GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
Freddy a raison (comme toujours) il y a une joie intérieure qui fait briller tes yeux, Henri, sur ces photos et, bien que les garçons ne soient pas spécialement vilains (rire), c'est encore toi qui "crève l'écran"!
Je vois que Dany n'est pas le dernier quand il est question de sandwich tunisien!!! La Corse c'est bien beau mais il n'y a pas l'essentiel...
Douda, merci de cette gentille pensée pour le yddish, mais l'hébreux, c'était plus raisonnable, tu vois la tête des tunes s'ils avaient dû apprendre le yddish???
une armee de tunes avec des ordres en yiddish ... oy vey ist mir !
En attendant le yiddish!!!!
En tant qu'olle hadach, j'avais fait les "tironouts" (l'armee) avec des francophones, et on parlait tout le temps en francais, on c'est retrouve ensemble pour la guerre de kippour, et on parlait toujours le francais.
Si l'hebreux avait peine a etre parle, l'yiddish n'avait aucune chance.
Merci chers amis, il faut voir Omri, lorsqu'il arrive, il m'enlace et ne me lache pas.Le vendredi soir c'est la dispute, les deux petits veulent s'asseoir tous les deux a cote de moi.
Je n'oublie jamais de remercier Achem pour sa bonte de m'avoir donne ces petits enfants.
Hello Toufiq et les amis,
Vous pouvez rigoler avec le yddish mais en 45, mes parents accompagnés de mon grand père et d'une dame allemande (juive, of course qui avait trouvé refuge chez eux),sont tombés en panne d'essence sur la route extrêmement enneigée qui de Annecy les ramenait vers le Nord.
En rase campagne, bien sûr et le soir évidemment, les pompes à essence ne courraient pas les rues, mon père, après avoir fait une certaine marche, avisa un camp militaire américain, il alla demander de l'aide...sauf que il ne parlait pas un mot d'anglais, mais "docteur" ça se comprend, on l'amena chez le médecin du camp, mais hélas, impossible de dire ce qui l'amenait...Mais tout d'un coup, il vit sur une étiquette posée sur le bureau le nom du médecin: "Shapiro" (si mes souvenirs sont exacts), alors il se mit à parler yddish...
C'est comme cela que, alors que les camps militaires étaient interdits aux femmes, ce médecin accueillit pour la nuit à l'infirmerie, deux femmes et deux hommes qui repartirent le lendemain avec le plein d'essence et des victuailles pour la route.
De cette chance magnifique que je laisse à Henri le soin de qualifier, mon père garda bien en tête que le yddish était une langue véhiculaire et universelle!!
Henri a écrit:
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> Merci chers amis, il faut voir Omri, lorsqu'il
> arrive, il m'enlace et ne me lache pas.Le vendredi
> soir c'est la dispute, les deux petits veulent
> s'asseoir tous les deux a cote de moi.
>
> Je n'oublie jamais de remercier Achem pour sa
> bonte de m'avoir donne ces petits enfants.
Henri, ça doit être en prévision des deux petits que Achem, dans sa bonté, t'a donné deux cotés, droit et gauche.
Marhaba Chez Les Gazouz Ya Si Toufiq Zouz Fel Gazouz !
Girelle,
Oui il y a deux cotes, mais, il y a qq'un d'autre qu'en general je mets a ma droite!!!.
Henri a écrit:
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> Girelle,
> Oui il y a deux cotes, mais, il y a qq'un d'autre
> qu'en general je mets a ma droite!!!.
Ouf, Henri, cela montre que même devant ces enfants qui chamboulent ton coeur, tu sais raison garder.
Je disais cela pour rire, bien sûr, mais tu dois avoir l'habitude de régler le problème, parce que, avec les jumeaux, ça devait être pareil!
Pour Mes Amis,
Yiddishe Mama Moya
Premier Solo sur El-Aouina.
C’était une fin d’après-midi de novembre 1961, une de ces belles fin de journée comme on en en connaissait sous notre latitude , à cette époque de l’année, le ciel variait du bleu sombre, au bleu pal, vers le soleil qui inondait de pourpre le couchant.
Tout ébloui de cette lumière, qui n’en finissait pas de troubler ma vision, du ruban d’asphalte de la trente qui s’étalait devant l’hélice. Soudain la radio crépita « Hotel Alpha ! autorisé à l’atterrissage sur la trente « , l’instructeur assis derrière moi collationna, et moteur coupé, après un arrondi qui n’en finissait pas, les roue du Piper Cub touchèrent le sol et nous roulâmes une centaine de mètres avant l’arrêt.
Nous venions durant prés d’une heure, d’enchaîner la révision de tous les exercices, pannes en campagne, pannes au décollage,,, alors l’instructeur me tapant sur l’épaule « Tu m’as bien fatigué dis ! mais maintenant c’est à toi, tu parts seul ! tu me fais un tour de piste, sans t’éloigner ! tu verras c’est facile ! Je ne serai plus dedans, du poids en moins, et ça grimpera tout seul » Facile ! Facile Ouais !
Le moment attendu avec autant d’appréhension, était enfin arrivé, check liste rapide, porte fermée, plein gaz, du pieds à droite, un peu de manche et j’étais en l’air. Ma vie était entre mes mains, le ciel était à moi, et j’étais seul, et j'exultais " O Sole Mioooooooo,,, !"
Tous ceux d’entre vous qui ont connu cette expérience, savent quelle sensations j’exprime, et à quel point ce jour est un des plus sublime de l’existence.
Virage à gauche en montée, j’aperçois successivement, la colline du Belvédère, la cité de Tunis, puis au loin le Djebel Ressas, enfin le Bou Kornine éteint à jamais, puis au dessus du Schot Bahira, la tour me tire de ma rêverie, « Hotel Alpha autorisé pour la finale trente «. Moteur coupé, check liste, descente, arrondis, les roues touchent le sol, roulage vers le parking.
Ca y est, c’était fait, il n’y aura plus de première fois pensais-je ! mais,,, ce fut en fait, chaque fois la première fois, un souvenir qui répond toujours présent, même aujourd’hui, après toutes ces heures de vol !
Si vous passez un jour par ma contrée, faites le moi savoir sur Harissa, vous viendrez faire un tour avec moi au dessus du Mont-Blanc, ce n’est pas le Bou Kornine, mais faute de grives ???
Salut à tous.
Bien des années après.
 
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