Indemnisations des Juifs de Tunisie et des Pays arabes - Claims Conference

Il y a quelque mois on a recu au club AMIT a Nathanya des formulaires a remplir pour les indemnites d'Allemagne oncernant les juifs de Tunisie

Donc il y a eu un afflux de gens qui sont venus s'inscrire

Apres quelque temps on nous annonce que seulement les habitants de certaines villes de la Tunisie ont droit. Dont sousse sfax nabeul mahdia moknine et d'auyres petites villes mais pas Tunis et ses alentours.

On nous explique que les allemands versent cet argent a cause du port de l'etoile jaune .

Bien entendu il y a eu beaucoup de mecontents qui ne comprenaient pas pourquoi eux ;es tunisois qui ont tellement souffert des allemands ne recoivent pas .

Et a leur demande ils ont recu une reponse disant que c'est une decision du gouvernement allemand de 1980

J'ai ecrit une lettre declarant que durant les annees 50 et 60
C'etait clair pour nous que les idemnites etaient pour les europeens .Et on ne faisait pas partie de ce groupe .

Alors je pose une question 'Si le "Claims conference "savait que les juifs de l'interieur avaient droit depuis 1980

Pourquoi ils n'ont pas remis l'argent a ceux qui le meritaient

Deuzieme question ? qui a cecide ces derniers temps la forme de partage .Qui a fait cette selection ?

Jusqu'a maintenant on a pas de reponse finale et claire .

Si qulqu'un est au courant de quelque chose ou a des nouvelles
On serait tres heureux de le savoir

Merci et Chavoua Tov

sarel

Du bidon Mr Sarel.
Meme un grand container.
Ballout fi ballout.

Cher Sarel,

Tes questions sont légitimes, et je voudrais également te signaler, que si ceux qui ont droit à une indémnité forfaitaire sont décédé, au moment de la demande, et bien leurs héritiers survivants n'ont plus droit à rien, selon la loi dite "allemande",,, comme quoi aprés plus de soixante ans, les boches continue à sévire contre les Juifs.

Pour mémoire, la fameuse loi allemande, jusqu'à la chute du reich, imposait pour toutes manifestations, le chant nazi " die fahne hoch ", que cette même loi interdit aprés Nürenberg,,, comme quoi tu vois que cette loi à géométrie variable, selon les opportunités, ne sert qu'à donner bonne concience à la RFA, tout en leur permettant de continuer à se foutre de la gueule des victimes.

Salut à toi et bonnes fêtes.

Le tribunal du district de Tel Aviv a décidé que les Juifs tunisiens ayant vécu sous le régime nazi ont droit à un traitement égal à leurs homologues européens; ils sont éligibles pour des indemnités en tant que victimes des persécutions nazies.

Court: Tunisian Jews eligible for reparations

Tel Aviv District Court rules Tunisian Jews who lived under Nazi regime deserve equal standing to European counterparts, are eligible for stipend as victims of Nazi persecution

Yoram Yarkoni
Published: 02.09.08, 07:20 /

The Tel Aviv District Court has ruled that Tunisian Jews living under the Nazi regime merit equal legal standing to their European counterpart, and are eligible for reparations under the Victims of Nazi Persecution Law, Yedioth Ahronoth reported Friday.

Up until the court’s decision, the Finance Ministry rejected all claims made by Tunisian Jews for a government stipend as victims of Nazi persecution, claiming that the law in question applies only to refugees forced to flee their homeland following Nazi occupation.

Tunisian Jews, the ministry stated, remained Tunisian citizens all throughout the Holocaust, even though the Nazis occupied the country for six months and clearly persecuted Jewish residents living therein.

Two prominent activists working towards garnering legal standing for Tunisian Jews as Nazi victims, Yehudha Teshuvha and attorney David Etzion, said Thursday that there are approximately 20,000 Tunisian Jews living in Israel today that can be legally recognized as victims of Nazi persecution. This would make them eligible for a monthly government stipend of roughly $333.

During World War II, two separate regimes operated in Tunisia simultaneously. On the one hand, the country was a French protectorate, but on the other hand it also enjoyed it own independent government. For six months, however, between November 1942 and May 1943, the country found itself under Nazi rule.

Where as the Nazis were not allowed to exterminate the local Jewish population and implement the “final solution” in Tunisia, chiefly due to resistance by the local community and the independent Tunisian government, many within the Jewish community were arrested, and forced to don the infamous “yellow star”. Tunisian Jews were also forced to pay fines and were often physically harassed.

Law did not recognize Tunisian Jews

Concurrent to signing a reparations agreement with Germany, Israel instituted the Law of Invalids (Victims of Nazi Persecution), entitling anyone who was persecuted by the Nazis, and who was left a refugee during Nazi occupation, to a government stipend. Where as European Jews qualified for such reparations, Tunisian Jews did not since they were never forced to leave their homeland during Nazi occupation.

In the court’s decision, justices noted that where as Tunisian Jews theoretically maintained their Tunisian citizenship during Nazi occupation, this was a meaningless designation seeing as the country was not independent at the time, but rather a French protectorate.

Furthermore, France did not recognize Tunisia’s residents as French citizens. The court thus ruled that the Finance Ministry cannot categorically deny all reparation claims made by Tunisian Jews.

[www.ynetnews.com]

Mon Cher Victor,

L'équation est très simple, la dite "claim conference" sur le travail en esclavage, ne reconnaît pas selon la loi allemande, le travail comme esclavage en dehors de celui effectué dans les camps de concentration, autrement dit : ceux des Tunes qui ont été raflés par les allemands à Tunis, pour être exploités comme travailleurs forcés dans les camps militaires de Cheylus, et de Bizerte, ne sont pas au sens de l'allemagne considérés comme des esclaves !!!

Et la dite "claim conference" que tu cite, elle ne considère comme indémnisable, que les survivants, et rien pour les héritiers, autrement dit les " oberschweïnfurhers ", et les boches toujours à leur bottes, continuent à remuer le couteau dans la plaie des victimes plus de soixante ans après,,, alors pour le pardon, mieux vaut leur dire où ils peuvent se le carrer !!!

Et donc si pas de pardon, pas de business,,,


Pièces jointes:

Cet article a été inséré dans la rubrique "Claims Conference" pour ne pas multiplier les sujets proches.

L'information nouvelle concerne les israéliens originaires de Tunisie qui ont vécu en Tunisie sous l'occupation allemande de novembre 1942 à mai 1943.
Le jugement rendu par le tribunal de Tel Aviv semble leur donner droit à être indemnisés PAR LE GOUVERNEMENT ISRAELIEN, comme les rescapés européens, indépendamment des décisions de la Claims Conference.

Il reste à confirmer dans quelles conditions cette décision sera appliquée.

Il faut lire l'article en détails avant de le commenter. La Claims Conference n'y est pas mentionnée. Et moi-même je ne l'ai pas citée.

Les Juifs tunisiens victimes des nazis seront indemnisés

11/02/08 - - : Solidarité

Le tribunal du district de Tel Aviv a statué que les Juifs tunisiens qui vivaient sous le régime nazi devaient au même titre que les Juifs européens européen de recevoir les réparations dues aux victimes des persécutions nazies, a indiqué Yedioth Aharonot.
Jusqu'à cette décision du tribunal, le ministère des Finances avait rejeté toutes les demandes faites par les Juifs tunisiens pour recevoir l’aide financière du gouvernement, en faisant valoir que la loi en question s'applique uniquement aux réfugiés forcés de fuir leur patrie suivant l'occupation nazie.
D’après deux spécialistes Yehudha Teshuvha et David Etzion, 20000 Juifs tunisiens vivent aujourd'hui en Israël et peuvent être légalement reconnus comme victimes de la persécution nazie. Cela leur permettrait de prétendre à une allocation mensuelle du gouvernement de 333 $ environ.


[www.crif.org]

Une première reconnaissance pour les juifs de Tunisie

par Ftouh souhail de Tunisie

Bonjour

Ce dimanche , 10 février 2008 , n’a pas passer inaperçu pour les quelques 20 000 Juifs originaires de la Tunisie vivant actuellement en Israël .En effet, la Cour de District de Tel-Aviv a décidé que « Les Juifs tunisiens qui vivaient sous le régime Nazi méritent le même statut que leurs homologues européens et ont droit à des dommagements en tant que victimes des persécutions nazies ».

C’est une première pour la communauté juive de Tunisie, car la législation israélienne considérait jusqu’ à ce moment que loi des dédommagements ne s'appliquait qu'aux réfugiés Juifs européens.

Avec cette sentence, les juifs tunisiens auraient droit d'être reconnus comme victimes des persécutions Nazies au même titre que les juifs européens et ils auraient droit à un dédommagement du gouvernement israélien.

Beaucoup omettent le fait que les Juifs tunisiens étaient bien des victimes des persécutions allemandes pendant l'occupation Nazie, de novembre 1942 à mai 1943, alors même que le pays était sous protectorat français.

En six mois d’occupation, de novembre 1942 à mai 1943, sur une population de 75 000 Juifs, 4 000 âmes seront envoyés aux travaux forcés dans des camps – sans compter les « Tunisiens de France » qui seront déportés à Auschwitz.

Les allemands qui étaient refoulés d'Egypte après El Alamein et Tobrouk sont arrivés à la capitale Tunis le 8 novembre 1942.Les Alliés ont alors bombardé lourdement la ville à cause de son port stratégique. Mi- novembre le quartier des rues du Caire et Sadi Carnot a été le théâtre de nombreux massacres.

Tous les hommes juifs de plus de 16 ans ont été pris au travail obligatoire sur le port de Tunis et il y’ a eu encore des morts, car les allemands leur interdisaient de se protéger pendant les bombardements. A Tunis les conditions des Juifs étaient bien pires qu’à Sfax ou Sousse.

Alors que les Allemands s'installaient dans le pays, les six mois de tous les dangers commencent et les juifs de Tunisie se sont trouvés seuls à la merci de l'armée allemande.

La France les avait abandonnés aux mains des Nazis, alors qu’elle continuait à se soucier, attentionnée, du sort des Français non juifs.

Durant ces terribles six mois d’occupation, des jeunes hommes de la communauté étaient conduits vers l’un des plus grands Camps de Travail forcé du coté de Bizerte. Les familles des travailleurs forcés, quand à elles, subissaient l’humiliation et toute l’injustice de l’occupant nazie.

Chaque famille juive commença alors à coudre sur les vêtements « l’étoile jaune » et les travailleurs juifs forcés, eux, l’ont portée. Défilant sur l’Avenue de Londres, marqués de l’étoile jaune, la pioche ou la pelle sur l’épaule, se rendent tous les matins à leur travail sous les insultes et les huées des arabes tunisiens, et protégés par des soldats allemands.

Durant le Rafle des Juifs de Tunis, un jour du 10 décembre 1942 (le 2 Tevet 5703) quelques 2 000 juifs furent arrêtés, et les Allemands iront même les ramasser jusque dans les synagogues. Des centaines d’entre eux avaient trouvé la mort et plusieurs d’entre eux en trouvé la route de la déportation.

les juifs qui ont vécu sous « la botte nazie » en Tunisie ont supportés les sévices, les souffrances, les humiliations, le travail obligatoire, l’étoile jaune, les privations, les assassinats . Bref ; un enfer comparable à celui des Juifs d’Europe.

Qu’elles se soient déroulées en Pologne ou en Tunisie, les souffrances qu’ont durées leurs effets et les blessures qu’elles ont laissées dans les âmes étaient les mêmes pour toutes les communautés juives. Affamer, dépouiller, priver de leurs biens, de leurs droits, de leur dignité humaine, les nazis avaient tous prévus pour que les juifs tunisiens se soumettent plus facilement.

A Tunis, les Nazis avaient mis en marche ces différentes étapes et avaient commencé à mettre en œuvre les moyens qu’ils avaient rodés en Europe pour atteindre leur but. Ils avaient même commencé à construire, à Djebel Djelloud et à Bou Kornine, non loin de Tunis, des crématoires, qu’ils n’ont pas eu le temps d’utiliser.

Dans ce pays, ils ont connu toutes les séquences, toute la suite ordonnée des éléments qui composaient la chaîne de la démarche qu’empruntait la haine nazie dans son application.

Sauf la dernière séquence. Ils n’en ont pas eu le temps de la mettre en application. Les alliés sont arrivés et les ont délogés de Tunisie.

Le 12 avril 1943, c’était le jour de la Libération de Tunis, la 8ème armée de Montgomery et la 2ème DB Leclerc sont arrivés plus vite que prévu. Les allemands se sont alors repliés sur Tunis et les prisonniers juifs ont furent libérés.

Il est vrai que malgré leurs succès militaires, les Allemands se faisaient très peu d'illusions sur leurs chances de la vaincre les Alliés qui étaient à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Tunis au niveau de Medjez el-Bab, disposaient d'un armement considérable et qui étaient maîtres de la mer et du ciel.

L'occupation nazie, qui dura six mois, prit fin le 7 mai 1943 avec l'arrivée à Tunis des premiers éléments de la huitième armée britannique suivis le lendemain par les Américains

Même si le bourreau Nazi, n’a pas réussi à mettre en exécution l’ensemble de son plan d’extermination à l’encontre de nos compatriotes juifs ; il y eut pourtant des morts, des déportés, des viols des vols, des dommages physiques et psychologiques irréparables.

Mais, si nous ne perdons pas de vue le fait que les Allemands n’ont gouverné la Tunisie que pendant six mois, qu’ils étaient sans cesse harcelés par les alliés, qu’ils étaient incapables sans la collaboration des indigènes, de mener à bien leurs sévices contre les Juifs, il nous est permis de dire que dans cette période malheureuse de l’histoire des Juifs de Tunisie il y eut des réquisitions, des spoliations, des numerus clausus, des amendes infligées aux communautés, le tout sous les bombardements intensifs des forces alliées.

Comme disait Claude Sitbon, les Juifs de Tunisie faisaient bien partie de la Solution finale, et c’est pour cela que la mémoire des Juifs de Tunisie est une responsabilité collective.

Cette première reconnaissance, par un tribunal israélien, du statut de « victimes des persécutions nazies » pour les juifs de Tunisie devrait nous rappeler que la pérennité du peuple Juif et d’Israël, découle de l’expérience de la souffrance de chaque juif.

On demeure néanmoins attristé, en apprenant surtout, que les allemands n’étaient pas les seuls à se réjouir de la situation des juifs de tunisiens : Français, Arabes, Maltais ….tous manifestaient leur joie de voir nos frères juifs martyrisés!

Comme en Europe, devant cette terrible période de l’Histoire, on attend qu’un jour des tunisiens courageux se lèvent aussi, pour lever le flambeau de la mémoire et tentent d’instaurer ce devoir de mémoire envers leurs compatriotes juifs.

Cordialement

tunirael@laposte.net

Ftouh souhail de Tunisie

Ftouh souhail de Tunisie : tunirael@laposte.net

Quand tu annonces avec hargne que, je te cite : "On demeure néanmoins attristé, en apprenant surtout, que les allemands n’étaient pas les seuls à se réjouir de la situation des juifs de tunisiens : Français, Arabes, Maltais ….tous manifestaient leur joie de voir nos frères juifs martyrisés! "

Veux tu dire que tous les Français, Arabes, Maltais ….ont manifesté leur joie de voir nos frères juifs martyrisés! et que parmi tous ces peuples, il n'y a pas eu un seul JUSTE ! pour au péril de lui même et des siens, cacher des Juifs ou tout au moins ne pas se réjouir de cette barbarie ?

Et alors comment peux tu expliquer qu'après la guerre, les Juifs Tunes aient pu avoir des relations amicales avec des Français, Arabes, Maltais …. auraient ils selon toi été frappés d'amnésie ?

Allons donc prends tu les Juifs Tunes pour des canards sauvages, ou essayes tu donc de monter les uns contre les autres, ceux qui mis à part quelques brebis galeuse, et selon la mémoire, n'ont toujours fait qu'un !

Tu ferais mieux de bien te renseigner, afin de ne pas continuer à mourir dans l'ignorance,,,
Pièces jointes:

Vous avez dit indemnisation ?

Seuls les survivants actuels ont un droit à cette indemnisation, mais pas leurs veuves souvent très pauvres,,, Si en 1942 les plus jeunes des travailleurs des camps militaires de Cheylus et Bizerte, raflés pour travailler comme esclaves sous la menace des mitraillettes,des coups, de la maladie, dela sous alimentation, et des poux,,,etc,,,

Si les plus jeunes avaient vingt ans en 1942, quel âge ont-ils aujourd'hui ? 86 ans ? et pour les plus vieux, quelle espérance de vie ?, attendre plus de 66 ans pour se voir reconnaître ce qui est juste, afin de dédouaner l'allemagne de ses crimes ?

Combien sont ils à survivre pour "toucher", cette indemnité de misére, que le peuple des tortionnaire et des bourreaux, n'ose pas lui même proposer ?

En Tunisie à l'époque, bien que sous protectorat Français, ce sont majoritairement des sujet du Bey, qui ont subit les affres dans lesquels les a confiné l'allemagne, or que l'on sache, la Tunisie n'était pas en guerre contre les allemands, et ce n'est donc pas à une tierce nation de se substituer au paiement de cette dette, c'est principalement la nation coupable de demander pardon et de réparer !


Pièces jointes: