Les députés arabes de la Knesset : Le Grand mépris au Peuple d’Israël !
La Knesset paiera dans quelques jours la somme de 200 000 shekels à l'ancien député arabe Azmi Bishara (Balad). Il s'agit d'une allocation de retraite de 193 000 shekels et d'une pension mensuelle de 7 000 shekels jusqu'à la fin de ses jours. Il faudra se demander peut être si la démocratie israélienne n’est pas trop généreuse au point qu’elle serve abondamment les ennemis. Au lieu de punir cet espion, il est gratifié malgré les soupçons de trahison pèsent sur lui.
La justification officielle selon laquelle Bishara « n'a pas été condamné et que la Knesset ne peut le priver de ses droits d'ancien député, même s'il est à l'étranger » ne tient pas debout car l’attitude des députés arabes, durant ces derniers mois, appelle réellement à se pencher sur leurs agissements, que nous avons sélectionnés :
- Début septembre dernier, le député arabe Saïd Nafha n’a pas hésité à faire un voyage très curieux en Syrie. Il a notamment rencontré des agents terroristes, dont Talal Naji, l'adjoint d'Ahmed Jibril, chef du mouvement terroriste du Front de libération de la Palestine. (1)Nafha avait pourtant remplacé à la Knesset le député Azmi Bashara du même parti Balad, qui avait fui Israël après son intelligence avec le Hezbollah pendant la seconde guerre du Liban.
- Le 26 décembre 2007, le député arabe israélien Mohamed Barakeh, a affirmé dans une interview à une agence de presse palestinienne, qu’Israël était "un état criminel et raciste", cette déclaration avait provoquée la colère des élus de droite, dont certains ont appelé le parlementaire à se retirer immédiatement de la Knesset.
- Le 31 décembre, s’exprimant lors d’un colloque arabe sur le thème du Service National Civil, le député arabe, Jamal Zahalka (H’adash) avait traité de « pestiféré » tout jeune arabe israélien qui effectuerait un tel service, et que « la société arabe israélienne vomirait un tel individu». L’association Shlomit (2) a porté plainte devant le conseiller juridique du gouvernement, Menny Mazouz, suite aux propos inadmissibles de ce député arabe israélien.
- Le 10 janvier 2008, le député Ahmed Tibi (Raam - Taal) a vivement critiqué George W. Bush, qui selon lui "est sourd à la souffrance des Palestiniens, et n'est venu ici que pour renforcer la coalition d'Olmert". "L'Etat palestinien verra le jour malgré Bush et non grâce à lui" a déclaré le député "israélien". (Arouts 10 .01.2008) (3)
-Le 23 janvier 2008, coté israélien du barrage d’Erez, plusieurs centaines de manifestants, conduits par des députés arabes de la Knesset et des représentants du Mouvement islamique, sont venus témoigner leur solidarité avec les terroristes des territoires autonomes.
Les députés arabes israéliens, qui sont apparus dans les terminaux frontaliers de Gaza, cherchaient, en vain, d’obtenir une condamnation éventuelle d’Israël.
- Le 28 Janvier 2008, les deux députés arabes israéliens Ahmed Tibi (Ra’am-Ta’al) et Jamal Zahalka (Balad) conduisaient à Aman une importante délégation comptant des officiels et des représentants de la plupart des mouvements politiques du secteur arabe aux obsèques du chef terroriste Georges Habache (4). Le député Zahalka, se permet même de déclarer au sujet du terroriste du FPLP que : "son action ne pouvait que servir d’exemple".
-Le 3 février 2008, la direction politique des Arabes israéliens décide de s'adresser à l'ONU et aux instances internationales pour attaquer l'Etat d'Israël, suite à la décision du Conseiller juridique du gouvernement de clôturer le dossier des émeutes arabes d'octobre 2000. Le député Jamal Zahalka (Hadash) compte aussi initier une pétition pour recueillir 250.000 signatures d'Arabes israéliens.
-Le 7 et 8 février le député Ahmad Tibi (Taal- Raam) en visite aux Etats-Unis, a prononcé un discours à City University de New York. Il a condamné, une fois de plus, ce qu’il appelle "l'occupation israélienne" et il a évoqué la situation à Gaza, mais pas un mot sur ce qui se passe à Sderot !
-1 Mars 2008, tandis que les soldats israéliens versent leur sang pour défendre le sud d’Israël, le député arabe israélien à la Knesset, Ibrahim Abdallah Tsartsur (Raam - Taal), chef de file du parti islamique arabe israélien (branche sud) déclaré lors d'un meeting "qu'il faut sauver la nation islamique en créant ici un Etat islamique".
- 4 Mars presque tous parlementaires arabes israéliens organisaient une grande manifestation à Um El Fahm contre la dernière opération de Tsahal à Gaza. Muhammad Barakeh et Jamal Zakhalka scandaient même des slogans hostiles à Israël.
- 12 Mars le député arabe Ahmed Tibi fustige la décision du ministre de la Sécurité intérieure, Avi Dichter, qui envisage de procéder à la destruction de la maison du terroriste de Jabel Moukaber, auteur du massacre du 6 Mars à la Yéshivah Merkaz Harav.
La forte présomption qui plane sur les députés arabes israéliens, sur des questions de trahison envers l'Etat juif, confirme l'urgence de prendre des mesures urgentes face à la déloyauté de ces députés arabes de la Knesset.
M. Avigdor Lieberman, président d'Israël Beitenou avait donc parfaitement raison lorsqu’il a considéré que des députés , comme Ahmed Tibi ou Mohammed Barakeh , sont plus dangereux que Khaled Mesh'al (dirigeant du Hamas à Damas) ou Hassan Nasrallah, parce qu'ils opèrent de l'intérieur du pays .
Tous ces traîtres de députés arabes, sont des véritables portes –drapeaux des assassins, et leur présence au Knesset devrait être un fardeau au sein de la seule démocratie de Proche Orient.
Il faut dire sincèrement qu’il n’y’ a pas raison de cette lâcheté devant ces députés arabes.
En effet, cela fait des années que les représentants arabes israéliens à la Knesset utilisent la liberté que leur donne la démocratie israélienne pour manifester, plus ouvertement, leur soutien aux pays arabes totalitaires, à la cause palestinienne, voire au terrorisme palestinien.
Les députés arabes de Knesset feraient bien de suivre l’exemple d’Azmi Bishara, et de ne prendre qu’un ‘billet sans retour ’ et ne plus remettre les pieds en terre Israël. Ces députés qui profitent d’un espace de liberté que leur offre la loi du pays, démontrent à chaque occasion leur indignité et leur mépris envers la démocratie israélienne.
C'est bien triste de laisser à ces traîtres sans âmes et sans honneur la possibilité de profiter de votre démocratie. Pourquoi donner à ces gens indignes, la faculté de vivre chez vous, en Israël, de profiter de vos libertés et de tout ce que la démocratie vous apporte ?
Quand Ahmed Tibi et ses collègues participent à Amman aux obsèques de George Habache en manifestant leur solidarité avec un terroriste qui a du sang juif sur les mains, quand Taleb el Sana appelle la Communauté internationale à boycotter Israël et quand, enfin, Saïd Nafha est reçu à bras ouverts en Syrie, proclamant qu’il est patriote palestinien, on se demande pourquoi la Knesset continue à leur verser des salaires de députés ? Et comment ils sont toujours éligibles à la Knesset ?
Pourquoi d’autres traîtres ont été sanctionnés en Israël pour leur action (Zéev Avni, Alexandre Yulin, Israël Bar, Marcus Klingberg, Audi Adiv, Mordecaï Vaanunu) alors que les traîtres arabes israéliens sont toujours à la Knesset ?
Au lieu de lui payer cette confortable allocation de retraite de 193 000 shekels et la pension mensuelle de 7 000 shekels, je dirais que le gouvernement de Monsieur Olmert aurait dû chercher l'ex-député arabe israélien Azmi Bishara, afin de le traîner devant la justice israélienne pour traîtrise et collaboration avec l'ennemi en temps de guerre.
Tous ces députés arabes qui ne cessent d'injurier ou trahir l'Etat d’Israël, demeurent un lourd fardeau au sein de cette démocratie de 20770 km² .Par leur choix délibéré à faire l’allégeance à la barbarie et à l’obscurantisme, ils ont prouvé qu’ils ne peuvent être que des racailles et ils ne seront jamais de vrais représentants politiques pour un Etat civilisé.
Haskala tunisienne, Tunis
tolerance.tunisie@yahoo.fr
(1) l’action du député arabe, Saïd Nafha, tombe directement sous le coup d’une loi israélienne interdisant le voyage de citoyens israéliens dans un pays ennemi.
(2) L’association « Shlomit » encourage le Service National Civil dans la population non religieuse, et elle comprend déjà 2400 volontaires dont 200 dans le secteur arabe israélien.
(3) Le député Ahmed Tibi est très connu pour ses positions anti-israéliennes. En 2005, lors de son voyage à Abou Dabi, avec le député Muhammad Baraké, il a demandé aux autorités des Emirats Arabes Unis de ne pas normaliser leurs relations avec Israël.
(4) Fondateur du Front Populaire de Libération de la Palestine, il était à l’origine de très nombreux attentats et détournements d’avion, notamment celui du vol d’Air France qui s’était achevé à Entebbe en 1976. Parmi ses nombreuses «œuvres terroristes », l’attentat à l’aéroport de Lod (1972), d’Orly (1978), celui de la rue Copernic (1980), et l’assassinat de Rehav’am Zeevi en 2001.