Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 juin 2014, 08:29
La santé ye khouye et pour le reste, ils seront des hommes.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 juin 2014, 08:29
Agité ou ‘Beg’ma… ?

Je n’ai pas été élevé dans un you’pala…Ni avec une cuillère d’argent dans la bouche. Nous n’avions pas bcp d’argent pour fondre nos ustensiles.

Que de l’inox chez ‘…Tout à 10 millimes’….

Faute de place, et le premier jour où j’ai commencé par ‘…Nah’bou…’ Me balader à quatre pattes dans un espace de 8 mètres carrés, maman s’est plaint et donc mon oncle m’a fabriqué ‘Sandouk’…Une caisse en bois 60X60X60. C’est donc là que j’ai vécu, avec ma merde et mes pipis durant un certain temps, assis durant 24 mois avant que je ne comprenne qu’il fallait tenir le bord du caisson pour me lever.
Enfin, maman m’a fait sortir parce que le second est arrivé. Il a prit ma place tandis que moi, je gambadais entre chaises et dessous de lits.

Plus tard, vers les 5 ans, je devenais très entreprenant, je sautais sur les lits, trampolines, je voulais sortir dans le palier, descendre les escaliers…Je montais sur l’armoire et hop sur le lit de mes parents, je voulais m’accrocher aux lustres et faire tarzan, bref j’étais leste et plein d’énergie contrairement à un BEGMA. Begma celui qui est assis comme un tas de viande sans parole sur son lit ou sa chaise et qui attend.

Moi, je n’attendais rien, j’étais en perpétuel mouvement, donc très agité ce qui faisait dire à maman ‘…Ouââliya él louled é’dè béch yebel’ni… ! Il va me rendre folle…!’

Maman heureusement n’a pas finie ses jours à la Manouba. Alors ma mémé Meiha lui rétorquait
‘…Echthabou, yeb’ka kââyad kif EL BEGMA…. ? Tu le préfères handicapé… ?
Donc si l’enfant est agité, il frise la folie, s’il est sage, il est tas de viande.
Si par hasard, j’étais tranquille dans mon lit ma grand mère disait ‘…Bara ficha chouf ouldéc…YE HAYYAAAA…. !’ Va vite voir ton fils… !’

Aujourd’hui les maitresses d’école conseillent vite fait aux mamans d’aller faire visiter leurs enfants chez un psy pour un rien.

Moi je dis à ces mamans n’en faites rien et surtout ne tenez pas compte de ces conseils de merde. Sauf bien sur dans certains cas.

Chez nous les tunes, on dit souvent ‘…Loucen él gbir méboul, kif yekber yét’la ââkel… !’ Si ton fils ainé est fou, plus tard, il s’assagira… !’
Moi….Lol.

Cent afrit (agité) oullit begma ou un peu fou fou…Avec l’âge.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 juin 2014, 01:55
Qu’héritons-nous de nos pères et de nos mères… ?

A peine né, l’enfant attire les regards de tous ceux et celles qui lui sont proches. En premier lieu les parents, puis la mémé, le pépé, les tantes oncles cousins etc…

Il a juste le temps de souffler que déjà la mémé dit
‘…Leuch’koun i tchébeEEE… ? A qui il ressemble… ?’

Question pertinente.

Si on lui dit qu’il ne ressemble encore à personne, elle dira ‘…Mellé belik’chi ral’tou… ? Peut être qu’ils se sont trompés ( de bébé)… ?
5 mois plus tard, toujours la mémé ‘…En dalli âândou él chboubiyé mta oubou… ? Je crois qu’il a le profil de son père… !’ Et comme son fils est le père, il est naturel qu’il ressemble à son papa.

A contrario à la maman et ainsi de suite.

Au bout d’un an, on s’aperçoit que l’enfant ressemble par les yeux à son père, les joues de sa mama, le front du grand-père, le menton de l’arrière- arrière- grand père, le cou de son oncle, les cheveux d’un cousin lointain d’un cousin en Amérique etc…Bref, une mosaïque de ressemblances qui trois ans plus tard aura disparu puisque l’enfant change tous les 5 ans jusqu’à ses 12 ans.

Chacun en aura pour son compte et finalement ce sera le profil de sa maman ou celui de son papa.

Si plus tard, il est blid, la mémé maternelle dira ‘…Kif oubou… !’ Maternelle ‘…Kif omou… !’ S’il est un peu idiot, idem ‘…Jé loubou.. !’ Etc…. De quel coté qu’il se trouve, l’enfant subira les sarcasmes de l’une ou de l’autre belle-mère.

Plus tard, les voisins diront de lui ‘….Hassilou yakhed amor ou chni’nou, kadech i tchébé loubou ‘ dans son caractère’. Qd même, il a prit tout de son père… !’

Pour les traits physiques, l’enfant prend plus de l’un ou de l’autre, la démarche parfois, l’humour du papa, l’avarice aussi, l’égoïsme, la rkeka, la bléda ‘…Jé loubou rkik ou tkil rabou… !’ Ou alors la Rjouliyé ‘ la façon male de se comporter…La générosité, bahbouh… !’ sa joie de vivre, son ardeur au travail, ou sa fainéantise etc…

Bref, rien ne se perd et tout se retrouve d’où cette merveilleuse expression ‘….Eli khéllé el khlifé mé metch….Celui qui engendre n’est pas mort… ! La preuve est faite que nous portons en nous les gênes de nos parents.

Ici Albert qui vous parle de M.A.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 juin 2014, 02:53
Querelle autour d’un prénom.
Par Albert Siméoni la voix de M.A.

Chez nous, les braves tunes juifs, avons une habitude ancestrale.
Elle dure et perdure encore depuis la nuit des temps. J’ignore l’heure ni l’année. Mais cette habitude ne nous a pas quittée à l’heure où je vous écrit.

Chez nous donc, les deux premiers enfants nés, s’ils sont de sexes différends, doivent impérativement portés les prénoms du grand père ou de la grand mère, vivant ou mort.

Exemple l’ainé doit porter en second prénom celui de son grand père donc Breitou . Albert c’est BREITOU donc il sera Albert Breitou. Si une fille née en deuxiéme position , elle portera en second prénom Julie…Donc Joelle-Julie…Ces deux prénoms appartiennent donc à la famille du garçon. Si un troisième enfant né, il portera alors à ce moment là, le prénom du papa ou de la maman de l’épouse. Ainsi la règle est respectée.

Mais il se trouve parfois que des belles mères acariâtres, agressives, égoïstes imposent leur vue et s’acharnent à vouloir nommer l’enfant de leur petite -fille ou petit-garçon autrement pour marquer leur volonté de nuisance.

Elles feront tout ce qui est en leur pouvoir, chantage, menace, pour arriver à leur fin créant ainsi un malaise profond entre les époux. Malaise qui va durer indéfiniment
Toute une vie.

Dans pareil cas, la solution est de nommer l’enfant de deux prénoms par exemple Albert Breitou-Samuel afin de faire taire les dissensions.
Si cela ne se fait pas, l’enfant sera très mal vu par l’une ou l’autre famille à tel point qu’il sera interprété comme un affront.
Je prends l’exemple de mes filles….Ma grande porte le prénom de maman Hayé…La seconde le prénom de ma belle-mère Rachel mais quand est arrivée la troisiéme, ma mère m’impose le prénom de sa sœur….Esther…Donc Valérie porte comme second prénom Esther….Que vient faire donc Esther dans ce cas précis…. ?

Rien, sauf que aussi con que je le fus, je n’aurai jamais du accepter le dikta imposé par ma mère qui se mêlait de tout.

Avez-vous remarqué qu’aujourd’hui bcp de femmes médecins, dentistes etc…Rajoute leur nom de jeunes filles sur leurs plaques d’identifications… ?

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 juin 2014, 11:29
Trois jeunes.
Pièces jointes:
LE CAFE.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 juin 2014, 12:03
Il était une fois.

Une mer une plage
Un sable chaud
En toutes saisons.

Des cafés et des bars
Une langue barbare
Des barques et des rames
Des filets et des bars
Des mulets et des ânes.

Il était une fois.

Un air marin de bon matin
Des amis des copains
Des assises et des vins
Des bières et des alcools
Des apéros s bien cools.
Et l’on s’invitait de presque partout
A la manière de chez nous ….nous…
Nous …Nous..Nous…..

‘…E’ye ijé coul* ye khouyé *Manger.
Assieds- toi et sers- toi
Fais comme chez toi….
Ici y’a pas de chez toi
Mais des chez nous. Ou ou ou …§§§§§§

Il était une fois,

Des cours et des terrasses,
Bien loin des stresses,
Des vents de caresses
Des vents de bises
De brises et de tramontane
Et le sirocco qui …..s’en mêlait.

Tous les vents sont passés
Par chez nous, et leur écho,
A présent…. a trépassé…..

Il était une fois.
………………………………….
Une mer, une plage
……………………………….
Un sable chaud
………En toutes saisons.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 juin 2014, 02:53
LE GOULETTOIS.

J’n’suis pas né dans un lit de ruisseau
J’n’suis pas tombé dans le caniveau
Comme le pauvre nez de Gavroche
En chantant ‘C’est la faute à RousseauUU… !’
J’suis né dans un pauvre berceau
Entouré des miens sans fardeau.

Il y avait chez nous la Lema* (entourage)
Et aussi un peu bcp de ghéma* (étouffement)
J’étais bien emmailloté et serré
Entre de vieilles cuisses m’étreignant,
Je le fus dans mon enfance.

J’n’suis pas né orphelin et solitaire assis
Entre des murs sans destin qui manquaient
D’air mais plein de chagrins,
AhHHHH… Cette atmosphère… !!
Ce bonheur qui sentait le bon rassis
Et la bonne odeur de la Pkaila.

J’n’ai pas été élevé en disant ‘Maman et Papa
A des inconnus, dans un foyer d’accueil perdu
En Auvergne ou à Baba les bains
Sinon je m’en serai aperçuUUU.

J’n’ai pas perdu mon temps à chercher,
A consulter dans des archives,
Le cœur battant,
Mes racines dans des mairies.

Le mystère de ma naissance
N’en fut pas un,
Né goulettois de parents connuUUUs.
COO…NNUS…§§§§§§..Co…nnus….

J’ai grandi dans l’amour de mes parents
Et mes frères gardent de moi l’ainé
Qui les surveillait, celui qui courrait
En culotte la nuit à travers les rues
Pour les réprimander, de trop de veillées
Ils abusaient dans les boites de nuit.

Ne m’en voulez pas mes amis amies
Si je cherche après vous non point la mélancolie
Mais tout ce qui a fait de ma vie, le rire…
Et les….Sourires….D’amis.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 juin 2014, 03:14
Elle ….oui …

OUI……eEEElle
On s’y attache comme on peut
Avec amour la belle…..

On s’y attache comme on le veut
Pour TOUT le temps
Qu’il faut, qu’il faut
Autant que D ieu le veut.

Elle…On l’aime….
On l’aime jusqu’à la fin…
On l’aime même si on n’a plus faim
On l’aime pour l’aimer
Au dernier jour personne
Ne veut quitter…

LA VIE.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 juin 2014, 12:47
LE LIEN.

Toi, mine de rien
Vous gens de bien
Que le lien a mit
Sur mon chemin
A vous tous,
Merci et de rien.

D’un simple clic clic
Des amis des amies connus
Ou inconnus que je lis souvent
Sur mon lit….Se sont greffés
Selon leur envie.

Des avants, d’autrefois réveillent
La grande nostalgie qui sommeille
En moi.

Un simple ballon il y a des années
Une toupie, une bille, un cerceau,
Créaient d’énormes liens entre nous.

Juifs arabes ou chrétiens sur des terrains
Où la joie avait un visage de fraternité.

L’amitié et le respect, ces beaux filins,
Beaux filons, n’ont jamais été un frein
A nos liens,
Que l’on fusse Turlupin ou Lutin
Ou même Putain, nous étions
Tous du même patelin.
Le lien ne juge de rien
Il amuse les …CHERUBINS.


_______________________________________



Ma dové é Berto… ?

Bello Bello….
Berto il chichiliano….
Des ‘…A fan culo’ à la volée
Sa renommée s’était faite
Sur le parvis de la sainte Eglise.

Berto… Berto..Bello Bello….
l’haleine avinée et son béret
Sur sa tête vissée s’en foutait du curé.
Bacchus était son D ieu préféré.

Sur le portail de la divine porte,
Les bris de verre
De sa bouteille de vin,
A la volée lancée, sont restés plantés
Comme des reliques sur le bois usé.

Des ‘ Testa di minguia, qu’il proférait
A la sortie des messes, à l’adresse
Des chrétiens bien endimanchés.

Des ‘Butana a la Madonna’ qu’il disait
Alors que sur ses épaules la Madone
Et son enfant Jésus marchaient sur
Les fumées des cierges bien cirées.

Berto …. Le blasphème dans sa bouche
Edentée comme la poule du curé
Invectivait sur les quais Courbet
Tous ceux qui s’y aventuraient.

Ma dové é Berto él matto ?

La place de l’église est morte
Et depuis le silence plane, règne
D’entre les grilles rouillées
De la Sainte Eglise de la Picolla
Chi…Chi..lia…AAAAA…..§§§


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
12 juin 2014, 11:13
Souvent je me déçois.
Et la déception tourne au regret.

Que de conseils j’ai négligé lorsque par exemple, Huguette ou Elisabeth ( FB ) me conseillent de voir telle ou telle chose, un film, une pièce de théâtre ou de lire tel ou tel livre… !
Je n’ai plus le khlouk…La pêche.

J’ai l’impression que mes fesses sont plombées et que les lever de mon fauteuil demande un grand effort. Tant pis pour mon siége.
Cela ne me ressemble pas avant je pétais le feu maintenant je remue la cendre.

Hier après midi ma fille Valou, nous appelle, ma femme et moi, pour nous inviter à voir une pièce de théâtre.
Donc nous voilà prêts et fissa fissa au théâtre.
Rue Blainville dans le 5 iéme.

Un autre monde cette place où les belles jeunes filles et les belles femmes exhibent leur jambes épilées et leur nonchalance autour d’un verre entre amis , sous un soleil déclinant.

Le cadre est magnifique et j’ai eu soudain une envie de gouter aux glaces Amorino…

Le petit théâtre est encaissé dans un immeuble.
70 places grand maximum.

Donc CONTRESCAPE, son nom, est en fait une salle menue avec une scène tout aussi menue.

Deux amis à ma fille Valérie, amoureuse de chants et de spectacles plus pâtisserie, sont sur scène…JOHN et HADRI…
Dans LE GRAND SAUT.

Je ne vais pas vous raconter en détail le sujet mais je vous garantis beaucoup de rires. Un duo très très sympathique qui mérite qu’on aille le voir.

Les répliques sont drôles et ces deux jeunes ont du talent.
Allez les voir….Vous ne le regretterez pas.




Pièces jointes:
BUREAU 002.jpg
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