Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
17 juin 2015, 01:06
Très troublant en effet.

Mon père préférait au mot "miracle" l'expression "aide de D."

Girelle

.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
18 juin 2015, 00:23


Tous fils et filles de réfugiés

En juin 1952 s'achevait l'opération Ezra et Néhémie qui permit à la quasi totalité des juifs d'Irak -120.000 à 130.000- de fuir vers l'Iran ou Chypre dans des conditions spectaculaires. Ce sauvetage, qui dura deux ans, reproduisait l'opération "Tapis volant" qui avait permis de sauver 50.000 juifs du Yémen: une population terrifiée par les massacres et les pillages, dépouillée, qu'il fallait évacuer dans l'urgence.

Pour les juifs d'Algérie, ce fut l'assassinat en juin 1961 de cheikh Raymond (aimé de tous, Raymond Leyris -beau-père d'Enrico Macias- chantait en arabe lors des célébrations familiales) qui sonna le départ. Durant l'été 1961 également, comme la France refusait de rendre la base navale militaire de Bizerte à la Tunisie, on assista à une brutale flambée d'antisémitisme dans ce pays. Puis le 5 juin 1967, quand éclata la guerre des Six Jours entre Israël et ses voisins arabes (Egypte, Jordanie, Syrie, Irak), des milliers de manifestants descendirent dans les rues de Tunis, saccagèrent et pillèrent les magasins appartenant aux juifs, et mirent le feu à la Grande Synagogue... C'est un exode massif. La liste n'en finit pas.

Dans ce cas, pourquoi Laurent Zecchini, dans sa Lettre du Proche-orient du 20 mai intitulée "La "Nakba" des Juifs?", semble-t-il trouver improbable que les juifs des pays arabes soient des réfugiés au même titre que les Palestiniens? Ce privilège douteux a l'air d'être réservé, dans son esprit, aux "750.000 Arabes qui ont dû abandonner la Palestine en 1948" de même qu'à leurs descendants.

Même si l'Onu n'accorde qu'aux seuls réfugiés palestiniens ce titre de "réfugiés" et le droit de le transmettre à leurs enfants, nés aux Etats-Unis, en Australie ou... au Liban, de sorte que ce nombre atteint aujourd'hui les 4,8 millions d'individus. Les réfugiés palestiniens, contrairement à tous les réfugiés des autres conflits, ne renoncent jamais à leur statut. Ils sont pris en charge par l'UNRWA, une agence spécifique de l'ONU (1) dont la seule mission, comme son titre l'indique, est de s'occuper des réfugiés palestiniens depuis sa création le 8 décembre 1949. La Résolution 302 de l'Onu du 8 décembre 1949 se donne un an renouvelable pour voir venir.

Certains voudraient attribuer à la création de l'Etat d'Israël, le 14 mai 1948, et au sionisme tous les maux dont ont souffert les juifs exilés des pays arabes. Ainsi, M. Zecchini nous explique en substance que le sionisme appelle les juifs à faire leur alyiah (à "monter" en Israël). Alors un peu plus tôt ou un peu plus tard, quelle différence? C'est faire peu de cas des libertés individuelles. L'argument permet de passer rapidement sur les massacres, pillages et humiliations qui ont largement précédé (ou suivi) la naissance d'Israël.

Implantés dans ces pays depuis des temps immémoriaux, longtemps avant les Musulmans eux-mêmes, les juifs y ont vécu et prospéré malgré un statut humiliant de dhimmi partout en terre d'Islam (y compris en Palestine, du reste). Du Maroc à la Perse en passant par le Yémen, le statut des juifs était sensiblement le même. Des périodes de calme alternaient avec des poussées de fièvre. Brimades, mesures discriminatoires, impositions supplémentaires, c'étaient des dhimmi. Mais aussi pillages, destructions de synagogues et des biens... tels ont été souvent leur lot. Viols et massacres aussi, à toutes les époques. Pour ne parler que de l'Irak, plusieurs centaines de juifs furent assassinés, des maisons incendiées, des commerces pillés lors du "farhoud" de juin 1941. Rien à voir avec la création de l'Etat d'Israël. Les plus aisés sont partis en Occident. Les pauvres sont allés en Israël. Au rayon de l'horreur, les réfugiés juifs n'avaient rien à "envier" aux réfugiés palestiniens.
juif ou arabe, un réfugié est un réfugié.

En principe, un réfugié est une personne qui a trouvé refuge hors de sa région ou de son pays d'origine dans lequel elle était menacée par une catastrophe naturelle, une guerre ou des persécutions. Pas même besoin d'être menacé de mort : les persécutions suffisent, si l'on peut dire. Les juifs des pays arabes, qui ont dû fuir leurs pays d'origine, l'ont fait généralement dans des conditions de détresse extrême, après avoir vécu des tragédies -guère différente, sans doute, de celles que vivent aujourd'hui les populations syriennes.

Est-ce que cela veut dire que ceux qui ne relèvent pas de l'UNRWA ne sont pas des réfugiés? Les Irakiens, les Kurdes ou les Syriens pourchassés par le régime baasiste, les Libyens fuyant la folie meurtrière de Mouammar Khadafi, et les Syriens qui fuient depuis un an les massacres perpétrés par les hommes de Bachar el-Assad ont-ils droit au titre de réfugié dans l'esprit de ce journaliste ou faut-il un brevet de l'Onu? Autrement dit, suffirait-il d'être juif pour ne pas être réfugié?

En Israël, les réfugiés des pays arabes sont allés s'ajouter aux rescapés de la Shoah (réfugiés eux aussi) pour former le melting-pot israélien. Exfiltrés, exilés, dépouillés, chassés, pourchassés, déracinés, et réfugiés sous d'autres cieux -en Afrique et ailleurs, ces cohortes hantent nos écrans jusqu'au cauchemar. Au-delà de la querelle de chiffres stérile que nous propose M. Zecchini, les populations israéliennes et palestiniennes sont composées de réfugiés -et des fils et filles de ces réfugiés. On peut choisir de le nier, mais cela ne fera pas bouger d'un pouce la cause de la paix.

______________________
(1) United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East, ou Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient. (NdT)

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Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
24 juin 2015, 00:52

Sommes-nous revenus aux années 30 ?

Avec quelles lunettes les enquêteurs de l’ONU observent-ils la situation du Moyen-Orient ? Au lieu de dénoncer les authentiques crimes de guerre des différentes organisations et milices qui s’entretuent là-bas et de reconnaitre que le Hamas est l’unique responsable du drame que vit la population de Gaza, ils accusent et condamnent Tsahal pour son comportement durant la guerre de l’été dernier.

Ils ne veulent pas voir que d’un côté, il y a une organisation terroriste qui n’existe que pour détruire l’état juif, qui envoie depuis des années des milliers de roquettes et de missiles sur les villes et les villages d’Israël, qui installe ses roquettes et ses armes dans des maisons, des appartements civils, des mosquées, des écoles de l’ONU ou un hôpital.

De l’autre côté un état qui après des mois de retenue a fini par réagir pour assurer la sécurité de ses citoyens et dont l’armée prévient les populations adverses, par la radio, la télé, les sms et les billets lancés par avion, des cibles qu’elle va attaquer en leur demandant de les évacuer et de s’en éloigner. Du jamais vu dans une guerre !

Pourquoi des gens, dont l’ancien président tunisien Moncef Marzouki, en perte de vitesse dans son pays, organisent-ils une flottille de cinq navires pour aller soutenir le Hamas, pousser Israël à la riposte et aggraver une situation déjà pas mal tendue.

Quelle motivation les poussent-elle, autre que la haine des Juifs et de leur état ?

Tout le monde sait que des centaines de camions israéliens apportent tous les jours de quoi satisfaire les besoins de la population alors que l’Egypte ferme sa frontière et que ce blocus ne concerne que les matériaux stratégiques que le Hamas utilise pour se renforcer militairement

Pourquoi ses amis ne lui conseillent-ils pas de profiter de la quasi-indépendance dont il dispose pour reconstruire Gaza et améliorer pacifiquement le niveau de vie de la population ?

Il n’y aurait plus alors aucun problème, ni blocus ni prison à ciel ouvert .

Mais de cela, ils n’en ont cure. Ce n’est pas ce qu’ils cherchent. Leur but suprême, comme celui des activistes du BDS, boycott, désinvestissement, sanctions, c’est bouter les Juifs infidèles hors de la région qui doit devenir judenrein comme disaient les nazis.

Et pour cela aucune abjection n’est de trop . N’a-t-on pas crié «Israël assassin» samedi dernier à Paris au cours d’une manifestation de soutien aux Chrétiens d’Orient massacrés par les djihadistes.

Il est temps de nous poser, de poser à l’Europe et aux Etats-Unis, la question : Sommes-nous vraiment revenus aux années 3O ?

André Nahum
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
24 juin 2015, 01:44
L’ancien président tunisien à bord de la flottille pour GazaMoncef Marzouki est arrivé dimanche pour rejoindre la « Flottille de la Liberté », aux côtés d’hommes politiques européens et israéliensELHANAN MILLER 23 juin 2015, 14:08 1

L’ancien président tunisien Moncef Marzouki embarquera à bord d’une flottille se rendant dans les prochains jours vers Gaza, faisant monter la tension pour Israël – qui veut bloquer diplomatiquement et militairement les bateaux.


Marzouki – qui a été le premier président élu de la Tunisie de 2011 à 2014 après l’éviction de Zine El Abidine Ben Ali – est arrivé en Grèce dimanche pour se rendre à bord d’un bateau à destination de Gaza, a-t-il annoncé lundi après-midi sur sa page Facebook.


La page publie une photo de Marzouki accueilli à son arrivée par un groupe d’hommes portant des écharpes aux couleurs du drapeau palestinien.

Emanuel Nachschon, un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, a déclaré au Times of Israel que son ministère était au courant de la présence de Marzouki à bord la flottille, et se préparait à lui faire obstruction « diplomatiquement et militairement ».

L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Ron Prosor, a appelé lundi le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon à condamner la « Flottille de la liberté », alors que la marine israélienne se prépare à empêcher les trois bateaux d’atteindre Gaza.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
24 juin 2015, 13:27
L’ Affaire des traitres Mustapha Khaznadar, Mahmoud Ben Ayed, et Nessim Samama qui conduisit à la banqueroute tunisienne.

Non classé
L’affaire Mahmoud Ben Ayed est une affaire judiciaire tunisienne qui dure de 1857 à 1876 et découle des détournements de fonds publics de Mahmoud Ben Ayed, de son associé, le directeur de la trésorerie Nessim Samama, et surtout du grand vizir Mustapha Khaznadar.

L’affaire est l’un des exemples les plus frappants de la mauvaise gestion des deniers publics par des ministres corrompus et des proches du pouvoir.

Tous ces détournements et gestions irresponsables ont conduit l’État tunisien à la faillite et à une dépendance financière vis-à-vis de l’Europe, l’une des causes de l’instauration du protectorat français de Tunisie.

Plusieurs hommes politiques de l’époque ont relaté les principaux évènements de cette affaire, dont Ibn Abi Dhiaf et le général Husseïn.



Mustapha Khaznadar


Grec devenu notable tunisien.

De son vrai nom Georges Kalkias Stavelakis, capturé avec son frère Yannis en 1821, il est conduit à Izmir puis Constantinople où il est vendu comme esclave à un envoyé du bey de Tunis.

Élevé dans la famille beylicale par Mustapha Bey, puis par son fils Ahmed Ier Bey alors que celui-ci est encore prince héritier, il parvient à se hisser aux plus hauts postes de l’État tunisien : il épouse la princesse Lalla Kalthoum en 1839, se voit promu lieutenant-général de l’armée beylicale, en même temps que ministre des Finances d’Ahmed Ier Bey en 1837, président du Grand Conseil consultatif de 1862 à 1878 et grand vizir de Mohammed Bey et de son frère Sadok Bey à partir de 1855.

Il s’entoure de conseillers dévoués comme le secrétaire de chancellerie Mohammed Aziz Bouattour, l’homme d’affaires Mahmoud Ben Ayed, le conseiller Mohamed Baccouche et le caïd Nessim Samama.

Mustapha Khaznadar, cumulant le poste de ministre des Finances avec celui de grand vizir, instaure une politique financière déplorable pour le pays en imposant une fiscalité extrêmement lourde et en contractant une suite d’emprunts risqués en France, sur les conseils de financiers douteux comme Émile d’Erlanger et d’autres banquiers européens.

De plus, des exactions sont opérées par des gouverneurs de villes et des chefs de tribus pour pressurer la population et faire rentrer les taxes et impôts divers.

Les ministres Ibn Abi Dhiaf et Kheireddine Pacha, ses proches et familiers, prennent leurs distances avec un homme au pouvoir absolu sur la régence.

L’influence des consuls de France et d’Angleterre se fait sentir de plus en plus dans la régence.

C’est d’ailleurs le consul Léon Roches, lobbyiste pour le compte d’intérêts français, qui le met en contact avec la Banque Erlanger pour un emprunt de plus de 25 millions de francs 1860. Dix ans plus tard, le retard d’impayés et les intérêts amènent la dette à une valeur de plus de 100 millions de francs 1870…


Caïd Mahmoud BEN AYED

L' Affaire des traitres Mustapha Khaznadar, Mahmoud Ben Ayed, et Nessim Samama qui conduisit à la banqueroute tunisienne.
Il est issu d’une famille de l’aristocratie féodale tunisoise, d’origine djerbienne, qui s’intègre après 1756 à la cour beylicale et constitue une dynastie de caïds, d’armateurs corsaires et de fermiers généraux.

Son père Mohamed Ben Ayed est un grand personnage en vue à la cour du bey de Tunis, Ahmed Ier Bey, mais dont le crédit ne tarde pas à baisser.

En 1840, Mahmoud Ben Ayed se brouille avec son père au sujet de la création d’une banque à laquelle ce dernier est hostile.

Fort de l’appui du bey, il persécute sa famille, son père et ses neveux qui doivent se réfugier, à deux reprises, au consulat d’Angleterre (1847-1848) et met la main sur leurs biens.

Il sera celui qui s’adaptera le plus rapidement aux réformes parmi l’ancienne bourgeoisie traditionnelle.

Intimement associé avec Mustapha Khaznadar, Ben Ayed s’empare des fermages de l’État, et, pendant cinq ans, jouit au Bardo d’une faveur exceptionnelle.

Caïd de Bizerte et de Djerba, il a en même temps le rang de ministre à partir de 1837.

Ahmed Ier Bey le charge de mettre en place plusieurs projets industriels novateurs, dont des draperies industrielles, des minoteries et des tanneries avec le concours apporté par les consuls français et anglais.

Ben Ayed gère aussi la mise en place de nouvelles administrations étatiques qui alourdissent le budget de l’État sans apporter des ressources autres que des impôts et taxes supplémentaires.

Il incarne le capitalisme d’État en Tunisie, c’est-à-dire des projets industriels financés par des fonds du trésor.

Ben Ayed réussit à amasser rapidement une fortune considérable dont il place une grande partie en Europe et, en 1850, sollicite en secret du gouvernement français sa naturalisation et celle de Khaznadar.

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Château de Bouges dans l’Indre, acquis par Ben Ayed en 1856, résidence du caïd en France après sa fuite de Tunisie

En juin 1852, Ben Ayed quitte définitivement le pays pour s’installer d’abord à Paris, où il est naturalisé français par décret du 13 septembre 1852, puis à Istanbul à partir de juillet 1857.

Il fait une suite d’acquisitions en France, notamment l’hôtel Collot sur le quai Anatole-France à Paris (1852), le château de Bouges (1856) et le passage Ben-Aïad, puis à Istanbul.

Il reste en conflit avec le gouvernement tunisien jusqu’en 1876, au sujet de sa gestion financière passée et surtout des biens dont il prétendait que ses neveux l’avaient spolié après son départ, avec la complicité du gouvernement.

Ses deux fils épousent des princesses égyptiennes et restent installés entre Istanbul et Le Caire.

Nessim SAMAMA.


Fils du rabbin Salomon Samama et d’Aziza Krief, il est considéré comme « le chef de la famille israélite la plus riche et la plus considérée de toute la Régence de Tunis ».

Il travaille d’abord dans le commerce du textile, ce qui lui permet de côtoyer la haute administration du régime husseinite.

Dès 1843 au moins, il est « receveur des camps », chargé de récolter l’impôt lors des campagnes bisannuelles qu’effectue le bey du camp, l’héritier du trône.

Il travaille par ailleurs comme domestique puis caissier pour Mahmoud Ben Ayed.

En 1852, il passe au service du grand vizir Mustapha Khaznadar, devenant receveur général des finances ou trésorier général.

Il obtient la recette générale des douanes en 1849 puis les concessions des fermages des douanes de Sfax et Sousse, du savon, de la chaux, des briques, du sel et du charbon.

Il occupe le poste de directeur des finances à partir d’avril 1860, devenant riche au point qu’il offre en mai 1862 un prêt de dix millions de rials à Khaznadar à un taux d’intérêt de 12 %.

Désigné caïd des Juifs en octobre 1859, il contribue à des travaux dans les lieux de culte, parmi lesquels la construction de la Grande synagogue de Tunis.

Il recommande par ailleurs de donner une partie de son patrimoine pour la bibliothèque talmudique de Jérusalem et aide à l’impression des livres saints.

Il arrive par ailleurs à convaincre le bey de dispenser la communauté des travaux de corvée.

Il part pour Paris le 8 juin 1864, avec pour mission officielle de négocier un nouvel emprunt, mais fuit en emportant une partie des dossiers financiers, des documents compromettants et vingt millions de rials.

Il s’installe au numéro 47 de la rue du Faubourg-Saint-Honoré jusqu’à la guerre franco-allemande de 1870, achetant des hôtels rue de Chaillot, une maison de campagne à Beaumont-sur-Oise et une propriété à Sèvres.

Il s’installe définitivement à Livourne en 1871, après avoir été fait comte par le roi d’Italie…

À sa mort, le montant total de ses détournements est estimé à plus de seize millions de francs et sa succession à 27 millions[1]. Toute une série de procès a lieu entre Ben Ayed et ses héritiers, ainsi qu’entre le bey et ces mêmes héritiers afin de récupérer ces sommes colossales[1].

Commission des comptes.

En 1857, le nouveau bey de Tunis Mohammed, face aux déficits du trésor tunisien, met en place une commission spéciale pour apurer les comptes de l’État.

Elle est composée du comte Giuseppe Raffo, Italien au service du bey comme ministre des Affaires étrangères, de Mustapha Saheb Ettabaâ, ancien ministre qui jouit d’une réputation « d’honnêteté et de justice proverbiale » selon Léon Roches (consul français de l’époque), du premier secrétaire beylical et homme de confiance de Mohammed Bey, et enfin du ministre et général Husseïn.

Très vite, la réalité des sommes détournées devient faramineuse : on parle de plus de vingt millions de piastres tunisiennes, ce qui correspond quasiment à la dette de l’État tunisien envers les banques étrangères et serait équivalent au budget de l’État tunisien pendant un an et demi.

À cette époque, Ben Ayed est déjà en France.

Comme le recours à la force est impossible, le gouvernement envoie plusieurs émissaires, dont les généraux Husseïn et Rachid, pour tenter de le ramener en Tunisie mais rien n’y fait ; celui-ci mène alors grand train à Paris, Alphonse Daudet le surnommant le « nabab de Paris ».

Sadok Bey dépêche à Paris le général Kheireddine Pacha puis le général Husseïn pour régler le contentieux avec Mahmoud Ben Ayed.

Au cours de son procès, celui-ci relève que ces supposés détournements ne sont que le fruit de ses nombreux offices et fermes fiscales.

Il ajoute que Mustapha Khaznadar, ainsi que certains de ses collègues hauts fonctionnaires, touchaient aussi de généreux bénéfices de leurs fermes fiscales et étaient au courant des revenus de Ben Ayed et de leur provenance.

Détournements de Khaznadar.

La commission ne peut toutefois affronter Mustapha Khaznadar, qui reste jusqu’en 1876 l’homme le plus influent et le plus puissant du régime.

Le général Husseïn tente plusieurs fois de le dénoncer ainsi que le nouveau grand vizir Mustapha Ben Ismail, jugé tout aussi corrompu, à l’opinion tunisienne et au bey, dont il est très possible qu’il ait connu les agissements de ses ministres.

Mais Husseïn se voit contraint de démissionner en 1863 et de quitter la Tunisie. Il faut attendre une autre commission, mise en place en 1876 par Sadok Bey en raison des difficultés financières grandissante de l’État, pour voir les enquêtes reprendre.

Présidée par Kheireddine Pacha, la seconde commission met en évidence le rôle de Khaznadar dans le détournement de près de deux millions de francs de l’époque et conclut également que ce ministre avait été le principal instigateur des détournements à l’époque de Ben Ayed.

[faouzimahbouli.unblog.fr]

Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
25 juin 2015, 04:45
Fabius : le bluff de trop

ARTICLE | MER, 24/06/2015 - 01:30

Fabius : le bluff de trop (info # 022306/15)[Analyse]

Par Stéphane Juffa © MetulaNewsAgency



Les temps stratégiques ne sont pas aux concessions territoriales de la part d’Israël, ni à l’ouverture du grand marchandage inévitable avec les Palestiniens ; alors que DAESH prépare une invasion du Liban et qu’al Nosra se trouve déjà aux frontières de l’Etat hébreu dans le Golan, tandis que l’on ignore si la proposition d’accord entre l’Iran et les 5+1 sera ou non présentée à la fin du mois comme annoncé, on n’imagine pas l’exécutif israélien disposé à négocier un retour aux lignes d’armistice d’avant mai 1967 ; celles qui coupent l’autoroute Tel-Aviv – Jérusalem et placent la Méditerranée à 14 kilomètres des frontières d’un éventuel Etat palestinien, rendant ainsi Israël militairement indéfendable.



Tout le monde, au Proche-Orient, comprend que les priorités régionales sont actuellement le nucléaire iranien et l’issue de la Guerre Civile Syrienne. C’est pourquoi les membres du Comité arabe de suivi du processus de paix, qui ont reçu Laurent Fabius samedi dernier au Caire, et Mahmoud Abbas, ainsi que Binyamin Netanyahu, qui en ont fait de même, dimanche, à Ramallah et Jérusalem, n’ont pas exactement saisi les motivations du ministre français des Affaires Etrangères.



Pourquoi prendre l’initiative de présenter maintenant un plan de paix destiné à résoudre le différend israélo-palestinien, alors qu’il ne recèle aucune idée originale et n’a strictement aucune chance de retenir l’attention de l’une au moins des deux entités en conflit ?



Au Caire et à Ramallah, on a écouté Fabius avec politesse, car ce qu’il promène dans sa mallette ne peut que faire pression sur Jérusalem ; à Jérusalem, on l’a, évidemment, écouté d’une oreille agacée.



Un plan en trois points, que nous qualifierons de simpliste, pour ne pas être méchants. M. Fabius l’a expliqué lors d’une conférence de presse à Jérusalem ; le 1er point consiste à reprendre les négociations entre Netanyahu et Abbas, ce que les Américains ont tenté vainement d’obtenir, avec des arguments un peu plus lourds que la seule bonne volonté dont le Quai d’Orsay dispose.



Phase 2 : convocation d’une conférence internationale réunissant les 5+1, d’autres pays européens et plusieurs Etats arabes, avec l’ "espoir" que cette conférence "assiste les parties lors de leurs négociations directes". Non seulement cela ne veut rien dire, non seulement, dans l’histoire, ce genre de réunions n’a jamais fait avancer les intérêts de la paix d’un seul centimètre, chacun s’y contentant, devant les caméras, de réitérer ses positions, dans leur mouture la plus jusqu’au-boutiste, dans le souci de bien rassurer la population que l’on représente ; mais Israël peut, de plus, difficilement rêver d’un forum qui lui serait plus hostile pour faire valoir ses positions. Cela fait penser à une invitation adressée à un crocodile de se rendre volontairement dans un atelier de maroquinerie.



La troisième étape est la plus controversée du projet français : elle prévoit de faire passer une résolution au Conseil de Sécurité, limitant à dix-huit mois la période impartie aux Israéliens et aux Palestiniens pour parvenir à s’entendre définitivement, et surtout, édictant à leur intention les principes sur lesquels devra s’échafauder leur accord.



Ces principes – inutile de faire durer les suspens inutiles – s’adresseront presque exclusivement à Israël. Ils prévoiront le retour aux lignes d’armistice de 68 pour y constituer la frontière occidentale de l’Etat palestinien, le retrait de la partie orientale de Jérusalem, et l’acceptation d’un corridor direct entre la Cisjordanie et Gaza. Car, en plus du reste, on demanderait aux Israéliens de reconnaître la bande de Gaza comme faisant partie de la Palestine, quand bien même elle resterait gouvernée par le Hamas, qui prône l’éradication d’Israël et le génocide de ses habitants.



Et si Israël refusait de se suicider, à la fin des dix-huit mois de grâce, on pressentirait des sanctions. La moindre d’entre elles, serait la reconnaissance par Paris de l’Etat de Palestine, mais cela pourrait aller, si les Etats-Unis n’opposent pas leur veto à cette funeste mascarade, jusqu’à l’adoption par le Conseil de sanctions économiques et militaires à l’encontre des Israéliens.



C’est d’ailleurs sur cette question du veto que se focalise l’unique intérêt de tout le mal que se donne Laurent Fabius pour ridiculiser l’image de la France dans notre partie du monde. Car si l’Administration Obama décidait de ne pas bloquer la route de ce plan, en septembre prochain à l’ONU à Manhattan, l’initiative sans intérêt et outrageusement déséquilibrée qu’il propose, se transformerait en problème existentiel pour Israël.



C’est d’ailleurs ainsi qu’il y a lieu de percevoir cette initiative : Paris permet à Washington de régler ses comptes avec Israël avant le départ à la retraite de Barack Obama. Ce soupçon est renforcé par le refus de Samantha Power, l’ambassadrice U.S. à l’ONU, la semaine dernière, lors d’une session du Congrès, de s’engager à faire usage du veto de l’Amérique pour contrer la résolution française.



Il est vrai que dans dix-huit mois, lorsqu’il faudra discuter des sanctions à infliger à Israël, M. Obama ne sera plus le pensionnaire de la Maison Blanche, et il existe de très grandes chances pour que son successeur jette la proposition Fabius et tout ce qu’elle implique, dans les poubelles de l’histoire auxquelles elle est destinée.



Ce qui précède explique la position du 1er ministre israélien, qui, peu avant de rencontrer Fabius, déclarait en conseil des ministres, que sa proposition ne prenait pas en compte les besoins sécuritaires élémentaires d’Israël, et qu’elle cherchait à "nous parquer dans des frontières qui ne sont pas défendables". Netanyahu, de surenchérir, affirmant que "l’effet de propositions de ce genre se limitait à éloigner les perspectives de paix, car, évidemment, Israël leur résistera, et les Palestiniens n’accepteront jamais de négocier".



Il y a lieu de clarifier la fin du commentaire de M. Netanyahu : si les Palestiniens ne négocieront jamais, c’est parce que la proposition française leur promet d’obtenir tout ce à quoi ils aspirent, sans négocier, sans ne rien avoir à concéder, et en voyant Israël se faire sanctionner si elle refuse.



J’ajouterai que même si la résolution de Paris est rejetée par le Conseil de Sécurité, ou neutralisée par le prochain président des Etats-Unis, elle aura tout de même eu cet effet préjudiciable, puisqu’elle poussera les Palestiniens à attendre une autre conjoncture politique internationale favorable, pour remettre sur le tapis ce qui "leur aura été promis par le Conseil de Sécurité", et qui fera pour eux, après avoir été présentée à New York par Fabius, office de base de négociation a minima pendant les années à venir.



En fait, et malgré les timides dénégations du ministre français des Affaires Etrangères, dès qu’il aura rédigé et soumis son plan au Conseil, aucun exécutif palestinien n’acceptera jamais plus de négociations directes avec Israël.



A terme, en considération des relations de force très inégales existant entre l’Etat d’Israël et l’Autonomie palestinienne, la démarche des Français, en rigidifiant durablement les positions de Ramallah, rendant ainsi tout compromis impossible, pourrait aboutir au démantèlement de l’AP et à l’enterrement de la perspective de création d’un Etat palestinien.



Ce scénario est d’autant plus plausible que Mahmoud Abbas a fait savoir aux Français qu’il n’interrompra pas – même si leur résolution était acceptée en septembre - les procédures anti-israéliennes qu’il a engagées auprès d’organisations internationales, en particulier à la Cour Pénale Internationale de La Haye. Or chaque corde possède son point de rupture, cela participe du domaine public.



J’assure le lecteur que l’hypothèse que je décris ci-dessus est éminemment plus réaliste que celle brandie par Laurent Fabius, quand il répète, au Caire, à Ramallah et à Jérusalem, qu’ "il existe un risque réel d’explosion entre les parties", et que, "si nous ne faisons rien, la situation peut se dégrader à chaque instant". En considération de ce qui se déroule tout autour du binôme Israël-Palestine, des 300 000 morts en Syrie, des combats qui s’étendent au Liban, du démantèlement de facto de l’Irak et de la Syrie, de la guerre au Yémen, de l’implosion de la Libye, des affrontements incessants entre le régime égyptien et les terroristes islamistes dans le Sinaï, le différend israélo-palestinien prend soudain des allures de partie d’échec au Club Med au bord de la piscine.



Mais Fabius et le ministère qu’il dirige sont des adeptes de la théorie également chère à John Kerry, selon laquelle le conflit israélo-palestinien constituerait la mère de toutes les guerres. Pour ces personnes, sans évidemment pouvoir l’expliquer, les affrontements que j’ai cités précédemment sont indirectement causés par la dispute israélo-arabe. Cette fixation leur est imposée par leur incapacité, située au niveau convictionnel, d’imaginer que le conflit millénaire entre chiites et sunnites se poursuit, et qu’il n’a, bien entendu, rien à voir avec Israël. Mais accepter que les musulmans continuent à s’étêter à cause de la succession de Mahomet au XIIème siècle, est au-dessus de leurs forces, et surtout, cela ne convient pas à leur perception du monde. Dans un cas pareil, les gens intelligents modifient leur perception, c’est moins dommageable que d’essayer de changer le monde.



A Jérusalem, Binyamin Netanyahu a fait remarquer à son hôte que, pendant qu’ils s’entretenaient, un terroriste palestinien avait poignardé un policier, et que, deux jours plus tôt, un autre avait assassiné un citoyen israélien, sans entraîner de condamnation de la part du ministère de Fabius.



Le 1er ministre a fustigé cette attitude consistant à préserver le terrorisme palestinien de toute condamnation. Peut-être Netanyahu ignore-t-il que l’agence de presse semi-officielle de l’Etat français, l’AFP, a officiellement banni l’usage du mot terroriste concernant les individus armés, palestiniens ou arabes, qui s’en prennent systématiquement à des civils juifs. Belle exonération !



En attendant que M. Fabius rentre chez lui s’occuper de la vague d’antisémitisme, à laquelle ses oublis et omissions participent, sans précédent depuis Vichy ; nous, de lui signaler, qu’à cause de sa politique étrangère outrageusement déséquilibrée et de l’incitation incessante à la haine antisémite propagée par ses media, c’est en France que "la situation peut se dégrader à chaque instant".



Et de l’avertir, aussi, qu’en tentant de mettre Israël au pied du mur en voulant l’obliger à se suicider sur la base d’une résolution onusienne, il joue, en fait, le tout pour le tout. Souhaitant, en dix-huit mois, forcer Israël à se placer dans une situation d’insigne faiblesse militaire face à ses adversaires iraniens et islamistes en pleines offensives, il utilise l’ultime recours prévu par la communauté internationale : celui d’une résolution contraignante. Netanyahu a évoqué l’idée d’un diktat, et je ne peux que lui donner raison sur ce point ; mais un diktat est incontestablement une forme de violence extrême, de nature à provoquer plus de violence encore en réaction à cette agression.



Qu’on se le dise, si cette initiative française passait la rampe du Conseil de Sécurité mais se brisait ensuite sur la détermination d’Israël, la situation de relations "supportables", qui prévalent actuellement entre Israéliens et Palestiniens, mais aussi entre Français et Israélites, se verront altérées par la force des choses, et de façon définitive. C’est le prix à payer, lorsque l’on entend imposer un choix par la force à un Etat démocratique et énergique, ou à un peuple plurimillénaire, qui sait distinguer ses amis de ceux qui ont mis intentionnellement sa survie en danger.



Après la double condamnation et la dégradation d’Alfred Dreyfus, Vichy et la Controverse de Nétzarim, la soumission de cette résolution d’infamie au Conseil de Sécurité rendra la poursuite des relations entre les nations d’Israël et française purement anecdotique. Quant aux Palestiniens, mal conseillés, ils engagent leur destinée sur un seul coup de dés, et ce n’est pas en exploitant les failles de la légalité et de la diplomatie internationales qu’ils obtiendront un Etat.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
25 juin 2015, 14:34


Une petite flottille de bateaux était en direction de Gaza jeudi avec l’intention de livrer une cargaison de biens humanitaires et de briser le blocus naval israélien de l’enclave côtière contrôlée par le Hamas.


Le membre israélo-arabe de la Knesset Basel Ghattas (Liste arabe unie), a déclaré avant de monter dans le chalutier de pêche transformé, la Marianne de Göteborg, qui est en tête du convoi, qu’il était de son devoir de prendre part à l’événement pour le bien des habitants de Gaza.


« C’est de mon droit et une obligation morale de dire au monde : ‘voici, regardez, à Gaza il y a un bouclage et deux millions de personnes sont au bord de l’explosion », a déclaré Ghattas au site d’informations hébreux Walla.

« Une solution à ce problème doit être trouvée, ainsi que les moyens de mettre fin à la crise humanitaire à Gaza », a-t-il ajouté.

Cinq navires font partie de la flottille, qui devrait arriver au large de la côte de Gaza dans les trois prochains jours.

Les responsables israéliens ont informé que les bateaux seront arrêtés avant qu’ils ne puissent accoster à Gaza.

Le militant suédois né en Israël, Dror Feiler, a affirmé à Maariv que tous ceux qui participent à la flottille ont signé un document s’engageant à s’abstenir de résister de manière violente si Tsahal montait dans les vaisseaux, et qu’ils garantissaient qu’il n’y aurait pas d’armes à bord.


Feiler a également mis en garde contre les ramifications diplomatiques si les bateaux étaient arrêtés.

« Nous naviguons sous un drapeau suédois. Le bateau est suédois. Si l’armée israélienne tente de monter à bord du bateau, cela signifie qu’il entre dans le territoire suédois », a-t-il déclaré.

« Chaque soldat qui sera sur le pont sera considéré comme un criminel en vertu du droit international et nous nous assurerons de trouver son nom pour lui délivrer un mandat d’arrêt international contre lui ».


Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
26 juin 2015, 01:13

WASHINGTON – Après des semaines de feuilleton législatif, un projet de loi commercial, contenant des dispositions s’opposant au Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS), efface le dernier obstacle législatif mercredi après-midi.

Adopté dans le cadre de la législation controversée de la Trade Promotion Authority, il devrait être légiféré par le président Barack Obama.

Deux amendements s’opposant au BDS en Europe – l’un parrainé par le sénateur démocrate Ben Cardin et le sénateur républicain Rob Portman, et l’autre par le représentant républicain Peter Roskam et le représentant démocrate Juan Vargas – ont été inclus dans un ensemble d’autorisations commerciales considérées comme des lois obligatoires par l’administration.

Le président avait besoin du vote du Congrès l’autorisant à négocier des accords commerciaux, mais il y a dix jours, les démocrates de la Chambre ont fait volte-face et fait échouer une partie clé de l’accord commercial.

Après une rapide manœuvre législative la semaine dernière, les républicains de la Chambre ont adopté la partie dont le président avait besoin le plus urgemment et qu’ils ont tendance à soutenir. Mercredi après-midi, le Sénat a accordé à la législation controversée son approbation finale.

Les dispositions anti-BDS se réfèrent aux pourparlers de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Union européenne.

Les dispositions exigent que les négociateurs américains rejettent l’objectif commercial principal du BDS dans les négociations de Commerce transatlantique et de partenariat d’investissement avec l’Union européenne. Ces lignes directrices, espèrent les initiateurs du projet de loi, décourageront les gouvernements européens de participer aux activités de BDS en bénéficiant plutôt du libre-échange avec les États-Unis.

« Aujourd’hui, pour la première fois en près de quatre décennies, le Congrès a présenté une loi au bureau du président en vue de combattre les efforts d’isolement et de délégitimation de l’État d’Israël », a écrit Roskam dans un communiqué publié peu après le vote du Sénat.

« La récente vague de boycotts venue d’Europe, y compris la décision de la société française Orange de rompre ses liens avec Israël, exige une réponse robuste des États-Unis. Voilà la réponse. Les dispositions bipartites dont je suis l’auteur sont simples : ‘si vous voulez un libre-échange avec les États-Unis, vous ne pouvez pas boycotter Israël’ « .

« Désormais, la guerre économique contre Israël sera au centre de nos négociations de libre-échange avec l’Union européenne », a-t-il poursuivi.

« Le Congrès ne se rendra pas complice de la marginalisation de notre allié israélien en contemplant ces attaques de loin. Au lieu de cela, nous avons décidé de lutter contre le mouvement du BDS et de veiller à maintenir les fortes relations entre Israël et les Etats-Unis. »

Peu de temps après son passage, le Congrès juif mondial (CJM) a également salué l’inclusion de la législation anti-BDS dans le projet de loi.

« Le Sénat a pris aujourd’hui une position ferme contre la diffamation croissante d’Israël. Les valeurs américaines telles que la liberté et l’ouverture ont triomphé de l’hypocrisie flagrante et de la partialité des militants anti-israéliens. Ce vote marque une défaite majeure pour le BDS », a écrit le président du CJM Ronald S. Lauder.

Les « Américains pour la Paix Maintenant » et JStreet se sont opposés au projet de loi, alléguant que les amendements jouent en faveur des revendications des militants du BDS, en confondant le boycott d’Israël et le boycott des produits des implantations.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
26 juin 2015, 10:28

Tunisie: 37 morts dans une attaque contre un hôtel à Sousse
26/06/2015 à 13h41 Mis à jour le 26/06/2015 à 19h09

Un homme armé a ouvert le feu vendredi dans un hôtel de Sousse, au sud de la capitale tunisienne, faisant au moins 37 morts, dont des touristes étrangers. Un assaillant a été abattu, a annoncé le porte-parole du ministère de l'Intérieur.

Il s'agit du pire attentat de l'histoire récente de la Tunisie. Au moins 37 personnes dont des touristes étrangers, ont été tuées vendredi lorsqu'un homme armé a ouvert le feu dans un hôtel de la station balnéaire de Sousse petite ville située à 140 kilomètres au sud de Tunis, la capitale . Retour sur une attaque sanglante qui survient à peine trois mois après l'attentat meurtrier contre le musée du Bardo à Tunis.

Que s'est-il passé?

L'attaque, qui s'est produite vers midi heure locale (13h, heure française) dans la zone touristique de Port el Kantaoui, aux abords de la ville de Sousse, se serait déroulée en deux temps: d'abord sur la plage puis dans à l'intérieur de l'hôtel Riu Imperial Marhaba.

"Un homme est entré par la plage, habillé comme quelqu'un qui allait se baigner, et il avait un parasol avec dedans son arme. Puis arrivé à la plage, il a utilisé son arme", a indiqué le secrétaire d'Etat aux affaires sécuritaires, Rafik Chelly. Une version confirmée par le pâtissier de l'hôtel, interrogé par l'AFP, qui a assuré que l'assaillant visait les clients sur la plage et au bord des piscines.

"J'ai vu quelqu'un tirer sur des touristes âgés (sur la plage). Ils sont morts", a raconté Slim Brahim. "J'ai cherché à me cacher parce que j'ai vu le terroriste entrer dans l'hôtel du côté de la piscine. Il a ensuite jeté une grenade près de la piscine". "Il s'est infiltré par l'arrière de l'hôtel et a ouvert le feu", a également affirmé le porte-parole du ministère tunisien de l'Intérieur, Mohamed Ali Aroui. Une journaliste de l'AFP qui a pu entrer dans l'hôtel a vu deux corps allongés dans du sang sur le parking, ainsi que trois corps ensanglantés sur le rebord de la piscine couverte.

Un vingtaine ou une trentaine de coups de feu ont été entendus, a précisé une touriste britannique à la télévision SkyNews.

Qui sont les victimes?

Un nouveau bilan fait état de 37 morts et 36 personnes, notamment de nationalité britannique, belge, allemande et norvégienne, ont aussi été blessées.

Au moment de l'attentat "il y avait 565 clients dans l'hôtel. Les clients sont majoritairement du Royaume Uni et d'Europe centrale" a indiqué le groupe dans un communiqué où il précise qu'il cherche encore à confirmer les nationalités des victimes.

Concernant d'éventuelles victimes françaises, François Hollande a indiqué ne pas pouvoir encore "confirmer la présence" ou non "de Français. "Nous n'avons pas l'identité de toutes les victimes. Nous faisons tout pour avoir ces informations et soulager l'angoisse des familles concernées", a dit le chef de l'État. Dans un communiqué de la présidence française, le chef de l'Etat français et le président tunisien Béji Caïd Essebsi ont exprimé "leur solidarité face au terrorisme". Le Premier ministre Manuel Valls a rendu hommage sur Twitter aux victimes des "terroristes" en Isère et en Tunisie.

Une cellule de crise vient d'être constituée au ministère français des Affaires étrangères ainsi qu'à l'Ambassade de France en Tunisie. Elle a appelé ses ressortissants par SMS à la vigilance et à "limiter les déplacements et à éviter les rassemblements". Un numéro d'urgence pour les personnes qui auraient des proches en Tunisie a été mis en place par le Quai d'Orsay (01.43.17.56.46) à destination des familles qui ont des proches en Tunisie et qui s'inquièteraient pour eux.

Qui est l'assaillant?

Les autorités tunisiennes ont indiqué que l'auteur de cette attaque est un étudiant tunisien qui n'était pas connu des services de police. "Il est Tunisien, originaire de la région de Kairouan", l'une des villes saintes de l'islam située dans le centre de la Tunisie, a déclaré le secrétaire d'Etat aux affaires sécuritaires, Rafik Chelly, à la radio Mosaïque FM. Selon ce dernier, "a priori, un seul élément" a mené l'attaque.

Même si les unités de sûreté de Hammem Sousse auraient arrêté deux individus dans la région de Oued Arouk. Ces deux personnes sont suspectées d’avoir aidé le terroriste qui a ouvert le feu, rapporte Mosaïque FM.














[www.bfmtv.com]

Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
26 juin 2015, 23:53


L’homme décapité lors de l’attentat qui a visé vendredi en France une usine de gaz industriels près de Lyon (centre-est), était l’employeur de Yassin Salhi, l’auteur présumé de l’attaque qui a été interpellé, selon une source proche du dossier.

La tête de la victime, patron d’une entreprise de la région, a été retrouvée accrochée au grillage du site, une usine du groupe américain Air Products à Saint-Quentin-Fallavier. Elle était entourée de deux drapeaux islamistes, signe d’une mise en scène.


Son corps a lui été retrouvé à l’intérieur de l’entreprise, selon la même source.

C’est la première fois qu’une personne est décapitée en France lors d’une attaque terroriste, une pratique fréquemment utilisée en Syrie et en Irak par le groupe Etat islamique (EI).

La victime, quadragénaire, dirigeait une entreprise de transport disposant d’une habilitation pour entrer sur le site d’Air Products et c’est à bord d’un de ses véhicules que Yassin Salhi a pu pénétrer à l’intérieur de l’enceinte.

Yassin Salhi, 35 ans, a été arrêté sur les lieux par un pompier, à la suite d’une explosion.

Selon le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, il avait été fiché en 2006 par les services de renseignements pour « radicalisation » et était « en lien avec la mouvance salafiste », mais cette fiche n’avait pas été renouvelée en 2008 et Salhi n’avait pas de casier judiciaire.

L’épouse de l’auteur présumé de l’attentat commis vendredi dans une usine du centre-est de la France, Yassin Salhi, a été interpellée près de Lyon, a-t-on appris de source judiciaire.

Il s’agit de la troisième interpellation, après celles de Yassin Salhi et d’un homme qui avait été repéré en train d’effectuer des allers-retours suspects aux abords de l’usine de gaz industriels, où une personne a été décapitée et deux autres ont été blessées.

La dépouille de la personne retrouvée décapitée vendredi sur les lieux de l’attentat jihadiste contre un site industriel sensible près de Lyon, dans le centre-est de la France, est celle d’un chef d’entreprise de la banlieue lyonnaise, a-t-on appris de sources proches du dossier.

Aucun autre détail sur l’identité de cette victime n’a été donné par ces sources. Deux personnes sont en garde à vue, dont un suspect interpellé sur les lieux de l’attentat, un homme de 35 ans connu des services antiterroristes. L’autre a été arrêtée à la mi-journée, a précisé une source judiciaire.

L’auteur présumé de l’attentat commis en France vendredi matin avait été fiché entre 2006 et 2008 par les services de renseignements pour « radicalisation » et il était « en lien avec la mouvance salafiste » mais n’avait pas de casier judiciaire, selon le ministre de l’Intérieur.

L’homme, interpellé peu après l’attaque qui a visé une usine de gaz industriels près de Lyon (centre-est), était originaire de la région, a précisé le ministre, Bernard Cazeneuve, qui l’a identifié comme étant Yassine Salhi (ndlr: orthographe non confirmé), âgé de 35 ans.

Le président français François Hollande a affirmé vendredi que l’attaque contre une usine dans l’Isère (centre-est) était « de nature terroriste dès lors qu’il a été retrouvé un cadavre décapité avec des inscriptions » sur les lieux.

De Bruxelles où il participait à un sommet européen, le président a confirmé qu’un suspect avait été arrêté et « identifié », et évoqué un possible deuxième auteur dans cet attentat qui a fait un mort et deux blessés légers. Un « conseil restreint » sera réuni à l’Elysée à 15H30, a-t-il précisé.

Le président français François Hollande va réunir vendredi à 13H00 un Conseil de défense après l’attentat, probablement djihadiste, qui a visé une usine de gaz industriels de la région de Lyon, a annoncé le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

« Le président de la République réunit un Conseil de défense, je le rejoins », a laconiquement déclaré Le Drian, écourtant un déplacement dans le sud-ouest de la France. Le premier bilan de l’attaque, près de six mois après les attentats de Paris, fait état d’un mort, décapité, et d’au moins deux blessés, selon des sources proches du dossier.

Une personne est morte décapitée et plusieurs ont été blessées dans un attentat probablement djihadiste en France qui a visé vendredi matin une usine de gaz industriels près de Lyon (centre-est), une nouvelle attaque qui était redoutée depuis les attentats de janvier à Paris.

Un homme a été interpellé peu après l’attaque, survenue vers 10H00 locales, soupçonné d’en être l’auteur ou l’un des auteurs, selon des sources proches du dossier. Il a été signalé que le suspect âgé de 30 ans était connu des services de renseignements étrangers.

Cet attentat survient près de six mois après les sanglantes attaques commises au nom de l’islam radical qui ont fait 17 morts début janvier à Paris.

Un bilan provisoire faisait état en fin de matinée d’un mort, retrouvé décapité sur place, et de deux blessés légers. La tête décapitée a été retrouvée couverte d’inscriptions en arabe et accrochée à un grillage.

Selon une source proche de l’enquête, un homme est entré un drapeau islamiste à la main dans l’usine de gaz industriels, située à Saint-Quentin Fallavier, et il y a fait sauter plusieurs bonbonnes de gaz.

« Selon les premiers éléments de l’enquête, un ou plusieurs individus, à bord d’un véhicule, ont foncé sur l’usine. Une explosion s’est alors produite », a déclaré une autre source proche du dossier.

« Le corps décapité d’une personne a été retrouvé à proximité de l’usine mais on ne sait pas encore si le corps a été transporté sur place ou pas », a ajouté cette source, évoquant aussi « un drapeau avec des inscriptions en arabe retrouvé sur place ».

‘Vigilance renforcée’

Le Premier ministre Manuel Valls a ordonné une « vigilance renforcée » sur tous les sites sensibles de la région de Lyon, deuxième ville de France, qui abrite de nombreuses sites industriels.

Le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui était en déplacement dans la région, était attendu sur les lieux à la mi-journée.

Présent à Bruxelles dans le cadre d’un sommet européen, le président français François Hollande a fait savoir qu’il serait de retour à Paris en début d’après-midi vendredi. Un Conseil de défense aura lieu dans la foulée au palais de l’Elysée.

Les magistrats spécialisés du parquet antiterroriste de Paris se sont saisis de l’enquête.

Cette attaque survient dans un contexte de craintes des autorités de nouveaux actes de terrorisme sur le sol français, en particulier après l’arrestation en avril d’un étudiant algérien, Sid Ahmed Ghlam, soupçonné d’un projet d’attaque contre une église à Villejuif, près de Paris, au nom de l’islam radical.

Depuis les attentats de janvier, le gouvernement a mis en place un drastique plan de vigilance antiterroriste dans les lieux publics et le ministre de l’Intérieur a maintes fois répété que la menace en France restait « très élevée ».

Bernard Cazeneuve indiquait début juin que 1 750 personnes étaient recensées à ce jour « pour leur implication à un titre ou à un autre dans des filières djihadistes ». Il précisait en outre que quelque 130 procédures judiciaires concernant 650 personnes étaient en cours en France pour des activités liées au terrorisme.

Du 7 au 9 janvier, trois djihadistes ont perpétré des attaques contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, une épicerie casher, et des policiers, provoquant une onde de choc en France et dans le monde entier. Une marche historique de solidarité avec les victimes et pour la liberté avait rassemblé le 13 janvier des millions de personnes dans tout le pays.

Dans ce contexte, la France s’est dotée cette semaine d’un nouvel arsenal controversé renforçant les capacités légales d’écoute de ses services de renseignement.

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