Jacques Attali « En France, il est plus difficile d’être musulman que juif », il avait déjà osé prétendre que « l’antisémitisme était de la propagande israélienne » !
Le vendu Jacques Attali, il n’y a pas d’autre qualificatif pour ce type, vient encore de sévir sur le plateau de TV5Monde en prétendant « que l’Islam est une chance pour la France, mais qu’en France, il est plus difficile d’être musulman que juif » !
Jacques Attali qui estime que « l’Islam une chance pour la France » n’en est pas à sa première déclaration aussi fausse que scandaleuse.
Lors de la guerre contre Gaza en juillet 2014 il avait déclaré que « la guerre contre Gaza était injustifiable ».
Mais pire encore, ce grand défenseur de l’immigration et de l’Islam avait osé affirmer que « L’antisémitisme était de la propagande israélienne« .
Attali souffre de cécité et d’amnésie: à moins que dans sa tour d’ivoire il n’ait pas de télévision pour constater que l’antisémitisme tue en France, en Belgique, au Danemark.
L’Islam une « chance pour la France » ? Quelle chance ?
Qu’apporte l’Islam à la société française ? La Charia ou la condition féminine dans l’Islam une chance ?
Attali reste bien silencieux quant à cette hypothétique « chance ».
S’il est difficile pour les musulmans de s’intégrer dans la société française c’est que ceux-ci ne cherchent peut-être pas à faire les efforts nécessaires pour adopter notre culture et notre civilisation !
Si un rejet général de l’Islam commence à se faire sentir en France et dans toute l’Europe, c’est que les musulmans cherchent à imposer leur culture, leur religion et leur mode de vie !
Jacques Attali tente d’inverser les responsabilités d’une mauvaise intégration des musulmans sur le dos des français qui ont largement démontrés qu’ils n’étaient pas racistes.
C’est aux musulmans de montrer qu’ils veulent intégrer notre mode de vie, notre culture, notre civilisation, si ils souhaitent vivre en France et non à la France de s’adapter à eux…C’est ainsi que la France a pu accueillir des vagues d’immigration depuis des siècles.
LE MONDE | 01.11.2010 à 14h15 • Mis à jour le 02.11.2010 à 12h31 | Par Pascal Bruckner, Bertrand Delanoë, Frédéric Encel, Alain Finkielkraut, Patrick Klugman, François Hollande, Bernard-Henri Lévy…
Une entreprise commence à faire parler d'elle en France, consistant à promouvoir un embargo d'Israël tant dans l'ordre économique que dans celui des échanges universitaires ou culturels. Ses initiateurs, regroupés dans un collectif intitulé Boycott, désinvestissement, sanctions, ne s'embarrassent pas de détails. Au vu de leur charte, tout ce qui est israélien serait coupable, ce qui donne l'impression que c'est le mot même d'Israël que l'on souhaite, en fait, rayer des esprits et des cartes.
L'illégalité de la démarche ne fait pas de doute et la justice française ne tardera pas à la confirmer. Mais la justice sera bien en peine de sanctionner ce qui est essentiel dans cette affaire. C'est pourquoi, nous, associations, citoyens de tous bords, acteurs de la vie de notre pays, tous également attachés à la paix au Moyen-Orient et, donc, à l'avènement d'un Etat palestinien viable et démocratique aux côtés d'Israël, nous sommes convaincus que les boycotteurs se trompent de combat en prenant le parti de la censure plutôt que celui de la paix, celui de la séparation plutôt que celui de la possible et nécessaire coexistence - celui, en un mot, de la haine et non de la parole et de la vie partagées.
La possibilité de critiquer, même de manière vive, le gouvernement israélien concernant sa politique vis-à-vis des Palestiniens n'est pas ici en cause. Peu de gouvernements sont autant sévèrement jugés, y compris par certains d'entre nous. Mais la critique n'a rien à voir avec le rejet, le déni, et, finalement, la délégitimation. Et rien ne saurait autoriser que l'on applique à la démocratie israélienne un type de traitement qui n'est réservé aujourd'hui à aucune autre nation au monde, fût-elle une abominable dictature.
D'autant que, de plus, la globalité du rejet et sa bêtise font que l'on emporte dans le même mouvement les forces qui, en Israël, oeuvrent jour après jour au rapprochement avec les Palestiniens en sorte que les partisans du boycott sont, aussi, des saboteurs et des naufrageurs d'espérance.
La paix ne se fera pas sans les Palestiniens. Mais elle ne se fera pas non plus sans les Israéliens. Et moins encore sans les intellectuels et les hommes et femmes de culture qui, quels que soient leur pays d'origine ou leur parti pris politique, travaillent à rapprocher les peuples. Céder à l'appel du boycott, rendre impossibles les échanges, infliger aux chercheurs israéliens, par exemple, ou aux écrivains on ne sait quelle punition collective, c'est abandonner toute perspective de solution politique au conflit et signifier que la négociation n'est plus dans le champ du possible.
Nous n'acceptons pas cet aveu d'échec. Nous pensons que notre rôle est de proposer un chemin de dialogue. C'est pourquoi, nous, signataires, sommes résolument contre le boycott d'Israël et pour la paix - et, précisément, contre le boycott parce que nous sommes pour la paix.
Netanyahou, la "tête de Turc" de la gauche israélienne
Il faut avoir un esprit bien retors pour trouver dans les dernières élections en Turquie un prétexte pour se livrer à une nouvelle attaque en règle contre le Premier ministre israélien et la droite israélienne Ainsi Binyamin Netanyahou serait le « jumeau » de Recep Erdogan ??
La facilité avec laquelle des personnes qualifiées « d’intellectuelles » se permettent d’un coup de clavier de jeter de telles inepties en pâture à l’opinion internationale est déconcertante. Et très grave dans la conjoncture mondiale actuelle. (Lire l'éditorial d'Avirama Golan: Netanyahou et Erdogan, même combat)
Un esprit honnête se rendra compte que depuis cinq ans, avec le premier « clash » médiatisé provoqué par Recep Erdogan face à Shimon Pérès au Forum de Davos, le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou aura gardé une retenue exceptionnelle face aux vociférations antisémites répétées de l’ex-candidat au sultanat néo-ottoman. Antisémitisme qui n’apparaît même pas en filigrane dans l’article en question. Quelle indulgence de la part de cette journaliste! Et si haine il y a dans la population israélienne envers le président turc, il ne l’aura pas volée. Rares sont les dirigeants sur cette planète qui auront si ouvertement éructé leur obsession anti-israélienne teintée d’antisémitisme.
C’est d’ailleurs le fil d’Ariane de la gauche israélienne : critique et intransigeante envers son pays, indulgente et compréhensive envers les ennemis. Cela va de pair. Une fois de plus, on nous sert la soupe manichéenne du camp des «méchants contre les gentils ». Les premiers – la droite – seraient ethno-nationalistes, messianiques, racistes, anti-démocratiques, va-t-en-guerre, fanatiques religieux et arriérés, et face à eux, présentés comme dans un décor féérique accompagné d’une douce musique il y aurait les « gentils » qui seraient libéraux, éclairés, pacifiques, éduqués, progressistes et démocrates. Tellement démocrates d’ailleurs qu’ils n’ont toujours pas accepté leur défaite aux élections et tentent de décrédibiliser par tous les moyens le gouvernement et le Premier ministre légitimes.
Dans un pays démocratique, on peut ne pas être d’accord avec la politique du gouvernement et l’exprimer, mais si possible avec des arguments convaincants. Mais ce genre d’article traduit une dérive dangereuse : salir et diaboliser des responsables politiques plutôt que de se poser des questions sur ses propres échecs.
Que fait une journaliste qui appartient à un parti qui n’a recueilli que 3,9% des voix lors des dernières élections ? Au lieu de se demander pourquoi ce parti est de plus en plus marginalisé, pourquoi son idéologie est complètement déconnectée des réalités intérieures et de la conjoncture internationale d’Israël, elle préfère comparer Binyamin Netanyahou qui a obtenu 23,5% des voix (près d’un million de suffrages) à un dictateur islamique antisémite nommé Erdogan !
Ce qui est particulièrement grave dans cette affaire, ce n’est pas la lacune démocratique de base ou le mépris qui s’expriment à travers ces lignes, mais c’est le moment et les termes choisis pour ce genre d’attaque.
Israël vit des moments difficiles sur le plan international du fait de la réussite d’une féroce campagne de délégitimation menée avec méthode par l’Autorité palestinienne et ses relais à l’étranger. Voyant qu’il sera impossible de faire plier Israël par la guerre ou le terrorisme, les Arabes palestiniens utilisent aujourd’hui « l’arme fatale », la même qui fut employée par les antisémites des siècles précédents contre les Juifs: calomnies, enseignement du mépris, falsification des faits, diabolisation, boycott, tentative de mis au ban etc...
Dans ce jeu pervers qui a déjà montré vers quels sommets d’horreur il peut amener, l’extrême gauche israélienne joue davantage le rôle de carburant que de pompe à incendie. Parler de « suprématie du peuple juif » comme étant le mot d’ordre de la droite israélienne, ou de « haine pour tout leader musulman ou non-juif » est non seulement faux mais totalement irresponsable, pour ne pas dire plus.
Au Moyen-âge, informations, rumeurs et médisances démarraient à très petite échelle. C’était la taverne, l’église, la place du village qui servaient de base de départ à des clichés et préjugés dont certains allaient pourtant traverser l’Histoire pour devenir des « vérités planétaires incontestables », jusqu’à l’heure actuelle. Ce phénomène est particulièrement vrai concernant les Juifs, dont l’image a été ternie depuis des temps immémoriaux et dont les tares et travers supposés sont aujourd’hui transférés sur l’Etat d’Israël. Que dire alors alors de l’époque actuelle où un simple clavier permet de diffuser en temps réel aux quatre coins du monde des vérités utiles…ou de grossiers mensonges.
Lorsqu’Avirama Golan décrit le Premier ministre israélien en utilisant des expressions telles qu’agressivité, monarchisme, tyrannie, hédonisme, bellicisme ou isolationnisme, elle n’est plus dans le débat démocratique ni dans la présentation d’arguments. Elle draine ses alluvions calomnieux dans le torrent grossissant de haine de l’Etat juif qui commence à déferler dans divers coins du monde.
Nul n’est obligé d’aimer Binyamin Netanyahou ni d’être d’accord avec sa politique. Mais il a été réélu pour son quatrième mandat de la manière la plus démocratique quoi soit. Il y a cependant quelque chose de très suspect dans l’image qui est donnée de lui, et d’Israël à travers lui. Il semble qu’il soit devenu le point de fixation obsessionnel de la haine qui est quotidiennement alimentée contre l’Etat d’Israël et derrière laquelle se cache un antisémitisme qui n’osait plus tellement dire son nom.
Avec « l’aimable » concours de la gauche israélienne qui pense vainement être épargnée en hurlant avec les loups.
Shraga Blum est un journaliste indépendant qui contribue à l'hebdomadaire "P'tit Hebdo" et un analyste politique pour plusieurs sites internet en français.
La condamnation incessante d’Israël participe d’une technique argumentative bien connue : la conglobation. Cela consiste à accumuler dans un texte des arguments, même les plus faibles, creux et inconsistants, afin que l’ampleur quantitative du réquisitoire (à défaut de sa véracité) puisse créer une illusion convaincante.
Dans le cas d’Israël, il ne s’agit pas d’un texte mais d’une véritable submersion d’événements marketing qui ont pour seul but de délégitimer Israël par les mots. L’effet de cet empilement de reproches est d’associer de manière automatique des termes négatifs avec Israël. L’enjeu linguistique est de taille : faire d’Israël le synonyme des pires turpitudes morales.
Comment ne pas constater une telle accumulation dans la récente actualité politique ? Israël est le seul pays au monde à être montré du doigt de manière aussi constante. Le harcèlement verbal prend des proportions officielles dont l’étendue même démontre la mauvaise foi : la 69e session de l’Assemblée Générale de l’ONU a ainsi adopté 20 résolutions condamnant Israël et uniquement 3 résolutions pour le reste du monde ![1] A l’instigation de l’Arabie Saoudite, l’OMS a désigné Israël comme l’unique pays au monde violant les droits à la santé[2] alors qu’Israël soigne tout le monde, y compris les combattants ennemis ou les Syriens à la frontière du Golan — il est vrai que l’Arabie Saoudite est un respectable membre de la Commission des droits de l’Homme et qu’Israël était le seul pays dont le cas ait été soumis à une enquête…
Après le pseudo-rapport de « Breaking the Silence » dont les ragots ont été complaisamment relayés par les médias français,[3] conjointement à la préparation du sulfureux rapport Schabas de l’ONU,[4] la mise en place d’une nouvelle « flottille de la paix », les déclarations de M. Stéphane Richard sont venus alimenter la certitude qu’Israël doit être boycotté à cause de ses colonies.
Aujourd’hui des boycotteurs de BDS dont les liens avec les pires organisations guerrières sont avérés peuvent demander à une entreprise française « de communiquer publiquement sa volonté de désengagement et de dénoncer les atteintes aux droits humains commises par Partner » et soutenir que l’existence d’activités économiques « dans les colonies israéliennes contribuerait à leur viabilité économique et à leur maintien, et contribuerait ainsi à perpétuer une situation considérée comme illégale par la communauté internationale ».
La réponse soumise du patron d’Orange ne se fit pas attendre : « Je suis prêt à abandonner demain matin » les liens avec Partner, a déclaré Stéphane Richard lors d’une visite en Egypte et il a même parlé de « se retirer d’Israël ». Rappelons tout de même que le boycott n’est pas une expression politique mais un délit discriminatoire dans le droit français.
Ces déclarations ont été l’occasion, une nouvelle fois, pour les médias, d’associer Israël à une image négative. Revenons sur l’emploi systématique du mot « colonie » dans le cas d’Israël.
Dans ce cadre militant, le mot « colonie » n’est pas employé avec sa valeur descriptive de base, « Groupement de personnes, et le plus souvent par métonymie, lieu où les personnes sont établies » (Trésor de la Langue Française), mais dans un sens lourd de connotations politiques et de portée idéologique faisant d’un tel peuplement une injustice. Dans cet emploi militant, le mot « colonie » a été « axiologisé », c’est-à-dire qu’il a reçu une valeur, en l’occurrence négative, et que cette valeur fait désormais partie de sa signification. Pour le dire autrement, le mot « colonie » est en lui-même porteur d’un jugement négatif, indépendamment de la réalité juridique, historique ou du bien-fondé éventuel de la colonie en question.
Le terme convoque désormais des représentations pré-pensées où s’agglomèrent exploitation, voire esclavage, racisme, violence, etc. Par un raccourci idéologique provenant de camps politiques anti-occidentaux, on n’a appliqué le mot « colonisation » qu’à la colonisation européenne, ce qui a développé une sorte de manichéisme universel polarisant le monde une bonne fois pour toutes en « bons » (les colonisés) et « méchants » (les colonisateurs), développant au passage d’autres oppositions binaires de type bourreau vs victime, dominant vs dominés, etc. Remarquons au passage que personne ne fustige la Turquie pour son occupation illégale de Chypre ou du Tibet par la Chine. On pourrait penser que la France occupe la Guyane, la Guadeloupe, la Martinique et autres territoires d’Outre-Mer. Quant à la colonisation arabo-musulmane de la totalité du Maghreb et du Moyen-Orient, il ne saurait en être seulement question.
Le rappel constant du mot « colonisation » est donc un outil rhétorique très sélectif. Par conséquent, les connotations du mot « colonie » pour décrire une présence sur un territoire sont tellement négatives qu’il est vital pour les adversaires d’Israël de s’en servir systématiquement. La complaisance des médias français à employer le mot « colonie » est en soi une agression verbale envers Israël : cela fait partie du scénario obligatoire où l’incantation du mot « colonie » éclipse tout discours rationnel au profit de l’égalisation « Juif = Colon = Raciste ».
La réalité de la Judée-Samarie n’est en rien celle d’une telle « colonisation » : ces territoires n’ont pas été volés, même s’il existe une sorte de vide juridique faute d’occupant préalable identifiable,[5] et ce territoire existe dans une continuité territoriale avec Israël, sans parler de la continuité historique (c’est bel et bien le lieu de développement du peuple juif). C’est d’ailleurs pour gommer cette réalité historique que certains militants ont remplacé « Judée-Samarie » par « Cisjordanie », afin d’effacer le lien avec l’histoire juive. C’est dans le même esprit qu’à partir des années soixante, les Soviétiques et la Ligue Arabe ont changé le sens du mot « Palestine » (qui désignait le territoire géographique) et « Palestiniens » qui désignait essentiellement les Juifs de Palestine.[6]
La bataille dénominative reflète une guerre diplomatique visant à délégitimer la présence juive. Il est saisissant de constater qu’à l’heure où certains réclament l’abolition des frontières et la libre circulation absolue des personnes « migrantes », ces mêmes acteurs politiques soient si sourcilleux sur la présence juive (et uniquement celle-là) en Judée-Samarie. Il serait donc légitime que des millions de migrants s’installent en Europe mais illégal que des Juifs habitent en Judée.
La légalité et la morale sont visiblement relatives à des objectifs politiques. A cet égard, n’oublions pas non plus les lois, profondément antisémites, appliquées par l’OLP et l’AP, qui interdisent aux Arabes de vendre leurs propriétés à des Juifs.[7] Imaginons seulement qu’une loi en France interdise de vendre un bien à une catégorie de personnes…
En fait, l’escroquerie sémantique autour de l’incantation du mot « colonie » provient d’une sorte d’antanaclase[8] confondant l’« occupation coloniale », au sens réprouvé par l’idéologie repentante occidentale, et « occupation coloniale » au sens arabo-musulman qui refuse toute présence souveraine de chrétiens ou de Juifs. Dans le sens occidental naïf et hypocrite, il s’agit de lutter contre une colonisation injuste. Dans le sens arabo-musulman, la revendication de récupérer les terres relève d’une visée radicalement suprémaciste. C’est bien ce que revendique BDS dans son appel fondateur qui réclame de « Mett[re] fin à son occupation et à sa colonisation de tous [sic] les terres Arabes » (Ending its occupation and colonization of all Arab lands).[9] Il s’agit donc bien de reconquérir toute la Palestine, c’est-à-dire Israël dans son intégralité—en le rayant de la carte, comme le souhaitent les Iraniens.
De fait, la répétition obsessionnelle de la notion de « colonie » dans un sens accusateur est absurde, mensongère et ne correspond en rien à la situation juridique. Accepter ce terme, c’est accepter le narratif arabo-musulman qui considère toute présence juive sur tout le territoire historique de la Palestine comme une occupation — et son corollaire : la destruction programmée d’Israël dans son ensemble.
Il fait généralement scandale de parler de colonisation de peuplement pour les millions d’Arabo-Musulmans qui occupent des territoires en Europe. Pour les Juifs de Judée, le diagnostic colonial est immédiat. C’est que le post-modernisme bien-pensant possède une sorte de copyright moral sur le mot « colonie » employé aux fins de fustiger l’occident et Israël. C’est un terme qui sert à exempter de toute responsabilité morale et politique le jihadisme qui ne cesse pourtant de se revendiquer ouvertement comme colonisateur et conquérant sans la moindre honte : les partisans de ce jihad ne présentent pas autrement le flot de migrants peuplant et appelé à peupler l’Europe. Parler de colonie pour Israël, c’est jouer de manière mensongère sur la culpabilité occidentale, enfermée dans les « frontières d’Auschwitz » du « plus-jamais-ça » devenu slogan reversé sur toute cause ayant le bon sens stratégique de se présenter de manière victimaire.
Répétons-le, car comme le disait Gide, « Toutes choses sont dites déjà mais comme personne n’écoute il faut sans cesse recommencer »,[10] les territoires occupés par Israël le sont parce qu’Israël a remporté une victoire militaire contre ses agresseurs. La non-résolution juridique du statut de ces territoires est due au fait que le monde arabo-musulman ne veut pas négocier l’existence souveraine juive qu’il entend éradiquer.
Parler de colonisation parce que des Juifs sont établis sur un espace, c’est adopter un point de vue antisémite et islamique proche du nazisme : s’il existait un état arabe à cet endroit, cela signifierait que les Juifs n’ont pas le droit d’y résider. On fait difficilement plus clair comme positionnement de vue antisémite.
C’est à ce point de vue que se rallie majoritairement la classe politique française (qui par contre, ne voit aucun inconvénient à être envahie par des centaines de milliers de migrants dont une large proportion partage un positionnement islamique et anti-français). Israël accepte sans aucun problème la présence arabe en son sein mais la réciproque n’est pas vraie : cette seule asymétrie suffit à délégitimer comme antisémite toute remise en cause de la présence juive en Judée (ou à Jérusalem). Une fois encore, il ne s’agit que d’un prétexte dans une stratégie au long cours consistant à condamner politiquement Israël et à l’isoler diplomatiquement.
La sphère du mouvement BDS, soutenue entre autres par le PC et le NPA, dont les intérêts convergent avec les groupes terroristes comme le FPLP, le Jihad Islamique, le Hezbollah, le Hamas, etc., est véritablement un acteur du conflit. Il ne s’agit en rien d’une opinion politique vertueuse mais du contrepoint juridico-médiatique sur le terrain européen de la lutte armée terroriste en Israël. Les militants bien-pensants et leurs relais médiatiques se servent d’arguties pseudo-juridiques et d’une falsification de l’histoire pour participer à la guerre islamique contre les Juifs.
Même François Hollande et Manuel Valls, qui manquent pourtant fréquemment de cohérence politique, ont bien été forcés de reconnaître que « L’antisionisme, c’est l’antisémitisme ». La substitution du mot « juif » par « sioniste » ne masque pas grand-chose même si elle tente de porter sur le terrain politique ce qui relève d’une guerre contre les Juifs. Reste que cette vague pirouette linguistique suffit à donner au bon peuple intellectuel de France un prétexte pour s’en prendre à nouveau aux Juifs. Comme si rien dans le monde n’était plus urgent que de jouer les lamentables factotums du jihadisme antisémite…
Tsahal accusé d’avoir trop protégé les civils palestiniens pendant son opération militaire à Gaza
Des experts militaires internationaux reprochent à Israël d’avoir établi un précédent impossible à respecter par les armées occidentales en ayant fixé la barre trop haut afin de protéger les civils palestiniens.
Des avocats militaires américains et allemands ont mis Tsahal en garde contre leur excès de « zèle légaliste » qui crée un précédent dangereux et lie les mains des démocraties qui combattent le terrorisme.
L’armée israélienne a déployé des efforts extraordinaires, durant les affrontements de l’été 2014 contre les terroristes du Hamas à Gaza, afin d’éviter de faire des victimes civiles, reprochent des experts légaux en droit de la guerre.
Israël a établi un précédent qui met les armées du monde occidental en grande difficulté
Tsahal a atteint le chiffre jamais vu d’une victime civile pour un terroriste tué, contrairement au chiffre de 50 à 98 civils pour un terroriste tué par l’OTAN et les Etats Unis en ce moment au Moyen Orient (1). Mais selon des experts internationaux, Israël est allé trop loin dans ses tentatives d’éviter les morts parmi la population ennemie, ce qui met les armées du monde occidental en grande difficulté.
Willy Stern, de l’école de Droit international Vanderbilt, explique dans le Weekly Standard (2) avoir passé deux semaines avec les avocats du département de droit international de l’armée israélienne (Dabla, considéré comme le Harvard israélien par la communauté internationale des juristes) ainsi qu’avec des hauts commandants du front. De son témoignage, il documente ce qu’il appelle le « zèle légaliste » de Tsahal, dont une grande partie est le fruit du déluge de critiques que doit affronter Israël à chaque opération, tandis qu’il est rarissime qu’une armée occidentale soit montrée du doigt, même lorsqu’elle commet des bavures ou des fautes cent fois plus graves que l’armée israélienne.
Des dizaines de milliers de flyers jetés du ciel demandant aux Palestiniens de quitter la zone en leur indiquant les routes sures et les zones qui ne seront pas bombardées
Stern évoque les procédures qu’Israël a mis en œuvre lors des bombardements contre les bases terroristes du Hamas : Tsahal a passé des milliers d’appels téléphoniques, a jeté depuis le ciel des centaines de milliers de flyers pour prévenir d’une prochaine attaque, demander aux habitants de quitter la zone en leur indiquant les routes sures et les zones qui ne seront pas bombardées ; a diffusé des messages radio et télévisés, et a téléphoné à des membres influents de la communauté arabe pour leur demander de faire évacuer les résidents.
Mais en prenant ces précautions, Tsahal a également donné à ses ennemis des détails précis sur ses prochaines actions, ce qui a permis aux combattants du Hamas de se protéger.
Il est légitime de se demander comment une armée peut être aussi bête d’espérer gagner une guerre quand elle signale ses intentions à l’ennemi. Pourtant, c’est exactement ce qu’Israël a décidé de faire, afin d’éviter les victimes civiles.
« Il est abondamment démontré que les commandants de l’armée [israélienne] sont allés bien plus loin que toutes les recommandations internationales pour éviter les victimes civiles, » écrit le professeur de Droit international. Stern explique également comment les avocats de Dabla étaient appelés à signer des fiches de cibles, donnant un avis juridique sur la légalité au regard du Droit international pour chaque frappe aérienne contre des cibles terroristes.
Tsahal a ainsi publié 4 000 de fiches pour les frappes envisagées durant les 50 jours de la dernière guerre à Gaza de l’été 2014, qui ont été signées par les avocats.
Mais le haut commandement de l’armée n’a pas donné toujours l’ordre de frapper, même lorsqu’il recevait le feu vert légal. Pourquoi ? “Il n’existe pas de symétrie dans le droit international,” explique le lieutenant colonel Robert Noyfield, avocat de Dabla en charge des cibles. “Nous agissons selon des obligations morales ; nous faisons cela pour nous-même. Nous sommes un Etat démocratique, qui respecte la règle de droit. Et bien entendu, nous espérons également éviter les critiques de la communauté internationale. Comment peut-on être en tort lorsqu’on obéit à la loi ?”
Tout le monde a constaté que ces efforts, n’évitent pas à Israël les critiques internationales, puisque chaque victime civile est nommée, citée, photographiée, dans tous les journaux, alors qu’aucune victime civile des autres conflits n’est jamais évoquée – et ne parlons pas de photos, qui ne sont jamais publiées dans la guerre médiatique contre Israël.
En revanche, des documents du Hamas ont été découverts dans le quartier de Shejaiya en août dernier, dans lesquels l’organisation terroriste ordonne aux terroristes de s’intégrer parmi les civils en espérant que les « sionistes » tueront des palestiniens et seront accusés de ces crimes. Le Hamas ne fait pourtant pas l’objet des critiques internationales (des civils Israël ont été visés deux fois par des tirs de roquette début juin sans qu’aucune instance internationale ne fasse le moindre commentaire, et laissons de coté le silence des médias).
« les manuels du Hamas appelle à aider Israël à tuer ses propres citoyens, tandis que les manuels de l’armée israélienne vont jusqu’à des extrémités – que certains jugent innapropriées, pour protéger la vie des gens durant les guerres, » précise l’expert.
Plusieurs juristes internationaux sont cités dans l’article, et critiquent les actions de Tsahal, qui représentent de dangereux précédents dans la lutte contre le terrorisme.
Wolff Heintschel von Heinegg, expert militaire de l’université européenne Viadrina de Frankfurt a été invité à Dabla pour former les commandants de l’armée israélienne sur les lois des conflits armés.
Mais Heinegg a témoigné que « IDF (forces armées israéliennes) a fait de grand et nobles efforts pour éviter de faire des victimes civiles, mais il prend beaucoup plus de précautions que ce qui est requis [par la loi] ».
En conclusion, Heinegg exprime ses craintes que l’armée israélienne « crée un précédent déraisonnable pour les autres pays démocratiques qui pourraient eux aussi avoir à livrer des guerres asymétriques contre des acteurs non étatiques brutaux qui abusent les lois. »
Pnina Sharvit Baruch, chercheur à l’Institut d’études pour la sécurité nationale, et ancien directeur de Dabla converge avec les conclusions de Heinegg.
Elle explique recevoir des réclamations des conseillers légaux des armées d’autres pays qui se plaignent que Tsahal « va trop loin en s’auto imposant des restrictions destinées à protéger les civils, et que cela risque de poser des troubles aux autres nations démocratiques qui luttent contre des groupes armés. »
Cet article vous a intéressé ? Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les nouveaux articles de Dreuz, une fois par jour en fin d’après-midi.
A eux s’ajoute le témoignage de Michael Schmitt, directeur du Centre Stockton d’étude de Droit international au Collège de l’armée navale américaine, qui confirme que Tsahal a créé une situation dangereuse qui peut porter préjudice aux Occidentaux dans leur lutte contre le terrorisme.
« Les avertissements de Tsahal [aux civils palestiniens] vont certainement au delà de ce qui est demandé par les lois [internationales], mais elles vont quelque fois au delà de ce qui dans d’autres endroits du monde serait considéré comme du bon sens, » met en garde Schmitt.
« Les gens vont commencer à penser que les Etats Unis et les démocraties européennes devraient suivre le même exemple [que IDF] dans différents conflits. C’est un vrai risque, » ajoute Schmitt.
Sans compter que le droit international pourrait se durcir en raison des précautions exemplaires de l’armée israélienne, et créé une jurisprudence nouvelle qui attacherait les mains derrière le dos des forces internationales de l’OTAN.
Bien sûr, les anti-israéliens rejetteront du revers de la manche ces informations qu’ils classeront dans la case propagande, sans même chercher à vérifier leur authenticité. Ce qu’ils appellent propagande, c’est tout ce qui contredit leur narratif et leurs croyances. Ce n’est pas la définition de la propagande, qui est plus proche de ce qu’ils défendent : l’opinion plus forte que la réalité.
On fait les paris : combien de médias occidentaux vont relayer cette information importante, qui contredit à la fois l’accusation de riposte disproportionnée, et celle inventé par une ONG anti-israélienne qui a fabriquer des témoignages de soldats israéliens affirmant avoir tiré sur les civils par plaisir, largement, très largement relayé par toute la presse sans la moindre contre enquête qui leur aurait permis de constater que l’ONG en question, d’extrême gauche, ne se consacre qu’à attaquer Israël.
La campagne BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) appelle le monde entier à exercer des pressions économiques, académiques, culturelles et politiques sur Israël.
Cette ignominie initiée par des ONG palestiniennes en 2005 ne mérite ni considération ni dialogue, parce qu’elle a pour objectif la liquidation pure et simple de l’Etat d’Israël.
Ce mouvement est par ailleurs doublement illégal : d’une part il se fonde sur l’antisémitisme, et d’autre part ce boycott est une infraction pénale dans la majeure partie du monde occidental.
En France les personnes appelant au boycott d’Israël tombent sous le coup de la loi parce que cette incitation est assimilée à une «provocation publique à la discrimination envers une nation», punissable d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.
Un des aspects les plus choquants – et aussi les plus absurdes – de cette initiative est l’ostracisme académique. Non seulement la quasi-totalité des étudiants palestiniens d’Israël font leurs études dans les universités locales, mais tous les étudiants quels qu’ils soient jouissent sur les campus de la liberté d’expression la plus totale, en particulier quand il s’agit de s’opposer au gouvernement.
BDS s’attaque aux universités israéliennes mais se désintéresse des milieux académiques arabo-musulmans, bien connus pour leur ouverture et leur tolérance.
BDS ne s’intéresse pas non plus aux système éducatif du Hamas à Gaza, pas plus qu’il ne s’intéresse au sort des palestiniens en général, que le monde arabe tient enfermé dans des camps en leur refusant les droits humains les plus élémentaires, à commencer par la citoyenneté.
Le boycott d’Israël n’a pour le moment que peu de succès, mais Israël doit être vigilant parce que l’antisémitisme a fait ses preuves en tant que slogan fédérateur, et a la propriété de mettre beaucoup de monde d’accord du moment qu’il s’agit de s’attaquer aux Juifs.
Ce boycott est à double tranchant pour ceux qui tentent de l’appliquer. Les universités israéliennes sont à la pointe dans les disciplines les plus diverses, de l’irrigation à la médecine, de l’éducation à l’informatique, de la nanotechnologie à la recherche spatiale, de l’archéologie à la physique nucléaire, de la littérature comparée à l’histoire de l’Art.
Dans le domaine de l’industrie Israël détient le record mondial par habitant en matière d’innovation technologique, exporte son savoir-faire dans le monde entier, et il n’y pratiquement pas une seule machine au monde qui fonctionne sans l’un ou l’autre brevet ou composant israélien.
En attendant le plus grand préjudice que BDS est susceptible d’infliger à Israël est de l’ordre de la diffamation. Ben-Dror Yemini, intellectuel et politologue israélien de renom, explique que « Le problème n’est pas la critique d’Israël. Le problème est le tissu de mensonges à propos d’Israël, qui constitue le plus grand obstacle à la paix. Au plus gros le mensonge, au plus crédible il apparaît aux masses. Les Nazis avaient déjà déterminé que les Juifs étaient les plus grands ennemis du Troisième Reich, qu’ils dominaient l’Union Soviétique, les Etats-Unis et la Grande Bretagne. De nos jours Israël est accusé de génocide, alors que ce sont les tueurs islamistes qui appellent à l’extermination des Juifs. ».
Le combat contre BDS concerne tous ceux qui pensent que la pérennité d’Israël est essentielle non seulement pour les Juifs, non seulement pour les palestiniens, mais aussi pour l’ensemble du Moyen-Orient, pour autant qu’on lui souhaite de sortir un jour de sa faillite spirituelle et économique.
Hannah Arendt estimait qu’être juif signifiait « d’abord et avant tout une appartenance politique et nationale », et que « lorsque l’on est attaqué en qualité de Juif, c’est en tant que Juif que l’on doit se défendre ».
C’est pour cette raison, et bien qu’Israël compte de nombreux amis à travers le monde, que la défense d’Israël doit être assurée en premier lieu par les Juifs eux-mêmes, pour autant qu’ils se disent partie prenante du projet sioniste. C’est à eux de monter au créneau où qu’ils se trouvent, d’abord parce que c’est leur devoir moral, et ensuite parce que c’est leur devoir tout court.
Que ces Juifs aient ou non l’intention d’émigrer un jour en Israël, ils doivent garder à l’esprit que la « Loi du Retour » constitue un engagement de la part d’Israël de maintenir ouvertes ses portes à tout Juif qui désire s’y établir. Cette obligation a un prix non seulement en sang et en larmes, mais aussi en effort au quotidien pour que vive l’Etat juif.
Et pour ceux parmi ces Juifs de la Diaspora qui n’ont pas les moyens d’assister Israël dans son combat, la dignité la plus élémentaire commande de lui être inconditionnellement solidaire.