfait n’existe pas mais un pays de toutes les légalités existe. Il est lui ISRAEL.

HAI ISRAEL HAI.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
14 mai 2014, 13:15
L’époque de la KHLÂÂ.
Des vacances.

Dans notre ancien chez nous, les familles tunisoises n’avaient pas à programmer la date de départ de leur vacances estivales.
L’idée de monter à la Goulette en janvier ou février pour réserver telle ou telle chambre, studio ou villa ne venait à l’esprit de personne. Encore moins réserver le camion pour la KHLÂÂ.

La nonchalance était de mise, nos vacanciers s’y prenaient juste deux semaines avant les grandes chaleurs pour commander leur déménageur attitré et voir un membre de la famille ‘monter’ par la suite à la Goulette pour choisir le logis tout confort, bel ahfie ye diwen.
Personne n’avait l’idée d’établir un devis par un déménageur, une fois le prix fixé au départ, et l’acompte versé, le solde se retrouvait diminué après que tout soit mis en bas de l’immeuble. Le solde négociable était courant chez nous. Pas ici tu payes tout avant et par volume. Ghassra. Là bas chilla bila.

Une fois le camion parti certaines familles le suivaient par TGM d’autres en voiture. Mais personne à pieds.

Il arrivait que le chauffeur se trompe de rue et là affolement générale des récipendaires….’…En dalli mché bél moubilia, yé Jini… !’ Je crois qu’il s’est enfui avec les meubles… !’ ‘…Ouh ouh ââla kabri, él frigidaire méjelt kif saoubtou… ! Zut alors hou sur ma tombe, je viens de réparer le frigo… !’ Et le papa qui tourne toutes les rues à la recherche de la moubilia mta zebi…( les meubles de yam cacah) ‘…Echbi btââ él maghboun… ? Mais il tarde ce malheureux… ?’ ‘..Lejjem jétou jouffou fél tniyé… !’ Peut être qu’il a eu un grand besoin en cours de route… !’ ‘..Yati abta, kotlec me tekhedch mechlem… !’ ‘…Qu’il lui arrive une embolie, je t’ai prévenu qu’il ne fallait pas prendre un arabe… !’ ‘…Yé Tita, tétfakar, Chouchou él youdi, qaléna é’li él saboun tar bél rich fél tnyé….? Tu te souviens de Joseph, il nous a dit que le linge s’est envolé en cours de route… !’

Yekssof chbébou amin… !Que sa vie rétrécisse… !’ ‘…Mét tewé éch méjèl… ! Il est mort depuis, qu’est ce qui lui reste… !
Ah comme elle était belle la KHLÂÂ….

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