Au vu de cette malchance, sans doute à cause leur indigence, et aussi
De cette omni obsession de voir leurs filles au plus vite mariées,
Les anciens s’attachaient surtout à ce que leur jeune fille, arrivée à l’âge ‘adulte’ c'est-à-dire 16…17..18..ans, épouse et tienne leur foyer correctement. Elles étaient faites que pour cette mission et non pour chauffer les bancs des classes.
Cette mentalité, autrefois commune, à notre communauté et autres, avait pour but de couper ‘les ailes’ aux jeunes filles pubères.
Le mariage était donc la seule manière valable pour ligaturer ‘leurs ailes’. Une fois mariés, les parents n’avaient plus à s’en faire…. Un bon débarras. ‘RETHOU’…Un repos bien mérité.
Les filles d’aujourd’hui, bcp plus instruites, ont compensé le manque d’instruction de leurs parents. Elles ont acquis intelligence, une évolution, de bons arguments avec ce leitmotiv ‘…Enfin papaAA, tu n’as pas confiance en moi…. ? et un bon jugement.
Elles ont su gagner notre confiance quoique qu’une fille reste une fille avec
ses filouteries, ses petits et gros mensonges, si ce n’est l’amour que nous avons pour elles, elles seraient encore derrière les jalousies et les moucharabiés, comme des aras en cage.
Ce n’était pas le cas dans toutes les familles, même au début du 20ème siècle.
Les écoles pour filles de l'Alliance Israélite Universelle ont beaucoup contribué pour l'émancipation des jeunes filles. Leur formation était, surtout au début, majoritairement professionnelle.
Devenues mères elles étaient souvent plus instruites que leur conjoint, obligé, dès le jeune âge, de participer aux revenus de la famille. Elles ont plus tard insisté pour que leurs enfants, garçons et filles, poursuivent des études le plus loin possible.
Paradoxalement dans les familles plus aisées, les pères faisaient sortir leurs garçons des études pour venir les aider dans leur commerce ou dans leur atelier.
Oui celà s'explique Meyer, pour la continuité du commerce.
En effet feu maman faisait de la couture en marque de ses devoirs, elle était très callée.
Je vous raconte, une petite anecdote...Au vu de mon âge, je suis devenu un peu biglouch....Dc, je passe le tourniquet du métro et je lis deux grandes affiches '....EFFERALGAN avec Al Pacino....!' Durant tout le parcours, je pensais à ce film et je me suis dis '...Purée comment avec un cachet, ils peuvent faire un film en plus avec AL PACINO dont le,cachet est assez conséquent.
Au retour et pour en avoir le cœur net, je relis l'affiche et là, je déchiffre, '....EFFERALGAN 1G POUR CAPPUCCINO...' C'était de la pub, comme quoi la vue c'est important.
Sans vouloir paraphraser Enrico Macias
‘…Leur souvenir se réveille….§§§§’
Celui des feu Meiha, Papa Deidou…Jojo…,maman, Poupée…
Lors des veillées de fêtes, autour d’une table si étriquée mais si belle,
Qu’ils me reviennent en mémoire.
Nous étions les quatre frères, moi assis sur le rebord du ‘banc’ de Meiha
Elle a ma droite, Poupée à ma gauche, Sauveur à l’extrémité, Richard sur les genoux de maman et MAX sur les genoux de mon oncle et mon papa la feuille de miel entre les mains entrain de réciter les prières de tels ou tels fruits. Le sucre à la place du sel. Et maman servait, à chacun, ces petit bouts condiments sucrés.
Et qui en redemandait. Qqs graines de romane,( grenades) un petit morceau
De nougat, un peu de Qrââ…etc… Posés entre le pouce et l’index, nous les enfouissions après la prière, dans nos palais.
MEIHA myope ‘…E’de mouch romane ye Deidou…. ?’ Cela n’est pas une grenade David… ?’ Et papa qui ironisait ‘…Lé tarf Qrââ’… !’ ‘…Yéji yé meboul… !’ Cesse de faire le fou… !’
La cuisine était engorgé de petits plats, d’assaisonnement tandis que la pkeila Tbab’baq fi jeïta….
C’est lorsqu’ils ne sont plus là que je me rends compte de combien ils étaient
rassembleurs. Combien l’ambiance était chaude.
Les années ont passé, et leur souvenir est resté intacte autour des tables.
Ces grandes tables d'aujourd'hui dans ces grands espaces salons qui ne ressemblent plus à nos anciennes tables aux bords ébréchés.
HAG SAMEAH E LI E TRAOT.
CHANA TOVA
Pièces jointes:
RADIO ZAMARA...PARLE POUR VOUS.
A nos risques et périls.
En ce temps là de ‘JADIS’ lol, jeunes enfants, nous étions, faute de grands espaces, pour la plupart du temps dans les rues, champs, terrains vagues, plages etc….
Nous étions donc invités à faire des bêtises sans nous rendre compte du danger.
Nous étions à la fois, grimpeurs des grands muriers, escaladeurs de palissade, tireurs à l’arc, conducteurs de chariots artisanaux, lanceurs de pierres, alpinistes, cascadeurs sans être payés…Imaginez un instant, le ballon de foot tombé chez dans la villa de MR le distributeur agrée CINZANO, sa villa côtoyait le terrain noir et le parapet de sa demeure était garni de fils de barbelés, et bien le plus habile d’entre nous, passait par-dessus, au risque de se blesser pour récupérer le ballon. Et bien, il s'est pris une épine en fer dans l'oeil. Il est devenu borgne.
En face de notre balcon, la VILLA LES LENDEMAINS QUI CHANTENT.
Ce jardin était bien entretenu, il y avait surtout des roses, et bien sur, je ne manquais pas d’affronter les pics acérés en forme de lys, pour ‘voler’ qqs fleurs, à l’insu de maman. Mieux encore, la marche en équilibre sur le parapet de notre terrasse.
Rien que pour frimer et montrer à mes amis d’en bas l’héroïsme dont j’étais
Affublé.
Il fallait prouver notre courage pour être un héro. Charlino, maitre dans l’art
De chasser les serpents, n’hésitait pas à tenir par la queue des vipères.
De temps en temps, une petite guerre de jets de pierre, rien que pour rigoler.
De temps à autre, une roulade sur les flancs des montagnes d’égout, à qqs centimètres du bord du canal.
Il y avait de ceux qui passaient de terrasses en terrasses en survolant l’air libre.
Lorsqu’un ballon était prit dans un courant, il n’était pas question de le laisser partir au loin. Mourir sur les cotes de Hamam'lif.
Quand je pense, que j’avais une frousse pour mes filles, lorsqu’elles traversaient la rue, je me dis, que nous étions tous fous.
Nous avions échappés en ce temps de ‘…Jadis..’ à de grands dangers.
'.....On accusa un RIRE d'un délit. le greffier pouffa, le procureur s’esclaffa, la cour faillit s'étrangler, la plèbe se fendit la rate. Rassurez vous, on ne dénombra aucune victimes. Il sortit acquitté, innocent avant d'être jugé...!'
Albert Breitou Duc de la RIRETOURNELLE.
Je suis d’une famille de rigolos. Traduisez qui aime rire.
Deidou, mon papa z’al, était connu pour cela. Ses amis
Aimaient sa compagnie, il avait tjs qq chose à dire et surtout
à plaisanter.
A la maison Papa était un vrai comique et on ne se lassait pas de ses mimiques, qui prenaient l’aspect de petites scènes théâtrales.
Et bien chacun d’entre nous, ses enfants avons hérité une part
De tfledlic.
Chez nous, MEIHA était une grande rieuse, d’où qu’elle était souvent
Sollicitée par ses amies du voisinage. Elle avait tendance surtout à nous faire rire BEL MERTAH ( avec bcp de calme).
Scapin mon frère cadet était passé maitre dans les histoires à dormir debout. D’où qu’il avait bcp d’amis à la Goulette et aussi à Marseille, des corses, des tunes etc…Il s’est forgé une réputation d’amuseur de faculté.
Richard le troisième, ne nous épargnait pas de ses anecdotes personnelles vécues à Marseille lors de sa formation de dentisterie.
Avec lui,dans notre chambre à coucher de la Goulette, des crises
de fous rires durant les périodes de vacances.
Maxo a hérité d’une préférence pour la boukha, il tient celà de papa, et quand il est bu il tourne la chose soit en pleurs soit en rires…Il a un humour très tune et ses expressions en arabe ne laissent jamais personne dans l’indifférence.
A nous deux, dans notre boutique, c’est un festival quotidien de rires.
Je n’aime pas parler de ma personne, mes sorties naturelles, écrites
Et suivies par vous chers amies amis, ne laissent aucun doute sur ce que j’aime le plus.
Donc, rien ne s’est crée tout découle de source.
LES APOLLONS DE L ÉTÉ.
Nous n’étions pas des singes en hiver mais des Apollons en été.
La preuve par l’image. Chacun chacune de ses jeunes gens en herbes
Avait sa façon à lui de se mettre en valeur.
Prenez celui de gauche en chemise brune Clément dit Boumââda, cen i chef
( aspirait)Sa khénè en hiver. Ce petit morceau de morve qui pendait lui a valu le surnom de Pomade. Celui à droite, entre Elie alias lolo, Miro Guetta, le seul à la moustache Errol Flyn, et Mimi, du non de Zibi, il était un peu balourd, nous l’écoutions par politesse…Mimi, notre grand Mimi, une boite de connaissance, il pouvait discuter sur tout les sujets….Notre jeune Danielle Sebag, à droite, mademoiselle Sourire, aimait à se mêler aux discussions des ‘mâles’. Aucun complexe, libre dans sa tête.
Le pt’it jeune Guitou à droite, souvent entre nos jambes…Le Guetta, la grosse gueule qui reportait sur les autres ses smatchs perdus….Le Max Fitoussi, teeshirt à la SING SING vous le croyez sérieux.. ? Alors là c’est mal le connaitre…Il ne rit que si cela vaut la peine.
Taf au sommet, à force de nous fréquenter, il est devenu homme d’affaires…Lol.
Le Boulak assis à gauche, en teeshirt blanc, une figure et un corps d’athlète et comme il le disait ‘…Je n’ai rien fait pour ‘…D’ailleurs tous n’avaient rien fait pour, nous étions fait pour être des amis, des copains, assis sur une barque que nous réchauffions par nos postérieurs…
A part le jeune Max, en haut, qui me prend par les épaules, ils sont tous encore là sauf deux qui ont rejoint LA GOULETTE CELESTE.
Une seule vit en Israël…PAIX MAINTENANT….’…Challom archav…’ Pour nous, LA PAIX EST TJS EN NOUS.
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