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Appel à se rassembler sur le Parvis des Libertés et des Droits de l'Homme, à Paris (Trocadéro)

Envoyé par ladouda 
Appel à se rassembler sur le Parvis des Libertés et des Droits de l'Homme, à Paris (Trocadéro),

Lundi 10 décembre 2007 à partir de 18h.

Le 10 décembre 1948, les 58 Etats Membres qui constituaient alors l 'Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l 'homme, à Paris.

Soixante ans plus tard, jour pour jour, le 10 décembre 2008, Paris reçoit en grandes pompes pour une semaine entière le créateur d 'un "prix des droits de l 'homme " : le dictateur libyen Kadhafi.

Ce prix Kadhafi des droits de l 'homme a notamment été décerné au révisioniste Roger Garaudy (2002), à l 'islamiste Farrakhan (1996), au dictateur Fidel Castro (1998), celui-là même dont le discours en 2001 à Durban fût acclamé aux cris de "morts aux Juifs ", à son disciple Hugo Chavez (2004), l 'ami d 'Ahmadinejad, à l 'antisémite Mahathir bin Mohamad (2005) dont le discours sur le thème " les Juifs dominent le monde " avaient fait grand bruit en octobre 2003, ainsi qu 'à Jean Ziegler, cofondateur de ce prix, qui l 'a modestement refusé, et qui était il y a encore quelques jours interviewé sur France 2 pour ses "lumières " sur le racisme...

Ainsi, notre pays s 'apprête à célébrer le soixantième anniversaire de la déclaration universelle des droits de l 'homme en dressant une tente à l'hôtel Marigny à l 'un des leaders de l 'usurpation mondiale des droits de l 'homme.

Et personne ne bougerait ?

Et personne ne dirait rien ?

Ce n 'est tout simplement pas possible.

D 'où cet appel à tous les individus et les organisations soucieuses des droits de l 'homme à se rassembler sur le Parvis des Libertés et des Droits de l 'Homme, à Paris (Trocadéro), lundi 10 décembre 2007, à partir de 18h, pour dénoncer cette mascarade insupportable des "nouveaux droits de l 'homme version Kadhafi ", et à renouveler ces rassemblements chaque jour, même heure, même endroit jusqu 'au départ de Kadhafi de la capitale du "pays des droits de l 'homme ".

Merci de renvoyer ce message jusqu 'au 14 décembre 2007 au plus tard à tous vos correspondants susceptibles de relayer cet appel.

Afin de désarmorcer toute manifestation, "on " a fait courir le bruit que la visite de Kadhafi était reportée à Janvier 2008, comme en témoigne l 'article de La Tribune parue le 20 novembre dernier, dont le début est reproduit ci-après. Soudain, le vendredi 7 décembre, l 'annonce est faite de la visite à Paris de Kadhafi du 10 au 15 décembre 2007. Qui va se mobiliser pendant le week-end ? qui va se mobiliser dans la journée du samedi pour dénoncer l 'hommage permanent rendu aux pires antisémites de la planète par le grotesque "prix Kadhafi des droits de l 'homme " ? Les premiers, mais non les seuls, à être visés par Kadhafi et ses complices sont les Juifs, et les Juifs ne se mobilisent pas un samedi. Sauf s 'il y a urgence. Il y a urgence.


La Tribune.fr - 20/11/07 à 19:20

Diplomatie :

La venue du colonel Kadhafi à Paris reportée à janvier Prévue initialement à la mi-décembre, la visite officielle du guide de
Tripoli a été reportée en janvier. L 'agenda de Nicolas Sarkozy en cette fin d 'année est trop chargé.

Selon nos informations, la visite à Paris du colonel Kadhafi prévue mi-décembre a été reportée à janvier, selon des sources concordantes.
Officiellement pour des raisons d 'agenda trop rempli de Nicolas Sarkozy ?????????? explique-t-on à la Tribune.

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Pour François Bayrou, la visite officielle en France du colonel Kadhafi est "indigne de la France et indigne pour la France"


François Bayrou a jugé vendredi que la visite officielle en France du colonel Kadhafi était "indigne de la France et indigne pour la France", appelant "les démocrates et les républicains" à dire leur "réprobation" devant la politique extérieure de Nicolas Sarkozy.



En effet, le président du Mouvement démocrate estime que "le dictateur libyen qui s'est rendu coupable d'actes de terrorisme parmi les plus cruels des dernières décennies" et de "prises d'otages" avec les infirmières bulgares "ne doit pas être honoré par la France", a-t-il ajouté.


Il a, par ailleurs, dénoncé la politique suivie par le président de la République, qui "pendant sa campagne annonçait qu'il pratiquerait une diplomatie morale", or "nous voilà les premiers et seuls à féliciter Poutine pour ses "élections", nous voilà disant ouvertement à la Chine qu'elle pouvait disposer de Taiwan et que nous ne nous inquiéterons plus du Tibet, nous voilà alignés sur la puissance américaine, et les amis de Kadhafi", a-t-il dénoncé.

Pour François Bayrou "tout cela demande dans l'opinion française une mobilisation d'indignation", dénonçant "la diplomatie business" menée en fonction "du carnet de chèques" des interlocuteurs. "J'appelle les démocrates et les républicains à dire, s'il le faut ensemble, leur réprobation et leur indignation", a-t-il déclaré.
VISITE DE KADHAFI : Rama Yade : « La France n'est pas un paillasson »



L'arrivée aujourd'hui, pour une longue visite officielle, du Guide libyen a déclenché des protestations virulentes, et pas seulement chez les politiques : en ligne de mire, Nicolas Sarkozy, accusé de préférer les contrats aux droits de l'homme.


Faut-il sacrifier ses principes pour légitimer et armer le Guide libyen ? A la veille de l'arrivée à Paris de Mu'ammar Kadhafi, la polémique fait rage. Un raz de marée de protestations ! Les plus virulents sont les socialistes. Ségolène Royal juge « odieux, inadmissible que la France cautionne un système de torture et de prison ». François Hollande dénonce « un dictateur qui justifie encore aujourd'hui le terrorisme ». Les députés socialistes « refusent d'accueillir le chef d'Etat libyen ». Les ONG et les associations de victimes du terrorisme fustigent « la diplomatie business. » Jusqu'à Rama Yade, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et aux Droits de l'homme, qui s'avoue « très choquée » de la fâcheuse coïncidence du voyage avec la Journée des droits de l'homme !

Face à cette volée de bois vert, Nicolas Sarkozy n'est « pas du tout inquiet ». Il n'empêche ! Son entourage précise qu'il s'agit d'une « simple » visite officielle, pas d'une « visite d'Etat ». Nuance... Et le président va plaider, comme à Lisbonne, « la realpolitik » : mieux vaut un Kadhafi réintégré au sein de la communauté internationale qu'un leader terroriste cherchant à se doter de l'arme nucléaire. Méthode que Nicolas Sarkozy souhaiterait adopter avec l'Iran. La Libye a effectué une série de gestes, dont le renoncement au programme d'armement nucléaire et la libération des infirmières bulgares. Si Téhéran emprunte une voie similaire, elle devrait aussi en être remerciée.

De juteux contrats

Le président pense également qu'une Libye forte peut jouer un rôle prépondérant dans la construction d'un espace méditerranéen. Autre argument en faveur de sa réhabilitation, ses services ont donné des gages « utiles » dans la lutte contre le terrorisme. S'y ajoute le rôle déterminant de ce pays « tampon » dans la régulation des flux migratoires. Sans oublier, bien sûr, les juteux (3 milliards d'euros) contrats que le « Guide » s'apprête à signer : achat d'un réacteur nucléaire civil, sans doute de plusieurs Airbus, peut-être des Rafale... et des accords culturels en pagaïe. Pas suffisant pour faire cesser la polémique.

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LA CAS RAMA YADE


LA VIDEO




[www.lexpress.fr]

La presse française analyse les propos de Rama Yade, la presse bulgare réservée

Il y a 5 heures

PARIS (AFP) — La presse française tente d'analyser et de comprendre mardi la portée des propos tenus par la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme, Rama Yade, à propos de la visite controversée en France du "Guide" libyen, le colonel Kadhafi sur laquelle que la presse se montre réservée.

"Rama Yade a dit tout le mal quelle pensait dune telle visite, avant dêtre rabrouée, et Bernard Kouchner a louvoyé pour ne pas serrer la main du colonel libyen. (...) Notre président naime décidément pas lopposition", observe Didier Pourquery dans Libération.

Pour Olivier Picard dans les Dernières Nouvelles d'Alsace, "Rama (...) a sorti l'artillerie lourde pour pilonner la position française et son hospitalité à grand spectacle envers Mouammar Kadhafi".

Et l'éditorialiste de souligner que "dans cette affaire, Rama Yade a tout simplement sauvé l'honneur de la France en rappelant les valeurs qui fondent sa légitimité et sa force d'intervention sur la scène internationale."

Même son de cloche pour Hubert Coudurier dans Le Télégramme qui estime que "c'est une formidable leçon de dignité que cette jeune femme, belle et courageuse, a infligée au gouvernement, qui continue, malgré les changements de présidents, à conduire une politique étrangère ambivalente."

Pour sa part, Jacques Guyon dans La Charente Libre s'interroge : "Rama Yade qui joue les Madame Propre, puis Bernard Kouchner les pères La Vertu, combien de temps Sarkozy va-t-il supporter la dissidence morale de sa dream team d'ouverture?".

Tout comme Gilles Dauxerre dans La Provence qui se demande: "Y a-t-il eu partage des rôles pour gommer les critiques, à droite et à gauche, contre cette visite trop ostentatoire de Mouammar Kadhafi, ou bien Rama Yade a-t-elle vraiment voulu manifester son indignation en bravant la solidarité gouvernementale?"

"La virulence des formules de la secrétaire d'État aux Droits de l'Homme, le matin même de la visite, pose des questions sur le fonctionnement du gouvernement", affirme Daniel Ruiz dans La Montagne. "Si elle pense sincèrement ce qu'elle dit, elle doit aller au bout de sa conviction", conclut-il.

"Lorsqu'il l'a nommée, Nicolas Sarkozy ne pouvait ignorer la liberté de ton de la dame", explique Sophie Bloch dans Paris-Normandie". "Aujourd'hui, il mesure tout l'avantage, politique, d'avoir au gouvernement une telle incarnation de la bonne conscience. Au risque de voir chaque jour Rama Yade gagner en popularité", selon elle.

La presse bulgare s'est montrée réservée mardi sur la visite en France du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, en mettant l'accent sur les critiques exprimées dans le pays hôte, mais sans commentaire sur un lien éventuel entre la signature de contrats et la libération en juillet des cinq infirmières et d'un médecin bulgares.

"Kadhafi arrivé à Paris avec 30 vierges et un chameau", ironisait le plus grand quotidien Troud. Plus sérieux les autres journaux titraient : "Kadhafi a brouillé Sarkozy avec ses ministres" (Standart, gauche), "Sarkozy accueille Kadhafi sur fond de critiques violentes" (Monotor, gauche), "Kadhafi arrivé en France au milieu d'une tempête de critiques" (Klassa, économique).

En rappelant le proverbe bulgare, "le loup peut changer de peau, mais pas de caractère", Monitor a remis la visite dans le contexte de la journée internationale des droits de l'Homme célébrée le 10 décembre.

Aucun journal bulgare n'a cependant directement critiqué le président Sarkozy, très populaire dans ce pays à cause de son rôle dans la libération des praticiens bulgares en juillet, condamnés à mort en Libye et où ils avaient passé plus de huit ans en prison.

Les infirmières et le médecin qui devaient se rendre lundi à Paris sur invitation de l'ONG Avocats sans frontières, ont reporté leur visite pour qu'elle ne coïncide pas avec celle du dirigeant libyen. "Nous ne voulons pas que l'assassin et ses victimes se croisent à Paris", avait expliqué l'infirmière Christiana Valtcheva.


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