Aprés la petite Jérusalem.......un film de Karine Albou

C’est le film de la semaine à ne pas manquer. « Le Chant des mariées » raconte l’amitié entre une Arabe (Nour) et une Juive (Myriam) dans la Tunisie des années 1940. Chacune désire secrètement la vie de l’autre : Nour regrette de ne pas aller à l’école ; Myriam rêve du prince charmant. Elle envie les fiançailles de son amie avec son cousin Khaled. Quand les nazis débarquent à Tunis en 1942, leur amitié est ébranlée. La mère de Myriam, soumise à une lourde amende marie sa fille à un riche médecin. Nour s’éloigne de son amie sous l’influence de Khaled…Karin Albou, la réalisatrice s’est fait connaître avec «La Petite Jérusalem». Elle revient sur ce «chant», émouvant et moderne.

L’occupation allemande en Tunisie n’a jamais été traitée au cinéma. Pourquoi ce choix ?
J’ai découvert cette histoire par hasard, en m’intéressant au parcours de ma famille qui, elle, est d’origine algérienne. A l’âge de vingt ans, lors d’une discussion avec ma grand-mère, j’ai appris que durant la Seconde Guerre mondiale, elle avait été déchue de la nationalité française. Quant à mon grand-père, ses décorations militaires lui ont permis de garder sa nationalité, de bénéficier du statut de prisonnier de guerre et d’échapper à la déportation, bien qu’il ait fini dans un camp de concentration en Espagne. Je ne pensais pas que les Juifs d’Afrique du Nord avaient été touchés par la guerre. J’ai alors entrepris des recherches historiques et je me suis intéressé à ce chapitre méconnu et plein d’ambigüités sur la Tunisie.




Pièces jointes:

tres touchante cette belle histoire d'amitié qui a ete
brisée si tragiquement

et c'est vrai que pas beaucoup de gens ne savent pas que meme
les juifs nord africains(a part les marocains) on ete aussi touches par les nazis
imah shimam ve zikhram!!!!!!!!!!


merci mamilie

tres bien mamili, tu vois chacun a son histoire.
je sais que beaucoup de juifs de cette epoque on vecu des histoires pareilles, au maroc c'est sur. d'ailleurs ma voisine georgette s'etait marié avec un musulman marocain et elle a eu des enfants avec lui, et j'ai su que jusqu' a present elle vit avec lui a casa. au maroc pas de deportes car le roi n'a pas accepté la demande des nazis.

perte de temps et d'argent pour ce film au drame bancal ... que je suis allée voir hier soir ..
tt cloche ds "le chant des mariés"
La camera ne sait pas ou se mettre. Les soldats allemands n'ont l'air ni de soldats ni d'Allemands.
Karin Albou, qui joue fort mal le role de Tita, la mére de Myriam..
Elle etait certainemant paralysée par l'importance de son sujet..
Cette vadrouille en Tunisie se traine d'une scene morose a une scene manquée..
ce ratage est d'antan plus decevant que c'était un sujet fort, dans cette peu connue Tunisie occupée...
dommage .... haval ....

Film de Karin Albou avec LIZZIE BROCHERE , OLYMPE BORVAL , NAJIB OUDGHIRI , SIMON ABKARIAN , KARIN ALBOU

Pays : France, Tunisie
Année de production : 2007
Date de sortie : 17/12/2008

Site web : Cliquez ici
Durée : 1h40

Tunis, 1942. Nour et Myriam, 16 ans, sont amies depuis l'enfance. Elles partagent la même maison d'un quartier modeste où Juifs et Musulmans vivent en harmonie. Chacune désire secrètement vivre la vie de l'autre : tandis que Nour regrette de ne pas aller à l'école comme son amie, Myriam rêve d'amour. Elle envie les fiançailles de Nour avec son cousin Khaled, sorte de fantasme partagé de prince charmant. Malheureusement, Khaled ne trouve pas de travail. Les fiançailles se prolongent et la perspective d'une union charnelle s'éloigne.
En novembre 1942, l'armée allemande entre à Tunis. Poursuivant la politique de Vichy, les Nazis soumettent la communauté juive à une lourde amende. Tita, la mère de Myriam n'a plus le droit de travailler, criblée de dettes, elle décide de marier sa fille à un riche médecin. Myriam voit d'un seul coup ses rêves d'amour s'évanouir...

Pièces jointes:

erratum ...

je n'avais pas vu que que le meme article de presse avait été cité plus haut

"""""J’ai découvert cette histoire par hasard, en m’intéressant au parcours de ma famille qui, elle, est d’origine algérienne. A l’âge de vingt ans, lors d’une discussion avec ma grand-mère, j’ai appris que durant la Seconde Guerre mondiale, elle avait été déchue de la nationalité française. Quant à mon grand-père, ses décorations militaires lui ont permis de garder sa nationalité, de bénéficier du statut de prisonnier de guerre et d’échapper à la déportation,etc....""""""

Et les zamis zavez pas cru que ct moi !!!!!pas du touttttttttttt c'esT Karine qui parle !!!!même l'affiche c pas moi qui l'ai peinte !!!!!!

Parce que MOUA JE SUIS TUNE .............

Pour le chroniqueur de V S D ! la vérité je sais pas de quelle origine il est cuila!

En général, mes désirs de film partent d’un non dit, d’une zone d’ombre et de silence que j’ai besoin d’explorer en moi. Je pensais que ma famille, étant d’origine nord-africaine, n’avait pas du tout été touchée par la guerre. Un jour par hasard, j’ai découvert des lettres de mon grand-père, qui m’a élevée comme sa fille. J’ai interrogé ma grand-mère et j’ai appris que les juifs d’Algérie avaient été déchus de leur nationalité française pendant la guerre. Comme Tita que j’incarne dans le film, ma grand-mère ne pouvait plus travailler car elle était juive. Quant à mon grand-père, ses décorations de guerre lui ont permis de rester français et de bénéficier du statut de prisonnier de guerre et d’échapper à la déportation, bien qu’il ait fini la guerre dans un camp de concentration en Espagne. Ces non-dits familiaux m’ont donné envie d’entreprendre des recherches historiques sur cette période, couplées il est vrai à mes études : j’ai découvert qu’il y avait eu six mois d’occupation allemande en Tunisie et que la plupart des nationalistes arabes à l’époque étaient pro-allemands.


On va des fiançailles de Nour, au début du film, à son mariage à la fin, d’un moment volontairement un peu grivois à la séquence finale de prière qui est un moment de tendresse et d’élévation spirituelle : les deux filles passent chacune de la droite à la gauche de l’image, avec une saute d’axe. Moi, cela m’évoque une sorte de sortie de soi extatique qui m’est inspiré par une phrase «Je suis devenue celui que j’aime et celui que j’aime est devenu moi» de El Hallaj, un grand mystique soufi qui a été d’ailleurs assassiné pour avoir dit ça ! La première partie du film est centrée sur Myriam, la seconde sur Nour. La difficulté,
c’était de ne pas perdre Myriam tout en étant avec Nour qui se débat et perd pied.

J’ai filmé la scène comme une défloration, comme si c’était Nour, cette fois, qui assistait à la défloration de Myriam. Les deux jeunes filles vivent une amitié fusionnelle, adolescente ... elles doivent tout vivre ensemble, même les choses les plus intimes. C’est comme si elles partageaient le même corps : l’image est construite comme s’il y avait un seul corps et deux visages de chaque côté. C’est aussi un peu la scène où elles se disent adieu.

vu le film ce samedi, salle assez bien remplie à montparnasse.
bien sur les figurants sont improbables et utilises sans discernement
bien sur cela manque de finition (la cadence de marche des troupes allemandes (!) est beaucoup trops rapide, les uniformes hum hum)
bien sur la post synchronisation fait que des arabes parlent souvent avec un curieux accent franco-pas-tunisien-du-tout
bien sur, karin albou n'est pas trés crédible en se dirigeant elle meme
au dela de cette forme, dont partie est due a un budget limité, c'est un film émouvant, agréable à suivre, qui ne fait pas regretter d'avoir payé son entrée.
comme souvent dans ce genre de production, les acteurs ont tendance à regarder vers le sol trente secondes avant chaque réplique et tout le monde est lent, mais lent...
mais les héroines sont assez bonnes, le theme abordé original, intéressant, c'est trés intelligemment fait.
pour les tune, forcemment on ne pardonne pas quelques maladresses. soyons donc objectifs en rendons a karin albou un hommage à son travail.
allez le voir, au cinéma, n' attendez pas une sortie canal plus.
payez votre place.
ce n'est pas ennuyeux du tout, sympathique, et au moins mille fois moins emmerdant que l'épouvantable pensum "la graine et le mulet"

RD, en réalité, tu dis la même chose que Elsa...en y ajoutant une gentille solidarité pour Karin Albou.

Cependant, si ce film est tel que tu le décris, il y a peu de chance qu'il passe sur Canal+

Alors, effectivement, ceux qui tiennent à le voir font mieux d'y aller de suite.