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La science et la technique israéliennes

Envoyé par MeYeR 
Re: Les scientifiques israéliens à l'honneur
04 juin 2012, 10:21
Dimanche 3 juin 2012
22:42 Le nouveau smartphone de Samsung utilise une technologie israélienne (Guysen.International.News)

Le journal israélien Globes révèle que le nouveau smartphone de Samsung, le Galaxy S3, qui sera lancé à l'échelle mondiale demain, lundi, (mais pas en Israël faute d'autorisation du ministère des Communications) contient une technologie sécuritaire embarquée du groupe israélien Discretix Technologies. Le Galaxy S3 devrait être commercialisé en Israël d'ici quelques semaines.
Re: Les scientifiques israéliens à l'honneur
23 juin 2012, 15:38
En Israël, un oeil de silicium prend le volant

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 14.06.2012
Par Francis Pisani

Quand le site de la revue Scientific American s'interroge sur les progrès de l'intelligence artificielle au cours du dernier demi-siècle, il retient deux superordinateurs d'IBM - Deep Blue (qui a battu le champion du monde d'échecs) et Watson, vainqueur à Jeopardy - ainsi qu'une société israélienne quasi inconnue : Mobileye. La puissance de cette dernière tient dans une puce d'à peine un centimètre carré baptisée "EyeQ". Mais son algorithme est capable d'interpréter en temps réel tout ce que voit une simple caméra fixée sur une voiture pour empêcher les accidents ou en réduire l'impact.

Pour voir comment ça marche, je suis allé faire un tour avec Ofir Atia, ingénieur de la compagnie. Faute d'essayer d'écraser un piéton (ça fait partie des tests... avec des mannequins), j'ai constaté que la caméra repère les véhicules : EyeQ calcule la vitesse relative du plus proche et celle de notre voiture et avertit par un gros bip quand on est trop près. Elle freine (brutalement s'il le faut), sauf si le conducteur donne un coup de volant. Elle détecte les piétons sur le bord de la route et freine automatiquement s'ils traversent pour éviter l'accident ou, si la vitesse est trop grande, pour en atténuer l'impact.

Capable de faire plusieurs choses à la fois, à la différence des hommes (je ne parle pas des femmes), le système lit les panneaux de signalisation et indique la vitesse à respecter. Il signale quand on change de voie sans mettre son clignotant. La nuit, il change des codes aux phares en fonction de la circulation. La caméra "voit tout" : la puce analyse ce que la caméra voit et donne des ordres aux "actionneurs" (actuators), qui avertissent, serrent les ceintures de sécurité ou freinent. Autant de contributions à ce que les spécialistes nomment la "conduite autonome", quand la voiture n'aura plus besoin de nous.

Cofondateur de Mobileye, Amnon Shashua est professeur de vision par ordinateur et apprentissage machine à l'Université hébraïque de Jérusalem. Il m'a affirmé avoir imaginé dès 1999 - date de la création de la société - qu'il serait un jour possible d'assurer la sécurité d'un véhicule grâce à une seule caméra - "pour la même raison que quand on ferme un oeil on ne devient pas aveugle" - quand on était alors convaincu qu'il en faudrait deux (ce qui coûte beaucoup plus cher).

Comme la Silicon Valley

La technologie de Mobileye se trouve déjà sur certaines voitures de GM, Volvo et BMW, et sera bientôt offerte en option sur Citroën et Honda entre autres. En septembre, un total de 1 million de véhicules en auront été équipés.

Shashua compte en outre sur les autorités états-uniennes et européennes qui poussent à l'adoption d'appareils d'assistance à la conduite. A 150 dollars, le coût du dispositif complet se rapproche du chiffre magique de 100 dollars à partir duquel les constructeurs automobiles peuvent envisager de l'intégrer. Mobileye a été retenue récemment lors d'une exposition scientifique parmi les 45 inventions israéliennes les plus importantes. Et pourtant, m'a expliqué Shashua, "je savais [dès 1999] que l'algorithme pouvait être développé, mais pas dans un milieu universitaire". Il a donc créé sa société pour pouvoir réunir les fonds nécessaires avec l'aide de Yissum, le fonds d'investissement de l'Université hébraïque, en échange d'une participation au capital. Les affaires vont bien et la compagnie pourrait être bientôt évaluée à 1 milliard de dollars selon le site israélien Ynetnews.com.

Shashua est convaincu que, à part dans la Silicon Valley, l'innovation n'a vraiment lieu qu'en Israël. "C'est dans notre ADN comme nation, estime-t-il, à la différence de ce qu'on voit en Europe ou en Inde. Nous avons les algorithmes les plus avancés. En informatique, Israël est un empire."
Re: La science et la technique israéliennes à l'honneur
16 juillet 2012, 12:17
À quoi ressemble le premier «smartphone médical»
Par Romy Raffin - le 13/07/2012

Véritable laboratoire d'analyses de poche, il est doté de capteurs permettant de pratiquer soi-même des tests médicaux pour suivre son état de santé.

Localiser un médecin, vous rappeler de prendre le bon cachet et même vous soutenir si vous êtes déprimé, votre smartphone en est déjà capable grâce à de nombreuses applications spécialisées dans la santé et le bien-être. Plus sophistiqués, les capteurs (et leurs applications associées) qui communiquent avec votre appareil pour étudier votre sommeil ou réaliser un électrocardiogramme (ECG) constituent un pas de plus vers la santé mobile. Fer de lance de cette révolution dans la manière de soigner, le premier smartphone médical «tout-en-un» a été mis au point par la société israélienne LifeWatch Technologies, filiale de sa consœur suisse, un des leaders dans le domaine du suivi médical à domicile.

De design allemand et de fabrication chinoise, le LifeWatch V ressemble à un smartphone classique. Sa nouveauté provient de ses différents capteurs réunis pour la première fois dans un seul appareil. En plaçant un doigt sur deux de ces capteurs, les battements du cœur sont mesurés et un ECG peut même être réalisé en 30 secondes pour détecter d'éventuels troubles du rythme cardiaque. En procédant de la même manière, l'appareil vous renseigne sur votre état de stress et sur votre masse graisseuse via la conductivité électrique de votre peau. Un troisième capteur indique le taux d'oxygène dans le sang (saturation). Le téléphone possède également une fonction de lecture de la glycémie (le taux de sucre dans le sang), en insérant par le haut les bandelettes sur lesquelles on dépose une goutte de sang à analyser. Enfin, un capteur infrarouge situé à l'arrière du smartphone mesure votre température en le plaçant sur votre front.

Clip promotionnel de LifeWatch expliquant le fonctionnement du smartphone:



Les données des tests effectués sont stockées dans un espace personnel situé sur les serveurs de la compagnie, accessibles à tout instant par l'utilisateur et, s'il le souhaite, par un professionnel de santé ou par un organisme d'assurance. Moyennant un forfait mensuel de 8 à 25 euros, des services tels que l'accès à un centre d'appel médical d'urgence, des conseils nutritionnels personnalisés ou le suivi des données des membres de sa famille complètent les tests proposés.

Un prix encore inconnu

Ce smartphone d'un genre nouveau fera son entrée d'ici quelques mois dans les magasins de téléphonie mobile israéliens où il sera disponible à un prix encore inconnu. Les marchés américains et européens devraient suivre dans le courant de l'année, une fois l'autorisation de l'Agence américaine des médicaments (FDA) et le marquage CE (obligatoire pour tout dispositif médical) obtenus. Son fabricant le présente comme un outil de diagnostic à part entière destiné en priorité aux diabétiques, hypertendus, obèses et autres malades chroniques, soit près d'un milliard de clients potentiels.

En France, les informations provenant de capteurs et d'appareils connectés doivent être évaluées par la Haute autorité de Santé avant de pouvoir être employées et consultées par les professionnels de santé. Cette validation est aussi nécessaire pour fixer les modalités de remboursement des appareils et actes médicaux associés. «Il existe déjà des objets communicants pris en charge par la Sécurité sociale», informe le Dr Jean-Yves Robin, directeur de l'Agence des systèmes d'informations partagés de santé (ASIP). Ainsi des stimulateurs cardiaques permettent un suivi à distance par les cardiologues. La réduction des coûts des soins promises par ces nouveaux dispositifs restent néanmoins mal évaluées pour l'instant.

[sante.lefigaro.fr]

Re: La science et la technique israéliennes à l'honneur
01 août 2012, 09:32
COOPERATION - TLD (EX-TELEFLEX LIONEL DUPONT) ET ISRAEL AEROSPACE INDUSTRIES AMBITIONNENT DE RÉVOLUTIONNER LE CONVOYAGE DES AVIONS ENTRE L’AÉROGARE ET LA PISTE.

Par IsraelValley Desk
Rubrique: Aéronautique
Publié le 26 août 2010

A Montlouis-sur-Loire, une petite commune des environs de Tours, la départementale qui jouxte l’usine de TLD (ex-Teleflex Lionel Dupont) ressemble parfois à une piste de circuit. L’accès à la route étant fermé, les automobilistes doivent patienter, le temps de voir des tracteurs particuliers faire leurs essais de roulage. Reconnaissables par leurs roues surdimensionnées à l’arrière, par leur puissante mâchoire à l’avant (capable d’avaler le train avant d’un avion) et par un poste de conducteur surélevé, ces engins simulent, sur une centaine de mètres, le remorquage de toutes sortes d’appareils, y compris l’A380, le monstre des airs d’Airbus…

Aux usines s’ajoutent près d’une trentaine de bureaux commerciaux répartis sur tous les continents. De quoi donner des allures de multinationale à cette entreprise de taille intermédiaire (ETI). Cette internationalisation lui permet de mieux servir ses grands clients, tels les compagnies aériennes (Air France KLM, Air India, China Eastern…) et les spécialistes du transport express (UPS, FedEx…) De quoi revendiquer environ 15%dumarché mondial des équipements aéroportuaires, en compétition avec des groupes allemands (Trepel…) et américains (JBT et ITW).

TLD sait se montrer ouvert aux collaborations. Il a été le premier à nouer un partenariat exclusif avec le groupe Israel Aerospace Industries. Les deux entreprises ambitionnent de révolutionner le convoyage des avions entre l’aérogare et la piste. Le pilote commanderait, depuis son cockpit, un tracteur sans chauffeur. Le prototype du TaxiBot devrait être prêt à la fin de l’année. Pour faire face aux aléas du marché, TLD a également misé sur la flexibilité industrielle. « Pour être plus souple, nous avons sous-traité la construction de nos châssis », explique le PDG.

Enfin, les usines du groupe en France restent compétitives malgré les deux sites en Chine. « La part des coûts de main-d’oeuvre reste inférieure en moyenne à 7% du prix de revient total de nos produits », indique Jean-Marie Fulconis. Ou comment une ETI relève le défi de la mondialisation.

[www.israelvalley.com]


LE GROUPE AIRBUS ET IAI (ISRAEL AEROSPACE INDUSTRIES) LANCENT LA COENTREPRISE
"TAXIBOT"(TRACTEURS DE REMORQUAGE SEMI-ROBOTISES).

Par IsraelValley Desk
Rubrique: Aéronautique
Publié le 17 juillet 2012

Excellente nouvelle pour la coopération Europe Israël. Le Groupe Airbus (intégré dans EADS) semble passer à la vitesse supérieure en matière de coopération avec Israël. Créer une Joint-Venture avec IAI est un signal fort. Selon (1) : "Jugeant qu’elle ne provoquerait pas de distorsion de concurrence en raison du « caractère novateur » de sa production, la Commission européenne a autorisé, lundi 16 juillet 2012, la création par Airbus et Israel Aerospace Industries de la coentreprise Taxibot. À partir de modèles développés par la firme israélienne et testés depuis 2011, la nouvelle entité commercialisera des tracteurs de remorquage semi-robotisés qui permettront à un avion de rouler au sol, avant le décollage et après l’atterrissage, sans se servir de ses propres moteurs.

Le système doit économiser les moteurs d’avions, renforcer la sécurité du trafic au sol et conduire à une diminution de la consommation de kérosène, des émissions de gaz à effet de serre et du niveau de pollution sonore aux abords des aéroports".

[www.israelvalley.com]-




IAI's Taxibot par IsraelHighTechWeapons
Re: La science et la technique israéliennes à l'honneur
03 août 2012, 02:16
LA STARTUP NATION A INVENTE GVAHIM POUR ATTIRER LES MEILLEURS CERVEAUX JUIFS EN ISRAËL.
1000 JEUNES ONT VECU UN MOMENT INOUBLIABLE AVEC STANLEY FISHER ET MICHAEL GOLAN.

Par Daniel Rouach (Tel-Aviv)
Rubrique: Actualité
Publié le 2 août 2012

Hier soir à l’Université de Tel-Aviv, il fallait y être. Indescriptible, magique et unique. Entre 800 et 1000 jeunes (pour la plupart) se sont retrouvés de 19 heures à 23 heures dans le magnifique amphithêatre de l’Université de Tel-Aviv. Un networking géant de jeunes talents à haut potentiel qui se sont rassemblés sous une seule bannière : “GVAHIM”.

Les “gold partners” de cette édition 2012 ont été : Nefesh B`Nefesh, MATANEL Foundation, Tel Aviv University, Machteshim Agan, Recanati Winery, LotemSensing & TheMarker.

Ce projet, qui se réinvente en permanence, aide des immigrants (olim) à très fort potentiel à atterrir dans des firmes israéliennes capables de les intégrer dans les meilleures conditions professionnelles. Le Gouverneur de la Banque d’Israël Stanley Fisher et Michael Golan ont été hier soir les deux vedettes incontestées de ce happening géant.

Gvahim (Sommets en hébreu) a été fondé en 2006 par la Fondation Rashi et un groupe de personnalités du monde économique israélien, avec le soutien de l’AAEGE Israël (Association des Anciens et Elèves de Grandes et d’Universités en Israël) et la Fondation AMI soutenue avec constance et passion par Pierre Besnainou.

La mission de Gvahim (finançé à hauteur de 1 million de dollars par an) est de permettre aux olim diplômés de Grandes Ecoles ou d’Universités des quatre coins du monde de réaliser leurs objectifs professionnels en Israël et de leur offrir le soutien nécessaire à la réussite de leur alyah. Hier soir les témoignages étaient là pour le démontrer.

Michael Bensadoun, l’un des piliers de ce programme : "S’adapter aux différences culturelles, ajuster ses compétences à un marché du travail inconnu, dépasser l’obstacle posé par le manque de réseaux sociaux, tels sont les défis auxquels sont confrontés les olim leur de leur arrivée en Israël. Pour pallier ces obstacles, Gvahim propose des sessions de travail et ateliers qui fournissent aux nouveaux arrivants les outils et informations indispensables à leur intégration professionnelle. Gvahim permet également à chaque participant de bénéficier d’un accompagnement individuel auprès de conseillers en ressources humaines et professionnels israéliens qui l’aident à définir son projet professionnel et à fixer ses objectifs de carrière.

Enfin, grâce à la mise en place de quatre réseaux professionnels par secteur d’activité (Marketing & Communication, High-tech & Industrie, Finance & Conseil et Secteur Public & Associatif) réunissant aujourd’hui plus de 2000 membres, Gvahim favorise l’échange de contacts et le networking".

Depuis sa création, Gvahim a soutenu de très nombreux olim. La plupart d’entre eux ont trouvé un emploi en adéquation avec leur attente. Toujours selon Michael Bensadoun : “Plus que jamais, Israël a besoin de cette nouvelle génération d’olim qui, par leurs talents et leur engagement, peuvent l’aider à atteindre de nouveaux sommets. Gvahim est devenue depuis l’an dernier une association à but non lucratif indépendante présidée par M. Yaïr Shamir, ex-Président de l’industrie Aéronautique d’Israël. Ce nouveau statut permettra à Gvahim de professionnaliser ses services et d’offrir son soutien à davantage d’olim”.

ISRAELVALLEY PLUS
L’association Gvahim a ouvert un programme destiné aux étudiants et diplômés qui souhaitent effectuer un stage de haute qualité en Israël. C’est une excellente opportunité de connaître ‘la Nation des Start-ups’ d’un point de vue professionnel et/ou d’avoir une première expérience avant de se décider à faire son alyah.

Le programme de stages ‘Gvahim Young Leaders’ a été reconnu par une organisation gouvernementale: Masa, ce qui permet aux participants de recevoir une bourse mensuelle et de participer à des visites professionnelles et académiques, de bénéficier d’un ouplan hebdomadaire et de recevoir une bourse mensuelle. Les stagiaires sont placés dans des entreprises de premier plan comme Philips, El-Al, Nike, Intel, Banque Leumi et autres starts-ups ou fonds de capital risque.

BON A SAVOIR : Dans les dix dernières années, une vague grandissante de professionnels décidés à faire leur aliya et à réussir professionnellement sont arrivés en Israël. La mission du projet GVAHIM est d’encourager cette tendance et de s’assurer que ces nouveaux « olim » avec ou sans expérience professionnelle puissent trouver un emploi adapté à leurs qualifications afin qu’ils puissent complètement s’intégrer à la société israélienne.

[www.israelvalley.com]

[[i]Michaël Golan, a importé le modèle de l'opérateur français Free, qu'il connaît parfaitement. Avant d'émigrer en Israël, il y a cinq ans, Michaël Golan - qui s'appelait alors Michaël Boukobza - a été le directeur général d'Iliad, la maison mère de Free.[/i]]
Re: La science et la technique israéliennes à l'honneur
15 août 2012, 09:39
Israël a le même nombre d'universités que la France dans le TOP 100 : Université Hébraïque de Jérusalem (53ème), Technion (78ème) et Institut Weizmann (93ème).

Israël est dans le TOP 10 mondial alors qu'il ne représente que le millième de la population.


Trois universités françaises dans le top 100 du classement de Shanghaï

LE MONDE | 15.08.2012

Par Benoît Floc'h

C'est l'autre olympiade du mois. La France a fini 7e à Londres ; elle est 8e à Shanghaï. L'université chinoise Jiao Tong a publié, mardi 14 août, son classement annuel des 500 "meilleures" universités du monde.

Certes, la France est 8e sur les quarante-trois pays présents dans ce palmarès devenu, après dix éditions, une référence. Et quelques universités françaises font de belles progressions (Paris-Sud ou Joseph-Fourier à Grenoble, par exemple). Mais, à y regarder de plus près, sa position demeure décevante. Alors que les Etats-Unis placent cinquante-trois de leurs universités dans le top 100 (et dix-sept dans le top 20) et le Royaume-Uni neuf, la France n'en compte que trois : Paris-Sud (37e), Pierre-et-Marie-Curie (42e) et l'Ecole normale supérieure de Paris (73e). Sur les 500 établissements classés, seuls vingt sont français. Pas brillant. En 2009, elles étaient vingt-trois et la France était 5e.

Qu'en conclure ? Que le classement de Shanghaï montre, année après année, que les universités françaises sont défaillantes, inadaptées, voire mauvaises ?

Ce que cherche à mesurer ce palmarès, c'est la réputation scientifique internationale des universités. Pour ce faire, les chercheurs de Jiao Tong ont retenu discrétionnairement six indicateurs : nombre de prix Nobel et de médailles Fields (l'équivalent pour les mathématiques) parmi les professeurs et les anciens élèves ; nombre de chercheurs les plus cités dans leurs disciplines, de publications dans les revues Nature et Science, et d'articles retenus dans deux grands index ; nombre de professeurs.

La méthodologie retenue révèle ce que Ghislaine Filliatreau, directrice de l'Observatoire des sciences et techniques, appelle "un modèle implicite". Celui de l'université américaine Harvard, première du classement depuis le début, c'est-à-dire "un établissement réputé, riche, historiquement très bien installé, multidisciplinaire et qui forme l'élite nationale", explique Mme Filliatreau.

"PAS UNE FIN EN SOI"

Ce que met en évidence Shanghaï, c'est que les universités françaises évoluent dans un environnement de recherche inadapté à une compétition taillée sur mesure pour les élitistes établissements américains de recherche intensive."Dans les pays anglo-saxons, relève Yvon Berland, président de l'université Aix-Marseille et vice-président de la Conférence des présidents d'université, la recherche relève des universités. En France, elle est morcelée entre organismes de recherche, écoles et universités." Un obstacle "insurmontable", estime Ghislain Bourdilleau, directeur de la communication de l'université de Poitiers : "Le premier établissement de recherche en France n'est pas un établissement d'enseignement supérieur, mais le CNRS." Et un article scientifique rédigé au nom de cet organisme de recherche sera "perdu" pour le classement de Shanghaï.

"Ce n'est pas que les Français font de la mauvaise recherche, explique en outre François Garçon, enseignant-chercheur à Paris-I et auteur du Dernier Verrou. En finir avec le Conseil national des universités (The Media Faculty).C'est qu'ils la situent à un niveau insuffisant en publiant leurs articles dans une langue morte, lefrançais. C'est blessant, mais c'est la réalité."

Par ailleurs, si Shanghaï s'intéresse à la réputation scientifique des universités, cela revient-il à parler de la qualité de la recherche ? "Les différents classements internationaux donnent des résultats semblables, où l'on retrouve Harvard, Berkeley ou Stanford, note Catherine Paradeise, professeure à l'université Paris-Est. Cela ne veut pas dire que les autres pays ne produisent pas de bons scientifiques, mais ceux-ci sont moins visibles parce qu'ils produisent dans des systèmes différents avec, souvent, de moindres ressources."

Il y a, enfin, des choses que Shanghaï ne dit pas. Les sciences humaines et sociales sont peu prises en compte. "Les universités, ajoute Mme Paradeise, ont une mission écrasante de formation des étudiants. Le classement de Jiao Tong ne dit rien là-dessus." Rien non plus sur la manière dont la recherche est "transférée" (dépôts de brevet, créations d'entreprise, innovations, etc.).

Finalement, le message le plus important de ce classement est sans doute ailleurs. Il pointe de manière éclatante, malgré ses défauts et sa brutalité, que l'enseignement supérieur et la recherche sont devenus des enjeux majeurs de compétition internationale. "On peut critiquer ces classements, reconnaît Yvon Berland. Il n'en reste pas moins qu'ils ont fait prendre conscience de l'importance de ce secteur pour un pays. Il ne faut donc pas négliger le classement de Shanghaï. C'est pour nous un stimulus. Mais ce n'est pas une fin en soi."

Benoît Floc'h

La Chine, une puissance universitaire grandissante
Le nombre d'étudiants asiatiques - et, singulièrement, chinois - explose. Selon l'agence CampusFrance, plus de 500 000 étudiants chinois sont partis étudier à l'étranger en 2009, aux Etats-Unis tout particulièrement. Mais la Chine cherche aussi à offrir à ses jeunes une offre éducative de qualité sur place. Le classement de Shanghaï traduit cet effort. En 2012, la Chine y compte 42 universités (sur 500), décrochant la 2e place derrière les Etats-Unis (150), mais devant le Royaume-Uni (38).
Au-delà, le Japon revient dans le top 20 et l'Australie place 5 universités dans le top 100.

[lemonde.fr]

Pour voir tout le classement

Academic Ranking of World Universities 2012 Press Release
Wednesday, August 15, 2012 Author: ARWU
[www.shanghairanking.com]

Academic Ranking of World Universities - 2012

[www.shanghairanking.com]
Re: La science et la technique israéliennes à l'honneur
22 août 2012, 11:58
LA NASA A MIS DU MATERIEL "MADE IN ISRAEL" DANS LE CURIOSITY ROVER DE LA NASA.
DES REFROIDISSEURS FABRIQUES DANS LE KIBBOUTZ SONT SUR MARS.
Par Zoé Kauffman

Publié le 22 août 2012

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Le 6 août dernier, le Curiosity Rover de la NASA atterrissait sur Mars au terme d’un voyage de 570 millions de kms. qui aura duré un peu plus de 8 mois. Si les images des ingénieurs et techniciens américains explosant de joie à l’atterrissage de Curiosity sur Mars ont fait le tour du monde,. celles des 170 employés de la société israélienne Ricor Cryogenic and Vacuum Systems, située dans le kibbutz Ein Harod, sont moins connues.

Et pourtant, la compagnie israélienne spécialisée dans les refroidisseurs cryogéniques (cryorefroidisseurs) (réfrigérateurs miniatures conçus pour atteindre des températures très basses) a appris récemment que le réfrigérateur utilisé dans la navette spatiale américaine avait été construit dans leur usine.

En 2005, un acheteur américain avait approché Ricor. Il avait ensuite acheté des systèmes de refroidissement cryogéniques fabriqués par l’entreprise. L’acheteur avait informé qu’il s’agissait d’un achat pour une mission de la NASA sur Mars.

“Quand on a annoncé que Curiosity avait atterri sur Mars, nous avons contacté l’acheteur, qui nous a confirmé que le refroidisseur actuellement sur Mars, venait d’Israël. Nous étions surexcités et extrêmement fiers” a déclaré le directeur du marketing de la compagnie, Yoav Ricor. Et d’ajouter: ”Il y a un détecteur à bord de Curiosity qui identifie les matériaux de Mars, ce détecteur doit être maintenu constamment à moins 173 degrés Celsius. Sans notre glacière, il aurait été impossible de déterminer le type de matériaux examinés sur Mars”.

La cryogénie est l’étude et la production des basses températures (inférieures à -150°C) dans le but de comprendre les phénomènes physiques qui s’y manifestent. La limite de -153,15 °C représente la limite à partir de laquelle les gaz de l’air se liquéfient. La cryogénie possède de très nombreuses applications notamment dans les secteurs alimentaire, militaire, médical, industriel, physique, spatiale et de l’élevage.
[www.israelvalley.com]
Re: La science et la technique israéliennes à l'honneur
31 août 2012, 07:39
BE Israël 80 >> 31/08/2012
Coopération internationale

Un chercheur Israélien expert en irrigation remporte le Prix mondial de l'alimentation

[www.bulletins-electroniques.com]

Un scientifique israélien qui a dépassé les frontières politiques et ethniques afin d'aider des dizaines de pays du Moyen-Orient, d'Afrique, d'Asie et d'Amérique du Sud à améliorer leur agriculture avec de nouvelles méthodes d'irrigation recevra le Prix mondial de l'alimentation, a annoncé mardi la fondation du prix.

Le Dr. Daniel Hillel, à qui on attribue le développement de méthodes d'irrigation telle que le goutte à goutte qui minimise la consommation d'eau tout en permettant la culture de nourriture dans les climats les plus secs du monde, a été nommé lauréat du prix de 250.000 dollars lors d'une cérémonie à Washington. Il recevra officiellement son prix le 18 octobre 2012 au cours de l'annuel World Food Prize Symposium dans l'Iowa.

Le système développé par Hillel, appelé micro-irrigation, transporte l'eau à travers d'étroits tuyaux en plastique jusqu'aux plantes, où elle goutte et ruisselle sur les racines. "Il a révolutionné les pratiques agricoles dans plus de 30 pays au cours des 50 à 60 dernières années, aidant des milliers d'agriculteurs." a déclaré Kenneth Quinn, président de la Fondation World Food Prize. Pendant des milliers d'années au Moyen-Orient, l'irrigation avait pour principe de détourner de grandes quantités d'eau des rivières, la piéger dans des bassins et l'utiliser pour imbiber les terres agricoles. Le sol se dessèchait alors progressivement. C'était une méthode de culture inefficace, déclare Hillel.

La disponibilité de petits tuyaux en plastique bon marché après la Seconde Guerre mondiale a permis de transporter l'eau pour les cultures d'une manière plus continue. Les tuyaux étaient perforés afin de permettre à l'eau de s'écouler goutte à goutte vers les racines des plantes. Avec le temps, de l'engrais a été ajouté à l'eau. "Avec juste un peu d'eau, vous obteniez une bien meilleure récolte", a déclaré Hillel. "Ce fut une grande innovation. J'étais présent dès le début. Je ne peux pas dire que j'en ai été l'inventeur, mais j'ai été très actif aux premiers stades de son élaboration et de sa philosophie."

"Nous devons apprendre à gérer les sols de sorte qu'il ne se dégradent pas et le faire efficacement. Dans le même temps, nous devons conserver les écosystèmes naturels sans empiéter sur eux, sans déforestation excessive ou destruction de la biodiversité", a-t-il annoncé. "Tout cela présente un grand intérêt pour moi, et j'y consacre ma carrière."

Origine :
BE Israël numéro 80 (31/08/2012) - Ambassade de France en Israël / ADIT - [www.bulletins-electroniques.com]


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L'article original en anglais
Dr. Daniel Hillel Named 2012 World Food Prize Laureate

Jun 12, 2012

2012 World Food Prize Laureate

Dr. Daniel Hillel

Washington, D.C. (June 12, 2012) – An Israeli scientist who pioneered a radically innovative way of bringing water to crops in arid and dry-land regions was named the winner of the 2012 World Food Prize in a ceremony today at the U.S. State Department, at which Secretary of State Hillary Rodham Clinton delivered the keynote address.

"Water has been a very big topic of concern here in the State Department," Clinton said. "We have tried to focus our government’s attention and the world’s attention on the importance of getting ahead of what will be a devastating water crisis if we are not smarter and more purposeful in addressing the problems now. It’s especially fitting that we honor today someone who has made such contributions because he understood the critical role that water plays in agriculture and the importance of getting every last drop used efficiently."

Amb. Kenneth M. Quinn, president of the World Food Prize Foundation, announced the name of the recipient, who will be formally presented with the $250,000 award in October.

“This year we honor Dr. Daniel Hillel, a scientist from Israel, for his pioneering work in the Middle East that revolutionized food production in that region and around the world,” Quinn said. “Dr. Hillel laid the foundation for maximizing efficient water usage in agriculture through a method known as micro-irrigation, which has impacted millions of lives.”

Quinn emphasized the importance not only of Dr. Hillel’s scientific achievement but also his dedication to working with people across borders, to help improve food security for all.

“Confronting hunger can bring diverse people together across even the broadest political, ethnic, religious or diplomatic differences," Quinn said. “Dr. Hillel's work and motivation has been to bridge such divisions and to promote peace and understanding in the Middle East by advancing a breakthrough achievement addressing a problem that so many countries share in common: water scarcity. It is significant that Dr. Hillel’s nomination for the World Food Prize contained letters of support from individuals and organizations in Jordan, Egypt and the United Arab Emirates."

Born in the United States but raised in Israel, Dr. Hillel was first drawn to the critical issue of agriculture and water scarcity during his days living in the highlands of the Negev Desert. His research led to a dramatic shift from the prevailing method of irrigation. Previously, in the first half of the 20th century, farmers typically applied large amounts of water in brief periodic episodes of flooding to saturate their fields, followed by longer periods of manufactured drought to dry out the soil. The new methods conceived and developed by Dr. Hillel applied water in small but continuous amounts directly to plant roots, dramatically cutting the amount of water needed to nourish crops, maintaining their consistent health and resulting in higher crop yields to feed more people.

Dr. Hillel’s water management concepts – promoted by the U.N. Food and Agriculture Organization – have spread around the world and are now used on more than 6 million hectares worldwide. By integrating complex scientific principles, designing practical applications and achieving wide outreach to farmers, communities, researchers and agricultural policymakers in more than 30 countries, Dr. Hillel has impacted the lives of millions.

Dr. Hillel released the following statement regarding his selection:

"My joy and gratitude at being granted the World Food Prize this year is tempered by the realization that the work this award recognizes is far from complete. The task of improving the sustainable management of the Earth's finite and vulnerable soil, water, and energy resources for the benefit of humanity while sustaining the natural biotic community and its overall environmental integrity is an ongoing and increasingly urgent challenge for our generation and for future generations. Meeting this challenge will require enhanced global cooperation and integrated scientific research. It is a task, indeed a collective responsibility, that we cannot shirk and must indeed broaden and intensify."

Today’s announcement was hosted at the State Department by Kerri-Ann Jones, Assistant Secretary for Oceans and International Environmental and Scientific Affairs, and also included Jonathan Shrier, the State Department’s Acting Special Representative for Global Food Security.

Dr. Hillel will be formally awarded the World Food Prize at the 26th Annual Laureate Award Ceremony at the Iowa State Capitol on October 18, in conjunction with the Borlaug Dialogue international symposium in Des Moines, Iowa, themed “Partnership and Priorities: Transforming the Global Food Security Agenda.”

The World Food Prize was created in 1987 by Nobel Peace Prize winner Dr. Norman Borlaug, and is the foremost international award recognizing individuals who have contributed landmark achievements in increasing the quality, quantity or availability of food in the world. The prize was endowed by John Ruan Sr.. Continuing his legacy, Iowa businessman John Ruan III now serves as chairman of the organization. A Selection Committee of experts from around the world oversees the nomination and selection process, and is chaired by Prof. M.S. Swaminathan, who was also the first World Food Prize Laureate.

Daniel Hillel’s full biography, photos and more information are available at www.worldfoodprize.org/laureate. Video clips from today’s announcement are available at www.stateondemand.state.gov.

ABOUT THE WORLD FOOD PRIZE: The World Food Prize was founded in 1986 by Dr. Norman E. Borlaug, recipient of the 1970 Nobel Peace Prize. Since then, The World Food Prize has honored outstanding individuals who have made vital contributions to improving the quality, quantity or availability of food throughout the world. Laureates have been recognized from Bangladesh, Brazil, China, Denmark, Ethiopia, Ghana, India, Mexico, Sierra Leone, Switzerland, the United Kingdom, the United Nations and the United States.

[www.worldfoodprize.org]

2012 World Food Prize Laureate
Dr. Daniel Hillel


Pièces jointes:
Hillel-Dr-irrigation-Israel-Prix mondial-alimentation-120612.jpg
Re: La science et la technique israéliennes à l'honneur
24 octobre 2012, 05:26
SCIENCES HI TECH
Numéro 1148 - 24.10.2012 - 8 Heshvan 5773
Médecine -
Israël choisi pour une étude mondiale sur le cancer

par Mylène Sebbah
Israël va etre associé à une étude mondiale qui se veut révolutionnaire dans le traitement du cancer.

Cette nouvelle étude internationale sur le traitement du cancer associera dès 2013 les équipes de chercheurs dans quatre pays différents : les USA, avec un centre médical de Houston, l'Espagne, la France – avec l'Institut Gustave Roussy de Villejuif- et Israël, avec l'hopital Tel Hashomer.

Le but de cette association et d'étudier des méthodes de traitement des métastases qui permettront de faire progresser un nouveau concept: le traitement personnalisé par l'utilisation de médicaments adaptés au profil génétique de la tumeur.

En Israël, l'étude sera réalisée au Centre médical Sheba de Tel Hashomer et concernera cinquante patients sur les deux cents au total concernés par ce protocole de recherches. Leur point commun : l'impossibilité de traiter les métastases de leur cancer par les métgdes traditionnelles, notamment radiothérapie ou chirurgie.

Chaque patient participant fera l'objet d'un dépistage génétique dans le but de dresser une carte génétique spécifique de la tumeur qui métastase.

À la différence des traitements actuels qui ciblent l'emplacement concerné dans le corps, la cure de chimiothérapie utilisera des médicaments adaptés à la biologie et à la carte génétique spécifique du patient.

Si l'essai apporte les résultats escomptés, cela révolutionnera totalement la façon de traiter le cancer.

[www.israel-infos.net]
Re: La science et la technique israéliennes à l'honneur
28 octobre 2012, 06:26
Numéro 1150 - 28.10.2012 - 12 Heshvan 5773

L'accord de coopération scientifique entre Israël et l'Europe au bord de l'explosion

par Benjamin Fredj

En effet, le gouvernement israélien n'a toujours pas approuvé le transfert de 700 millions de shekels annuel -environ 140 millions d'euros- au Septième Programme Cadre de Recherche de l'Union Européenne en raison de difficultés budgétaires.

.Le programme permet à l'industrie et au milieu universitaire israéliens de participer à la recherche européenne et d'obtenir des bourses de recherche, qui ont représenté au total à 20 milliards d'euros sur les cinq dernières années.

La fin de ce projet porterait un coup mortel au secteur de la recherche
" académico-industrielle".

Cette annonce intervient une semaine après qu'Andrew Standley, chef de la délégation de l'Union européenne en Israël, ait organisé un événement en l'honneur des 361 lauréats israéliens qui ont bénéficié de plus de 600 millions de shekels de subvention de recherche l'année dernière (120 millions d'euros).

Un évènement pendant lequel les responsables de l'UE ont sommé le gouvernement israélien de clarifier sa position quant à l'avenir de sa participation dans le nouveau programme, Horizon 2020, évalué à 80 milliards d'euros et devant débuter l'année prochaine.

Les ministres de l'industrie, du commerce et du travail, de la science et de la technologie, ainsi que de nombreux scientifiques ont tous exprimé leur inquiétude quant à la sortie possible d'Israël du programme de recherche européen du fait de son impossibilité de s'acquitter des frais de participation.

"En cette période de crise financière mondiale, la coopération internationale est un moyen de créer un avantage concurrentiel et de pénétrer des marchés pertinents", a souligné M. Hasson, manager général du programme de R&D Europe-Israël.

Les scientifiques et les chefs d'entreprise se sont montrés encore plus sévères: "Il y a toujours de l'argent pour les colonies, les yeshivot et des dizaines de postes ministériels, mais pas pour la recherche et le développement" a notamment déclaré un fonctionnaire impliqué dans le programme. Les israéliens obtiennent 570 millions d'euros de subventions pour la recherche.

Selon Marcel Shaton, directeur général de l'ISERD (Israël-Europe R & D Direction) depuis 2007, quelques 1.530 scientifiques israéliens et entreprises ont eu la possibilité de participer à des projets d'une valeur totale de 2 milliards d'euros, et des subventions de recherche de 570 millions d'euros.
"Cette somme reflète un retour de 140% du retour sur l'investissement d'Israël dans le programme de l'Union Européenne", a-t-il commenté.

[www.israel-infos.net]
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