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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
27 mars 2010, 15:26

Le SEDER.




La routine… ?
Me diriez-vous… ?

Non, un recommencement,
Sans renoncement,
De ces belles soirées annuelles
Séculaires qui donnent une occasion nouvelle
De se réunir en famille sous le chistou* (corbeille d’ingrédients)

Tout un regroupement familial.
De proches et de convives,
Réuni dans la bonne humeur,
Convivial dans une ambiance sereine.

Où l’on se rend compte avec raison
Combien l’épouse, la maitresse de maison
Honore sa famille, ses enfants, ses petits enfants
Avec beaucoup de respect pour tous les présents.

Après trois jours de préparation culinaire,
A surveiller les cuissons des mets,
Dans une cuisine baignée de vapeur d’air
Chaud, à couper parfois tard dans la soirée
Des tas de légumes biens frais,
A éplucher, à gouter à assaisonner,

Je dis qu’elles méritent haut la main
Leurs lettres de noblesse sans fin.

Elles, Mamans, Mamies sont répertoriées
Dans le grand livre de la vie sans aucun blâme.

Après une semaine passée à Kachériser la maison
A stocker les pâtisseries, à mettre la dernière touche
Sur les préparatifs, voilà leurs efforts récompensés.
Ces efforts qui l’honorent et la rend encore plus aimante à nos yeux.
Les soirs de veillées.

Un dévouement total qui dure depuis des siècles.
Merci.
Merci.
Merci.
Ma chère épouse.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
30 mars 2010, 03:20
Re: BREITOU ET HARISSA.
Auteur: Mon_Germain (IP enregistrée)
Date: 30 March 2010, 12:52

Albert Breitou Abraham Siméoni né de père juif David, illettré et de mère juive Hayé,diplomé de l'Alliance Israélite de Tunis. A son actif, un brevet contre l'Alcoolisme, que son charmant époux, à l'époque a piétiné injustement.

Elle même née de Maiha Lellouche juive tunisienne et Choua Lellouche.

Sans diplôme, Albert a su gravir les échelons du spectacle et fut récompensé après tans d'années d'efforts par un titre honorifique DIRECTEUR DU PTB. Qui fête le 2/04/ 2010 ses 8 année d'existence en toute sobriété.

Membre du P.S.H*. depuis 2001, il a su emmerder presque tout le monde.
Il a été payé largement de retour.

* Parti Socialiste Harissien.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
30 mars 2010, 03:38
C’était il y a presque un an.

Nous passions ma femme, ma fille et ma petite fille Sharon, la semaine de Pâque à Hammamet.

Les deux premiers jours étaient exécrables puis le beau temps est apparu au troisième jour et bien sur, tous les juifs présents ont pu enfin envahir les bords de la piscine. A la recherche d’un brin de bronzage.

J’ai donc suivi et me suis installé sur un transat de telle manière à ce que le soleil absorbe un peu de mon humidité parisienne.

Un dame d’un certain âge occupait un autre transat à proximité et à son parler judéo, je devinais qu’elle était tune. Elle parlait seule, assise sur le rebord de sa grande chaise longue, se tapant par moments les genoux dénudés. Par dépit.
Sa robe étant légèrement relevée.
La tête couverte d’un foulard, elle se lamentait et tout en égrenant ses récriminations envers sa belle fille, elle essuyait de temps à autre, les bords humides de ses yeux avec un mouchoir.

J’écoutais donc et au bout d’un certain temps, je me suis assis pour tenter de comprendre son désarroi et voilà son grand souci. Je compatis à son sort.

‘…Ech’bic ye madame… ?’ Qu’est ce tu as Madame… ?’
‘…Hort, hort, chouf ye ouldi, témechi mrââ teb’yat khouétè béch ïatiou triha él ouldi… ? Aândi cen fard ouliéd, ââcol ou khedém, téoué tmé’nya chnin oue i kassi mââ mrâa zoc’tiya… ! Elle s’essuie les yeux. Bijéma cotlou gb’él mé i yaréch élié tef’lè e’di mouch nta’you, mé chmach clémi ouél lioum béch i taléc… ! Kiféch béch ââmel, âân’dou tlétè zouz tcoura ou bne’ye, e’hnè élit lit biyém, ou ciféch béch nââ’mel blé’chi bi’yem… ?
(Je suis perdue, regarde mon fils, se pourrait t’il qu’une femme envoie ses frères faire violences à mon fils… ? Je n’ai que lui, il est sage et travailleur, voilà huit ans qu’il souffre de sa vulgaire de femme…!......Pourtant, je l’ai prévenu en son temps de ne pas l’épouser, elle n’est pas faite pour lui, il n’a pas voulu m’écouter, et aujourd’hui il divorce…. ! Comment va-t-il faire, il a trois garçons et une fille et moi comment faire s ans eux… ?’)

‘….Qu’est ce qui s’est passé… ?’
‘…Rien du tout, ouehda chbouciya, ouédic ‘oma tssob él zit fouc él nar, tââla ben’ta contre ouldi… !
Nâr jem’ya, teoua chéte sour, hadertélèm el shebét, ouldi jé ou khdé el couffa. Jét martou él meboula cat’lou
‘…Je ne veux plus du couscous de ta mère… ! Jé ouhé calla, (…C’est une provocatrice et sa maman jette de l’huile sur le feu, elle monte sa fille contre mon fils… ! Un vendredi, il y a de cela un mois, je leur prépare comme d’habitude le couscous, mon fils est venu prendre le panier. Sa femme la folle lui dit ‘……………………………………………………………. !‘Il lui répond ‘Pourquoi tu ne l’as pas dit avant, elle a préparé le shabbat pour nous comme elle le fait toutes les semaines… !’ Elle lui répond ‘…Justement,
Depuis qu’elle nous le prépare, j’ai l’impression que tout tourne à l’envers… !’ Ou darbét él couffa eli fi yé’dou… !’( Elle donne un coup de pied au couffin.. !) Il a ramassé ce qui s’est étalé par terre, et il est revenu à la maison, oujou cif él bekherra… ! Jit é’nè cot’lou ( Son visage est couleur soufre) Je suis venu lui dire… !)‘…Ye ouldi ce n’est pas grave, hatte ââdébi mche fél ahram, ( Même si mes efforts ont été vains… !) ne fait pas d’histoires avec elle. Il est reparti chez lui. Et elle n’a rien fait pour le shabath. Donc, ils sont restés sans manger, elle et ses enfants. Chââ’lina. ( Qu’importe) Le samedi matin, elle lui dit ‘…Ta mère est une ensorceleuse, il lui répond ‘…Tu devrais plutôt regarder chez les tiens… !’ Ou camet dariba mé’binetém. Mél ghadoua nar had, él arba khouét mta’ya jéouw ou ââtew triha él ouldi. Choué én hélé el beb, ou tchouf oudli, collou dmoum, khech’mou mcessar, âïnou mfe’tra, yeb’ci cif louliéd, hassilou hal’tou hlila. Eh’celli él fatouét. E’déc nââr ouél lioum nâr. Ouldi teoué jé yoch’con bahdéye.
Ouénè teoué mhai’ra ââli, dabart ââli béch i telac. Vous vous imaginez monsieur, ils auraient pu tuer mon fils unique, nemchi kobarra ââli.
(Une nouvelle dispute prend forme. Le lendemain dimanche, lses quatre frères viennent et donne une raclée à mon fils. J’ouvre la porte, et je vois mon fils en sang, son nez cassé et un œil au beurre noir, il pleurait de douleurs, son état était désastreux. Il me narre les faits. Et depuis ce jour, mon fils ré-habite chez moi… ! Et me voilà soucieuse, je lui ai conseillé de divorce……Que je parte en sacrifice pour lui… !)

‘…Il n’a pas déposé plainte contre eux… ?’

‘…Qui eux, ces frères, des gens bas et vulgaires, loucen yech’qi biyém ( S’il porte plainte) alors là c’en est fini de mon fils… !’ Je ne sais plus quoi faire. Et lui, ca fait des mois qu’elle refuse de lui laisser voir ses enfants.
Il va comme un voleur devant la yechiva (école talmudique) surprendre ses enfants. E’de mouch batél, ye ouldi… ?’ (Ce n’est pas de l’injustice ça… !) Je lui proposé de venir avec moi pour se reposer ici, il me dit ‘…Et mes enfants… ?’

Ainsi bronzent au soleil ‘les ghbinét’, les chagrins, de ces vieilles mamans, qui en mariant leurs progénitures pensent avoir enfin trouvées le repos, déchirées entre l’amour qu’elles portent à leurs enfants et petits-enfants et des belles filles indignes, disons le de Merde.
Et il y en a beaucoup trop. Et à tous les âges.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
31 mars 2010, 07:03




La grande Bouffe.
ET...LE GRAND PET.


Lors de notre séjour à Hammamet,l'année dernière, pendant la période de Pâque, nous avons faits connaissance avec une famille en tout point merveilleuse.
Je connaissais le mari lorsque je travaillais au faubourg. Un garçon gentil, charmant, aimable, convenant. La famille compte deux garçons et une fille.

Cette rencontre fut une aubaine pour nous et pour eux car dés le premier jour, elle nous invitait à partager leur table du moins pour ce que je croyais être un soir mais il en fut autrement puisque toute la semaine nous fumes conviés à la partager. Sa femme, grande rieuse, était aux anges.
Mes histoires du magasin l’ont surprise. Du coup, nous sommes devenus inséparables.
De retour à Paris, notre relation s’étoffa et depuis sa femme ne jure que par ma femme.
Elles sont devenues inséparables.
Notre élégant ami est traiteur et sa femme, après son boulot, l’aide dans sa tache.
Car ce métier de nuit est exigeant et demande beaucoup de présence. Surtout que notre ami fait ce qu’on appelle des salons de dégustation et ca marche.
Sa femme débordée par ce travail harassant trouve en ma femme une aide précieuse.
Donc ma femme, de temps à autre sacrifie quelques heures le soir pour faire acte de présence aux cotés de son amie.

Or il se trouve qu’après les soirées, la nourriture qui n’est pas gâchée va dans les poubelles.

Ma femme surprise par ce gâchis se propose d’en distribuer à quelques familles dans le besoin.

Et même sans. Du coup, un soir, je l’entends monter les escaliers. Et faire des allers retours. A Minuit.

Ce n’est qu’au petit matin, alors que j’allais préparer mon petit déjeuner que je découvre des cageots de fruits de toutes sortes, dans le balcon, bien ordonnés sur mes deux congélateurs, le pot de fleurs ayant trouvé le chemin de la poubelle.

Sur le plan de travail de la cuisine, des dizaines de petites pizza dans des cartons, des tartelettes, des sushis, des petites brochettes de viande, de thon, de saumon, des ailes de poulets, des cuisses de canards, tout cela bien sur bien enveloppées dans du papier alu. etc…Bref, de quoi nourrir tout un contingent.

Hachakom smalla, j'ai cru que ma femme était allée à la chasse et à la cueillette des fruits.Nenni.

Mais là où je fus pris au dépourvu c’est que le frigo était bourré, si bourré que je ne trouvais plus ma bouteille de lait. Tous les étages de mon frigo étaient occupés et je me posais la question ‘…Mais qui va manger tout cela… ? D’autant plus que nous sommes que trois dans la famille et pas très grands mangeurs. Au lever de ma femme, je me risquais de lui dire ‘…Je veux bien manger le midi, le soir pendant deux jours mais après qu’est ce qui va se passer… ?’ Elle me regarde et me dit ‘…Après je jette… !’ J’ai horreur de jeter la nourriture.
Me voilà donc le midi, une grande soupière remplie d’ailes de poulets caramélisées.

Environ une cinquantaine que je triture tout en regardant la télé. Je ne mange pas tout bien sur, je laisse deux ou trois lambeaux au fond de la soupière afin que personne ne me prenne de l’œil.

Après cela, je passe aux fruits, une demi-mangue, trois fraises, deux tranches de melons, un morceau de pastèques etc…Avec sobriété, je kiffe.

Le soir, c’est au tour des petites brochettes de thon, mignonnes comme tout. Une dizaine accouplée avec une dizaine de brochettes de saumon. Un kif. De quoi dégueuler. Les fruits passent après.

Du vomissement je ne suis pas loin. Le midi suivant kif kif LE KIF et ainsi le soir. Trois jours à manger le même menu légèrement varié.
Enfin, le frigo et le balcon commencent à se désertifier et pour cause.
La semaine suivante, même scénario.

Il arrivait que durant la même semaine, le même régime se présentait.
La maison est devenue un véritable grenier. Des matins où je slalome entre les cageots.
Cela dura pendant six mois.

Un certain matin, j’ai osé chuchoter à l’oreille de ma femme avec délicatesse et diplomatie...

‘…Chérie, puisque tu nous apportes tant de victuailles, ne me serait-t-il pas possible de diminuer le budget mensuel de la rubrique nourriture, nous économiserons ainsi les frais de bouche… ?’
Son regard bien avisé me fait comprendre qu’il n’en était pas question. Chkeut.

Puis, mes idées lumineuses faisant leur chemin, j’ai pensé à faire un étale dans le parking afin de commercialiser cette bouffe. Histoire d’arrondir mes fins de mois chaotiques.

Au fil du temps, après tant de mois de ce forcing imposé, j’ai demandé à ma femme de restreindre ce marché parallèle parce que je n’en pouvais plus.

Depuis, lorsque je vois un poulet, l’envie me prend de dégueuler. Donc plus de cuisses de poulet chez moi. Plus de saumon et encore moins le thon et les barquettes. Dans les fêtes, je tourne les yeux à tous ces magrets et autres fruits qui hantent mes nuits.

J’ai retrouve enfin ma bonne vieille bsal ou loubia (ragout d’haricots) mes petit-pois, ma petite grillade, mon couscous et boulettes, mes spaghettis et tout ce qui fait mon plaisir culinaire.
Adieu sushis, adieu riz Oncle Sam, adieu cuisses caramélisées mta zebi, adieu saumon de mes couilles, adieu rab él mecla mta traiteur, et vive la cuisine tune de ma femme.

Car il n’y a pas mieux que de rentrer le soir et d’être surpris par un fumé de banattages, d’une bonne soupe de légumes aux fromages, d’un bon met de ‘brouklou’, d’une bonne mloukhiya faite maison, d’un bon ragout de pomme de terre avec un morceau de viande d’épaule, d’une bonne langue farcie, d’un bol de pois chiche fumant agrémenté de petits pains rassis d’il y un an avec un morceau de jarret, le tout relevé d’harissa ye zebi, d’une bonne chakchouka au merguez dans laquelle un bon œil d’œuf orne son centre que de bouffer toutes ces petites choses à la française enculées par un bâtonnet qui ressemble à un cure oreille.

Ouf.Hache meni yecel.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
01 avril 2010, 11:21
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
01 avril 2010, 13:35




Paris le 1/04/2010.

Sketch.

L’angoisse.


La nuit est mère d’angoisse et le matin père d’anxiété.
Par déduction, je suis donc angoissé la nuit et presque ANXIEUX le matin avec un soupçon de sérénité.
J’ai pensé consulter un anxiogène, médecin de l’anxiété mais je n’ai pas trouvé un désangoisseur.

Pourtant, si cela existait, il aurait fait fortune parmi les juifs parce que les juifs sont des éternels angoissés et paranoïaques. Je vous rappelle cela parce que dans la torah il est dit ‘…Lamouna bél goyims hata fél gbar bââd arbayim chénét ou … !’ (Méfiez vous des étrangers même 40 ans après leur mort…. !’) Soit donc presque une génération et même disparus. Parce les étrangers voyez vous sont hostiles aux juifs.

L’histoire nous permet de le croire et de s’en convaincre encore plus aujourd’hui qu’hier. Pourtant beaucoup de goys ont sauvé des juifs durant des périodes difficiles mais ils sont très peu, bien que beaucoup, par rapport à ceux qui ont voulu notre extinction hier encore aujourd’hui et dans le futur.
Mais là, je m’égare revenons à mes angoisses diurnes. Celles là m’arrivent vers les minuits.

Au moment où je vais dormir, je vois défiler des idées noires dans mon subconscient.

Le subconscient c’est après le conscient. Mon conscient ce con là, va bien, il ne souffre de rien mais c’est mon subconscient qui me fait ch…. ! Bref, j’ai demandé à ma femme un soir....

‘…Chérie, je n’arrive pas à dormir… ! J’ai des mouches noires…!’
‘…Change les par des éléphants roses… !Et compte les… !’
‘…Bonne idée… !’

Je ferme donc les yeux et je me mets à compter des éléphants roses, j’en perds qqq uns dans la brousse au vu de leurs poids, je me suis arrêté à cinq tout essoufflé… ! Et puis plus rien… !’

Surement que les pygmées les ont tous abattus.

‘…Chérie, c’est fait pour les pachydermes roses… !’
‘…Compte les moutons… !’ A minuit 30.
‘…Ok… ! Un deux trois quatre cinq…. !’ Jusqu’à 20 mais là je n’ai pas pu continuer, le berger les a fait tous rentrer dans la grange… !’
‘…Chérie, les moutons…!’ Une heure du mat.
‘…Rappelle toi les étoiles, compte les lentement et surtout sans bruit...!’

La voie lactée s’offre à moi alors qu’il fait nuit noire et que le ciel depuis ce matin est d’une tristesse comme pas possible.

J’ouvre la fenêtre et je commence par les étoiles de La grande Ourse, ensuite sa fille puis la constellation d’Archimède et voilà que, alors que je comptabilisais les étoiles, je vois une étoile filante venir foutre la merde, et là, je perds le fil.

‘…Chérie… !’ 1 heure 30 du matin.
‘…Ferme la fenêtre, j’ai froid… ! Est-ce que je peux dormir maintenant… ?’
‘…Juste un souci, tout s’est envolé… !’
‘…Bon, c’est mon dernier conseil… ! Rappelle toi un puzzle et compte les pièces…!’
‘…Un puzzle de combien… ?’
‘….15 000 pièces et je pense que tu vas retrouver le sommeil… !’
‘…Merci, en plus j’aime les puzzles, je vais choisir un paysage hollandais… !’

Je remonte dans mon lit et j’ouvre la couverture et je mime le placement des pièces.
Olalala, là, je sens que le sommeil vient, surtout que miro comme je suis, je mets beaucoup d’application à ce que ces morceaux de cartons aux formes bizarres s’imbriquent entre eux pour former un début de forme.
Un pré. Je devinais à mesure que j’avançais que j’avais affaire à un paysage, une campagne.

Et moi, en pluUUUUUUUs j’aiIIIIIme l’air de la campagne, alors que j’ai vécu toute ma putain de vie au bord de la mer, sentir les fleurs, entendre le gazouillis des oiseaux, bruisser l’eau de la rivière, admirer les saules.

Là, un pont est venu se former sous mes gros doigts poilus mais habiles dans le noir, quel kif, ca m’a rappelé les ponts de la Goulette. Puis une gaule, un pêcheur sur sa barque, oallaala encore la Goulette, j’avais l’impression de voir Tchitcho le jeune bègue qui, pour dire trois mots, il fallait attendre six heures et pour terminer une phrase, un mois. Un vrai kif.

Enfin, je vois des formes de paysannes en string au loin, là je me dis que surement cela doit être un tableau de Turki (peintre tunisien) puis me ravisant, je me suis rappelé que Turki n’est pas flamand zut alors, une illumination est apparue dans mon subconscient, c’est une peinture du 16 iéme siècle, je suis en présence d’un tableau d’un grand peintre et dans le vague noir de mon âme , j’avançais le nom de ROTICCELLI… ! Ca fait un peu italien, ca alors, là encore, je me bourre ‘…Quel ROTICCELI dis-je à voix haute… ! Là, ma femme me dit dans un trois quart de sommeil bienfaiteur ‘…Dans le frigo… !’ Elle avait compris RÔTI dans son subconscient et moi comme un con, je me lève pour voir le rôti en question, y’avait bien un saucisson Kacher du nom de CHELLY mais sans RÔTI… ! Je n’ai pas voulu à cette heure tardive contredire ma femme, il était 3 heures du mat, donc je fais semblant de rien sinon querelle, et moi la vérité j’aime ma femme sans querelles.

Sur la pointe des pieds, je retourne dans mon lit en prenant bien soin, de ne pas agiter le matelas. Je me remets à l’ouvrage, celui de mon subconscient et enfin, le tableau prend forme mais étant un spécialiste des constructions des puzzles à mon jeune âge, dix jours pour placer 10 morceaux, alors que ma petite Sharon met deux minutes, je m’aperçois qu’une pièce vient à manquer.

J’ai donc assemblé 1499 pièces. Et tous les puzzlistes vous le diront, il n’y a pas plus emmerdant et cynique qu’une pièce manquante. On n’en dort pas la nuit. DEEEES NUITS.

Je prend mon mal en patience et doucement, je me relève pour chercher ce morceau, un petit carré, cette forme biscornue qui ressemble à la pointe du COTENTIN, une extrémité d’un coq debout sur son clocher. Je cherche sous le lit, dans la cuisine, je reçois un coup sur le front en passant, ‘…Merci la porte du frigo … !’ je vais dans le salon.

Las de chercher, je pousse délicatement ma femme, alors qu’elle ronfle mais elle ne me croit pas bien que, bobine à l’appuie, je l’ai enregistré un soir, elle me dit, que c’est moi, et comme moi je n’aime pas les histoires je lui ai dis ‘…Oui c’est moi qui me suis fait enregistré pendant que tu dormais… ! El RAB MTA EL BATEL… !’ Le D IEU de l’injustice… !’ Je n’ai rien dis mais sans m’avouer vaincu, je glisse la main sous le dos de ma femme, peut être me suis-je dis dans mon inconscient SUBCONSCIENT qu’il a dû se cacher là bas. Rien. Là j’ai pensé pousser le bouchon un peu plus loin mais au dernier moment, Ma petite voix ‘ subconscientielle’ m'avertis, que si je m’aventurai plus loin, alors là, je ne répondrai plus de lui.

J’ai donc écouté mon subconscient vers les 5 heures du mat, m’évitant une catastrophe annoncée. Chercher là bas un bout de COQ DEBOUT AU SOMMET D’UN ÉGLISE, même le saint père n’oserait pas y aller là où je pensais qu’il fut, tout pape qu’il est, s’aventurer dans un domaine qui lui est strictement interdit est une offense envers sa fonction et envers D.IEU. Mais il me fallait ce bout.

A Vivre dans la défaite on crève sans gloire. A CHERCHER SANS TROUVER C’EST MOURIR DANS INCAPACITÉ. D’ailleurs me diriez vous, comme le disait ma grand-mère Meiha

‘…TAHT EL DEBENE OU MOUCH FEL JEBENE… !’
Vivre sous les ailes d’une mouche c’est toujours mieux que de vivre sous terre… !

Et là, les mouches sont revenues. Retour à la case départ. 6 heures sonnent et pas l’ombre d’une crête de coq.

Que faire zut, moi qui suis un méthodique, né dans l’incohérence, dans l’incompétence, dans l’illogisme, dans le désordre, le grand cafouilleur enveloppé dans le brouillard de ma caisse déficitaire… ? La question ne trouve pas de réponse et non plus mon bout de coq rouillé debout sur son piédestal.

‘…PEDEEEEEE DE COQ…. ! Lançais-je à l’aube naissant. Là, ma femme se retourne et dans un élan de solidarité approuve. Se rappelant sans doute, qu’à l’époque, où j’élevais des poules goulettoises, le connard de coq était MOKSSI.. ! Elle pensait dans son subconscient que je parlais de lui mais là encore, je n’osais lui dire, que si ce coq là était impuissant, c’était un peu de ma faute car j’avais visé ses couilles à cette époque avec ma carabine comme un véritable SNIPER et donc je l’ai émasculé.

Il y a des choses intimes que je me garde bien de dévoiler sinon, je finis comme le coq pédè.
D’ailleurs au vu de son infirmité, alors que je le destinais au repas de Kippour, le rabbin à l’époque RABI HOUITE ( poisson ) eut cette magnifique envolé ‘…El SERDOUK E’DE TOUYIIIIIBAAAAAAA… !’ Traduit en bon verlan ‘…UNE MALEDICTION… !’ Olalala, manger à Kippour un coq MALÉDICTION, il faut vraiment être TAREF (impur) pour le faire. Donc, je l’ai offert comme KAPPARA( sacrifice) à des voisins musulmans qui ne sont pas très regardant dans le SEXE. Avec ou sans COUILLES, ils bouffent tant que c’est gratuit. Pas nous, ce qui n’empêche que j’ai payé la NAKIA (la recherche de sa virilité).

Yati nakia ââla moukhou amin…( Qu’un contrôle lui tombe sur la tête) au rabbin. Si je lui avais donné plus d’argent, pour sur que le COQ aurait retrouvé tous ses DEUX ATTRIBUTS. Même 3. Si ce n’est plus. J’étais capable de le faire, et même de lui rajouter plus s’il m’avait donné l’assurance qu’il lui en trouverai SIX de paires de OUILLES…. ! Mais hélas, des poules sans dents ca existe mais un COQ MUNI DE SIX PAIRES….LA CE SERAIT MIRACULEUX.

Bref, enfin, après d’ultimes recherches comme je ne vous dis pas, le morceau s’est retrouvé collé sur mes fesses ridées. Je fus soulagé. Et, au moment où enfin, je retrouvais le sommeil, la sonnerie du réveil me rappelle à l’ordre. 8 heures du mat. L’heure du boulot.
Je ne me lève pas puisque j’étais déjà debout. Ma femme se lève et rentre dans la cuisine.

Un cri inhumain sort de la cuisine. Je cours et là je la trouve inondée.

J’avais oublié de fermer la porte du frigo dans mon demi-sommeil.

Toute la bouffe ramollie, et même qu’elle commençait à être faisandée alors que je ne mange pas de faisan. Mes pieds baignaient dans l’antarctique. De la sauce froide relevée au cumin, stagnait d’entre les morceaux de viande, de merguez etc…

LA BEREZINA…AMIS LOINTAINS….WATERLOO SANS NAPOLÉON CHERS CONFRÈRES ET CONSŒURS… ! POUR QUI SONNE LE GLAS… ! Quant au loin, un COCORICO réveilla enfin mon subconscient de sa torpeur.

Je fus quitte à éponger tout le carrelage et enfin comme pour me faire pardonner, je promis à ma femme que plus jamais je ne compterais des morceaux de puzzles surtout s’il se trouve un COQ PEDE ENTRE EUX.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
01 avril 2010, 13:50
D IEU BENISSE il y a de celle qui ont prit de la GRAINE...DE PÂQUE.
DES MATSSOT GONFLÉES.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
02 avril 2010, 01:41
Les primates-sauterent de Plaques en Plaques,alors les policiers procederent a leur arrestation.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
04 avril 2010, 03:33
DES HORS LA LOI TRÈS AMUSANTS ET BIEN DRÔLES QUI APRÈS DES ANNÉES D'ABSENCE VIENNENT FOUTRE LA M...!!! Braham.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 avril 2010, 11:05



Son mari SAID LE CHANTEUR FARFELU.(Le lion)


Ma’hou.


Sortilèges et grigris.
Mauvais sorts et conneries.
Chez Ma’hou, la ‘jumat’ *Ancienne boisson gazeuse.
Se transformait en potion magique
Pour les falots que le mal a pris.

Sachets et colliers en nombre proposés comme porte bonheur
Qu’elle disait avec sincérité, elle en vendait à toutes les heures
A celles que le démon a pénètre à leur insu pour leur malheur.
Toujours à bon marché, selon la tête du client et de sa couleur.

Faiseuse de pâtes de breiks aussi
Pour boucler ses mois définis.
Elle se vantait de fabriquer
La meilleure en se curant les narines
Aussi épaisses que les mollets de ma Titine.

Saïd* ( le lion) son compagnon attitré au faciès irrégulier
Tanneur de son métier certains après-midis d’été
L’aidait dans sa noble tache avec assiduité.

Paumes et ongles, tout de noir maculés
Il pétrissait la pâte avec sérénité.
Il était souvent récompensé
Par de longs jurons ordonnés.

L’encastrée dans son divan pourri
20 ans sans se lever, invectivait
Tous ceux qui abondamment la narguait.

Son compagnon aussi barjot que la Ma’hou
S’aliénait les invités à la Tébah
Tous les samedis à la lecture de la Torah
Car ils oubliaient de lui donner
Sa côte-part sacrée mais imposée.

Du côté de Goulette neuve
La maquerelle enfermée, la gueuse
Dans son grand studio dégueulasse
Proposait avec ses doigts pleins de mélasse
Ses menus services, à certains gueux
Solitaires, ces désœuvrés sans haut de forme
Ni habit à queue.

De la magie à la sorcellerie
En passant par la feuille à breik
L’adorable obèse créature pourvue d’une trique
Tirait son épingle du jeu sans moquerie.

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