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Les messages de l’an des rédacteurs de la Ména

Envoyé par mena 
Les messages de l’an des rédacteurs de la Ména
03 janvier 2008, 20:52
Les messages de l’an des rédacteurs de la Ména (info # 010101/8)


De Stéphane Juffa

Si je devais absolument résumer en une phrase la situation qui prévaut au Moyen-Orient à l’aube de 2008, je dirais que cela va un peu mieux de près et beaucoup moins bien de loin. J’ajouterais, si on m’en donnait l’occasion, que la coopération entre Israël et l’Autorité Palestinienne fait de grands progrès. On se parle, on s’écoute, et on synchronise les efforts sécuritaires. En 2007, on n’a pas entendu de responsables du gouvernement Abbas-Fayyad parler de Palestine "de la rivière à la mer", et c’est là un progrès notable.

Hors certaines émissions diffusées sur les télévisions du Fatah, la violence verbale palestinienne a nettement décru. De plus, des personnes comme Salam Fayyad n’emploient guère de double discours, l’un, conciliant, à destination de l’Occident, l’autre belliqueux, à usage domestique.

Les actes terroristes, en deça de la ligne verte, ont pratiquement cessé. Grâce à qui ? Principalement à la barrière de sécurité, tant décriée lors de sa construction par nos confrères tricolores, et qui remplit pleinement sa destinée. Rien à faire des critiques malintentionnées à son propos, je compte les Israéliens de toutes confessions qui ne sont pas morts dans des attentats collectifs, et je me souviens des carnages qui prévalaient, il y quelques années à peine. Si ce mur n’avait servi qu’à sauver une seule vie, il aurait été juste de l’édifier.

L’accalmie de la terreur provenant de Cisjordanie est également à mettre sur le compte du travail incessant des commandos de Tsahal, de la communauté d’intérêt à y mettre un terme, entre Abbas et Olmert, sur le compte de la perte de Gaza par l’AP, et celui de la nouvelle orientation du gouvernement palestinien.

Certes, le problème des Qassam sur le Néguev occidental se poursuit, et il est totalement insupportable pour la conscience de tous les Israéliens. Mais le terrorisme palestinien à les ailes coupées, et, malgré les menaces sans cesse proférées par les islamistes de Gaza, le Hamas n’est plus capable de monter des opérations-suicide dans nos autobus et nos restaurants. Si l’on veut embrasser distinctement les problèmes actuels, il faut impérativement aussi savoir identifier les avancées réalisées. Et si on omet de faire cette analyse, c’est que l’on sert des objectifs partisans et que l’on n’est pas journaliste.

Olmert et Abbas restent faibles, mais ils durent et ils jouissent de la confiance de l’Amérique et de l’Europe. Et ce principe de durée a le mérite d’instaurer une certaine stabilité et de la continuité dans le dialogue. Les choses vont se corser lorsqu’il s’agira, pour ces deux leaders, de proposer à leurs peuples les concessions terribles qu’il faudra faire, si l’on poursuit en direction d’un règlement durable.

Au loin, cela va beaucoup moins bien. En 2008, soit on mettra un terme à l’aventure nucléaire iranienne, soit il faudra se résoudre à cohabiter avec une république théocratique impérialiste, dotée de l’arme atomique. A ce propos, la publication du rapport du renseignement US fait courir un danger objectif à la planète.

Une telle cohabitation changerait fondamentalement, et pour le pire, les équilibres fragiles qui se sont installés sur terre. On conçoit mieux cette fragilité à l’aune des événements d’Islamabad. Les capitales tremblent, avec chaque pierre lancée par les manifestants pakistanais, de voir tomber cinquante bombes atomiques, et leurs lanceurs, entre les mains d’éléments hostiles et incontrôlables. Ceux qui prétendent que le danger de la bombe pakistanaise est plus grand que celui de la bombe de Téhéran se fourvoient encore une fois : il faut faire la somme de ces deux risques, non les comparer.

Quant à la portée et à la qualité de nos informations en 2008, on ne peut qu’y trouver quelque satisfaction parmi les grands maux du moment. Les prospectives que nous avons proposées n’ont pas été détrompées ; notre traitement de l’attaque du 5 septembre en Syrie a servi de phare à l’ensemble des commentateurs. Les rushes de France 2, rendus publics sur injonction d’un tribunal, recèlent précisément ce que nous annoncions non moins précisément dès 2003 : rien sur l’assassinat prétendu de Mohamed A-Dura.

2008 s’ouvre sur une controverse tronquée, où l’unique témoignage de l’incident a été déclaré nul par Enderlin en audience, les rushes montrant 27 minutes de l’assassinat sont désormais avérés inexistants, à l’instar des images "insupportables" de l’agonie de l’enfant. Plus aucune preuve "imprésentable" ne soutient la thèse de l’assassinat. Enderlin est nu, rattrapé par ses mensonges. Il fait celui qui n’entend ni ne voit rien, sur une corde raide, et il va tomber, repris par la gravité universelle. Plus dure sera sa chute et celle des journalistes de cour, qui ont soutenu l’imposture et qui nous ont insultés, que nous entraînerons dans l’effondrement de Charles. L’atmosphère a changé à Paris, et le crime contre la nation d’Israël ne jouit plus de l’impunité qui le protégeait jusqu’en mai dernier.

La Ména proposera d’ici peu, au terme de la trêve des confiseurs, d’autres preuves accablantes pour France 2 et Mademoiselle Chabot lors d’une vraie conférence de presse. C’est notre travail, et nous le fournirons jusqu’au bout. Comme je l’écrivais l’an dernier, à pareille époque, nous devons apprendre à vivre dans l’incertitude du lendemain. C’est dur, mais c’est possible, en gardant les yeux grands ouverts. Avec mes souhaits sincères de qualité, de santé et de paix.


De Sébastien Castellion (analyste politique, expert en économie) :

Pour la France, 2007 aura été une année plus que positive : celle de l’échec final et de la décomposition presque complète du système d’inertie politique et d’intimidation intellectuelle nommé chiraquisme. Les historiens de l’avenir s’étonneront qu’un pays libre, qui ne connaissait ni violence politique ni censure de la presse, ait pu être soumis, pendant plusieurs années, à une unanimité obligatoire en politique étrangère. Ils nous diront peut-être pourquoi, dans les salons parisiens de 2002 à 2006, on n’avait d’autre choix que de haïr les deux plus grands hommes d’Etat de l’époque (dans un champ, il est vrai, un peu vide), Bush et Sharon. Les romanciers déploieront leurs talents d’analyse des âmes pour expliquer comment des millions de Français, sans GPU ni Gestapo pour les surveiller, se comportaient pourtant comme en pays totalitaire – cachant anxieusement leurs doutes dès qu’ils se trouvaient en compagnie, répétant bruyamment leur accord complet avec l’excellente politique du gouvernement, tremblant qu’on ne leur découvre des relations compromettantes ou un passé douteux (un cousin américain, par exemple, ou un lointain séjour en kibboutz).

Comme toutes les unanimités contraintes, le chiraquisme s’est effondré dès qu’apparut la preuve visible de son impuissance. La montée dans les sondages, puis la victoire d’un Nicolas Sarkozy affichant ouvertement son admiration pour les Etats-Unis et Israël, ont eu le même effet sur la France, toutes proportions gardées, que la chute du mur de Berlin sur les sociétés communistes. La parole et la pensée se sont libérées ; les élites ont dû admettre qu’elles avaient inventé de toutes pièces la « volonté populaire » qu’elles évoquaient pour justifier leur propre conformisme et leur propre lâcheté. Il reste, là aussi, des cercles de nostalgiques. Pour notre malheur à tous, certains de ces cercles ont un rôle important dans la presse française et conservent de l’influence dans l’opinion – la Mena parle assez souvent des salles de rédaction de Libération et de France 2 (dans lesquelles elle a tous les contacts nécessaires …) pour que je n’aie pas à y revenir. Mais le sentiment de toute-puissance des amériphobes et des antisionistes – ce sentiment qui leur inspirait, il y a un an encore, des ricanements narquois et des menaces à peine voilées contre toute apparence de dissidence – a bel et bien disparu. Une plus grande liberté est revenue dans les discussions. Les contacts entre institutions françaises et leurs partenaires américaines et israéliennes augmentent rapidement. La justice, à en croire le nouveau tour du procès Karsenty, s’estime de nouveau autorisée à faire son travail, non plus contrainte à entériner la ligne du parti. Chirac et Villepin, instigateurs de cette sombre époque, voient revenir vers eux leurs actions passées et doivent, à leur tour, se débattre face aux juges ; leurs ruminations bilieuses de vengeance n’intéressent personne.

Après une année aussi profitable, il est malheureusement difficile d’espérer aussi bien pour 2008. Les réformes Sarkozy vont avancer – mais, selon toute vraisemblance, à un rythme trop lent pour la majorité de l’électorat. Le Président, formidable animal politique, saura presque certainement reprendre l’initiative après son récent passage à vide politique ; mais il restera contraint, par l’écart inévitable entre la volonté furieuse de réformes dans le peuple, qu’il a encouragée à juste titre pendant sa campagne, et le profond conservatisme de la bureaucratie et des partenaires sociaux, chargés de préparer et d’exécuter ces réformes. La France va découvrir que, même dans un système archi-centralisé, un Président ne peut que donner des impulsions et rendre des arbitrages – et que les impulsions les plus énergiques et les arbitrages les plus décisifs ne suffiront jamais à rendre audacieux ou rapides des groupes qui ne l’ont jamais été et qu’on ne peut pas remplacer dans leur totalité.

Pour moi, 2007 est aussi l’année où ma carrière m’a, une fois de plus, contraint à diriger hors de France la plus grande partie de mes centres d’intérêts. C’est donc d’autres sujets que je vous entretiendrai, chers lecteurs, en 2008, comme j’ai déjà commencé à le faire. Puissent les nuages qui s’accumulent sous d’autres cieux se dissiper avant la fin de la nouvelle année, et que chacun d’entre vous ait une année fructueuse et heureuse.


De Fayçal H. à Amman (informateur-relais)

Imperceptiblement, le monde arabe s’est rapproché d’Israël en 2008.

Grâce à l’établissement d’un dialogue continu entre Riad et Jérusalem ; grâce aux reportages du bureau permanent d’Al-Jazeera en Israël, grâce au plan de paix de la Ligue Arabe, et à la participation de tous les Etats du Proche-Orient à Annapolis.

Qu’importent les différences et le manque de courage de nos gouvernants, l’Etat hébreu a cessé d’être une tache noire sur nos cartes de géographie, un territoire peuplé de personnes cornées, aux pieds fourchus, qui passent tout le temps à préparer l’extermination de 1,4 milliard de musulmans.

Le monde arabe est hystérique devant la montée en puissance de l’Iran non-arabe et de l’expansion des doctrines chiites, autrefois ultra minoritaires. Dans cette dynamique, nous devons cesser d’instrumentaliser Israël pour expliquer nos retards de développement à nos populations. Parce que, en comparant les menaces, les avantages et les inconvénients, le pragmatisme demande à ce que l’on considère Israël tel qu’en lui-même. Et que l’on commence à imaginer qu’il a une place au Moyen-Orient.


De Sylvie Tobelem en Israël (1ère assistante de rédaction)

Humble rouage parmi les rédacteurs et entre l’agence et ses lecteurs, je tiens à présenter mes excuses à ceux de nos usagers auxquels je ne suis pas parvenue à donner entière satisfaction durant l’année écoulée.

Je promets de faire mieux en 2008, car c’est ma motivation : la certitude de faire partie d’une grande famille de personnes intelligentes, qui se fichent pas mal des frontières politiques et des différences d’origines et de cultures.

En attendant la paix, je contribue, à ma modeste place, à l’instauration d’un dialogue authentique, qui, et c’est probablement le sentiment de tous nos rédacteurs, participe à la compréhension d’une région complexe aux valeurs souvent antinomiques.

J’y vis avec ma famille et je suis de plus en plus persuadée que la Ména constitue un outil merveilleux au service du progrès et du rapprochement. Mon mot d’ordre c’est qu’il est impossible de faire feu sur des gens que l’on a appris à connaître et à apprécier dans leurs différences. C’est en tous cas ma perception de l’information.

Mes vœux de paix, de santé et de bonheur à nos abonnées et aux autres lecteurs, ainsi qu’à tous mes camarades et à leurs familles.


De Laurent Murawiec à Washington (correspondant permanent, politologue, écrivain)

L’Iran ne cherche pas à se doter d’armes atomiques. C’est ce que racontent les espions américains. Autant dire que les Etats-Unis sont aveuglés par leurs services de renseignement, qui rivalisent avec les services diplomatiques pour imposer, par voie de manipulation, une politique obstinément vouée à l’échec depuis des décennies. Prisonnier de ses choix antérieurs, Bush est coincé, alors même que le général Petraeus lui amène, sur un plateau, la victoire en Irak, qui démontre l’ineptie des perroquets répétiteurs de la “défaite assurée”.

L’aveuglement vis-à-vis de l’Islam, du djihad, de la nature politique du monde arabe, vis-à-vis des régimes dictatoriaux, Syrie, Egypte ou Arabie saoudite, est un élément déterminant de la politique américaine, et, en général, de la politique de l’apaisement à tout prix. Si la réalité est trop problématique, prétendons qu’elle n’existe pas : c’est celle que promeut l’inepte et discrédité premier ministre israélien Olmert envers le Hamas et l’« Autorité » palestinienne. On le sait, c’est celle qui donne des chaleurs à l’Union Européenne. Le sens commun n’est pas si communément partagé quand on s’élève dans les hiérarchies.

Les “élites” qui nous gouvernent sont en faillite : cela me semble l’élément le plus important et le plus grave de notre situation d’aujourd’hui. « Mon Dieu, protégez-moi des mes amis, mes ennemis, je m’en charge », dit-on depuis longtemps. Il est plus difficile pour nous de nous charger des adversaires qui ont juré notre mort, si nos dirigeants entravent systématiquement notre défense. Voilà qui place un fardeau inattendu, mais nécessaire, sur les épaules et les consciences des citoyens, qu’ils soient Américains, Européens ou Israéliens.

A cet égard, la MENA fait de la bonne ouvrage, de même que ses lecteurs. A tous, mes vœux les plus offensifs, les moins pacifistes, et les plus décidés. Les temps qui s'annoncent seront rudes. Autant s’y préparer.


De Michaël Béhé à Beyrouth (analyste politique, correspondant permanent)

En cette fin d'année 2007, notre république expérimentale et le peuple tout entier saluent avec émotion la fin du règne du vassal Emile 1er, qui nous laisse en héritage une forte notion de ce qu'est le zéro et l'infini.

Pour 2008 les paris sont ouverts à plusieurs zéros pour le choix d'un nouveau président et d'un nouveau gouvernement, en l'attente, je vous souhaite, chers lecteurs d'Orient et d'Occident, tous mes voeux de bonheur et de patience.


D'Ilan Tsadik en Israël (journaliste, reporter, journaliste sportif)

Il y a des lectrices et des Hercules qui déçoivent Ilan. Si, si ! Celles et ceux qui comptent sur les frangines pour s’acquitter de leur abonnement à la Ména.

Vous voulez de la vraie info, vous l’avez. Connaître les événements avant qu’ils ne se produisent ? Vous les connaissez. Savoir exactement ce qui se passe et le pourquoi du comment ? Bingo !

Connaître, avant tout le monde, le résultat de la rencontre cruciale de water-polo entre Hapoël Dunes du Néguev et le Club des Assécheurs de gouilles de Montevideo, avec commentaire et analyse du meilleur connaisseur de water-polo des régions semi désertiques du globe en prime ? Vous me trouvez sur la brèche.

Vous nous voulez libres et indépendants. Nous le sommes. Totalement. Vous désirez lire l’avis des deux ou trois des meilleurs analystes arabes de la région, ils sont rédacteurs-actionnaires à la Ména.

Vous désirez que l’information vous parvienne du milieu des combats ? Je pose ma mitraillette un instant pour vous la composer en vers.

Le Hezbollah attaque Metula : Metula écrit pour vous sous les Katiouchas ; privés d’Internet, d’électricité, nous vous décrivons encore ce que nous voyons, et même, nous le photographions pour vous.

Vous n’aimez pas la gauche : nous vous proposons volontiers de me taper dessus et sur mon père. Vous n’appréciez pas la droite : frappez donc, (plus fort encore), Guy Millière ou Laurent Murawiec. Si vous ne le faites pas, d’autres s’en chargeront à votre place. Les bornés adorent le manichéisme, il les fait paraître moins bêtes.

Comment les choses sont perçues à Washington et à Paris, au cœur des establishments politiques ? De très grands journalistes, économistes et analystes vous renseignent.

Quant à nous, notre seul vœu, c’est que ceux qui nous lisent régulièrement – et qui ont les moyens de le faire – règlent les cinq euros par mois que coûte leur abonnement. Si le tiers de nos lecteurs était à jour, nous pourrions aisément lancer la Ména américaine, que des dizaines de journalistes de là-bas nous demandent, prétendant que nous y ferions un malheur.

Parce que notre passion est d’informer vrai et que nous avons prouvé, durant les sept dernières années, que nous sommes capables de le faire. Parce que nous avons un rédacteur en chef pédant, qui ne nous laisse dépenser que ce que nous avons en caisse, car, prétend-il, ne rien devoir à personne et ne dépendre de personne financièrement, constitue le garant de notre liberté de ton et de fond.

Que ceux qui nous lisent et seulement eux, remplissent leur part du contrat – ceux qui sont à jour, je les embrasse -, pour que plus de gens encore puissent partager ce qui les intéresse et qu’ils jugent important de connaître.

On ne peut pas toujours critiquer les journalistes. Ilan vous demande de la logique et de prendre votre responsabilité. Ce n’est pas grand-chose mais cela fera changer infiniment de fausses idées reçues.


De Larry Joffé à Luxembourg (responsable financier, rédacteur)

Je refuse de tomber dans le pessimisme ambiant. Pour cette nouvelle année 2008 je ne laisserai pas les roquettes Qassam, ni la propagande antisioniste en Europe abattre mon moral.

Je perçois, bien sûr, la désinformation dans la presse européenne, je vois évidemment l'islamisme politique et extrémiste se pointer au Proche Orient et même au coeur de l'Europe.

Non, pour cette nouvelle année 2008, je prends du recul et constate l'énorme progrès accompli depuis 125 ans. Imaginez ce qu'aurait dit mon arrière grand-mère, immigrée en Palestine en 1882, si on lui avait prédit qu'en 2008, l'Etat d'Israël serait devenu une réalité, qu'il aura su résister à plusieurs tentatives d'anéantissement militaire, que plusieurs pays arabes entretiennent des relations bilatérales avec lui, et que, même la Ligue Arabe s'annonce, à la majorité de ses Etats membres, pour une cœxistence entre l'Etat des Juifs et les Etats arabes.

Qu'en aurait-elle dit ? Peut-être que le plus dur est derrière nous et qu'il faut y croire. Bien sûr, ne pas baisser sa garde, rester conscients des nouvelles menaces écologiques, sociales, islamisantes, mais ne pas perdre de vue l'amélioration constante dans l'acceptation de l'Etat d'Israël depuis 125 ans.

La lutte contre ces menaces peut se faire en coopération avec certains des courants palestiniens et arabes. L'islamisation totale du Proche Orient ne doit pas être une fatalité. Et pour finir, un mot de soutien à la MENA. Nous avons besoin d'une information juste, qui nous aide à naviguer, sans tomber ni dans le pessimisme ambiant, ni dans l'optimisme infondé.


De Sami El Soudi dans l’Autonomie Palestinienne (analyste politique, correspondant permanent)

Je suis de ceux qui considèrent qu’Annapolis a constitué un progrès vers un règlement, plus important que les politiciens des deux bords n’acceptent de l’admettre publiquement.

La coopération entre Israël et l’Autorité Palestinienne n’a jamais été plus intense qu’en 2007 ; les dispositions sécuritaires font l’objet de décisions prises en commun. Les commandos de Tsahal en Cisjordanie effectuent chaque nuit le travail antiterroriste qui sert les deux entités et que l’AP n’est pas (encore ?) en mesure de réaliser d’elle-même.

En 2007, personne n’a entendu parler d’aucune fusillade entre l’IDF et des unités en service de l’AP. Au contraire, les Israéliens neutralisent les agents de l’ère arafatienne qui refusent le processus engagé par le tandem Abbas-Fayyad - sur la demande de nos dirigeants et avec leur bénédiction.

Des unités de centaines d’hommes, enfin bien préparées, de l’OLP ont pris le contrôle, plus que symbolique, de la plupart des villes de la rive occidentale.

L’espoir est incarné par Salam Fayyad. Ce n’est pas un "pragmatique" mais un authentique libéral. Comprenne la différence qui le veut et qui le peut. Un homme éduqué au Texas, qui n’a jamais porté d’arme, qui n’a jamais envoyé, ou participé à l’envoi, de terroristes contre Israël. Un homme qui n’a jamais détourné un centime de l’aide internationale à son profit. Quelqu’un qui désire ardemment un Etat palestinien à côté de celui d’Israël, doté d’institutions crédibles, et qui souhaite réellement faire de notre peuple une nation éclairée.

Salam Fayyad travaille efficacement et infatigablement à la réalisation de son dessein ; il jouit de la confiance des Israéliens et de la communauté internationale. S’il ne lui arrive rien de fâcheux en chemin, il incarnera la Palestine qui fait la paix avec les Juifs et avec elle-même. Celui qui reformulera le projet palestinien, qui part dans tous les sens.

Le gros point noir demeure Gaza. Les frappes israéliennes amoindrissent la capacité de nuire des Islamistes, opposés à la création de notre Etat. Mais c’est insuffisant. En 2008, il faudra soit que Moubarak se décide à contrôler la voie Philadelphie, soit que Tsahal s’y redéploie. Il n’y a pas d’autre solution pour assécher le Hamas. Ensuite, il faudra que l’AP, organisée, reconquière la bande et, à vrai dire, je ne sais pas comment cela pourra se faire.

Il faudra aussi que Jérusalem accompagne la progression du nouveau projet palestinien en se pliant, elle aussi, aux nécessités qu’implique la création de notre Etat. A commencer par le démantèlement des implantations illégales et la cessation absolue du renforcement des implantations existantes situées sur le territoire dévolu à notre futur pays. Il faudra – c’est incontournable – qu’Israël se mette, graduellement, en symbiose avec nos progrès, à croire à notre projet.

La Ména continuera à jouer son rôle inestimable, en procurant à l’opinion publique des images de la situation telle qu’elle est. En continuant à se situer à l’écart du journalisme instrumentalisé, qui ne parle que des événements qui servent la propagande d’un camp ou de l’autre. Sans occulter les points de vue des rédacteurs qui n’ont pas la même perception de la situation, sans jamais chercher de consensus idyllique, et, partant, inexistant, dans la relation des faits.

Un grand merci à nos abonnés payants, qui participent, plus qu’ils n’en ont conscience, à asseoir l’approche intelligente et responsable de la compréhension continue du différend israélo-palestinien. Meilleure année à tous.


De Guy Millière en France (analyste politique, expert en économie)

Voulant le plus grand bien pour la population d’Israël, je ne puis essentiellement que lui souhaiter une chose : retrouver des dirigeants politiques capables de parler vrai sans rien céder aux antisémites et autres antisionistes disséminés sur le reste de la planète.

Voulant le plus grand bien pour les populations arabes de Cisjordanie et de Gaza, je ne puis que leur souhaiter la défaite et la débâcle tant du Hamas que de l’Autorité palestinienne, car c’est sur les décombres du totalitarisme et du fanatisme que la liberté peut naître.

Voulant le plus grand bien pour l’humanité entière, je souhaite la victoire d’un candidat fort, lucide et déterminé lors des élections présidentielles américaines de novembre 2008. Quand les Etats-Unis sont bien gouvernés, la situation planétaire est favorable à l’avancée des droits des êtres humains.

Quand ils sont mal gouvernés, le mal et la destruction se propagent. Nous avons besoin, plus que jamais, que les Etats-Unis soient bien gouvernés, et si le nouveau Président est aussi détesté que George Walker Bush, et par les mêmes gens, ce ne sera pas du tout un mauvais signe.


De Jérôme Coursade à Jérusalem (grand reporter)

Cette année encore, je n’ai pas envoyé d’article à la Ména. Ce n’est pas par paresse et surtout pas par dédain. Je crois, qu’en l’état de la situation, je n’ai rien de plus à apporter, ni au plan informationnel, ni au niveau de mes analyses, au travail colossal que fournit cette bande d’extraterrestres.

Il suffit, pour s’en persuader, de dresser une liste de tous les scoops, de toutes les révélations majeures et de toutes les analyses indispensables qui ont concerné la région dans laquelle je vis, depuis la création de la Ména.

En gardant une marge de sécurité, on constate qu’au moins 70% de ces informations capitales nous ont été apportées par ces journalistes-actionnaires, débarqués d’une autre galaxie.

N’est pas rédacteur dans cette agence qui veut. A nous, depuis la bande, de ne pas être ni ingrats ni sots, et de soutenir La Métula comme elle le mérite. La soutenir, c’est prendre soin de notre source principale d’informations capitales.


De Llewellyn Brown en France (traducteur officiel, rédacteur, écrivain)

Notre devenir est en grande partie suspendu à la politique. Domaine des déclarations creuses, des assertions réversibles en toute circonstance : la honte y est sans prise, la pudeur inconnue.

Dès lors, et en l’absence d’une parole de vérité susceptible de toucher juste, il serait vain d’attendre autre chose d’un « processus de paix » qui, ailleurs, se conçoit comme « un plan de conquête par étapes ». À peine plus loin, la menace émanant de Téhéran va se décuplant, de manière exponentielle : chaque jour compte.

Ma compassion s’adresse, en ce moment, aux courageux habitants de Sdérot, dont la détresse ne perce pas le silence satisfait de nos médias. Ma solidarité va à tous les partisans d’une vie fructueuse et enrichissante. Aux lecteurs et aux membres de la Ména, je souhaite la détermination et l’enthousiasme nécessaires pour affronter les défis de l’année à venir.


De Privat Rutazibwa, à Kigali, Rwanda (analyste, journaliste, ex-directeur de la RNA, l’agence soeur de la Ména au Rwanda)

Pour le Rwanda, 2007 aura été marquée par son entrée, avec le Burundi, dans l'East African Community (La Communauté de l’Est Africain), rejoignant ainsi le Kenya, l'Uganda et la Tanzanie ; ouvrant de nouvelles opportunités dans le vaste marché de l’Afrique orientale.

Le pays a également consolidé son rayonnement international, en accueillant plusieurs conférences de haut niveau, dont une sur le Sida, et une autre sur les télécommunications en Afrique (Connect Africa).

Dans la même veine, le président rwandais, Paul Kagame, a reçu deux distinctions importantes, celle de l'"abolitionniste" de l'année 2007, décerné par l'organisation Hands off Cain (Bas les pattes Caïn), pour la suppression de la peine de mort au Rwanda ; et l'African Gender Award (prix du meilleur chef d’Etat défenseur des femmes en Afrique), remis par l'association Femmes Africa Solidarité.

Quatorze ans après le génocide des Tutsis, le pays a retrouvé la stabilité et une image de respectabilité, de bonne gouvernance et de pôle d'attraction pour les touristes, les investisseurs étrangers et les rencontres internationales.

De Kigali, je souhaite aux rédacteurs et aux lecteurs de la Ména "Umwaka mushya w'amata n'ubuki !". Une nouvelle année de lait et de miel, pour ceux qui n’ont toujours pas appris le kinyarwanda.


De Jean Tsadik à Métula (analyste stratégique – expert militaire)

La situation stratégique du Moyen-Orient, d’Israël et de l’Europe est franchement mauvaise, à l’orée de 2008.

La faute à l’agressivité de la République Islamique d’Iran et à l’incapacité de la communauté internationale de décréter les sanctions – et elles existent au répertoire ! – pour mettre fin à sa course effrénée à l’atome militaire.

La faute, aussi, à l’inconscience des agences du renseignement américain, qui, en publiant sciemment, à la poursuite d’objectifs politiques internes aux Etats-Unis, un rapport erroné, ont fait chuter la pression principale qui agissait sur le régime des ayatollahs. En se privant ainsi du composant "menace militaire" dans le difficile dialogue avec Téhéran, les espions américains ont imposé au monde libre un danger d’une gravité qu’ils n’ont pas appréhendée.

Parallèlement à la construction de sa bombe et des missiles pour la transporter, l’influence négative de l’Iran se fait sentir partout : en Syrie, qui lorgne vers la guerre et sur le Liban, au Liban, où les pro Damas-Téhéran empêchent l’élection d’un président et maintiennent le pays hors de la sphère d’influence occidentale, à Gaza, où les Iraniens financent, entraînent et arment les islamistes.

Le risque macro, c’est la nucléarisation de Téhéran. Le risque micro, c’est l’influence néfaste qui se maintient dans ces territoires, avec, à la clef, la menace de les voir agir en synchrone en cas de crise majeure.

Si rien de péremptoire n’est fait en 2008, le monde libre aura définitivement perdu la capacité de contrôler la fission de l’atome perse. Que fera l’Europe si le Liban bascule du mauvais côté, et si les ayatollahs installent leurs missiles sur le bord même du bassin méditerranéen ? Dans une telle occurrence, même le bouclier que Washington se propose de déployer en Tchéquie et en Pologne serait inutile.

Vendredi dernier, la Russie a officiellement démenti les révélations de l’agence Fars, selon lesquelles Moscou avait décidé de vendre son système antiaérien S-300 à Téhéran. Mais qui croire ? Tant que la Chine, la Russie et, à moindre échelle, l’Allemagne, n’auront pas réalisé que le risque iranien a totalement surpassé, par sa gravité, tout intérêt commercial, de quelque sorte qu’il soit, c’est la sécurité de la planète qui est hypothéquée. Avec, à l’horizon 2008, le passage du point de non-retour.

Que les progrès relatifs du dialogue israélo-palestinien ne nous cachent pas les vrais dangers ! Dans l’espoir que les dirigeants du monde réagissent, j’adresse à nos lecteurs mes meilleurs vœux pour une périlleuse nouvelle année.


De Viviane Miles à Grenoble (journaliste)

Dans le monde, des alliances se font et se défont, l’espoir alterne avec les désillusions ; et notre rôle est toujours aussi vital : informer et informer encore, contre vents et marées, avec le souci constant de mettre en lumière les zones d’ombre qui ne laissent pas de s’épandre dès que l’on baisse la garde. Les exemples ne manquent pas, que ce soit le raid de Tsahal sur la Syrie, ou l’ « affaire » Al-Dura, pavée de procès et de mensonges. Mais notre persévérance, notre patience et les enquêtes minutieuses de nos journalistes sont les garants de l’éclatement de la vérité, d’une vérité que nous nous sommes donné pour mission de transmettre honnêtement et posément.

Rien n’est acquis : Israël doit lutter tous les jours pour conserver le droit d’exister et une place dans le concert des nations libres. C’est ce qu’a bien compris le nouveau président français Nicolas Sarkozy, dont l’élection a été une éclaircie bienvenue dans les relations franco-israéliennes.

Mes pensées vont aux otages israéliens, dont on n’a pas de nouvelles et dont chaque jour est un jour de souffrance supplémentaire pour eux et leurs familles. Si 2007 a vu la libération des infirmières bulgares et du médecin palestinien des geôles libyennes, je prie pour que, avec une mobilisation efficace, l’année qui vient voie celles de Guilad Shalit, d’Eldad Regev et d’Ehud Goldwasser.

Les habitués de la Ména connaissent mon optimisme. Ainsi, je veux croire, malgré tout, à des lendemains meilleurs et plus sereins, où notre tâche se limiterait à narrer des événements heureux. Je souhaite à tous mes confrères et à tous nos lecteurs une année 2008 de bonheur, de bonne santé et de succès, et surtout, une année de paix dans leur cœur et dans le monde.


De Masri Feki à Jérusalem (politologue, spécialiste des pays arabes)

Le Moyen-Orient va plus mal que jamais. La défaillance et la marginalisation croissante des principaux Etats arabes contraste merveilleusement avec la montée en puissance de la République islamique d’Iran. Militairement et économiquement supérieure à ses voisins, son émergence apparaît comme une excroissance pathologique sur un corps arabe agonisant. L’Egypte décline avec son dictateur, certes « éclairé » mais moribond, l’Irak post-baasiste est désormais hors-jeu, la régime syrien est à l’agonie après ses mésaventures au Liban, et l’Arabie saoudite, ses milliards mis à part, n’est pas suffisamment puissante pour exercer un leadership réel sur les autres pays arabes. Depuis plusieurs années déjà, l’Iran des mollahs exerce une influence redoutable sur l’Irak voisin, où les deux tiers de la population sont chiites et devient, via le Hezbollah libanais, un facteur de perturbation dans une région hautement sensible. Si l’Iran dispose d’une aussi grande capacité de nuisance au Moyen-Orient, qu’en serait-il s’il venait à acquérir des armes de destruction massive ?

Une bombe iranienne renforcerait les éléments les plus radicaux à Téhéran, confortés par ce succès majeur, et aurait un lourd impact sur la course à l’armement au Moyen-Orient, puisque l’Arabie saoudite, l’Egypte et la Turquie ne resteraient pas les bras croisés.

L’année 2008 tranchera entre les fatalistes, qui se contentent de sanctions symboliques et de bonnes paroles pour apaiser leur conscience, et les partisans de la fermeté, qui se mobiliseront peut-être pour épargner au monde le fléau de la prolifération. En ce jour de l’an, j’espère que les hommes et les femmes dignes de notre monde sauront, chacun et chacune à sa manière, affronter cette menace grandissante avec courage et responsabilité. Je souhaite aux lecteurs de la Ména une fructueuse année civile et les remercie de leur fidélité et du soutien qu’ils accordent à une information libre et professionnelle.


De Nir Boms à Jérusalem (éditorialiste, politologue)

Il y a tout juste cent ans, en 1907, la magnifique Douma – le bâtiment du parlement russe – ouvrait ses portes à St. Pétersbourg. Durant les quelques années qui suivirent l’avènement d’un siècle nouveau, c’était encore l’espoir qui primait pour des milliers de libéraux et d’amoureux de la liberté en Russie.

La Douma s’ouvrit par une série de réformes et d’initiatives porteuses de l’espoir de générer une aube nouvelle dans la patrie adulée, mais le gouvernement mit rapidement fin à tout cela. L’opinion ne demeura pas silencieuse, et, sous peu, la troupe eut à disperser plus de 40 000 manifestants, dans l’unique but de préserver un semblant d’ordre.

Une révolution s’ensuivit, et cela prit à la Russie 80 années supplémentaires afin de revenir à un discours de liberté, bien que ce processus semble remis en question alors que j’écris ces lignes aujourd’hui.

Tandis que nous nous retournons sur l’année écoulée, en Irak, au Liban, dans l’Autorité Palestinienne, et, très récemment, au Pakistan, nous remarquons que la liberté se trouve toujours en lutte pour sa survie, et que les radicaux (aussi bien au sein des gouvernements qu’en dehors de ceux-ci) ripostent, avec plus ou moins de réussite.

Reste qu’en prenant une perspective de cent ans, on peut toutefois distinguer du progrès. D’une poignée d’Etats libres en 1907, le nombre des démocraties électorales est passé à 122 en 2007. Et, alors que le rideau se lève sur 2008, nous espérons que ce décompte pourra grossir, en dépit des revers encourus.

Le passée peut apporter une perspective qui souligne une nette voie de progrès. Fort de cette perspective, j’espère – pour le bien de l’Irak, du Pakistan, du Liban, de l’Autorité Palestinienne et de notre monde -, que 2008 soit effectivement une année de liberté.


De Guy Senbel à Nataniya (éditorialiste, rédacteur en chef de Guysen Israël News et de Guysen TV)

Triste année 2007.

L’instabilité et l’extrémisme ont frappé un Moyen Orient qui cherche à échapper au fatalisme de la haine : un camp de la modération est en train de naître, mais l’accouchement des modérés semble sans fin ; tandis que des mains se serrent à Sharm El Cheikh, des missiles Qassam n’en finissent plus de s’abattre sur Sdérot et le Néguev occidental. Au Darfour, à Alger, en Mauritanie, en Irak, au Pakistan et ailleurs, c’est le terrorisme islamiste qui gronde.

Comme il n'est pas dans nos mentalités d'être pessimistes, nous retiendrons ici que 2008 sera l'an des 60 ans d'Israël.

Fête, il y aura... malgré toutes les dénégations et autres tentatives de déstabilisation de notre si petit pays.

Petit pays, par sa superficie, mais tellement grand par ses hommes.

Parmi eux, Stéphane Juffa mérite d'être nommé. Cette année encore il nous a souvent donné, dans ses analyses, l'envie de continuer à exercer la profession de journaliste. Je vous entends penser, mais pourquoi ? Tout simplement, parce que cet homme n'a jamais transigé avec la vérité. Il n'a, cette année encore, pas cherché à plaire. Juste la vérité!

Alors Stéphane, je m'octroie le droit de te dire, au nom de tous nos lecteurs et téléspectateurs : merci.

Téléspectateurs ?

Eh oui, 2007 aura vu la naissance d'une nouvelle télévision francophone d'information : Guysen TV. Cette chaîne, qui sera diffusée dès la mi-2008 sur plusieurs continents, sera aussi le support sur lequel Stéphane ne manquera pas, pour la Ména, d'intervenir. Il nous aidera, désormais aussi en images, à comprendre les aspects cachés des politiques exercées par les dirigeants de ce monde.

Souhaitons à Guilad Shalit, Ehud Goldwasser et Eldad Regev un prompt retour dans leurs familles. Comme déjà depuis de longues années, je termine en espérant que nos agences de presse respectives, deviennent, en 2008, des organisations de loisirs, de sport ou de culture, car la paix sera devenue universelle.

Bonne et heureuse année à tous...
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