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PAKISTAN : Face à un Etat Nucléaire Voué au Jihad ?

Envoyé par A Soued 
PAKISTAN : Face à un Etat Nucléaire Voué au Jihad ?
03 janvier 2008, 13:22
Face à un Etat Nucléaire Voué au Jihad ?



Par Robert Spencer, directeur de Jihad Watch a écrit 7 livres, 8 monographies et des centaines d'articles sur le jihad et le terrorisme islamique - Les best seller du New York Times sont

The Politically Incorrect Guide to Islam (and the Crusades) et "La vérité sur Mahomet". Son dernier livre est Religion de paix ?.

Paru dans FrontPageMagazine.com le 28/12/07

Traduit par Albert Soued pour www.nuitdorient.com dont les archives @#$%& peuvent être consultées à www.nuitdorient.com/n5.htm

Pour comprendre le Pakistan voir aussi d'urgence www.nuitdorient.com/n2339.htm



Al Qaeda a revendiqué le meurtre de Benazir Bhutto sur un site internet italien: "Nous avons eu raison du dernier atout américain, le plus précieux, celui qui était voué à la défaite des combattants de l'Islam (moujahedine)". Selon ce site, l'ordre de tuer est venu d'Ayman el Zawahiri, le n°2 d'Al Qaeda. Cependant, le porte parole de la Maison Blanche Scott Stanzel est circonspect quant à ces déclarations, "je suis conscient qu'al Qaeda puisse revendiquer une responsabilité dans cet assassinat. J'ai eu vent des nouvelles, mais je n'ai rien de précis à vous dire sur ce sujet. Quiconque a perpétré cette attaque est l'ennemi de la démocratie; il a utilisé une tactique habituelle d'al Qaeda, c'est-à-dire la bombe-suicide, en tuant des innocents pour interrompre le processus démocratique" dit-il aux reporters.

Et c'est la réalité, car le seul opposant au régime de Mousharaf et tenant de la démocratie, Nawaz Sharif (1), a annoncé que son parti boycotterait les élections (du 8/1/08 reportées au 18/2/08), en mémoire de Mme Bhutto. Il a dit "Dans les circonstances actuelles et sous Mousharaf, toute campagne et toute élection libre ne sont pas possibles". Les seuls gagnants dans ce drame semblent être les intégristes islamiques Pakistanais qui ont toujours méprisé Mme Bhutto, du fait de ses tendances pro-occidentales et de sa détermination annoncée de débarrasser le pays d'al Qaeda.

Qu'al Qaeda ait réellement ou non assassiné Mme Bhutto, cette organisation avait déjà menacé de la tuer en octobre dernier, quant elle a décidé de revenir d'exil pour jouer un rôle sur la scène politique. Mahmoud al Hassan du Parti des Combattants (Hizb al Moujahidine), un groupe jihadiste allié au parti Jemaa't al Islamiya (assemblée islamique) a dénoncé Mme Bhutto pour avoir dit qu'elle se joindrait les Etats-Unis dans leur recherche de Ben Laden. Il fulmina "Benazir Bhutto parle comme une infidèle. Comment pourrait être la réaction d'un Jihadiste (combattant du Jihad)? Il devrait la tuer sans hésitation, elle est un ennemi de l'Islam, un ennemi des Jihadistes, un ennemi du pays!"

Il est possible que l'assassinat de Mme Bhutto fasse partie de ce jihad, mais aussi du dessein plus large d'installer la loi islamique au Pakistan. Et ce mouvement a un très large soutien dans ce pays. Selon un sondage d'opinion mené par CNN en septembre, sur le plan de la popularité, Ben Laden aurait le soutien de 46% du peuple, contre 38% pour Mousharaf et … 9% pour G W Bush.
Il faut rappeler que Mousaharaf a dû affronter les insurgés de la Mosquée Rouge (Lal masjid) en 2007, dont les chefs appelaient ouvertement à l'application de la sharia' au Pakistan. La loi d'urgence qu'il a dû appliquer en novembre était une riposte directe à la tentative d'installer un Islam politique dans le pays. Al Qaeda répliqua en appelant les Musulmans à mener le Jihad contre Mousharaf. Et quelques semaines après, les jihadistes avaient déjà conquis un grand territoire dans le nord-ouest (Waziristan), au détriment du gouvernement fédéral légal. Une fois au pouvoir les jihadistes ont appliqué une loi islamique draconienne, rappelant celle des talibans, en Afghanistan, fermant les boutiques vidéo et les écoles pour filles. Mais ces mesures ne sont pas impopulaires dans certaines régions du Pakistan. Un autre groupe jihadiste, Lashkar e Taiba, coopère avec al Qaeda et il est impliqué dans certaines actions violentes contre des objectifs occidentaux.

Le Los Angeles Times rapporte que les responsables du contre-terrorisme des Etats-Unis estiment qu'il est difficile de combattre ces groupes, car ils ont un statut officiel légal. Ils ont des milliers d'adhérents loyaux et des liens étroits avec le gouvernement, qui ne fait rien pour les neutraliser.

On sait qu'il y a des sympathisants jihadistes dans les échelons les plus élevés du gouvernement pakistanais. Le ministre des Affaires australien Alexander Downer dit en novembre "J'ai été préoccupé par le fait que certains membres du Renseignement du Pakistan (ISI) avaient des liens avec les Talibans. Mais ce n'est pas surprenant dans ce pays, Mme Bhutto elle-même avait aidé les Talibans, quand elle était 1er Ministre. C'est un exercice de realpoltik que ses partisans regrettent peut-être aujourd'hui".

Dans ce climat politique, il n'est pas surprenant que l'appel de G W Bush aux Pakistanais d'honorer la mémoire de Benazir Bhutto, en continuant le processus démocratique, pour lequel elle a donné sa vie si bravement et en tenant des élections libres, puisse déboucher sur l'installation au Pakistan d'un régime islamique (2).

Alors un état nucléaire dédié au jihad et à la suprématie de l'Islam pourrait changer le difficile statu quo dans l'univers islamique et dans le monde entier, pour toujours.



Notes de la traduction

(1) soutenu par l'Arabie Saoudite

(2) comme à Gaza





A Nuclear-Armed Jihadist State?



By Robert Spencer, scholar of Islamic history, theology, and law and the director of Jihad Watch. He is the author of seven books, eight monographs, and hundreds of articles about jihad and Islamic terrorism, including the New York Times Bestsellers The Politically Incorrect Guide to Islam (and the Crusades) and The Truth About Muhammad. His latest book is Religion of Peace?.

FrontPageMagazine.com | Friday, December 28, 2007



Al-Qaeda has claimed credit for the murder on Thursday of Benazir Bhutto: “We terminated the most precious American asset which vowed to defeat [the] mujahadeen. According to an Italian jihadist website, the hit was ordered by none other than Ayman Al-Zawahri, Al-Qaeda's Number Two man. However, White House spokesman Scott Stanzel was cautious about such reports: I am aware that al-Qaida may have claimed responsibility. I'm aware of news reports of that. But, he told reporters, I dont have any specifics for you on that. Whoever perpetrated this attack is an enemy of democracy and has used a tactic that al-Qaida is very familiar with, and that is suicide bombing and the taking of innocent life to try to disrupt the democratic process.

And disrupted it is. The remaining democratic opponent of the Musharraf regime, Nawaz Sharif, announced that his party would boycott national elections set for January: We have decided to boycott elections in honor of Ms. Bhutto, he said. Under the present circumstances and under Musharraf, neither is campaigning possible nor is a free election.

The only winner in these circumstances is likely to be the Pakistani jihadists, who have long despised Bhutto for her Western leanings and her stated determination to stamp out Al-Qaeda in the country. Whether or not Al-Qaeda actually carried out the murder of Bhutto, they had threatened to kill back in October, when she returned to Pakistan and resumed a role on the national stage. Mahmoud Al Hasan of Hizb-ul-Mujahedeen, a jihadist group allied with the Islamist Jamaat-e-Islami party, excoriated Bhutto at that time for saying she would join the U.S. in the hunt for Osama bin Laden. Benazir Bhutto, he fumed, was totally talking like an infidel. What should be the reaction of jihadis? They should definitely kill her. She is an enemy of Islam. She is an enemy of jihadis. She is an enemy of the country.

It may be that the assassination of Bhutto is part of this jihad, and part of a larger effort to institute Islamic rule in Pakistan. That movement has broad popular support. According to a September CNN poll, in Pakistan bin Laden has a 46 percent approval rating. Musharraf’s support is 38 percent. U.S. President George W. Bush's approval: 9 percent.

Musharraf earlier this year faced down the Lal Masjid, or Red Mosque, whose leaders were openly calling for the strict rule of Islamic law in Pakistan; the emergency rule he declared in November was a direct attempt to counter the growing power of the exponents of political Islam. Al-Qaeda, in response, called on Muslims to wage jihad against Musharraf. And just weeks after the imposition of emergency rule, jihadists were still gaining territory in the country's northwest region, a hotbed of jihadist sentiment, at the expense of the federal government. Once in power, they instituted draconian Islamic laws reminiscent of the Taliban, shutting down video stores and schools for girls. But such measures don't appear to be unpopular in some areas of Pakistan. Lashkar-e-Taiba (Army of the Righteous), another jihadist group there, collaborates with Al-Qaeda and may also be involved in actions against Western targets. The Los Angeles Times reported that U.S. counterterrorism officials say the groups status as a legal organization in Pakistan makes it difficult to oppose. It has thousands of loyal supporters and close ties to a government that has done little to rein it in.

There is a great deal more evidence of jihadist sympathizers at the highest levels of the Pakistani government. Also in November, then-Australian Foreign Minister Alexander Downer declared: I've been concerned about some elements of the Pakistani intelligence services and their links to the Taliban. This should not be surprising, considering that Bhutto herself aided the Taliban during her tenure as prime minister: an exercise in realpolitik that her followers may be regretting today.

Given such a political climate, it should not be surprising if Bush"s call to Pakistanis to honor Benazir Bhutto's memory by continuing with the democratic process for which she so bravely gave her life, if followed through with free elections, results in the installation of an Islamic regime in Pakistan. Then a nuclear-armed state dedicated to the jihad ideology and Islamic supremacism will alter the uneasy status quo in the Islamic world and the world at large, forever.
Re: PAKISTAN : Face à un Etat Nucléaire Voué au Jihad ?
03 janvier 2008, 15:24
mais ou est il passe le pakistemps des cerises?
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