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SIGNER LA PAIX
Envoyé par primo
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SIGNER LA PAIX 17 décembre 2007, 22:53 |
Signer la Paix
Cela fera bientôt deux ans qu’Ilan Halimi est mort, torturé et exécuté à Paris par des barbares. L’antisémitisme était criant.
A l'époque, l’équipe Primo et les éditions Yago se sont mobilisées afin de proposer au public un livre exposant ce qui avait permis, sinon provoqué cette horreur.
Ce fut « Le canari dans la mine ». Plusieurs de nos amis s’en souviennent. Il fut cité sur M6 lors d’une émission spéciale. Primo et les éditions Yago reçoivent encore des remerciements pour cet ouvrage.
Notre but était de réunir des fonds pour aider une association, une fondation susceptible de semer la paix et la réconciliation là où seule la haine règne.
Nous sommes partis à la recherche d’une telle structure, ainsi que nous nous étions engagés à le faire auprès de nos adhérents et amis, et surtout auprès de la famille d’Ilan.
Nous n’avons pas oublié non plus Sohane, Shérazade, Ghofrane, mortes elles aussi, tuées par cette sauvagerie sans nom qui atteint notre société. Sébastien Selam, le jeune DJ, assassiné lui aussi dans des conditions atroces, torturé par un de ces voisins de palier, fou de joie d’avoir tué un Juif.
Avec l’aide de quelques amis, nous avons trouvé une association à Jérusalem qui lutte quotidiennement pour tenir debout.
C’est une école fondée à Jérusalem en 1931, qui accueille les enfants sourds de toutes origines. Des enfants, juifs, arabes israéliens ou encore palestiniens, apprennent à affronter ensemble le quotidien et dépasser les haines, les rancœurs. Cette école est dirigée tambour battant par deux femmes. L’une est juive, l’autre arabe.
Jour après jours, elles font la preuve qu’une paix est possible, qu’une coexistence est à portée de main, pour autant que chacun accomplisse les efforts nécessaires.
La surdité est un drame, plus encore dans un contexte de haine. En France, les enfants sourds distinguent deux communautés qui ne se mélangent malheureusement jamais : les sourds et les entendants. Les premiers ont leur propre langue, la Langue des Signes et la langue française, pratiquée par leur entourage.
Il faut maintenant imaginer ces enfants sourds de l’école Hattie Friedland, vers laquelle Primo et Yago se sont tournés ; ils connaissent les mêmes difficultés qu’en France mais dans un contexte aggravé par la guerre, la méfiance et la haine.
Si on y ajoute encore le fait que deux langues orales, l’hébreu et l’arabe, se pratiquent dans cette société du Moyen-Orient, on peut de faire une idée de l’extrême difficulté de prendre en charge ces enfants.
C’est pourtant ce qui se passe à l’école Hattie Friedland. Enfants palestiniens, enfants israéliens arabes et juifs, tous affrontent ensemble la difficulté de communiquer. Ils jouent, travaillent, étudient, mangent ensemble en se parlant en langue des signes.
Semer ensemble pour récolter ensemble
Ce projet pédagogique a séduit la petite équipe Primo Yago. Nous avons demandé aux directrices de bien vouloir nous décrire leur programme et leurs actions afin d’affecter les sommes à celles qui en avaient le plus besoin.
Après leur accord, nous leur avons envoyé près de 12 000 euros au mois de mai dernier. Les directrices ont alors pu mettre en place les programmes scolaires établis en liaison avec les recherches pédagogiques du Ministère israélien de l’Education. Vous en trouverez les principaux axes en cliquant ici.
Primo a comme constante dans son action de ne pas s’embarrasser de locutions et de diplomatie.
Toutes les conférences de paix du monde n’aboutiront à rien si elles n’ont pas d’écho et d’effets immédiats dans les plus petits faits de la vie quotidienne, dans la vie des Israéliens et celle des Palestiniens.
Plus encore, ces enfants sourds, de cultures différentes et souvent opposées, plus vulnérables que les autres enfants mais moins perméables au discours de haine, signent ensemble tous les jours la paix et la coexistence pacifique.
Les signes, les gestes sont leur unique moyen de communication. Ils apprivoisent leur peur de l’autre, vont au devant de lui et ne le quittent pas du regard. Chez les sourds, on se regarde pour se comprendre.
Signer la paix est possible
Primo et Yago laissent aux politiciens et à leurs conseillers si doués le soin de signer une paix à laquelle ils se persuadent de croire.
De notre côté, nous allons encourager cette forme du vivre ensemble entre Israéliens et Arabes, afin de prouver que tout reste encore possible dans cette région minée par la guerre.
Nous encouragerons les journalistes à visiter cette école, les gouvernements à soutenir cette initiative. Les fonds distribués dans ce cas seraient bien mieux utilisés que pour l’achat d’une limousine pour le député du coin, l'organisation d'un colloque onéreux avec petits fours, voire une conférence internationale.
Nous vous donnons rendez vous le 15 Avril 2008 pour une grande soirée parrainée par la mairie de Paris, en présence de personnalités, pour rencontrer ces deux directrices et leur permettre de présenter leur école.
Primo veut rester cette association libre et forte qui choisit clairement ses soutiens, ses projets et ses actions. Cette liberté est garante de notre indépendance.
Cela nous permet d’égratigner qui nous voulons et dénoncer en priorité ceux qui mettent en danger et éloignent, par leurs actions et leurs déclarations, la paix et la sécurité de deux peuples.
Eux en ont assez de se battre.
Soyez nombreux à Paris le mardi 15 avril 2008 !*
L’équipe Primo
*Primo vous tiendra informé des lieux et horaires de cette manifestation. Si vous désirez vous joindre à l'équipe de préparation, contactez-nous !
Pièces jointes:
Cela fera bientôt deux ans qu’Ilan Halimi est mort, torturé et exécuté à Paris par des barbares. L’antisémitisme était criant.
A l'époque, l’équipe Primo et les éditions Yago se sont mobilisées afin de proposer au public un livre exposant ce qui avait permis, sinon provoqué cette horreur.
Ce fut « Le canari dans la mine ». Plusieurs de nos amis s’en souviennent. Il fut cité sur M6 lors d’une émission spéciale. Primo et les éditions Yago reçoivent encore des remerciements pour cet ouvrage.
Notre but était de réunir des fonds pour aider une association, une fondation susceptible de semer la paix et la réconciliation là où seule la haine règne.
Nous sommes partis à la recherche d’une telle structure, ainsi que nous nous étions engagés à le faire auprès de nos adhérents et amis, et surtout auprès de la famille d’Ilan.
Nous n’avons pas oublié non plus Sohane, Shérazade, Ghofrane, mortes elles aussi, tuées par cette sauvagerie sans nom qui atteint notre société. Sébastien Selam, le jeune DJ, assassiné lui aussi dans des conditions atroces, torturé par un de ces voisins de palier, fou de joie d’avoir tué un Juif.
Avec l’aide de quelques amis, nous avons trouvé une association à Jérusalem qui lutte quotidiennement pour tenir debout.
C’est une école fondée à Jérusalem en 1931, qui accueille les enfants sourds de toutes origines. Des enfants, juifs, arabes israéliens ou encore palestiniens, apprennent à affronter ensemble le quotidien et dépasser les haines, les rancœurs. Cette école est dirigée tambour battant par deux femmes. L’une est juive, l’autre arabe.
Jour après jours, elles font la preuve qu’une paix est possible, qu’une coexistence est à portée de main, pour autant que chacun accomplisse les efforts nécessaires.
La surdité est un drame, plus encore dans un contexte de haine. En France, les enfants sourds distinguent deux communautés qui ne se mélangent malheureusement jamais : les sourds et les entendants. Les premiers ont leur propre langue, la Langue des Signes et la langue française, pratiquée par leur entourage.
Il faut maintenant imaginer ces enfants sourds de l’école Hattie Friedland, vers laquelle Primo et Yago se sont tournés ; ils connaissent les mêmes difficultés qu’en France mais dans un contexte aggravé par la guerre, la méfiance et la haine.
Si on y ajoute encore le fait que deux langues orales, l’hébreu et l’arabe, se pratiquent dans cette société du Moyen-Orient, on peut de faire une idée de l’extrême difficulté de prendre en charge ces enfants.
C’est pourtant ce qui se passe à l’école Hattie Friedland. Enfants palestiniens, enfants israéliens arabes et juifs, tous affrontent ensemble la difficulté de communiquer. Ils jouent, travaillent, étudient, mangent ensemble en se parlant en langue des signes.
Semer ensemble pour récolter ensemble
Ce projet pédagogique a séduit la petite équipe Primo Yago. Nous avons demandé aux directrices de bien vouloir nous décrire leur programme et leurs actions afin d’affecter les sommes à celles qui en avaient le plus besoin.
Après leur accord, nous leur avons envoyé près de 12 000 euros au mois de mai dernier. Les directrices ont alors pu mettre en place les programmes scolaires établis en liaison avec les recherches pédagogiques du Ministère israélien de l’Education. Vous en trouverez les principaux axes en cliquant ici.
Primo a comme constante dans son action de ne pas s’embarrasser de locutions et de diplomatie.
Toutes les conférences de paix du monde n’aboutiront à rien si elles n’ont pas d’écho et d’effets immédiats dans les plus petits faits de la vie quotidienne, dans la vie des Israéliens et celle des Palestiniens.
Plus encore, ces enfants sourds, de cultures différentes et souvent opposées, plus vulnérables que les autres enfants mais moins perméables au discours de haine, signent ensemble tous les jours la paix et la coexistence pacifique.
Les signes, les gestes sont leur unique moyen de communication. Ils apprivoisent leur peur de l’autre, vont au devant de lui et ne le quittent pas du regard. Chez les sourds, on se regarde pour se comprendre.
Signer la paix est possible
Primo et Yago laissent aux politiciens et à leurs conseillers si doués le soin de signer une paix à laquelle ils se persuadent de croire.
De notre côté, nous allons encourager cette forme du vivre ensemble entre Israéliens et Arabes, afin de prouver que tout reste encore possible dans cette région minée par la guerre.
Nous encouragerons les journalistes à visiter cette école, les gouvernements à soutenir cette initiative. Les fonds distribués dans ce cas seraient bien mieux utilisés que pour l’achat d’une limousine pour le député du coin, l'organisation d'un colloque onéreux avec petits fours, voire une conférence internationale.
Nous vous donnons rendez vous le 15 Avril 2008 pour une grande soirée parrainée par la mairie de Paris, en présence de personnalités, pour rencontrer ces deux directrices et leur permettre de présenter leur école.
Primo veut rester cette association libre et forte qui choisit clairement ses soutiens, ses projets et ses actions. Cette liberté est garante de notre indépendance.
Cela nous permet d’égratigner qui nous voulons et dénoncer en priorité ceux qui mettent en danger et éloignent, par leurs actions et leurs déclarations, la paix et la sécurité de deux peuples.
Eux en ont assez de se battre.
Soyez nombreux à Paris le mardi 15 avril 2008 !*
L’équipe Primo
*Primo vous tiendra informé des lieux et horaires de cette manifestation. Si vous désirez vous joindre à l'équipe de préparation, contactez-nous !
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