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LE PTB ET MOI.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI.
17 juin 2008, 07:58
Dans un compartiment de chemin de fer , il y a un prêtre et deux appelés qui viennent d'être libérés du service militaire.

- Moi dit le premier, en arrivant chez moi , je vais fêter la quille avec mes potes. Crois-moi, pendant un sacré bout de temps , je serai bourré tous les soirs ! Je vais me prendre des cuites d'enfer !

- Moi, fait l'autre, je vais me taper des filles ! plein de gonzesses, une par jour, peut-être plusieurs ! Je vais faire que ça toute la journée !

Une demi-heure passe, et un des deux bidasses qui s'est mis à lire le journal, demande à son copain :

- C'est quoi un lumbago ?

- Je sais pas .........

- Et vous Monsieur le curé , vous savez ce que c'est ?

Le prêtre, qui avait entendu, outré, la conversation précédente, répond d'un ton sec :

- C'est une affection extrêmement douloureuse qui frappe les alcooliques invétérés et les obsédés qui se livrent à des orgies sexuelles. Au fait , pourquoi vous me demandez ça ?

- Oh, pour rien ! C'est parce que dans le journal, ils disent que le Pape souffre d'un lumbago...
Re: LE PTB ET MOI.
17 juin 2008, 08:36
je croyais que c'etait une dance bresilienne.
Re: LE PTB ET MOI.
17 juin 2008, 09:53
EL CHARRA







LA RUE, MON ECOLE.



Si l’école m’a instruit jusqu’à l’âge de la préretraite smiling smiley smiling smiley smiling smiley , la rue m’a beaucoup appris dans ma jeunesse et adolescence.
On ne trouve pas dans les bouquins d’histoire, des histoires à la gloire des rues.

Et portant. Chaque rue à une histoire dans ma ville natale.

Je suis à même de raconter chaque événement important ou désuet des rues de mon patelin parce que chacune d’elles m’a donné quelque chose et surtout elles m’ont appris à partager, à me faire des amis, à jouer autant de jeux que nous avons et inventons à chaque saison. Elles m’ont appris le courage. Le gout du risque. Elles m’ont appris à me battre. Elles m’ont données cette liberté qui a fait de moi un enfant de la RUE.

Pourtant la rue est dangereuse.
Avec ses risques, ces bagarres qui pouvaient tourner aux drames, ces accidents, ces mauvaises rencontres.
La rue est pleine de tentations et s’y on n’y prend pas garde, elle peut vous détruire. Vous menez en tôle.

La rue fait la renommée.
On vous traite de voyou si vos fréquentations sont mauvaises.
Ou alors elle catalogue de mauvaise vie.des jeunes filles innocentes.
Une jeune fille marchant avec un simple ami et voilà la rumeur qui nait.
Deux amis qui marchent souvent ensemble et voilà la rumeur qui enfle.
La rue est destructrice.

La rue c’est comme un miroir où tout un chacun toise l’autre et porte un jugement sur autrui.
C’est un peu comme un café où tout le monde vient s’abreuver de cancans, faire son stock de médisances. Remettre ses fiches à jour. Cataloguer de braves gens pour n’importe quoi.
Jalouser l’autre et surtout jouir en secret du malheur du voisin parce que voyez vous, en ce temps là, personne ne remarquait sa bosse. Ils étaient tous blancs bleus, normaux et sans handicaps. Mais jamais noirs ou gris. Surtout dans ces cafés de petites villes où tout se sait et rien ne se cache.

Mes rues ont été pour moi des havres de joie et de bonheur à la Goulette.

Emprisonné pendant 3 ans dans un ‘SENDOUQ’ (Caisse en bois, mon youpalla immobile, mon parc de misère).

J’ai eu la chance d’en sortir 4 ans plus tard, libre mais en tenant la main de ma mère qui m’accompagnait à l’école. Et c’est à partir de cet âge que la rue s’est ouverte à moi. Belle, grande, immense, bruyante, fleurie, chahutant, mystérieuse avec ses impasses, ses coins et recoins et ses couloirs d’immeubles qui avaient souvent deux issues. Une sur rue, l’autre sur la plage.

La rue m’a appris la ruse. Les caractères des gens. De découvrir des visages sincères, hypocrites, ignobles, des comédiens, des charlatans, des saltimbanques, des musiciens,

vOILA EL SAYD LE LION...



des vendeurs ambulants, des commerces tenus par des communautés diverses, des gens méchants aussi.

JULES LE COIFFEUR ET SA FEMME ...




La rue m’a appris à faire des choix ; à séparer le bon grain de l’ivraie. La rue m’a appris à me cacher. A me découvrir vis-à-vis des autres car la rue fait la réputation.

La rue m’a offert l’occasion d’être inviter dans des maisons qui ressemblaient presque toutes à la mienne. Elles avaient toutes une porte qui donnait sur la rue.

La rue a émoustillé mon odorat. Les odeurs de cuisine qui s’échappaient par les fenêtres et les ouvertures parfumaient l’air de la rue.

Les prières me parvenaient par la rue, les querelles entre mari et femme, les enfants qui pleuraient. Les insultes et les blasphèmes qui tombaient drus des premiers étages. Des râles de mourants, des hurlements d’horreur, des gémissements de famille en deuil.
Des fêtes religieuses et des enterrements de toutes sortes.
Des rires aussi. Et surtout.

Elle m’a fait aussi découvrir certains corps de jeunes filles surprises dans leur nudité par un volet ma fermé.

Elle m’a fait entendre de la musique.

La rue m’a donné cette formidable occasion d’être à mon âge un homme averti.
De faire la part des choses et surtout, la rue m’a donnée le sens du partage et l’amour des filles. Généreuse ??? La rue l’est.

Elle m’a donné l’occasion de sentir la chaleur d’un premier baiser échangé le cœur battant avec ma première girl friend. ‘...Comment oublier mes rues... ?’

Elle a su m’apprivoiser. Provoquer en moi des désirs, des envies.
Elle a su me faire respecter les anciens.

Ma grand mère Meiha z’a me disait ‘...Obyad mel louled l’ahram...’ Evite les enfants du péché...!’ Sous entendus les Voyous. Il y avait de ces jeunes gens, rares heureusement il est vrai, non pas nés du pèche mais porteurs de vices de toutes sortes.







Oui, je me souviens de ma rue Pasteur.
Là où j’habitais avec candeur et chaleur.

De la rue Hamouda Pacha,
Puis renommée Cheikh Albelaziz Thalbi
Elle aussi restée encore dans mon qalbi. (Mon cœur).
J’en garde les clés ye si El Becha.

Pas loin la rue du Colonel Bourdenneau
J’ai les oreilles qui bourdonnent
Par tant des souvenirs heureux.

Rue Rebbi Rahmine Chmila,
Pas loin de mes voisins Smilla,

Et la rue de Bourgogne et voilà cela ma rappelle la France.

Rue Chadly Kaznadar,
A quelques mètres de mon DAR (Maison).
Ma syna, ma yechiva mon sacré lieu de torah.

Et cette rue de Marseille,
Qui me guidait vers le canal.

Avenue Cardinal Lavigerie
Me voilà chez les italiens.
Et sur la grande avenue Franklin Roosevelt,
Je croisais Pierre, Tilda ou Tchicho le svelte
Sans oublier Ahmed, Noura, Frej et mon cinéma Rex.




Et enfin la Rue du Limousin.
Et voilà la fin de mon refrain.

Sous les ponts de la Goulette
Les rues se reflétaient comme se reflète
Ma vie sur la surface de mon onde pure.





Re: LE PTB ET MOI.
17 juin 2008, 10:32
ERRATUM.

LE FENJEL C EST LA RUE ET NON PAS LA MHYRRE.
Baudet que je suis.
Re: LE PTB ET MOI.
17 juin 2008, 10:47
DANS LE PARC DES DELICES AVEC SHARON.






Elle et moiIIIIII.
Comme deux amoureux
Qui se tiennent par la main.
Nous marchoOOOOns.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Comme un couple de jeunes,
Nous nous marchons.
Elle et moIIIIIIIIi.

EEEEElle en petite jupe bleuUUUe
A motifs de fleurs roseSSSS...§§§§§§
Quel bonheur.

Ses cheveuUUUUx,
Châtains claiIIIIIrs
Rayonnent sous le soleil printaniIIIIer.
EEEEElle et moi nous marchons vers le parc.
CoOOOOOmme deux amoureEEEEux.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Le vieux et sa petite fille,
A l’ombre, se sont assis sur un banc verRRRRRt.

Les mèEEEEres qui surveillent
Leur progéniture, quelle merveIIIlle....§§§§§

EEEEElle me regarde.
JeEEEEE la regarde.
Elle a mis sa tête sur mes genoux.
Et mes doigts caressent cette chevelure d’or


.


‘...Papi, tu sais j’ai du tempérament.. !’
‘...Tempérament... ?’
‘...Papi, tu sais, ils me soûlent à l’école... !’
‘....Ils me soûlent... ?’
‘...Papi tu sais, j’en ai ma claque... !’
‘...J’en ai ma claque... ?’

Et voilà les mots qu’elle me répète comme un perroquet.
Des mots de sa maman.
Re: LE PTB ET MOI.
17 juin 2008, 11:55
PASSE SUR LE PTB ET MOI.
17/06/2008.



MA PLAGE, MA MER.....




Je suis né près de la mer.
L’air marin coule dans mes veines.
Voilà pourquoi je suis salé.
Alors que d’autre sans fades.

La plage... ? Une chance.
Etre un enfant qui a grandi pas loin de la mer c’est comme un marin qui a passé toute sa vie à naviguer sur les flots. Les flots ont cette musique douce et rugissante, une symphonie que seul les ‘plagistes’ savent reconnaître. Ma plage était belle autrefois. Plus maintenant.
Elle a été défigurée sous prétexte que la mer causait trop de dégâts sur l’environnement.

Pourquoi donc sous le protectorat, cette PLAGE tant appréciée hier, il y a 35 ans, serait t’elle devenue si méchante alors que des années durant, elle était retenue par de simples corridors faits de branches de ceps de vigne qui pénétraient comme des bras à 50 mètres du rivage ????
Il y avait en tout, une cinquantaine de ces avancées qui protégeaient le littoral goulettois.
Et jamais, personne ne s’en ai plaint.

La plage c’était le large. Le grand large qui charriait tant de choses. Le large qui fait tant rêver. Qui vous donne cette envie de la chevaucher sur des barques, des voiliers ou sur de simples pneus usés transformés, pour la circonstance, en radeaux de fortune afin de mieux épouser ce corps fluide et salé qui vous tanne la peau sous le soleil brûlant.


Elle a une voix la mer. Il suffit de poser un gros coquillage creux près de l’oreille pour entendre cet écho venu de loin comme des vagues rugissantes. Comme venu du fin fond de l’abime. Elle a ses caprices. Dangereuse, elle peut dévorer les égarés qui la défie.
On ne peut l’apprivoiser tant elle est naturelle et sure d’elle-même.
Une grand-mère mille fois centenaire qui se donne des allures de jeune fille lorsqu’elle est calme.

C’est à la belle saison qu’elle prend toutes ses couleurs.
Lorsque je rentrais à la plage, une sorte d’ivresse me prenait.
Le mal de mer, je ne connais pas mais la douceur du sable fin, je connais.
La plage me donnait l’occasion de m’étendre pour mieux gouter à cette douce chaleur emmagasinée durant les fortes et folles journées de canicule.

Les chevaux qu’on emmenait à la plage en savaient certainement quelque chose lorsqu’ils se roulaient, les quatre pattes en l’air, sur le sable chaud afin de se procurer un bien être.

La plage était un de nos terrains préfères pour nos jeux d’hiver.
Déserte, on pouvait à loisir laisser libre cours à nos caches- caches.
Elle était aussi notre terrain de foot et cela quelque soit la saison.
Elle nous rassemblait aussi la plage durant ces nuits moites d été, pour écouter un de nos amis, fervent guitariste, MATOU, adepte de Lenny Scudéro, qui nous chantait tout en grattant les cordes de son instrument ces refrains langoureux. ‘..J’ai perdu mon âme... !’



Ou JEAN FERRAT.






Ou alors Reggiani…







Et nous étions là à cette époque, les yeux rivés dans les étoiles, la tête posée sur les genoux de notre amie. Les amours qui naissaient sur le sable de ma Goulette. Oui, je connais.
Au loin les sirènes des paquebots qui rentraient à bon port.
Au loin, la longue marche des balancelles.
Au loin, le Bou Kornine.
Au loin, les mouettes ...
Au loin....
Au.....
C’est si loin et si prés le flux et le reflux.

C’est à la demande d’un ami que je re-relate mes souvenirs goulettois.
Alors voilà je crois l’avoir comblé un peu.
R.M
Re: LE PTB ET MOI.
17 juin 2008, 12:36



SONO UN VERO GOULETTOISO.


Quando la lucce si spégnoOOO.
L’ombra degli miei ricoOOOOrdi,
ArrivaAAA come uno dolce ventoOOO.
E alora mi dispaciè, io canto

Lorsque la lumière s’éteint
L’ombre de mes souvenirs
Arrivent comme un vent doux.
Et alors, je suis désolè, je chante.

EccoOOO sono cuiIIII.....§§§§§§§§§§§§§§§§
Con miei fantaAAAAsmi
E tutti miei sogni del passato


Et me voilà
Avec mes fantasmes
Et tous mes rêves du passé.


RealitàAAAA…!!! Come soffro,
Soffro dal questo mondo
Che perdo della sua nostalgia.

Réalité, comme je souffre
Je souffre de ce monde
Qui perd sa nostalgie.

Dopo tù , dimé che mi resto... !!!
Après toi, dis -moi que me reste t’il... !!!!


Excusez mon italien, je ne fais pas mieux en français


.
Re: LE PTB ET MOI.
18 juin 2008, 11:42
SKETCH.
Délires.

Paris le 3/06/2008.

‘...Maman me revoilà... !’



‘...Ma très chère maman, cela fait déjà deux jours que je suis parti et déjà, ta voix me manque.
Le travail aussi. Mais comme promis, je vais m’y attacher sérieusement cette fois ci.
Je n’ai pas perdu de temps, mais comme tu le sais, je cherche dans ce dont je suis capable de faire sans me fatiguer. Moi qui a toujours vécu sous ta botte, je vais enfin trouver ma liberté.

A mon arrivée en Israël, les gens de l’agence juive m’ont prit en chasse pardon je voulais dire en mains. Pas même le temps de respirer qu’ils m’ont mis dans un side-car pour une destination inconnue. Dans un kibboutz RAYAH FEL DENIA( perdu dans le monde).

Au début, j’étais réticent mais après on m’a fait comprendre que si je ne travaillais pas, ils allaient me renvoyer à la maison alors j’ai accepté, je me suis mis au labour. Lever 4 heures du mat, fin 16 heures 30. Très harassant.

Mais je ne te racontes pas les sillons que j’ai fais. Pas un seul n’était parallèle. Tout de travers.
Le conseil du kibboutz a jugé que le tracteur et moi étions incompatibles. Un peu comme nous. Ils m’ont transférés ailleurs, Dans une petite ferme, pas très loin d’ailleurs du Golan, pour traire les vaches. A la main.

Traire les pies des vaches qui meuglent à longueur de journée n’est pas de tout repos.
Heureusement que Shochana m’a montrée la voie à suivre. Elle a été très gentille avec moi.
J’ai essayé sur ses seins puis je me suis fais la main.
D’ailleurs, nous nous aimons et je pense bien me marier. Si cela ne te plait pas efface ce que j’ai écrit, je la prendrais quand même la Shochana. Mais manque de pot, le conseil a trouvé que le débit de lait ne leur convenait pas, j’étais trop lent. Au bout du compte, ils ont estimé, au vu de mes incompétences agraires, que je n’y connaissais rien. Alors, ni une ni deux,
ils m’ont embarqués. Pour une destination inconnue. A Chypre, j’ai pris un vol juif IRISH AIR, je ne sais pas pourquoi mais j’ai senti comme une attirance pour l’Irlande.

Au bout de quatre jours, je n’ai pas tardé à trouver un job, serveur dans un PUB PUB PUB, une ambiance de folie. Des filles et des garçons vraiment IN. Je ne savais pas qui était qui. Ils étaient tous maquillés filles comme garçons. Et je n’ai pas pu distinguer celle qui avait une...avec celui qui avait un..... J’ai mis bien sur la tenue locale et là je me suis senti un peu ENROBE. J’avais surtout honte de me baisser. Bien que j’avais pris mes précautions.
Le pantalon me manquait. Mais tu sais bien que lorsque on veut gagner sa vie honorablement, robe ou pantalon qu’importe si la monnaie tombe.

J’ai fais la connaissance d’une jolie MAMOUNA, une grosse juive de parents tunisiens, les STANTFORD. Je crois que je vais l’épouser ma MAMOUNA, mais si cela te gêne, ne te gêne pas, dis le moi, je ne la laisserais pas tomber. Mais là où tout a foire c’est lorsque le barman Johnny WALKER a voulu me scotcher avec un certain JB. Je n’ai pas marché dans sa combine. C’était un PD ce JW. Excuse moi pour ce mot. J’ai donc remis mon tablier et ma robe écossaise. Et là, sans trop réfléchir, je me suis dis que la Grèce ferait l’affaire. Athènes m’ouvrait les portes du Parthénon. J’ai toujours eu un penchant pour la Grèce antique.
L’acropole et le sertaki, topkapi un rêve. Mon rêve. Là aussi, je n’ai pas tardé à trouver du boulot. Bien que je ne parle pas le grec, je me suis fait comprendre avec les mains.
J’étais ouvreur de portes. Chasseur inoffensif pour touristes. Dans un hôtel. Tant de bagages en mains m’ont épuisés. Juste un jour, j’ai commencé à 6 heures du mat, à 14 heures, je donnais ma démission.

J’ai eu par la suite comme une envie d’aller en Chine, mais il parait que les embouteillages de pousses- pousses sont tels que l’on se perd là bas. Alors, pousse que je pousse, j’ai opté pour ...Revenir à la maison. Oui mais plein de sagesse. Les voyages forment l’esprit. N’est ce pas... ?

Si je reviens à la maison, tu me jures que tu ne me feras pas de remarques sur ma fugue... ? Hein... ? Et bien sur tu continueras à me cajoler comme avant. Hein... ? Tu me laisseras flâner dans mon lit... ? Hein... ? Tu te comporteras comme une maman tune ... ? Hein... ? Je te promets que si tu tiens parole, jamais je n’amènerais une NANA à la maison.
Même si elle sent bon. Et puis, c’est bientôt mon anniversaire et cela fait 55 ans que nous le fêtons ensemble et je ne veux en aucun cas le passer loin de toi. Si tu savais combien je regrette d’avoir passé un mois loin de toi.
Nous sommes tellement heureux ensemble, maman chérie...!!!’
Re: LE PTB ET MOI.
18 juin 2008, 12:48
DELIRES.

AVANT L'HEURE.



Edgar est ce qu’on appelle un juif.
Oui, un juif pas pratiquant du tout.
Comme on le dit encore chez nous, grimélle ledin oulle melle.
Sans foi ni loi. Il est âgé de 35 ans, vit seul dans son petit studio.

Un soir, dans un rêve l’ange Elie lui rend visite et lui fait comprendre qu’il devait pour vivre longtemps suivre les préceptes de la torah. Réveillé en sursaut et tout en sueur, il reste pensif sur cette recommandation. Il pense que cette intervention est le fruit de son imagination.
Il se rendort et quelques minutes plus tard, alors qu’il ronfle, l’ange Elie réapparait et lui répète la même chose. Réveil brutal mais notre Edgar convaincu par cette apparition dans son rêve décide dés le lendemain à faire techouva. Il jure même en son for intérieur qu’il fera obligation, pour rattraper ses erreurs du passé, et se faire pardonner, à faire des mitsvoths afin que sa vie sur terre soit très longue. Il se lance à corps perdu dans l’étude de la torah et fait chaque jour une mitsvah qu’il note sur son calepin. Chaque mitsvah devait en aucun cas ressembler à celle de la veille.

Marcher sur une flaque d’eau est devenu pour lui, un péché qu’il rattrape en faisant une mistvah, écraser involontairement une fourmi mérite aussi une mitsvat.

Croiser le regard d’une femme dans la rue c’est la pénitence. Il s’abstient de manger n’importe quoi. Il vérifie tout.
Il était devenu bien plus religieux que les disciples du Rav qui l’instruit.

Et bien sur, chaque mitsvah était notée. Il se garde bien de la répéter le lendemain ou la semaine d’après. Il y mettait un point d’honneur. Sa mitsvat devait être ponctuelle.

Un an plus tard, ses mistvoths se sont taries. Et voilà qu’un jour, il ne trouve plus de mitsvat à honorer et les paroles de l’ange venaient sans cesse lui rappeler que, si un jour il en manquait une, et bien il mourrait. Et comme il voulait rester en vie, il s’acharnait ce matin là à trouver une mitsvat.
Il re-consulte son petit carnet et hélas, il se rend compte qu’il les a toutes faites.

Pris de vertige, il s’allonge sur son lit et réfléchi. Sa tête bourdonne, ses yeux commencent à le piquer, il pleure même. Il se lamente. Il est prit de nausée. Il étouffe presque parce que le temps passe et sa mistvat n’est pas encore faite d’autant plus que l’heure de l’accomplir était passée. Il réfléchit toujours. Sa tête va exploser. Il tourne en rond dans son studio. Il ingurgite deux litres d’eau, histoire de ne pas mourir déshydrater , retourne ses méninges, prie D ieu pour l’inspirer mais D ieu se tait. Rien pas même un signe venu du ciel.

Et là, il trouve la solution, il faut qu’il se marrie et tout de suite avant minuit.
L’heure fatidique. Sinon, il meurt.
Il court chez le Rav, en pyjama et lui explique la situation. Le Rav comprend. Il lui propose la fille du CHAMACH.
Mais voilà, il faut aller le voir sur le champ.
Le Rav l’accompagne. Il est chez le CHAMACH et ce dernier tout heureux consent à marier sur l’heure sa fille Irène.
‘...Elle est moche... !’ Le Rav.

‘...Je m’en contente, je la prends... !’
‘...Elle est un peu sourde.... !’
‘...Je l’a prends quand même... !’
‘...Elle louche... !’
‘...Pas grave... !’
‘...Elle est un peu timide... !’
‘...Pas grave... !’
‘...Elle ronfle... !’
‘...Ok, je m’en fous... !’
‘...Elle bégaye... !’
‘...Pas grave... !’
‘...Elle a 48 ans.. !’
‘...Peu m’importe... !’
‘...Elle gémit tout le temps... !’
‘...Je m’habituerais... !’
‘...Elle claudique d’un pied... !’
‘...C’est pas important... !’
‘...Elle ne sait pas faire la cuisine... !’
‘...Je sais la faire... !’
‘...Elle est un peu nonchalente... !’
‘...Je la prends quand même.. !’

Il regarde sa montre. Il est minuit moins cinq.

‘...Alors RAV, tu nous marries... Ou pas... ?’

Enfin, la fiancée sort de la chambre, Edgar voit une naine.

‘...Tu es toujours d’accord Edgar, pour l’épouser ??? Le Rav.

Et là prit d’un malaise Edgar succombe dans les bras du RAV BALLOUT. A Minuit pile.
Il a raté sa belle et dernière mitsvat.

Moralité la meilleure mistvat que l’on doit faire est de se marier. Avant tout le reste. Et avant l’heure fatidique.
Re: LE PTB ET MOI.
18 juin 2008, 12:52
Vous connaissez CHYA...??? smiling smiley smiling smiley smiling smiley
Désolé,vous ne pouvez pas répondre à cette discussion, elle est fermée.





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