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LE PTB ET MOI ZOUZ.
Envoyé par albert
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 30 août 2015, 10:36 |
Membre depuis : 17 ans Messages: 11 161 |
La suite de la grande farha ( voir plus bas) 5°
Un dimanche matin, maman émet le désir de faire des complets poissons
Et des pâtes, histoire de changer le quotidien.
Papa se charge donc d’acheter le poisson pour 23 personnes.
Il calcule large et pense que 56 tranches de mulet feront l’affaire.
Puis, il change d’idée et achète un thon de bonne taille. environ 55 kilos. Haché aineikom.
Maman voit sur sa table de travail, dans la cuisine, un cageot de tranches.
Elle parait satisfaite. Trois kilos de tomates, autant de poivrons,
Dix baguettes, trois kilos de pommes de terre etc….Elle commence donc vers les 10 heures du matin.
Toute la smala à l’annonce du complet poisson décide de rester sur place.
Pas de bain. Les tatas sont assises comme si elles attendaient un accouchement.
Meiha, voyant cela leur dit ‘…Bara em’chiou tnââ’nouwé… ! Allez enfin l’aider… !’
L’une d’elle dit ‘…Ehné fél facance… !’Nous sommes en vacances… !’
L’autre s’est fâchée a mit son maillot et sort très énervée avec ses enfants.
L’autre s’allonge et fait mine de dormir.
‘…Ah jetec el nââ’cha… !’ Ah le sommeil est revenu… !Ye ââd’jéne…Fainéante… ! Avec sa fille.
Ma tante Poupée. outrée, se lève et part à la plage avec ses enfants.
Maman transpire dans sa cuisine. Tous les feux de la gazinière sont au labeur.
Elle oublie d’acheter les œufs et donc elle sort en laissant la porte du patio ouverte.
Personne n’est à la maison sauf Meiha.
Voilà qu’un chat GOULETTOIS du quartier entre, l’odeur du poisson l’a attiré, un autre suit et puis un autre….Il s’en suit une curée inimaginable. La moitié des tranches de poisson sont kidnappées, d’autant plus que d’autres amis des chats sont venus à la rescousse. Quand maman rentre, elle est effondrée par ce qu’elle voit.
Les chats fuient en emportant leur pitance. Il ne restait plus sur le plan de travail que quelques tranches de thon qui ont échappées au massacre.
Soit 10 tranches.
A leur retour de plage, nos invités se sont vus signifiés qu’une petite part
de poisson leur sera attribuée et à partager avec les enfants.
Ils se sont tous jetés sur les frites, les pâtes et la slata méchouyé.
Quant à Meiha…’…Ye Hayé….Ech’bi el hout déb… ? Comment se fait t’il que le poisson a fondu… ?’
Un dimanche matin, maman émet le désir de faire des complets poissons
Et des pâtes, histoire de changer le quotidien.
Papa se charge donc d’acheter le poisson pour 23 personnes.
Il calcule large et pense que 56 tranches de mulet feront l’affaire.
Puis, il change d’idée et achète un thon de bonne taille. environ 55 kilos. Haché aineikom.
Maman voit sur sa table de travail, dans la cuisine, un cageot de tranches.
Elle parait satisfaite. Trois kilos de tomates, autant de poivrons,
Dix baguettes, trois kilos de pommes de terre etc….Elle commence donc vers les 10 heures du matin.
Toute la smala à l’annonce du complet poisson décide de rester sur place.
Pas de bain. Les tatas sont assises comme si elles attendaient un accouchement.
Meiha, voyant cela leur dit ‘…Bara em’chiou tnââ’nouwé… ! Allez enfin l’aider… !’
L’une d’elle dit ‘…Ehné fél facance… !’Nous sommes en vacances… !’
L’autre s’est fâchée a mit son maillot et sort très énervée avec ses enfants.
L’autre s’allonge et fait mine de dormir.
‘…Ah jetec el nââ’cha… !’ Ah le sommeil est revenu… !Ye ââd’jéne…Fainéante… ! Avec sa fille.
Ma tante Poupée. outrée, se lève et part à la plage avec ses enfants.
Maman transpire dans sa cuisine. Tous les feux de la gazinière sont au labeur.
Elle oublie d’acheter les œufs et donc elle sort en laissant la porte du patio ouverte.
Personne n’est à la maison sauf Meiha.
Voilà qu’un chat GOULETTOIS du quartier entre, l’odeur du poisson l’a attiré, un autre suit et puis un autre….Il s’en suit une curée inimaginable. La moitié des tranches de poisson sont kidnappées, d’autant plus que d’autres amis des chats sont venus à la rescousse. Quand maman rentre, elle est effondrée par ce qu’elle voit.
Les chats fuient en emportant leur pitance. Il ne restait plus sur le plan de travail que quelques tranches de thon qui ont échappées au massacre.
Soit 10 tranches.
A leur retour de plage, nos invités se sont vus signifiés qu’une petite part
de poisson leur sera attribuée et à partager avec les enfants.
Ils se sont tous jetés sur les frites, les pâtes et la slata méchouyé.
Quant à Meiha…’…Ye Hayé….Ech’bi el hout déb… ? Comment se fait t’il que le poisson a fondu… ?’
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 30 août 2015, 11:21 |
Membre depuis : 17 ans Messages: 11 161 |
La suite de la grande farha ( voir plus bas) 6°
Une nuit alors que nous dormions tous fel khier el nacha( dans un sommeil bénéfique)
Nous entendons comme un râle. Sortie de la chambre de la vieille.
La veille, elle nous avait dit ‘…E’né klkat mél déniè, en hab nemchi… !’ (J’en ai marre, je veux partir) Elle avait 80 piges.
Nous avons ris de cela.
Voilà que, comme je l’ai dis plus haut…Le râle.
Poupée l’entend se lève et crie ‘…YA MAAAAAAAAAAA…. !’
En une seconde, nous étions tous sur pieds, qui en caleçon, qui en serviettes, pieds nus comme des vas nus pieds, et direction la chambre de la vieille.
Tous hurlaient ‘…YE MAAAAAAAA… !’
Invasion de la chambre et là nous voyons la mémé assise entrain de chanter en arabe.
‘…Chnoué teoué me nejemch en ghéni fi beiti… ? ( Enfin je ne peux plus chanter discrètement, maintenant dans ma chambre… !)
Elle meurt dix ans plus tard. Bien en forme après un bon couscous.
Une nuit alors que nous dormions tous fel khier el nacha( dans un sommeil bénéfique)
Nous entendons comme un râle. Sortie de la chambre de la vieille.
La veille, elle nous avait dit ‘…E’né klkat mél déniè, en hab nemchi… !’ (J’en ai marre, je veux partir) Elle avait 80 piges.
Nous avons ris de cela.
Voilà que, comme je l’ai dis plus haut…Le râle.
Poupée l’entend se lève et crie ‘…YA MAAAAAAAAAAA…. !’
En une seconde, nous étions tous sur pieds, qui en caleçon, qui en serviettes, pieds nus comme des vas nus pieds, et direction la chambre de la vieille.
Tous hurlaient ‘…YE MAAAAAAAA… !’
Invasion de la chambre et là nous voyons la mémé assise entrain de chanter en arabe.
‘…Chnoué teoué me nejemch en ghéni fi beiti… ? ( Enfin je ne peux plus chanter discrètement, maintenant dans ma chambre… !)
Elle meurt dix ans plus tard. Bien en forme après un bon couscous.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 31 août 2015, 02:01 |
Membre depuis : 17 ans Messages: 11 161 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 31 août 2015, 10:50 |
Modérateur Membre depuis : 19 ans Messages: 3 103 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 31 août 2015, 11:51 |
Membre depuis : 17 ans Messages: 11 161 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 31 août 2015, 12:50 |
Membre depuis : 17 ans Messages: 11 161 |
Une association de parlés.
Le judéo arabe tunisien se distingue de celui du Maroc, de l’Algérie, de la Lybie par sa phonétique et l’usage de ses expressions.
En Egypte, les anciens juifs parlaient l’arabe.
Vous avez pu constater que dans mes écrits, j’use de deux parlés avec traduction pour ceux et celles qui ont oubliés la langue de leurs aïeux, ou qu’ils, qu’elles ne savent pas le parler.
C’est mon style et ma marque déposée.
Je le fais depuis des années, afin de rappeler que je suis aussi bien de culture française, que judéo arabe tune. Et cela plait.
Le judéo arabe était, pour les juifs d’avant, le seul sauf conduit pour vendre, acheter signer des contrats, blasphémer etc…bref tout était fait dans cette langue.
Arrive plus tard la langue française qui, peut à peu, prend le dessus sur
La langue dite autochtone. Par la force de l’instruction française, la nouvelle génération d’après 1888, disons dans les années 1910 et suivantes s’est donc peu à peu détachée du patois pour adopter la seconde, celle qui leur ouvrait ainsi de larges horizons.
Meiha par exemple, ne savait ni lire, ni écrire en français. Papa lisait tant bien que mal mais il ne savait pas bien écrire. Sa génération peinait à maitriser le français ce n’est que plus tard que feu Maman, née en 1920, maitrisait parfaitement les deux langues, suivis par ses frères donc je peux dire que cette période fut propice à l’apprentissage du français au détriment du judéo.
Ma génération usait des deux parlés sans problème.
Donc, j’ai pris le parti, d’écrire, dans un même texte, aussi bien en français
que dans notre ancienne langue. Celle qui nous appartient mais qui n’appartiendra plus aux générations futures. Elles seront soient hébraïsantes soit françaises ou autres mais jamais plus Judéo-arabe-tune.
Je n’ai jamais lu par exemple un roman qui unit le français avec l’anglais ou l’allemand dans un même livre alors que je le fais avec aisance dans mes narrations.
Et je suis sur et certain que, mes sorties en judéo arabe font
Le bonheur de ma communauté.
J'ai donc la chance et vous aussi d’entendre et de lire deux parlés.
N’est ce pas beau tout cela…!
Comme l’aurait dit Breitou drebec… !’
Le judéo arabe tunisien se distingue de celui du Maroc, de l’Algérie, de la Lybie par sa phonétique et l’usage de ses expressions.
En Egypte, les anciens juifs parlaient l’arabe.
Vous avez pu constater que dans mes écrits, j’use de deux parlés avec traduction pour ceux et celles qui ont oubliés la langue de leurs aïeux, ou qu’ils, qu’elles ne savent pas le parler.
C’est mon style et ma marque déposée.
Je le fais depuis des années, afin de rappeler que je suis aussi bien de culture française, que judéo arabe tune. Et cela plait.
Le judéo arabe était, pour les juifs d’avant, le seul sauf conduit pour vendre, acheter signer des contrats, blasphémer etc…bref tout était fait dans cette langue.
Arrive plus tard la langue française qui, peut à peu, prend le dessus sur
La langue dite autochtone. Par la force de l’instruction française, la nouvelle génération d’après 1888, disons dans les années 1910 et suivantes s’est donc peu à peu détachée du patois pour adopter la seconde, celle qui leur ouvrait ainsi de larges horizons.
Meiha par exemple, ne savait ni lire, ni écrire en français. Papa lisait tant bien que mal mais il ne savait pas bien écrire. Sa génération peinait à maitriser le français ce n’est que plus tard que feu Maman, née en 1920, maitrisait parfaitement les deux langues, suivis par ses frères donc je peux dire que cette période fut propice à l’apprentissage du français au détriment du judéo.
Ma génération usait des deux parlés sans problème.
Donc, j’ai pris le parti, d’écrire, dans un même texte, aussi bien en français
que dans notre ancienne langue. Celle qui nous appartient mais qui n’appartiendra plus aux générations futures. Elles seront soient hébraïsantes soit françaises ou autres mais jamais plus Judéo-arabe-tune.
Je n’ai jamais lu par exemple un roman qui unit le français avec l’anglais ou l’allemand dans un même livre alors que je le fais avec aisance dans mes narrations.
Et je suis sur et certain que, mes sorties en judéo arabe font
Le bonheur de ma communauté.
J'ai donc la chance et vous aussi d’entendre et de lire deux parlés.
N’est ce pas beau tout cela…!
Comme l’aurait dit Breitou drebec… !’
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 31 août 2015, 13:36 |
Membre depuis : 17 ans Messages: 11 161 |
La grande farha ( joie) 8°.
Partis à 8 heures du mat d la Goulette, ââl broud ( sous la fraicheur) nous arrivons enfin après moult pipis et cacas, à destination vers le midi.
Meiha ‘…I ââ’ich’kom, e’di mouch el HALBIYE MTA NABEULLLL… ? ( Dites-moi je vous en prie, n’est ce pas là la gargoulette de Nabeul… ?’)
Papa un brin moqueur ‘…Lé yé Meiha, e’di la TOUR EFFEL MTA TOUNES… !’ (Non Meiha, c’est la tour Effel de Tunis… !’
Bref ; papa gare la voiture pas très loin de la plage. Du coup, tout le monde
A faim et papa en homme avisé, nous emmène chez un gargotier juif connu
Pour ses grillades sur la place de NABEUL. En un rien de temps, la gargote
Fut prise d’assaut au grand bonheur du patron, un ami à Papa.
Tout était complet. Chacun s’installe autour des tables. Le pain ‘blankit’
Arrive, en quantité normale, puis les petites assiettes d’harissa et de persil.
Ourass din oma, en un rien de temps, les assiettes furent léchées.
Avant que les grillades n’arrivent. Le patron médusé et très aimable
Remet la même dose et là, il leur dit ‘…I yaich’kom mââ’andich barcha kobz ou hariché… !’ ( Je vous en prie allez doucement, je n’ai pas assez de pain et d’harissa… !’
Bref, papa commande, trois paires de bâyd, ( attributs) cinq mélanges d’abats.
Et l’autre la tata dit ‘…Tema TaihaAAn… ?’ I(ll y a de la rate…) Mon papa légèrement bu…’…Loucen el taihan i khoss…Tarmi… ? ‘ Si la rate vient à manquer, tu accouches…?’)
Silence de la tata. Arrive aussi, dix morceaux de merguez, 30 cms de long. Puis quatre tranches de foie à part les mélanges… Le cousin…P… 12 ans, Bim boura youchif, Il mangeait avec les deux mains. Arrivent les mimlets et les ftilets (cordons blancs dits nkhé… moelle épinière.) nous étions loin en ce temps là de la vache folle d Fabius.
L'oncle a eut envie d'une tête de mouton...Sa femme '...Ijjé kol rassi..' Vient bouffer ma tête..!')
Quatre morceaux de gras sont mis au centre.
Le second cousin…N…..8 ans, je veux du cœur… !’ Sa mère ‘…Tais toi mal élevé que tu es...!' tjs elle et pour elle. ‘…David, s’il a deux tranches de cœur, bech en kayem calbi… !’ ‘…Pour assouvir mon cœur.. !’
Je ne vous dis pas la grande ‘hallé’, papa s’en est sorti meurtri mais pas blessé.
Il eut le mot de la fin ‘…Rab’com, mara jey en jib bagra mââ’yé… !’(Juron,Pour la prochaine expédition, j’apporte une vache avec moi… !’
Meiha ‘…Ehch’tema bagra, ââ’louche mei yek’fich… !’( Pourquoi une vache
Un agneau ne suffit t’il pas… !’)
A Suivre…..
Partis à 8 heures du mat d la Goulette, ââl broud ( sous la fraicheur) nous arrivons enfin après moult pipis et cacas, à destination vers le midi.
Meiha ‘…I ââ’ich’kom, e’di mouch el HALBIYE MTA NABEULLLL… ? ( Dites-moi je vous en prie, n’est ce pas là la gargoulette de Nabeul… ?’)
Papa un brin moqueur ‘…Lé yé Meiha, e’di la TOUR EFFEL MTA TOUNES… !’ (Non Meiha, c’est la tour Effel de Tunis… !’
Bref ; papa gare la voiture pas très loin de la plage. Du coup, tout le monde
A faim et papa en homme avisé, nous emmène chez un gargotier juif connu
Pour ses grillades sur la place de NABEUL. En un rien de temps, la gargote
Fut prise d’assaut au grand bonheur du patron, un ami à Papa.
Tout était complet. Chacun s’installe autour des tables. Le pain ‘blankit’
Arrive, en quantité normale, puis les petites assiettes d’harissa et de persil.
Ourass din oma, en un rien de temps, les assiettes furent léchées.
Avant que les grillades n’arrivent. Le patron médusé et très aimable
Remet la même dose et là, il leur dit ‘…I yaich’kom mââ’andich barcha kobz ou hariché… !’ ( Je vous en prie allez doucement, je n’ai pas assez de pain et d’harissa… !’
Bref, papa commande, trois paires de bâyd, ( attributs) cinq mélanges d’abats.
Et l’autre la tata dit ‘…Tema TaihaAAn… ?’ I(ll y a de la rate…) Mon papa légèrement bu…’…Loucen el taihan i khoss…Tarmi… ? ‘ Si la rate vient à manquer, tu accouches…?’)
Silence de la tata. Arrive aussi, dix morceaux de merguez, 30 cms de long. Puis quatre tranches de foie à part les mélanges… Le cousin…P… 12 ans, Bim boura youchif, Il mangeait avec les deux mains. Arrivent les mimlets et les ftilets (cordons blancs dits nkhé… moelle épinière.) nous étions loin en ce temps là de la vache folle d Fabius.
L'oncle a eut envie d'une tête de mouton...Sa femme '...Ijjé kol rassi..' Vient bouffer ma tête..!')
Quatre morceaux de gras sont mis au centre.
Le second cousin…N…..8 ans, je veux du cœur… !’ Sa mère ‘…Tais toi mal élevé que tu es...!' tjs elle et pour elle. ‘…David, s’il a deux tranches de cœur, bech en kayem calbi… !’ ‘…Pour assouvir mon cœur.. !’
Je ne vous dis pas la grande ‘hallé’, papa s’en est sorti meurtri mais pas blessé.
Il eut le mot de la fin ‘…Rab’com, mara jey en jib bagra mââ’yé… !’(Juron,Pour la prochaine expédition, j’apporte une vache avec moi… !’
Meiha ‘…Ehch’tema bagra, ââ’louche mei yek’fich… !’( Pourquoi une vache
Un agneau ne suffit t’il pas… !’)
A Suivre…..
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 01 septembre 2015, 00:49 |
Membre depuis : 17 ans Messages: 11 161 |
Du ‘…Estah’fed ââla rou’houc… !’ Prend soin de ta santé… !’
Pour les juifs modernes plus français que tune par la force des choses,
ils n’auront pas l’idée de dire à leurs enfants, en sortant, et au pas
De la porte ‘…Estah’fed ââ’la rouhec… !’ (Prends garde à ta santé…)
Comment prendre garde à sa santé à 20ans…A la force de l’âge… ?
Comment une maman à charge peut t’elle prendre soin de sa santé quand
Elle a à charge toute une maisonnée… ?
A 20 ans, un jeune est un véritable casse cou ; pensez-vous qu’il fera attention en conduisant sa moto avec une meuf assise derrière lui… ? Il va vraiment penser à sa santé… ? En brulant les feux rouges… ? Que dire lorsqu’il a une voiture en mains pour frimer… ?
Dire cela à une maman est un non sens, elle se doit tout à ses enfants, et jusqu’à la fin de sa vie, son implication dans la vie de tous les jours, est t’elle qu’elle meurt usée par tant d’efforts et de soucis. Elle en perd même l’esprit. Plus tard.
Une maman ne pourra jamais ‘..TESTAFED AALA ROUHA… !’ ( Elle ne prendra jamais soin de sa santé… !) Sinon ce serait égoïste de sa part.
Un papa qui travaille dur n’a que faire de sa santé, il bosse pour sa famille.
Même à la retraite, il bosse sans sa tête.
En fait, cette expression usuelle n’est qu’une précaution, rien qu’une précaution mais pas une obligation.
Pour les juifs modernes plus français que tune par la force des choses,
ils n’auront pas l’idée de dire à leurs enfants, en sortant, et au pas
De la porte ‘…Estah’fed ââ’la rouhec… !’ (Prends garde à ta santé…)
Comment prendre garde à sa santé à 20ans…A la force de l’âge… ?
Comment une maman à charge peut t’elle prendre soin de sa santé quand
Elle a à charge toute une maisonnée… ?
A 20 ans, un jeune est un véritable casse cou ; pensez-vous qu’il fera attention en conduisant sa moto avec une meuf assise derrière lui… ? Il va vraiment penser à sa santé… ? En brulant les feux rouges… ? Que dire lorsqu’il a une voiture en mains pour frimer… ?
Dire cela à une maman est un non sens, elle se doit tout à ses enfants, et jusqu’à la fin de sa vie, son implication dans la vie de tous les jours, est t’elle qu’elle meurt usée par tant d’efforts et de soucis. Elle en perd même l’esprit. Plus tard.
Une maman ne pourra jamais ‘..TESTAFED AALA ROUHA… !’ ( Elle ne prendra jamais soin de sa santé… !) Sinon ce serait égoïste de sa part.
Un papa qui travaille dur n’a que faire de sa santé, il bosse pour sa famille.
Même à la retraite, il bosse sans sa tête.
En fait, cette expression usuelle n’est qu’une précaution, rien qu’une précaution mais pas une obligation.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 01 septembre 2015, 11:19 |
Membre depuis : 17 ans Messages: 11 161 |
La grande farha( joie) 9°.
Après avoir bu et mangé comme je ne vous le dis pas, papa passe à la caisse, le patron nabeulien a daigné lui faire une remise, deux petits pains gratuits sur un total de 185 Dinars 500. Une bagatelle pour cette époque.
Bref, juste après notre départ, le patron ferme la boutique, il ne lui restait
Plus rien comme matière grise et blanche.
Tout le monde sort donc en rotant.
On se dirige vers la voiture. Papa met le moteur en marche et tata D….
Dit ‘…Yé DEIDOU téma bouk’ya win nerta’hou… ? ( Y’a-t-il un endroit où l’on peut se reposer… ?’)
Papa la toise par son rétroviseur et dit ‘…Nem’chiou cha’ya ne cher’you dré’bec… !’ ( On va d’abord acheter des darboukats….Juste en face, un marchand de poteries. Papa descend, suivi de la ribambelle, pieds nus
chacun choisi donc son instrument de musique selon la mesure et la taille.
Une petite darbouka pour les enfants, mini pour les bébés et séniore pour les adultes.
Chacun des membres a essayé avant d’acheter, une véritable cacophonie. En plein centre ville.
Papa paye.
Tout le monde remonte dans la voiture au son des drebeks.
Papa en homme avisé et qui connait très bien la région, prend un petit chemin de campagne. Il vise un grand grenadier aux branches chargées Ce sera le lieu de la sieste.
Sous son ombre, la bande s’installe. Meiha est aidée pour s’asseoir.
A peine tous assis, avec leur ‘ CHE CHE… ‘, à même l’herbe sauvage, que Meiha, bien inspirée, lance....
‘…Taht el yasmina fél lil…’ ! Chanson culte de Hedi Jouini.
Les darboukats sont mises à dures épreuves et comme la chorale était mal
préparée, ce fut une véritable cacophonie. A force de taper sur les peaux les grenades se sont mises à tomber sur leur têtes comme des grelons par un jour du mois de Mars, mais plus encore, ils voient arriver de loin, une dizaine d’arabes avec des gourdins.
En un rien de temps...PAPA....
‘…KOUMOU YE JMAYA…Béch nak’lou triha … !’ (Levez vous, nous allons recevoir une bastonnade… !’) C’est le sauve qui peut…Meiha est soulevée sans respect et presque jetée à l’intérieure de la voiture…
’… ECH’TEMMA….KOULOU LI…ECH’TEMMA… ?’
(‘Qu’est ce qui se passe…dites le moi… ?’)
Vite, papa desserre les freins et la voiture mise sur une pente, commence à prendre son élan. Enfin, elle démarre avec à ses trousses les ‘gandouras’….
Nous avons tous échappé à un assassinat en règle….
Alors que tata D…..
‘…Yé Deidou teoué win mechin… ?’ ( Maintenant où allons-nous…?’
‘….Béch nem’chiou en saliou bââd el tfer’guiné e’di…!’ ( Nous allons tous prier après ce conflit… !)
‘…..Taht el romana fél nar… !’ Arabné kif él soracCCC….§§§§ (Sous le grenadiIIIer en plein jour, §§§§§§.....nous nous sommes enfouis comme des voleurs… !)
A suivre…
Après avoir bu et mangé comme je ne vous le dis pas, papa passe à la caisse, le patron nabeulien a daigné lui faire une remise, deux petits pains gratuits sur un total de 185 Dinars 500. Une bagatelle pour cette époque.
Bref, juste après notre départ, le patron ferme la boutique, il ne lui restait
Plus rien comme matière grise et blanche.
Tout le monde sort donc en rotant.
On se dirige vers la voiture. Papa met le moteur en marche et tata D….
Dit ‘…Yé DEIDOU téma bouk’ya win nerta’hou… ? ( Y’a-t-il un endroit où l’on peut se reposer… ?’)
Papa la toise par son rétroviseur et dit ‘…Nem’chiou cha’ya ne cher’you dré’bec… !’ ( On va d’abord acheter des darboukats….Juste en face, un marchand de poteries. Papa descend, suivi de la ribambelle, pieds nus
chacun choisi donc son instrument de musique selon la mesure et la taille.
Une petite darbouka pour les enfants, mini pour les bébés et séniore pour les adultes.
Chacun des membres a essayé avant d’acheter, une véritable cacophonie. En plein centre ville.
Papa paye.
Tout le monde remonte dans la voiture au son des drebeks.
Papa en homme avisé et qui connait très bien la région, prend un petit chemin de campagne. Il vise un grand grenadier aux branches chargées Ce sera le lieu de la sieste.
Sous son ombre, la bande s’installe. Meiha est aidée pour s’asseoir.
A peine tous assis, avec leur ‘ CHE CHE… ‘, à même l’herbe sauvage, que Meiha, bien inspirée, lance....
‘…Taht el yasmina fél lil…’ ! Chanson culte de Hedi Jouini.
Les darboukats sont mises à dures épreuves et comme la chorale était mal
préparée, ce fut une véritable cacophonie. A force de taper sur les peaux les grenades se sont mises à tomber sur leur têtes comme des grelons par un jour du mois de Mars, mais plus encore, ils voient arriver de loin, une dizaine d’arabes avec des gourdins.
En un rien de temps...PAPA....
‘…KOUMOU YE JMAYA…Béch nak’lou triha … !’ (Levez vous, nous allons recevoir une bastonnade… !’) C’est le sauve qui peut…Meiha est soulevée sans respect et presque jetée à l’intérieure de la voiture…
’… ECH’TEMMA….KOULOU LI…ECH’TEMMA… ?’
(‘Qu’est ce qui se passe…dites le moi… ?’)
Vite, papa desserre les freins et la voiture mise sur une pente, commence à prendre son élan. Enfin, elle démarre avec à ses trousses les ‘gandouras’….
Nous avons tous échappé à un assassinat en règle….
Alors que tata D…..
‘…Yé Deidou teoué win mechin… ?’ ( Maintenant où allons-nous…?’
‘….Béch nem’chiou en saliou bââd el tfer’guiné e’di…!’ ( Nous allons tous prier après ce conflit… !)
‘…..Taht el romana fél nar… !’ Arabné kif él soracCCC….§§§§ (Sous le grenadiIIIer en plein jour, §§§§§§.....nous nous sommes enfouis comme des voleurs… !)
A suivre…
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 02 septembre 2015, 06:45 |
Membre depuis : 17 ans Messages: 11 161 |
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