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histoires vraies

Envoyé par elsa 
Re: histoires vraies
17 juin 2008, 09:30
flattée, j'étais flattée que cette amie de ma famille me choisisse pour l'accompagner en Italie, moi qui n'avait le permis de conduire que depuis très peu de temps.

En route, je commençais à réaliser:

Vous comprenez, me disait elle, Marie Thérèse (une de ses amies, affrétée généralement) ouvre les fenêtres, ça me décoiffe, et pas moyen de lui faire dépasser le 150km heure, le chauffeur se traîne!!

Sur le plan vitesse, je me suis "traînée" aussi, mais coté coiffure, rien à dire, si ce n'est que la chaleur était étouffante et kil n'y avait pas de clim

Enfin la frontière, et là...
...je ne sais pour quelle raison politique un contrôle des changes avait été rétabli (ça n'a pas duré très longtemps), on ne pouvait passer qu'une somme extrêmement modique (50 ou 100 francs, je ne sais plus)

Le douanier demande ce que l'on a sur nous: je lui dis, il me suggère de déposer l'excédent au bureau de douane m'expliquant qu'à la présentation du reçu, mon argent me sera remis, quelque soit le poste frontière que je traverse.

Puis il fait le tour et fait la même demande à ma passagère qui, ayant tout compris sort la somme autorisée d'une liasse, brandit le billet, et remet dans une poche de son sac la liasse et elle le ferme.

Le douanier interloqué lui dit:

"mais enfin, madame, vous venez, sous mon nez de remettre une grande somme d'argent dans votre sac!"

Elle: comment le savez vous?

lui: je viens de vous voir le faire

Elle: Madame votre mère ne vous a-t-elle pas enseigné qu'il est très mal-élevé de regarder dans le sac d'une dame?

Lui: c'est mon métier madame

Elle: drôle de métier, jeune homme, qui fait fi des règles de l'éducation ordinaire

lui: bon madame, maintenant ça suffit, vous déposez l'argent que vous avez dans votre sac au bureau

Elle: mais vous n'y pensez pas, jeune homme, ou croyez vous que nous allons déjeuner, nous n'aurions même pas assez d'argent pour prendre une entrée seulement
Et puis je ne vais pas en Italie pour rien, je dois ramener 6 chemises que mon mari a fait faire sur mesure, un tourne disque, des chaussures, une valise et quelques babioles...

Là, je n'en pouvais plus, je suis allée au bureau déposer mon argent

Le chef douanier m'a demandé ce qui se passait, après lui avoir raconté la situation, j'ai suggéré qu'ils gardent l'amie en question au poste frontière, promettant de la reprendre au retour.

C'est là que le chef est allé voir lui même...sans plus de succès, ce fut même lui qui céda ( de peur sans doute de la supporter dans son bureau la moitié de la journée), nous eûmes donc à la fois la permission de passer avec son argent, et la recommandation d'emprunter un autre poste frontière pour le retour avec la marchandise dans le coffre, surtout rien d'apparent (et il avertit son collègue de Garavan!)

Je ne vous dis pas combien j'étais crispée au retour, le coffre pourtant grand de la voiture était bourré!

Et, ayant eu le malheur de prendre la défense des douaniers, je m'entendis répondre que j'étais timorée, que les lois étant faites pour les honnêtes gens, elle était honnête et avait donc tous les droits..et que en parlant de droit, justement, elle pensait que ce que j'apprenais m'enlevait tout bon sens...etc

Le pire, c'est que 15 jours après il fallut ramener le tourne disque et la radio, en raison de modes d'emplois rédigés en italien, donc incompréhensibles!
Re: histoires vraies
28 juin 2008, 09:26
histoires vraies?
Moi tout ce que je raconte c'est toujours vrai , cette anecdote je la narre ici , parce que c'est une histoire vraie ,vécue justement en vacances dans un hotel d' Eilat , pour plus de précision le "Royal-Beach".
C'est arrivé à un type ,que je connais mieux que quiconque, aujourd'hui encore, après 42 ans de mariage ,il est toujours amoureux fou de sa femme , et cette histoire date au moins de quinze ans .
Ils étaient arrivés ,son épouse et lui, dans la matinée , et ils avaient bien exploité leurs premières heures de vacances , bain , promenade resto , et enfin le retour à la chambre .
Ce qu'elle était attirante sa femme avec cette tenue légère , il y avait aussi ce bon vin blanc , avec lequel il avait arrosé la dorade et les rougets, qui était peut être ,pour quelque chose .
Un fait est certain ,il n'avait qu'une idée en tète , trouver ou ce cache ce drôle de carton avec un trou spécial pour pendre à la poignée extérieure de la porte , avec l'inscription en grande lettres , Lo lehafria (en hébreu )dont disturb (en anglais) , pour ceux qui n'ont pas compris en francais "ne pas déranger" .
La pancarte était introuvable . D'une part il ne voulait pas rompre le charme du moment en téléphonant à la réception ,d'autre part il ne voulait pas être disturbé (vocabulaire Freddy) .
Il a cru trouver une solution en tournant une espèce de clef fixée à la serrure .
En plein rodéo , on frappe à la porte ,bien entendu pas de réponse , encore quelques coups discrets , toujours le silence . puis ils entendent un déclic et la porte qui s'ouvre . Cette drôle de clef ne servait à rien.

Il a a eu juste le temps de crier très fort "rega" (en hébreu un moment), et d'enfiler son Short , pour aller voir de quoi il était question .
À la porte se trouvait une femme de chambre éthiopienne grise comme une morte (les africains en palissant , ne peuvent blanchir complètement ) ,qui bredouillait magavottes ,magavottes ,en lui tendant les dites magavottes , C'est à dire serviette.
Elle était terrorisée comme menacée sur elle une mitraillette ,Qu'est ce qui pouvait la mettre si mal à l'aise ?une pensée l'effleura ,mais un regard furtif sur sa braguette le rassura ,de la nom plus ,aucun danger apparent.
IL prit les serviettes , et remercia la pauvre fille qui n'attendait que ça pour disparaître .
Il ferma la porte et laissa tomber parterre les serviette . il y a peut être des plats qui se mangent froid , mais ce qu'il avait interrompu ne pouvait attendre .

La minute qui suivit , lui fit oublier cette stupide soubrette

Le lendemain , après avoir fait les magasins , il décida d'aller faire trempette à la piscine , alors que sa femme , a préféré la fraîcheur de la clim. Un dernier regard sur le grand miroir à la sortie, les pectoraux etaient toujours saillants malgré la cinquantaine , et les abdominaux encore apparents ,satisfait , il boutonna sa chemise de plage .
Au retour ,il rencontre devant leur porte,la femme de chambre ,qui semblait hésiter ,ou prendre son courage, pour frapper .
Tiens se dit il , c'est l'heure des serviettes .
Effectivement , elle en tenait dans ses mains .,
Il demanda .
__ C'est pour nous ?
Elle acquiesçât d'un signe de la tête .
__ Ne vous dérangez pas plus , je les prends .
Elle les lui tendit trop heureuse de disparaître .
Il passa la carte magnétique ,la porte ouverte ,il jeta un regard par l'entrebâillement ,pour voir sur le miroir à il quoi ressemblait,avec les serviettes en main . Ce qu'il lui refléta , ce n'était pas sa pomme déguisée en soubrette . mais sa femme en train de feuilleter le journal , allongée dans le lit , à l'emplacement exacte , où hier il jouait au laboureur sans ses enfants , et c'est exactement , ce qu'avait vu la pauvre femme .

PS,Un conseil , pour tous ceux qui seront au Royal Beach , ne cherchez cette fameuse pancarte. appuyez plutôt sur le bouton ne pas déranger à la sortie , et une petite lampe rouge , s'allumera à l'extérieur . Mais si c'est la petite lampe verte , qui est allumée , vous risquez d'être dérangés pendant la chevauchée infernale .
Re: histoires vraies
28 juin 2008, 12:13
j'ai adoooré le laboureur sans ses enfants........
Elsa à propos d'histoires vraies ! raconte un peu celle des pigeons ....un chabbat.....



c.gifh.gifa.gifv.gifu.gifa.gif     t.gifo.gifv.gif

Re: histoires vraies
28 juin 2008, 13:11
Excellente l'histoire Freddyb

Et coté recommandation touristique, très précieuse

Mais un conseil en valant bien un autre, puis je vous suggérer d'avoir toujours avec vous cet article indispensable:

Pièces jointes:
HoneymoonDoNotDisturbDoor.jpg
Re: histoires vraies
29 juin 2008, 09:23
Puisque vous semblez avoir aimé , j'ajoute cette anecdote de qui date de prêt de 20 ans

C'était une journée qui s'annonçait bien.
Mon petit dernier, que j'ai été chercher de son internat avec sa petite amie ,passait le samedi avec nous , plus tard se joindrons à nous , avec leurs fiancés respectifs , ses deux grandes soeurs revenues de l'Université , nous seront quatre couples à table.
C'était une première pour moi , mes débuts de patriarche ,et pour ma femme n'en parlons pas , elle était aux nues , la pensée de cette soirée lui avait donné des ailes , rien n'était trop beau.
Nous revenions de Sdé-boker , pour ceux qui ne le savent pas, prêt du Kibboutz de ce même nom , où l'on peux visiter la cabane de l'oncle Ben-Gourion ,en plein désert ,se trouve un établissement scolaire ,de très bonne renommée, où on apprend entre autre , l'écologie , le respect et la sauvegarde de l'environnement , on y fait aussi d'excellentes études .
La plus part des élèves , sont issus de familles aisées ,à part quelques rejetons de salariés ,comme mon fils .
Dans cette école , où l'on ne badinait pas avec ponctualité , le travail ,la propreté , l'ordre dans les chambres ,comme dans le reste de l'internat, on était pourtant ,assez tolérant sur la tenue vestimentaire,et l'apparence générale .
Il y avait entre ces élèves en plein désert ,qui se prenaient pour des apprentis "Roninson Crusoe" , comme un concours , à qui sera le plus débraillé . Plus les vêtements étaient déteints par le soleil, plus ils mettaient en valeur la personne qui les portait , et si il fallait déchirer un peu pour faire plus authentique , ils ne s'en privaient pas .

Oublions l'internat , et revenons où nous étions ,c'est à dire prêt de chez nous .
Pendant que j'aidai mon fils à décharger , j'ai eu l'agréable surprise , de m'apercevoir , qu'il m'avait dépassé de quelques centimètres , et si on tient compte que je ne suis pas un gringalet ,ça faisait quand même un grand type , rien de l'adolescent dégingandé , il avait pris de la carrure et était bien membré (je parle des membres apparents),tout en gardant les hanches étroites.
Tout deux , étaient drôlement habillés , elle avec un Tshirt qui appartient a mon fils et qui flottait sur elle jusqu'aux genoux , et lui avec une chemise , dont il a déchiré les manches à la main , ils portaient chacun ,un jeans râpé et délavé à souhait .
Pendant qu'ils se dirigeaient vers la maison , j'ai entamé en les montrant a un voisin venu à ma rencontre , une conversation .
Plein de fierté je lance.
__Tu as vu R... mon fils , comme il a poussé?
__ Oui il a poussé .
Les paroles y étaient mais le ton n'était pas celui d'un homme convaincu ,
__ Mais qui est celle qui est avec lui ?
__ Sa petite amie .
__ Comment s'arrange il avec elle?
__ Je ne comprends pas ta question .
__ À moi elle m'aurait fait peur .
J'ai été pris d'un fou-rire soudain et imprévu .
__ Mais tu n'y est pas mon pauvre Moché , la grande personne que tu as vu de dos avec la chevelure jusqu'aux omoplates c'est mon fils , et la plus petite avec le crane rasé à la Yul Brenner , c'est sa petite amie .
Re: histoires vraies
29 juin 2008, 09:57
fredib ton histoire n'est ni rasante ni tiree par les cheveux.
question fils tu est besaucoupplus en avance que moi.
mon premier fils ,18 ans ,1m 180 et des poussieres ,vient de rentrer en internat en inde, dans une ecole le musique.
Re: histoires vraies
29 juin 2008, 10:45
Mais où se cachait Freddy B ???? quel narrateur de talent ......nous avons été gâtés ce week end !!!!deux histoires vraies des plus savoureuses bien enlevées sans une once de vulgarité !chapeau - on en redemande ]





Re: histoires vraies
29 juin 2008, 10:52
toufiq a écrit:
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> mon premier fils ,18 ans ,1m 180 et des poussieres
> ,vient de rentrer en internat en inde, dans une
> ecole le musique.
Si a 18 ans il a quitte sa province .
avec le coeur léger et le bagage mince .
Comme Aznavour , je lui prédis un bel avenir
Re: histoires vraies
29 juin 2008, 23:33
Freddy good lok a ton fils qui part pour une lointaine contree ,Ari Krisna! pourquoi si loin?
bonne reussite
Re: histoires vraies
29 juin 2008, 23:48
jour du marche a Paris il y a quelques annees ,j'achete mon pain quotidien a la boulangie du coin et j'entends une voix qui me reclame du pain ,
-j'ai faim
et moi d'un elan et ecoutant mon coeur demande a la boulangere de lui donner une baguette
je me retourne et rencontre le regard d'un jeune homme en tenue qui ressemble fort a un pyjama gout du jour

ce jeune homme plein d'aplomb ,lui demande une baguette viennoise
la boulangere tres commercante va pour lui servir ,et me dit mais que dois je faire
interloquee -je lui dis je veux bien lui donner du pain parce que qu'il as faim, mais pour les viennoiseries non
mais l'histoire n'est pas finie ,je sors du magasin et croise encore ce jeune homme qui cette fois ci reclamait du lait a la cremerie du coin ........
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