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De Willette à Dieudonné

Envoyé par Mamili 
De Willette à Dieudonné
03 mai 2009, 05:04
Mbalalalala le mal nommé D....donné se présente aux élections européennes sur une liste "antisioniste...
et déjà ...en 1889



]


cette affiche que l'on trouve sur Wikipédia devrait réveiller les consciences,



ava
Re: De Willette à Dieudonné
06 mai 2009, 09:18
Les pouvoirs publics étudient la possibilité d'interdire les listes "antisionistes" que Dieudonné veut présenter aux européennes, a fait savoir dimanche le secrétaire général de l'Élysée Claude Guéant, estimant que l'humoriste controversé était "antisémite tout le temps". "Les pouvoirs publics sont en train de voir si ces initiatives tombent sous le coup de la loi. "Je ne suis pas sûr que nous parvenions à les interdire, nous ne pouvons interdire que ce que le droit permet d'interdire", a détaillé Claude Guéant au Forum de radio J. "Est-ce qu'on peut se présenter aux élections avec un programme ouvertement antisémite ?", s'est interrogé le bras droit du président Nicolas Sarkozy, dénonçant une "initiative absolument scandaleuse (qui) doit être condamnée moralement par tous les gens de bonne volonté". "Dieudonné est antisémite tout le temps, c'est absolument odieux", a-t-il conclu.

L'humoriste controversé a très vite réagi dimanche à l'hypothèse avancée par le secrétaire général de l'Élysée d'une interdiction de ses listes "antisionistes" aux européennes, qualifiant Claude Guéant de "bon petit soldat" d'un "lobby sioniste". "Je pense que c'est absolument impossible d'interdire une liste, il faudrait faire voter une loi et les délais sont extrêmement courts", a fait savoir Dieudonné par téléphone. "Nous irons jusqu'au bout de cette démarche", a-t-il souligné. D'après lui, il s'agit d'un "effet d'annonce politique avec une visée certainement derrière". Interrogé sur cette "visée", il a jugé qu'il y avait "peut-être une volonté de division d'un vote contestataire". "Je pense que s'il en parle c'est qu'il est lui aussi au courant du potentiel de cette liste et de la possibilité de la voir remporter plusieurs postes de députés européens", a-t-il insisté. Claude Guéant ayant estimé qu'il était "antisémite tout le temps", Dieudonné a affirmé trouver "la formule assez maladroite". "L'antisionisme n'a rien à voir, évidemment, avec l'antisémitisme, même si le chantage à l'antisémitisme est de rigueur lorsque l'on parle d'antisionisme", a-t-il poursuivi.


Publié le 03/05/2009 à 13:18 - Modifié le 05/05/2009 à 15:48 Le Point.fr
Re: De Willette à Dieudonné
06 mai 2009, 11:30
C'est vraiment un honte que permette a un sale type de son espece avec une liste antisemite et antisioniste est la possibilite de se presenter aux elections europennes'j'espere quils trouveront la parade a cette mascarade
La plainte pénale de Dieudonné est classée
21 mai 2009, 10:35
La plainte pénale de Dieudonné est classée

Traité de «nègre» à l’antenne, l’humoriste Dieudonné avait porté plainte contre un producteur de la Radio Suisse Romande.


«Propos inappropriés et maladroits, mais en aucun cas pénaux»: le procureur général Daniel Zappelli a ainsi tranché l’affaire Dieudonné. Le chef du Parquet vient de classer la plainte pénale déposée par l’humoriste Dieudonné contre le producteur de la RSR Pascal Bernheim l’ayant traité de «nègre» le 27 novembre lors de Tard pour bar . Ironie du sort, ce soir-là, l’émission, à laquelle participaient le producteur genevois, portait sur le thème: «Peut-on rire de tout?» Par la suite, Pascal Bernheim avait admis avoir fait un «gag à deux balles, manquant totalement de clairvoyance», relève Daniel Zappelli dans sa décision: «Il a souhaité via internet faire part de ses regrets et présenter des excuses publiques. (…) Ce qui a permis de réparer la lésion alléguée à l’honneur du plaignant.»

Selon l’ordonnance de classement, que nous nous sommes procurée, il n’est pas démontré que le producteur ait eu la réelle intention d’injurier, voire de diffamer, ni de rabaisser en raison de la race. Le Parquet conclut donc que les mots prononcés relèvent plus de la boutade spontanée et provocatrice.En revanche Daniel Zappelli avertit Pascal Bernheim, défendu par Mes Charles Poncet et Christian Luscher: «En cas de répétitions de ses «plaisanteries», il sera difficile d’alléguer une absence d’intention dolosive. Sous l’angle pénal, on ne peut pas rire de tout, surtout si la «plaisanterie» est répétitive.»

En février dernier, l’humoriste avait déposé plainte via son avocat Me Jacques Barillon. Pour l’humoriste et son défenseur, qui n’étaient pas parvenus à trouver une entente avec la Télévision suisse romande (TSR) malgré une médiation le 11 février, Pascal Bernheim avait «intentionnellement» injurié le premier: «Retenir une absence d’intention reviendrait à assurer l’impunité à tout auteur d’une injure qui, après l’avoir proférée, plaiderait que son intention n’était pas d’injurier la victime. » Les regrets exprimés par Pascal Bernheim n’ont jamais convaincu Dieudonné.

Lors de son passage à Genève, début février, l’humoriste, lui-même controversé pour ses remarques sur les juifs, se disait «heurté par les communautaristes qui ne voient le monde qu’à travers le prisme de leur communauté». Satisfaits du classement, Mes Poncet et Luscher relèvent que le procureur général "n'est pas tombé dans le piège de Dieudonné".
Re: La plainte pénale de Dieudonné est classée
23 mai 2009, 15:45
Point de vue
L'antisionisme de Dieudonné, héritage contemporain de l'antisémitisme

LE MONDE | 23.05.09 | 13h53

L'existence, depuis sa présentation par Dieudonné et ses amis, au Théâtre de la Main d'Or, à Paris, le 8 mai, d'une "liste antisioniste" pour les européennes en Ile-de-France, oblige à se poser deux questions majeures que l'expérience historique peut contribuer à éclairer. Ce passage par l'histoire est d'autant plus nécessaire que les barrières morales ou juridiques érigées contre la haine antijuive n'ont plus d'efficacité définitive.
Cette liste et l'équipe qui la porte relèvent-elles de l'antisémitisme ? Dieudonné et son équipe s'en défendent. Cependant, la dénonciation du sionisme, dans un cadre national, lors d'élections qui constituent d'abord un événement de politique intérieure, fait peser sur les Français de confession ou d'origine juive une stigmatisation effective qui relève bien des procédés de l'antisémitisme. Cela ne veut pas dire que la discussion du sionisme soit taboue.

Mais celui-ci concerne d'abord l'Etat d'Israël, et relève donc d'une question de politique internationale, quand bien même des Français partagent avec une bonne partie des Israéliens la même confession. D'autres Français partagent bien des confessions ou des origines avec des ressortissants d'autres pays sans que cela ne devienne un argument électoral. L'antisionisme militant renvoie à l'antisémitisme. Il permet de mobiliser un fond antisémite tel qu'on le trouve en partie dans le Front national - dont Dieudonné agrège des éléments à son équipe -, et, de manière plus radicale, dans le négationnisme - dont il courtise l'un des principaux militants, Robert Faurisson.

L'antisémitisme en politique a-t-il pour autant une chance de réussir ? On pourrait se contenter de dire que, après le génocide perpétré contre les juifs d'Europe par un régime qui avait élevé l'antisémitisme au niveau d'une religion et d'un appareil d'Etat, et avec la complicité du régime de l'Etat français, lui-même antisémite, l'antisémitisme sous toutes ses formes serait banni à jamais de la vie publique et même privée d'une nation comme la France. Force est de constater que cette barrière morale est fragile, et que cette fragilité empêche que la loi puisse s'opposer efficacement à l'antisémitisme en politique. L'histoire plus ancienne de la fin du XIXe siècle français introduit paradoxalement des enseignements qui méritent ici d'être formulés.

Le moment antisémite des années 1880 et 1890, culminant avec l'affaire Dreyfus, démontre en premier lieu la difficulté des mouvements se définissant comme antisémites (ou "antisémitique", comme la Ligue du même nom) à triompher politiquement sur le seul thème de l'antisémitisme. Leur force tient d'abord dans les alliances qu'Edouard Drumont ou Jules Guérin parviennent à conclure avec les nationalistes (de gauche comme de droite), les catholiques ou les monarchistes. C'est le pouvoir de l'antisémitisme que d'agir comme un catalyseur, et c'est en même temps sa faiblesse dès lors que ces conservateurs ou ces populistes décident de faire le sacrifice de telles alliances, comme cela se produira à la fin de l'Affaire.

La politique de "défense républicaine" du gouvernement de Pierre Waldeck-Rousseau ôtera en effet à ces assemblages tout espace politique, provoquant en retour la radicalisation des antisémites exclusifs (comme Jules Guérin, chef de la Ligue antisémitique, réfugié pathétiquement dans son Fort Chabrol) ou la mutation de l'antisémitisme en "nationalisme intégral" avec l'Action française de Charles Maurras.

Ramené à la situation présente, que nous enseigne cet héritage historique ? Une double leçon, essentielle. Premièrement, l'antisémitisme exige, pour se développer en politique, l'existence d'une croyance collective qui transforme des identités sociales ou culturelles en différenciation idéologique. L'engagement dreyfusard de 1898, puis la réhabilitation en 1906 du capitaine Dreyfus ont repoussé provisoirement cette croyance, au profit de l'égalité civique entre les Français (mais sans que les colonisés ne bénéficient de cette avancée, qui ne profita guère davantage non plus aux femmes, il faut le rappeler).

Cela signifie aujourd'hui que tout acte ou propos antisémite concerne tous les Français sans distinction, puisque, avec l'antisémitisme, les fondements de la citoyenneté démocratique et du vivre-ensemble sont attaqués. Or, trop souvent, l'antisémitisme est ramené aux juifs eux-mêmes, tandis que le soupçon du sionisme contribue à accélérer leur isolement, rendant dès lors plus aisée leur persécution. Il s'agit là d'une spirale de violence que des intellectuels dreyfusards, de Lucien Herr à Emile Durkheim, d'Emile Duclaux à Célestin Bouglé, de Bernard Lazare à Emile Zola, ont, en leur temps, analysée et repoussée. Leur pensée m'apparaît ici comme disponible pour affaiblir les présupposés sur lesquels se fondent les résurgences d'antisémitisme en politique. C'est la deuxième leçon que nous accorde le passé.

L'offensive intellectuelle du tournant du XIXe siècle mit en lumière trois principes qui gardent toute leur actualité. La défense d'un juif condamné à l'issue d'un procès d'Etat et déporté en Guyane dans des conditions inhumaines fut d'abord une lutte contre la persécution dans son ensemble, politique, religieuse, mais également sociale, amenant ainsi des anarchistes, des socialistes, des femmes à se mobiliser pour Dreyfus. La cause des persécutés, qui semble animer Dieudonné, est ainsi contredite par l'usage fait de l'antisémitisme, qui est précisément une persécution, et même la figure historique par laquelle l'Europe a pris conscience, au XIXe siècle, de la persécution. On peut toujours regretter que cela ne soit pas l'esclavage ou la colonisation. Mais la compréhension de l'antisémitisme permet d'accéder à la critique générale de la persécution moderne.

Le combat des intellectuels dreyfusards démontra également le lien déterminant entre le développement de l'antisémitisme, le recul des libertés démocratiques et la montée de l'irrationalisme, si bien que leur engagement se caractérisa par la défense du droit, le principe de justice et la raison critique. A cet égard, les responsabilités de la situation actuelle sont extérieures à Dieudonné lui-même, et interrogent le devenir de l'identité démocratique française elle-même.

Enfin, la lutte contre l'antisémitisme s'inscrivit il y a un siècle dans une pensée de l'international qui permit à la France de s'arracher au risque nationaliste tout en intégrant davantage les Français selon une conception ouverte, solidaire, voire fraternelle, de la société. Là aussi, l'enseignement est moderne. Mais de telles leçons du passé ne seront actives qu'à condition de travailler toujours le dossier politique de l'antisémitisme et d'accorder à la recherche, dans notre pays, une reconnaissance publique et une importance sociale.

Vincent Duclert, historien, professeur agrégé à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, auteur de "La Gauche devant l'histoire" (Le Seuil, 162 p., 15 €)

Article paru dans l'édition du 24.05.09

[www.lemonde.fr]
Re: De Willette à Dieudonné
02 juin 2009, 04:18
Dieudonné joint par le terroriste Carlos en plein meeting



LEXPRESS.fr
Le terroriste Carlos, emprisonné à la centrale de Poissy, a téléphoné lundi à l'humoriste controversé Dieudonné en plein meeting électoral pour apporter son soutien au combat de la liste "anti-sioniste" aux européennes, déclenchant des applaudissements enthousiastes.



Prenant brièvement la parole dès le début de réunion, Dieudonné annonçait deux "surprises" à quelque 300 partisans réunis dans son Théâtre de la Main d'or à Paris.

La première a été l'appel de Ilitch Ramirez Sanchez, dit Carlos, qui a exprimé sa "solidarité" à "la vraie France" incarnée selon lui par Dieudonné contre "l'anti-France au pouvoir". Une partie de l'assistance s'est levée en applaudissant.

"On a besoin d'une parole libre à Strasbourg", a lancé le terroriste, condamné en 1997 à perpétuité pour des meurtres en 1975 et qui doit encore être jugé pour une série d'attentats commis en France en 1982 et 1983.

Déjà, Carlos avait adressé une carte le 24 mai à la liste "anti-sioniste", l'assurant de son "vote symbolique".

La deuxième "surprise" a été annoncée par Yahia Gouasmi, dirigeant du centre chiite Zahra, colistier de Dieudonné, qui a déclaré avoir eu un contact téléphonique avec le mouvement islamiste palestinien Hamas et le mouvement chiite libanais Hezbollah, qui ont eux aussi, selon lui, apporté leur soutien à la liste controversée.



UN FONE DANS LA PRISON A POISSY ????? UN BLACK BERRY TANT KA FAIRE !!!
Re: De Willette à Dieudonné
02 juin 2009, 04:20
Meeting aux relents antisémites au théâtre de Dieudonné

LE MONDE | 02.06.09 Mis à jour 09h00

C'est dans une ambiance délétère que les animateurs de la liste "antisioniste" ont tenu un meeting à Paris, lundi 1er juin. Dans un Théâtre de la Main d'Or bondé, environ 250 personnes ont déboursé 8 euros pour assister à cette réunion à moins d'une semaine du scrutin européen pour lequel Dieudonné Mbala Mbala mène campagne en Ile-de-France.

Outre les principaux animateurs de la liste –M. Mbala Mbala, le polémiste Alain Soral et Yahia Gouasmi, président du Parti antisioniste (chiite radical) –, sept autres colistiers étaient présents. Chacun a pris la parole pour exposer ses motivations. L'occasion d'entendre des positions aux nets relents antisémites.

Ahmed Moualek, responsable du site Internet La banlieue s'exprime, a fustigé "ce petit lobby juif sioniste qu'[il] qualifie de juifiste" dont il affirme "qui lui a pourri la vie depuis 25 ans".

HOMMAGE AMBIGU

Maria Poumier, universitaire proche des milieux négationnistes, a rendu un hommage ambigu au président vénézuélien Hugo Chavez. C'est le premier "en Amérique latine qui a pris conscience de la présence sioniste". Et d'ajouter: "Les agents sionistes n'apparaissent pas comme des agents étrangers mais comme des Latino-Américains. Ils ont la double nationalité et obéissent aux intérêts d'un pays étranger." Avant de prendre à témoin une assistance surchauffée : "Si vous pensez que M. Sarkozy correspond à ce profil…"

Michael Guérin, ancien responsable FNJ Rhône-Alpes, s'est défini comme "nationaliste révolutionnaire", courant de l'extrême droite radicale. Se référant à François Duprat, figure fasciste des années 1970 et premier éditeur de textes négationnistes en France, M. Guérin a déclaré vouloir "se libérer des forces d'oppression qui sont toutes antinationales".

Ce meeting a aussi réservé une "surprise" : l'intervention en direct par téléphone, depuis sa centrale de Poissy (Yvelines), d'un homme présenté comme le terroriste Carlos. Saluant sa "camarade" Ginette Skandrani, il s'est indigné : "Toi qui vis avec un Arabe, on te traite de raciste" avant de s'en prendre à "cette bande de gitans et de juifs qui te taxent d'antisémitisme. Ces gens (…) sont protégés par l'anti-France, excusez-moi d'employer une expression vichyste, c'est l'anti-France". La salle s'est levée pour l'acclamer.

M.Gouasmi était en verve. D'un air satisfait, il a annoncé que les "responsables du Hamas" et ceux "du Hezbollah" soutenaient la liste "antisioniste".

Dans une séance de questions-réponses, une intervention dérange. Celle d'un électeur potentiel qui s'interroge sur le caractère "dictatorial" du régime iranien, porté aux nues par les intervenants. "Vous êtes en train de perturber la salle avec vos idées. Ce que vous dites n'est ni plus ni moins que de la désinformation sioniste", lance, menaçant M. Gouasmi. Prenant à témoin la salle tout en plissant du nez, d'un air dégoûté: "Je ne veux pas ouvrir le débat avec ce monsieur. Je sens déjà sa couleur…"

Abel Mestre et Caroline Monnot
Article paru dans l'édition du 03.06.09

[www.lemonde.fr]
Re: De Willette à Dieudonné
02 juin 2009, 04:31
hello Meyer !

a 2 reprises meme heure ! meme info !!
tu me dois une glace au bout de 3 ..................
Re: De Willette à Dieudonné
03 juin 2009, 03:39
LEXPRESS.fr

La projection prévue ce mercredi d'un film sur l'humoriste controversé et "candidat antisioniste" aux européennes Dieudonné a été annulée d'un commun accord avec l'exploitant du cinéma parisien l'Entrepôt, a indiqué ce mercredi un des co-auteurs de ce documentaire.


"Avec Philippe Brizon (directeur de l'Entrepôt), nous avons décidé à l'amiable de renoncer à la projection de ce film", a dit Francesco Condemi, réalisateur dans le passé de documentaires sur la gauche libertaire.

Le film de Béatrice Pignède et Francesco Condemi est intitulé "Sans forme de politesse, regard sur la mouvance Dieudonné". La projection devait se tenir en présence de Dieudonné et de son co-listier Alain Soral.

Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, avait fait connaître mardi sa "totale désapprobation" à l'égard de l'exploitant. Laurent Fary, porte-parole du maire, avait indiqué que ce cinéma parisien du XIVe arrondissement "n'étant pas une salle municipale", la mairie n'avait pas la possibilité d'autoriser ou d'interdire le contenu de sa programmation.

"Mais dans la mesure ou l'Entrepôt reçoit une subvention de la ville, nous avons pris contact avec son exploitant et lui avons fait savoir le plus clairement du monde notre désapprobation totale dans l'hypothèse où ce film serait effectivement projeté", avait-il ajouté.

Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Roger Karoutchi, a dénoncé mardi dans un communiqué "les provocations antisémites de Dieudonné" cinq jours avant les élections européennes.

Le porte-parole de Dieudonné, Marc George, a estimé que l'opposition à la projection du documentaire montre une nouvelle fois la "soumission" du pouvoir, que ce soit le PS à Paris ou le gouvernement, au "sionisme". "Ces gens-là appellent en fait ouvertement à voter Dieudonné puisqu'ils font la démonstration qu'ils sont soumis au lobby sioniste en France", a-t-il dit.

La liste de Dieudonné est accusée d'être antisémite, ce dont elle se défend.
Re: De Willette à Dieudonné
04 juin 2009, 13:55
Zappelli classe, Dieudonné dérape, Paris enquête
Auteur: ladouda (IP enregistrée)
Date: 4 June 2009, 23:38

Zappelli classe, Dieudonné dérape, Paris enquête


JUSTICE | Dans une vidéo postée sur le web, Dieudonné s'attaque à Daniel Zappelli et Pascal Bernheim, producteur de la RSR, qui l'avait précédemment qualifié de "nègre". Une enquête est ouverte.

La réaction de la justice parisienne n'a pas tardé. Le parquet de Paris a ouvert aujourd'hui jeudi une enquête préliminaire à l’encontre de l’humoriste Dieudonné pour injure antisémite dans une vidéo postée samedi sur internet où il dénonce "le puissant lobby de youpins sionistes".

"Le procureur de la République de Paris a ordonné ce jour (jeudi) une enquête préliminaire pour injure publique à caractère antisémite suite aux propos tenus par M. Mbala Mbala, dit Dieudonné, dans une vidéo diffusée fin mai 2009 sur le site Youtube dans laquelle il commente une décision de classement prise par le parquet de Genève (Suisse)", a déclaré à un représentant du parquet.

Dans cette vidéo, mise en ligne sur le site "La banlieue s'exprime", Dieudonné commente une décision du procureur général de Genève Daniel Zappelli. Celui a décidé de classer une plainte que l'humoriste avait déposée à l'encontre du producteur Pascal Bernheim, qui l’avait qualifié de "nègre" en novembre dernier lors d’un débat télévisé.

Dans ce "sketch", il remercie le procureur genevois "car votre courageuse décision me permet de répondre, dans un contexte tout aussi humoristique que Mr Bernheim, ceci: le puissant lobby de youpins sionistes qu’il représente est voleur raciste et menteur. J’ajoute que je l’emmerde profondément, lui et toute sa clique d’enculés. Ceci dans un contexte humoristique.»

Daniel Zappelli n'a pas souhaité commenter cette vidéo.

La CICAD indignée

"Dieudonné n'a pas de limite dans l'ignominie de ses propos" réagit le secrétaire général de la CICAD, Johanne Gurfinkiel. C'est avec stupéfaction et indignation que la Coordination intercommunautaire contre l'antisémitisme et la diffamation a découvert hier mercredi la vidéo de l'humoriste français.

Pour l'institution, Dieudonné a depuis longtemps dépassé le registre de l'humour et de la provocation pour rejoindre celui du message politique. "Dieudonné va toujours plus loin dans son processus discriminatoire à l'encontre des juifs. Il faut un véritable courage politique pour cette fois lui dire stop" explique Johann Gurfinkiel, qui précise qu' "il est faux de penser que parce qu'il est noir, il ne peut être auteur de racisme".

En conséquence, la CICAD étudie depuis hier la possibilité de lancer une dénonciation pénale.
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