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Votre pélerinage de la Ghriba 2008

Envoyé par Halouf-kbir 
Votre pélerinage de la Ghriba 2008
23 mai 2008, 11:05
hello

alors j'ouvre ce sujet, mon 1er, pour que vous y inseriez vos temoignages du pelerinage pour ceux qui y sont alles, avec photos etc

thanks
Re: Votre pélerinage de la Ghriba 2008
24 mai 2008, 14:30
L'an prochain à Djerba

LE MONDE | 24.05.08

ERRIADH (île de Djerba) ENVOYÉE SPECIALE

ls sont venus retrouver leur "pays perdu", la Tunisie. Certains font le déplacement depuis dix, vingt, trente ans. D'autres viennent là pour la première fois. Ceux-là sont un peu plus réservés, presque intimidés. Cela ne va pas durer. D'un moment à l'autre, ils auront pris leurs marques et adopté le comportement des habitués : décontracté, familier, exubérant. Ici, c'est chez eux.

La Ghriba, c'est un peu, pour les juifs, l'antichambre de Jérusalem, un morceau de Terre sainte en territoire arabe et musulman. Trente-trois jours après la Pâque juive, l'île de Djerba, située à 500 km au sud de Tunis, abrite chaque année un événement extraordinaire : le pèlerinage de la Ghriba. Plusieurs milliers de juifs, le plus souvent originaires d'Afrique du Nord, affluent vers cette synagogue considérée comme la plus ancienne d'Afrique. Ils arrivent de France, dans leur très grande majorité, mais aussi d'Italie, d'Espagne et même d'Israël. Officiellement, le pèlerinage ne dure que deux jours (les 22 et 23 mai, cette année). Il est marqué par une procession assez folklorique dans les rues d'Erriadh, le village qui abrite la Ghriba, autour d'une pyramide hexagonale en argent, la Menara, sur laquelle sont inscrits les noms des douze tribus d'Israël et des rabbins renommés de Tunisie. Dans les faits, le pèlerinage s'étale sur une semaine.

"Ça fait quatre fois que je viens là. Faut être honnête : je viens autant pour les vacances que pour la Ghriba !", avoue Joyce en riant. Cette mère de quatre enfants est venue avec Chantal, sa meilleure amie. L'une et l'autre saisissent chaque fois l'occasion de prendre une semaine de repos "entre copines", bronzer et se baigner, tout en se ressourçant. Tunis, où elles sont nées, comme leurs parents et grands-parents, n'a jamais cessé de leur manquer. "Et puis, on connaît les pouvoirs de la Ghriba. Alors on vient faire des voeux pour la famille", ajoute Joyce, l'air entendu.

Tous le disent : "La Ghriba, on y croit fermement !" Deux légendes circulent quant aux origines de ce haut lieu du judaïsme, qui a des allures de Lourdes. Une femme, arrivée de nulle part - d'où son nom, la Ghriba ("l'étrangère") -, aurait vécu ici en solitaire. Une nuit, sa cabane prit feu. Découvrant le lendemain son corps intact sous les cendres, les habitants comprirent qu'ils avaient côtoyé une sainte, non une sorcière, et construisirent un sanctuaire à sa mémoire. L'autre légende veut que des juifs, fuyant la destruction du temple de Jérusalem par le Babylonien Nabuchodonosor, en 565 avant l'ère chrétienne, se soient réfugiés sur l'île aux Lotophages chantée par Homère dans L'Odyssée. Ils y bâtirent une synagogue avec une porte du temple qu'ils avaient emportée dans leur fuite.

Quoi qu'il en soit, la Ghriba est supposée faire des miracles. Des cancéreux y obtiennent des guérisons inespérées. Des femmes stériles se retrouvent enceintes juste après être passées par là, ou après avoir chargé un parent d'allumer une bougie à leur intention, à la synagogue, ou d'y déposer un oeuf. Des célibataires endurcis rencontrent leur conjoint dans l'année. Mais le premier des miracles de la Ghriba, c'est qu'"elle nous appelle chaque année ! Elle nous tient !", affirment en choeur Lucien, Roland et Emmanuelle.

Ces trois sexagénaires nés à Tunis, Sousse et Sfax, et partis en France au début des années 1960, quand ils ont senti qu'ils étaient "devenus indésirables", rêvent, l'année durant, de cette semaine dans leur pays natal. "Vous allez me prendre pour un fou, mais je ne peux pas m'en passer !", dit Lucien. Il y a douze ans, Emmanuelle a même organisé ici la bar-mitsva (communion) de son fils. "On a affrété un avion. J'ai fait venir 180 personnes !", se souvient-elle, ravie, avant de préciser : "Ici, on se sent en sécurité. C'est pour cela qu'on vient. Et on aime le régime Ben Ali !"

La reconnaissance des pèlerins envers le président tunisien est sans limites. "C'est un exploit d'organiser un pèlerinage aussi important dans un pays arabe ! Je crois que ça ne peut se faire qu'en Tunisie, terre de tolérance, où la liberté de culte est admise !", souligne René Trabelsi, l'un des principaux organisateurs depuis la France de ce rassemblement. Ce voyagiste d'une quarantaine d'années, fils du chef de la communauté juive de Djerba, Perez Trabelsi, fait venir pas moins de 1 000 pèlerins dans un grand hôtel de Djerba. Pour 700 euros, il leur offre le grand jeu : nourriture casher, concerts de vedettes israéliennes invitées pour l'occasion, soirées casino, excursions à Gabès et dans les souks, etc.

C'est tout juste si la thalassothérapie n'est pas incluse dans le forfait. Entre la mer, la piscine et le shopping dans les bijouteries d'Houmt Souk, les pèlerins vacanciers avouent baigner dans un bonheur quasi absolu.

Tout cela, disent-ils, "on le doit à Ben Ali !". D'un bout à l'autre de la semaine, le président tunisien est loué. "Ya ya, Ben Ali ! Il a instauré la démocratie !", s'exclament à chaque occasion les orateurs et animateurs de cette semaine hors du temps et de l'espace, sous les applaudissements. "Démocrate, Ben Ali ? Pour nous, les juifs, oui ! Pour les Tunisiens, non !", ose un jour faiblement protester une femme. Mais le sentiment d'être bienvenu en Tunisie et de ne pas courir de risques - tant les mesures de sécurité déployées sont importantes - balaye toute autre considération.

Personne n'a oublié l'attentat-suicide du 11 avril 2002. Ce jour-là, un kamikaze tunisien fait sauter sa voiture à proximité de la synagogue. Vingt-deux touristes, dont quatorze Allemands, trouvent la mort dans cette explosion revendiquée par Al-Qaida. Voilà deux ans seulement que les pèlerins juifs osent reprendre le chemin de la Ghriba. Le cru 2008 s'est élevé à plus de 5 000 personnes, selon les organisateurs. Perez Trabelsi rêve de revenir au record : 8 000 pèlerins en 2000. Mais le baromètre de la Ghriba, c'est la situation au Proche-Orient. De l'actualité dans cette région du monde dépend la participation au pèlerinage. Des gestes politiques de l'un ou de l'autre, aussi. Le simple fait que Nicolas Sarkozy ait emmené avec lui, en voyage officiel en Tunisie, il y a un mois, le grand rabbin de France, Joseph Sitruk, et que le président Ben Ali l'ait salué publiquement, a donné un coup de fouet à la manifestation de cette année. "Nous sommes tributaires du climat !", soupire Perez Trabelsi, assis dans son bureau de la Ghriba, en sarouel marron, kippa sur la tête. Y aura-t-il un jour des liaisons aériennes directes entre Tel-Aviv et Tunis ? Le chef de la communauté juive de Djerba croise les doigts. "Dans ce cas, nous dépasserions les 25 000 pèlerins !", assure-t-il.

C'est la première fois que Yoram et Shlomo, habitants de Beersheva, en Israël, se rendent à Djerba. La venue de ces deux frères d'une trentaine d'années a été un peu compliquée, la Tunisie et Israël n'entretenant pas de relations diplomatiques. Eux, qui ne parlent qu'hébreu, ont dû passer par Amman, la capitale jordanienne, d'où ils ont pris un vol pour Tunis. "Nous accomplissons aujourd'hui un vieux rêve, en même temps que nous retrouvons notre identité de base. Notre père était originaire de Djerba. Jusqu'à sa mort, il nous a raconté, chaque vendredi soir, au début du shabbat, ses souvenirs d'enfance. Il fallait que nous venions voir cela", racontent-ils, émus.

Osent-ils s'aventurer dans les rues d'Houmt Souk, la petite capitale de l'île ? "On le fait, mais avec un peu d'appréhension. Et nous n'avons rencontré d'hostilité qu'une fois, quand les gens ont compris qui nous étions, mais rien de grave", racontent-ils. Maintenant qu'il a comblé son rêve, Yoram ne compte plus quitter Israël, "le plus beau pays du monde". Shlomo, lui, a l'intention de revenir, et sans tarder. L'an prochain, à Djerba...

Florence Beaugé
Article paru dans l'édition du 25.05.08


[www.lemonde.fr]
Re: Votre pélerinage de la Ghriba 2008
24 mai 2008, 16:09
Jews in annual pilgrimage to Africa's oldest synagogue

Rabbi Levi Brackman

Pilgrims arrive at Tunisian island of Djerba amid heavy security, with authorities seeking to prevent attack similar to one carried out by suicide bomber at site in 2002

AFP Published: 05.24.08, 09:57 / Israel Jewish Scene

Jews from around the world arrived on the Tunisian island of Djerba on Wednesday for an annual pilgrimage to Africa's oldest synagogue, with organizers expecting a significant jump in participants.

"Visitors have been arriving by the hundreds since Sunday to take advantage of a longer stay on the island, and there will be about 6,000 for the big day," organiser Perez Trabelsi had said of Thursday's events at the Ghriba shrine.

They arrived amid heavy security, however, with authorities seeking to prevent an attack similar to the one carried out by a suicide bomber at the site in 2002 that killed 21 people.

Police set up barricades, while an electronic gate filtered visitors entering the area around the sacred site, believed to be 2,500 years old.

The total number of pilgrims in Djerba, which is popular with tourists, was expected to be 40% higher than last year, including a record 1,500 from Israel, said Trabelsi. The number of visitors dropped sharply after the 2002 attack.

Most, or some 4,000, were to come from France, while others were due from Italy, Britain, Germany and Canada.

Tourism minister Khalil Laajimi was expected in Djerba to welcome the pilgrims and pay homage to Tunisia's Jewish community.

The Jewish community in Tunisia is still one of the largest in the Arab world but its numbers have dropped from 100,000 on independence from France in 1956 to round 1,500 today. Most emigrated to France or Israel.

Nearly half of those who remain live in Djerba.

The April 2002 attack just before the pilgrimage saw a suicide bomber ram the wall of the synagogue with a lorry laden with natural gas, which blew up killing 14 German tourists, five Tunisians and two French visitors.

The al-Qaeda network claimed responsibility for the attack, which brought the flow of foreign pilgrims down from around 1,500 in 2001 to about 200 in 2002.

[www.ynetnews.com]
Re: Votre pélerinage de la Ghriba 2008
24 mai 2008, 23:04
Article interessant mais j'aime pas les dernieres lignes... confused smiley

HARA KBIRA (île de Djerba) - Moshe Giat n'en revient pas : "Ici, c'est comme Israël il y a cinquante ans ! Les enfants connaissent des prières et des chants religieux que seuls nos parents sont encore capables de réciter ! C'est incroyable !" Tout en posant des questions - en hébreu - à la cinquantaine de gamins qui le suivent, ce chanteur israélien parcourt les rues de Hara Kbira (le "grand quartier"), situé dans la banlieue d'Houmt Souk, la principale localité de l'île. Moshe Giat a été invité à Djerba - comme une autre vedette israélienne de la chanson, Youval Taieb - pour se produire devant un auditoire enthousiaste de pèlerins. Ce séjour l'enchante : il découvre les juifs de Djerba. "On ne comptait plus que 750 juifs tunisiens en 1988. Ils sont aujourd'hui 1 050. Djerba est la seule communauté juive en terre d'islam dont le nombre augmente, or tous ont des passeports et sont libres de s'en aller vivre ailleurs", souligne Gabriel Kabla, médecin parisien, originaire de Djerba et président de l'Association des juifs de Tunisie. Presque la moitié de ces 1 050 juifs tunisiens ont moins de 20 ans. Hors de Djerba, ils ne sont pas 500, le plus souvent âgés.

Dans les rues de Hara Kbira, des enfants jouent, la kippa sur la tête et le cartable dans le dos, ou circulent à Mobylette, leur petit bonnet en crochet vissé sur le crâne. "Shalom !", lance un adolescent.
A Djerba, où la coexistence des communautés est ancienne, les choses se passent bien. "J'habite dans leur quartier, à Hara Kbira. Moi, le musulman, je vais avec eux manger les meilleurs bricks de Djerba, chez Ytshack ! J'ai de bons copains juifs. Le samedi, on va au café. Comme c'est shabbat, ils ne peuvent pas payer. Je le fais, et ils me remboursent le lendemain", raconte Ahmed, serveur dans un hôtel.
Hocine, lui, avoue qu'il n'a " pas de problèmes" avec ses compatriotes juifs, mais qu'il ne les considère "tout de même pas comme des frères !". Ce jeune bijoutier d'Houmt Souk fait une différence entre "les juifs de Djerba qu'on connaît bien et qui s'y sentent chez eux" et les pèlerins qui viennent chaque année pour la Ghriba. "Les pèlerins, on les sent méfiants. Ils sont tout le temps en alerte, et puis, ils marchandent trop !", s'agace-t-il avant de demander : "Si les juifs ne sont pas aimés partout dans le monde, c'est bien qu'il y a une raison, non ?"
Hors de Djerba, l'antisémitisme n'est pas rare malgré la tolérance manifestée par les autorités tunisiennes. Ainsi, Evelyne, une juive tunisoise mariée à un musulman, se dit malheureuse. "J'ai eu quatre enfants avec cet homme. Au début, tout allait bien. Maintenant, à chaque événement grave en Palestine, mon mari et mes fils me le reprochent et me punissent", raconte-t-elle, démoralisée.


source: Le Monde
Re: Votre pélerinage de la Ghriba 2008
25 mai 2008, 00:49
Halouf-kbir a écrit:
-------------------------------------------------------
> Article interessant mais j'aime pas les dernieres
> lignes... confused smiley
>
> HARA KBIRA (île de Djerba) - Moshe Giat n'en
> revient pas : "Ici, c'est comme Israël il y a
> cinquante ans ! Les enfants connaissent des
> prières et des chants religieux que seuls nos
> parents sont encore capables de réciter ! C'est
> incroyable !" Tout en posant des questions - en
> hébreu - à la cinquantaine de gamins qui le
> suivent, ce chanteur israélien parcourt les rues
> de Hara Kbira (le "grand quartier"), situé dans la
> banlieue d'Houmt Souk, la principale localité de
> l'île. Moshe Giat a été invité à Djerba - comme
> une autre vedette israélienne de la chanson,
> Youval Taieb - pour se produire devant un
> auditoire enthousiaste de pèlerins. Ce séjour
> l'enchante : il découvre les juifs de Djerba. "On
> ne comptait plus que 750 juifs tunisiens en 1988.
> Ils sont aujourd'hui 1 050. Djerba est la seule
> communauté juive en terre d'islam dont le nombre
> augmente, or tous ont des passeports et sont
> libres de s'en aller vivre ailleurs", souligne
> Gabriel Kabla, médecin parisien, originaire de
> Djerba et président de l'Association des juifs de
> Tunisie. Presque la moitié de ces 1 050 juifs
> tunisiens ont moins de 20 ans. Hors de Djerba, ils
> ne sont pas 500, le plus souvent âgés.
>
> Dans les rues de Hara Kbira, des enfants jouent,
> la kippa sur la tête et le cartable dans le dos,
> ou circulent à Mobylette, leur petit bonnet en
> crochet vissé sur le crâne. "Shalom !", lance un
> adolescent.
> A Djerba, où la coexistence des communautés est
> ancienne, les choses se passent bien. "J'habite
> dans leur quartier, à Hara Kbira. Moi, le
> musulman, je vais avec eux manger les meilleurs
> bricks de Djerba, chez Ytshack ! J'ai de bons
> copains juifs. Le samedi, on va au café. Comme
> c'est shabbat, ils ne peuvent pas payer. Je le
> fais, et ils me remboursent le lendemain", raconte
> Ahmed, serveur dans un hôtel.
> Hocine, lui, avoue qu'il n'a " pas de problèmes"
> avec ses compatriotes juifs, mais qu'il ne les
> considère "tout de même pas comme des frères !".
> Ce jeune bijoutier d'Houmt Souk fait une
> différence entre "les juifs de Djerba qu'on
> connaît bien et qui s'y sentent chez eux" et les
> pèlerins qui viennent chaque année pour la Ghriba.
> "Les pèlerins, on les sent méfiants. Ils sont tout
> le temps en alerte, et puis, ils marchandent trop
> !", s'agace-t-il avant de demander : "Si les juifs
> ne sont pas aimés partout dans le monde, c'est
> bien qu'il y a une raison, non ?"
> Hors de Djerba, l'antisémitisme n'est pas rare
> malgré la tolérance manifestée par les autorités
> tunisiennes. Ainsi, Evelyne, une juive tunisoise
> mariée à un musulman, se dit malheureuse. "J'ai eu
> quatre enfants avec cet homme. Au début, tout
> allait bien. Maintenant, à chaque événement grave
> en Palestine, mon mari et mes fils me le
> reprochent et me punissent", raconte-t-elle,
> démoralisée.
>
>
> source: Le Monde


Ras le bol, des qu'il y a un probleme en Palestine c'est la faute de juifs ordinaires.

On pourrait pas evoluer un petit peu?
Re: Votre pélerinage de la Ghriba 2008
25 mai 2008, 01:52
Omar qui doit évoluer???
Qui est ce ON...???
Connais tu l'expression '..RAS MQUARET..???
De taqrita. Foulard.

l'évolution sous entends un grand changement de cap dans l'échelle des valeurs. Or lorsque ce ON est encore imprégnè de médiévalisme, et bien il reste moyen âgeux, mon cher et ce n'est pas toi qui fera changer les mauvaises habitudes ancestrales.

Quelques uns osent mais combien sont t'ils...? Au risque de leur vie de parler sans contraintes.
Re: Votre pélerinage de la Ghriba 2008
25 mai 2008, 16:42

Chanson sur La Ghriba par Jacob Bchiri
Re: Votre pélerinage de la Ghriba 2008
27 mai 2008, 05:29
Quelqu'un a-t-il des photos, des videos ou des impressions qu'il pourrait mettre ici sur harissa?

merci
Re: Votre pélerinage de la Ghriba 2008
27 mai 2008, 08:00
Re: Votre pélerinage de la Ghriba 2008
27 mai 2008, 08:01
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