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USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même

Envoyé par mena 
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
17 mars 2010, 00:41
Bebert,
Effectivement Bibi a donne son accord pour geler les implantations dans les territoires, mais pas a Jerusalem,et pour celui qui connait la region, c'est entre deux quartiers deja existants a Jerusalem.
Mais dans le fond ce sont toujours les palestinniens qui refusent de signer des accords de paix, ils exigent des pourpalers indirects, ils n'ont jamais reconnu Israel comme etat juif.
S'ils ne veulent pas nous parler directement, ils n'ont qu'a rester comme ca jusqu'a la fin des temps.
Ils ne savent que demander, mais jamais donner qq chose ou construire.
60 Ans Israel construit, et eux continuent a mendier et a detruire.
Les batiments, les serres laisses en quitant Gaza ont ete detruit par eux et laisse en friche!!!!!!
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
17 mars 2010, 09:03
Il faut leur dire Zamer Ya Boulice. C'est le seul moyen. Meme les amis ici vont se l'avaler, quand il voient qu'ils n'ont pas d'autre recours. A Bibi de tenir le coup. Shay Ma Idoum.
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
17 mars 2010, 13:27
Henri a écrit:
-------------------------------------------------------
> Emile chalom,
> C'est l'histoire du renard sur la berge d'un cours
> d'eau, qui voyant les petits poissons se sauver
> des grands, leur dit " sortez de l'eau, et les
> gros poissons ne pourrons pas vous attraper" Ils
> repondirent si ici nous avons une chance de nous
> echaper, hors de l'eau c'est la mort certaine.
> Arretez de construire, arretez de respirer,
> arretez de vivre et nous ferons la paix avec
> vous.
> Nous continuerons de construire et de vivre, de
> toute facon c'est Achem qui nous a promis de nous
> ramener en Eretz Israel, nous n'avons pas besoin
> de la benediction d'Obama.

Surtout que si on arrête les constructions les ouvriers palestiniens vont se trouver au chômage et c'est pas l'autorité palestinienne qui va payer les allocations chômage,,,

Ils ont plutôt intérêt qu'on en construise plus ???
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
17 mars 2010, 17:11
Cher Ladouda, Merci pour ton commentaire. Il faut attendre et boire du the ou du cafe si tu veux et voir l'evolution.
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
19 mars 2010, 22:00
Traduction Francaise de l'anglais par l'hauteur voir ci-dessous


Many times I have discussions with various friends in the United States, in Europe, and in North Africa. We analyze many situations that occur in the news, sometimes about happy events and sometimes about delicate matters which sometimes upset one or the other friend. In such a case we prefer cutting our discussion short, in order not to poison our friendship. I learned this from my grandparents and my father who used to tell me: “Make a hundred new friends every day and don’t make one single enemy in a year”.
One of my friends told me about the situation in Israel. In this regard he said that the Americans or the White House inflated the crisis about Jerusalem into an international and religious crisis in order to make peace. Another told me that this was in order to please the Arabs, so as to soften their attitude. There are many versions.

In my view, today we cannot trust any source; even if we deem it reliable, knowing that every source has its own agenda. Having lived through World War II and passed through many different situations, I can only judge by my own experience that life presented to me and that I can identify myself with. I recognize that this thinking is not always correct. Sometimes, by listening to our heart or to our instinct we are lucky without knowing why. Everyone calls the lucky situation by a different name. I call it faith and destiny.

We can argue without an end, without being able to reach any solution to a problem. I feel that any debate is positive, as it allows us to give to everyone the chance to express himself. To declare that the time for arguing is over is counterproductive. I firmly believe that the White House, including the Vice President knew about the construction of the 1600 housing units beforehand. To make a crisis about this construction could create the opposite and regrettable reaction that no one wanted. After all, Israel is one of our best allies, as Obama, Secretary Clinton and Vice President Biden have said repeatedly. If this is our ally, what would it be if it were our enemy? Would we strangle the Jews as Hitler did? It is important to know that this neighborhood was a Jewish neighborhood before the Jordanians destroyed it and killed its inhabitants. No one complained when Yitzhak Rabin revived this neighborhood, which now houses over 20,000 Israeli Jews.

On Friday March 19, US Secretary of State Hillary Rodham Clinton, who at President Barack Obama’s behest gave Netanyahu a 43 minute dressing-down over the phone last week, told BBC that pressure against Israel paid off, and that Jerusalem will now be willing to compromise. Madam Secretary, what you just said here lacks diplomacy.

Mr. President, it is about the character of our generous nation that I am writing these lines. You were asking in a recent speech: “Can America still meet the challenges of our time?” One generation of Americans, which I witnessed, saved the Jews from the concentration camps and now you are telling us that you have “launched a political war against Israel in the interest of promoting peace” in the Middle East? I don’t believe this will work, as it took France and England 100 years to make peace. Let the Jews live in peace and let the Arabs reach peace without our intervention. As my father, who was an arbitrator in our community in North Africa used to say: “Let them know each other better, they will eventually get along just fine”.


Traduction Francaise de l'anglais par l'hauteur

Plusieurs fois j'ai des discussions avec divers amis aux États-Unis, en Europe et en Afrique du Nord. Nous analysons plusieurs situations qui se produisent dans les nouvelles, tantôt sur les événements heureux et tantôt sur des questions délicates qui parfois dérangent l'un ou l'autre ami. Dans un tel cas, nous préférons réduire notre brève discussion, afin de ne pas envenimer notre amitié. J'ai appris cela de mes grands-parents et mon père qui me disaient: « Faites une centaine de nouveaux amis par jour et ne faites pas un seul ennemi en un an ».

Un de mes amis m'a parlé de la situation en Israël. À cet égard, il a déclaré que les Américains ou la Maison Blanche ont gonflé la crise autour de Jérusalem en une crise internationale et religieuse afin de faire la paix. Un autre m'a dit que c’était pour faire plaisir aux Arabes afin d’adoucir leur attitude. Ils existent nombreuses versions.

À mon avis, aujourd'hui, nous ne pouvons pas faire confiance à n'importe quelle source, même si nous la jugeons sérieuse, sachant que chaque source a ses propres intérêts. Ayant vécu la seconde guerre mondiale et ayant traversé de nombreuses situations, je ne peux juger que par mes propres expériences que la vie m’a fait parcourir et avec lesquelles je peux m'identifier. Je reconnais que cette réflexion n'est pas toujours correcte. Parfois, en écoutant notre cœur et notre instinct nous réussissons à avoir la chance sans pour autant comprendre la raison. Chacun appelle cette situation de chance par un nom différent. Moi je l'appelle la foi et de destin.

On peut discuter sans fin, sans être en mesure de parvenir à une solution à un problème. Je pense que tout débat est positif, car il nous permet de donner à chacun la possibilité de s'exprimer. De déclarer que « le temps du débat est terminé », comme l’avait dit le Président Obama pour le « Healthcare Reform » un projet de loi concernant les assurances médicales, à mon avis c’est contre-productif. Je crois fermement que la Maison Blanche, y compris le vice-président étaient au courant de la construction des 1600 unités de logement à l'avance. Pour faire une crise intentionnelle à propos de cette construction pourrait créer une réaction opposée et que personne ne voulait et qui peut être regrettable. Après tout, Israël est l'un de nos meilleurs alliés, comme l’avaient mentionné à maintes reprises Obama, la secrétaire des affaires étrangères Madame Clinton et le Vice Président Biden. Si c’est ainsi que nous traitons notre allié, qu’aurions-nous fait si Israël était notre ennemi? Aurions-nous étranglé les Juifs comme Hitler l’avait fait? Il est important de savoir que le quartier en question était un quartier juif avant que les Jordaniens avaient tué ses habitants et détruit leurs maisons. En 1995 personne ne s'est plaint quand Yitzhak Rabin avait fait revivre ce quartier, qui héberge aujourd’hui plus de 20.000 juifs israéliens.
Vendredi le 19 mars, la secrétaire d'état américaine, Mme Hillary Rodham Clinton, qui sur ordre du président Barack Obama a donné à Benjamin Netanyahu 43 minutes de semonce au téléphone la semaine dernière, a déclaré à la BBC que la pression contre Israël valait le coup, et que Jérusalem va maintenant être prête à un compromis. Madame la Secrétaire, ce que vous venez de dire ici manque de diplomatie.

Monsieur le Président, c’est au sujet du caractère de notre nation généreuse que je vous écris ces lignes. Vous demandiez, dans un discours récent: « L'Amérique peut-elle toujours répondre aux défis de notre temps? » Une génération d'Américains, dont j'ai été témoin, a sauvé les Juifs des camps de concentration et maintenant vous nous dites que vous avez « lancé une guerre politique contre Israël dans l'intérêt de la promotion de la paix » au Moyen-Orient? Je ne crois pas que cela pourrait marcher, car il a fallu à la France et l'Angleterre plus de 100 ans pour faire la paix. Laissez les Juifs vivre en paix et laissez les Arabes parvenir à la paix sans notre intervention. Comme mon père, qui était un arbitre de notre communauté en Afrique du Nord avait l’habitude de dire: « Qu'ils se connaissent mieux, ils finiront par s'entendre très bien".
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
21 mars 2010, 16:39
Netanyahou a les moyens de tenir tête à Obama - Par Jacques Benillouche - Pour Slate.fr - 17 mars 2010

Jérusalem peut se passer aujourd'hui facilement de l'aide économique et militaire américaine.

Le clash entre Américains et Israéliens { [www.slate.fr] } pose la question de la dépendance économique et militaire de l'Etat d'Israël vis-à-vis des Etats-Unis. Le risque de représailles laisse de marbre les dirigeants israéliens. Or, il faut se rendre à l'évidence: Benjamin Netanyahou, doté d'une longue expérience politique, n'a pas pu agir à la légère. Il a été trois fois Premier ministre, mais il a surtout excellé au poste de ministre des Finances, de 2002 à 2005, sous le gouvernement Sharon. Tous les experts internationaux ont reconnu que le pays lui doit sa réussite. Il a transformé une économie où le rôle de l'Etat était alors considérable en une économie libérale qui a donné au pays l'essor que l'on sait et qui lui a permis de résister à la récente crise mondiale, contrairement aux autres pays occidentaux. Pour accompagner son programme, il avait pris l'initiative de proposer à l'ancien directeur général du FMI, Stanley Fisher { [fr.wikipedia.org] }, les clés de la Banque d'Israël.

Ces états de service expliquent que le Premier ministre israélien ait accepté le risque d'une rupture avec les Américains pour s'affranchir de leur tutelle politique. L'annonce de la construction des 1.600 logements à Jérusalem-Est ne semble pas fortuite. Il veut dessiner sa carte du Proche-Orient et contraindre les Palestiniens à négocier à ses conditions. Jusqu'alors la diplomatie israélienne n'avait aucune autonomie puisqu'elle était sujette aux aides financières américaines. L'épisode de 1990 { [www.washington-report.org] } est encore présent dans les mémoires lorsque le Premier ministre Yitzhak Shamir { [fr.wikipedia.org] } avait réclamé, auprès de George Bush père, une garantie pour un prêt de dix milliards de dollars pour aider à l'installation des juifs qui arrivaient en masse d'URSS. Le président américain avait exigé, en contrepartie, qu'aucun juif russe ne puisse s'installer en Cisjordanie. Shamir refusa ce diktat en espérant que le lobby ferait son travail habituel auprès du Congrès. Mais à la surprise générale, les lobbyistes n'ont pas réussi à convaincre la majorité de l'opinion américaine qui avait appuyé Bush à 85%. Le prêt ne fut pas consenti, mais les conséquences ont été payées plus tard puisque George Bush manqua sa réélection en 1992 et que Shamir perdit les élections durant la même année.

L'histoire peut-elle bégayer ainsi au point que Benjamin Netanyahou s'en serve comme soutien à sa nouvelle politique? Nous avons consulté les experts économiques et militaires pour savoir si l'Etat d'Israël était en mesure de s'affranchir de l'aide et du soutien américain. L'envoyé spécial George Mitchell pourrait en effet suggérer des représailles économiques si aucun progrès n'était obtenu dans le processus de paix et si les constructions dans les territoires n'étaient pas stoppées. Les chiffres officiels qui nous ont été communiqués parlent d'eux-mêmes.

Réussite économique

Le gouverneur de la Banque d'Israël surveille l'économie israélienne sans indulgence. Le budget était équilibré en 2007, et en raison de la crise, il a subi un léger déficit de 1,6% en 2008 et de 6% en 2009. L'américain Stanley Fisher favorise la stabilité du dollar face à la devise israélienne. Il achète 100 millions de dollars par jour pour gonfler les réserves de devises de l'Etat d'Israël et pour éviter une baisse plus rapide du billet vert dont le change est passé de 4,2 Shekel à 3,71 malgré ce soutien. Le FMI (Fonds monétaire international) table sur une croissance du PIB israélien de 3,5% pour l'année 2010. Ces résultats encourageants poussent à Israël à demander son adhésion parmi les pays riches de l'OCDE { [www.france-palestine.org] } et Israël est considéré comme un bon risque sur les marchés financiers. Le pays est en mesure d'obtenir à des taux faibles des prêts pour couvrir son déficit budgétaire, sans avoir à demander de caution américaine.

Le ministre des Finances israélien a annoncé en octobre, lors de la réunion du FMI à Istanbul, que l'Etat juif est devenu créancier du FMI { [www.lepost.fr] } en mettant à sa disposition une ligne de crédit de 1,7 milliard de dollars puisque les réserves de la Banque d'Israël ne cessent de grandir avec des liquidités de l'ordre de 60 milliards de dollars. C'est pourquoi l'aide américaine ne revêt plus l'urgence des années de crise économique et elle ne peut plus servir de moyen de pression politique contre le gouvernement israélien. Benjamin Netanyahou en a parfaitement conscience.

«Aumône»

En 1985, l'aide américaine civile et militaire s'élevait à 3,4 milliards de dollars, soit 14% du PIB israélien évalué alors à 24,1 milliards de dollars. En 1996, l'aide avait été ramenée à 3,1 milliards de dollars et représentait alors 3% du PIB qui se montait à 105 milliards. En 2008 et en 2009, le PIB a atteint 199 milliards de dollars pour des subventions américaines réduites à 2,4 milliards soit 1,2% du PIB. L'aide américaine n'est certes pas négligeable, mais ces chiffres démontrent qu'elle n'est plus d'une importance vitale pour Israël d'autant plus que sa composition a varié. L'aide économique civile est tombée à seulement 120 millions de dollars, qualifiée «d'aumône» par les économistes.

Le reste de l'aide, militaire, est selon les experts intégralement reversé aux industries américaines qui bénéficient ainsi de subventions indirectes de leur propre gouvernement. La loi américaine exige que 74% du financement militaire à Israël (FMF foreign military financing) soit dépensé en produits militaires américains. Cette aide prend ainsi la forme d'assistance au développement de systèmes de missiles anti-missiles Arrow { [en.wikipedia.org] } qui intéressent en premier lieu l'armée américaine. Ce FMF génère par ailleurs des bénéfices et des emplois aux Etats-Unis. Pas moins de 1.000 entreprises dans 47 Etats américains en profitent pour signer des contrats de plusieurs milliards de dollars. Enfin, ces subventions sont utilisées par le gouvernement américain pour masquer la réalité de ses dépenses militaires { [blog.mondediplo.net] } qui devaient baisser selon le programme du candidat Obama.

Armement

Autre évolution majeure, les Etats-Unis ne sont plus les principaux pourvoyeurs d'armement de Tsahal car la situation a évolué depuis qu'Israël a décidé de gagner son autonomie. Les navires de guerre, les tanks, les armes légères et les armes lourdes, les radars, les missiles et les appareils de surveillance sont maintenant de fabrication israélienne. Tous les secteurs de l'armement sont occupés par les industries militaires israéliennes à l'exception d'un seul: l'aviation. Israël détient pourtant la technologie en ce domaine puisqu'il avait développé son prototype, le Lavi { [fr.wikipedia.org] }, qui avait pris l'air et qui devait être construit à 300 exemplaires. Mais le veto américain de l'époque a interrompu sa fabrication en 1987, Washington refusant que l'aide américaine serve à financer un concurrent du F-16. Il semble que les recherches n'ont jamais cessé sur ce type de matériel et que le Lavi, aux performances améliorées, renait sous d'autres noms comme avion de reconnaissance déjà vendu à Singapour. Israël ne craint pas un éventuel embargo. Il est le 5e exportateur d'armement mondial... juste derrière la France.

Enfin, pour contourner le veto américain sur la fabrication de ces propres avions de chasse, l'armée israélienne a aussi changé de stratégie dans le domaine aéronautique en développant les drones et en devenant un des leaders dans ce domaine. Israël vient ainsi de développer l'Eitan { [defense-update.com] }, drone à long rayon d'action et le plus grand de tout l'arsenal israélien. Son envergure de 26m lui donne la taille d'un Boeing 737, embarquant une tonne de fret à une altitude de plus 12 kilomètres et pouvant voler durant vingt heures consécutives en mettant l'Iran à sa portée.

Enfin, Tsahal n'a pas apprécié les difficultés faites pour l'obtention des nouveaux avions F22-Raptor, uniquement réservés à l'armée américaine, ou des F-35 dont le contrat d'achat n'est pas encore signé et qui ne pourront pas être disponibles avant 2014.

Moyens consolidés

Netanyahou considère aujourd'hui qu'il n'est pas contraint de ménager un président américain faisant preuve, selon lui, de faiblesse vis-à-vis de l'Iran tandis que ses généraux piaffent d'impatience pour attaquer les installations nucléaires du régime des mollahs { [www.slate.fr] }. La situation n'est plus celle des années antérieures. Contrairement à 1990, il est appuyé par l'AIPAC (American Israel Public Affairs) { [fr.wikipedia.org] }, le lobby pro-israélien, qui vient de conseiller à Barack Obama de «prendre des mesures immédiates pour apaiser la tension avec l'Etat hébreu» et de mettre fin à «l'escalade rhétorique de ces derniers jours qui détourne des problèmes urgents que sont la volonté de l'Iran de se doter d'armes nucléaires».

Il détient à présent les outils économiques et militaires pour garantir son autonomie de décision et il espère que les électeurs américains réagiront, comme en 1992, en refusant la réélection d'un président qui a montré ses limites et en choisissant un candidat plus volontaire. Il sait que, malgré la crise et le blocage diplomatique, Israël risque peu car il restera malgré tout un partenaire stratégique incontournable dans la région des puissances occidentales. Le porte-parole du Département d'Etat américain, Philip Caroli, vient de confirmer qu'Israël est «un partenaire stratégique des Etats-Unis et le restera». Netanyahou profite de l'opportunité qui lui est offerte pour bien démontrer sa nouvelle puissance face à Obama. Il ne craint aucune répercussion économique et militaire et il semble persuadé que sa stratégie n'affectera pas les liens historiques entre Israël et le peuple américain.


Source : [www.slate.fr]
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
21 mars 2010, 17:57
Cher Lapid grand merci pour l'article que tu a affiche. Je suis de tons avis. Dans le monde ou nous vivons et avec le president que nous avons il faut attendre le bon moment. Lisez mes articles du jours et vous allez comprendre la pensee de votre frere.Voici un de mes sites:
[www.authorsden.com] ensuite choisissez entre: articles, poesies, petites histoires ou livres vous allez comprendre. Que Dieu vous benissent tous et surtout restez sur vos gardes avec la tete haute. Emile
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
21 mars 2010, 18:51
Cher Lapid grand merci pour l'article que tu a affiche. Je suis de tons avis. Dans le monde ou nous vivons et avec le president que nous avons il faut attendre le bon moment. Lisez mes articles du jours et vous allez comprendre la pensee de votre frere.Voici un de mes sites:

http://www.authorsden.com/visit/author.asp?AuthorID=59810

ensuite choisissez entre: articles, poesies, petites histoires ou livres vous allez comprendre. Que Dieu vous benissent tous et surtout restez sur vos gardes avec la tete haute. Emile



[www.authorsden.com]
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
25 mars 2010, 09:13
Quelqu’un a-t-il dit "Bérézina" ? (info # 012503/10) [Analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency



Le 1er ministre israélien, Benyamin Netanyahu, est tombé, mardi et mercredi, dans un véritable guet-apens diplomatique à Washington.



A qui la faute ? D’un point de vue technique, au premier ministre.



Ce dernier a négligé les règles élémentaires en vigueur en matière de relations internationales. Des usages qui veulent que les différends, de même que les initiatives bilatérales soient discutés à un niveau inférieur. Les chefs d’Etat confirmant, lors de leurs rencontres, le contenu des entretiens préliminaires de façon symbolique.



Dans le cas qui prévaut, M. Netanyahu s’est trouvé au centre de pressions massives de la part de l’administration US et a été contraint de négocier une situation de crise – pratiquement soumis à un ultimatum - en première ligne.



Au plan symbolique, il est ainsi à l’origine d’un sévère camouflet infligé à l’Etat hébreu de par son attitude "téméraire".



Les présidents américains utilisent un protocole consommé afin de signaler publiquement l’importance qu’ils accordent aux hôtes qui les visitent. Les invités de marque sont accueillis à la résidence Blair House. Ceux qui retiennent une attention supérieure de la part du président en exercice sont conviés à partager un week-end avec lui à la base de Camp David.



Dans la quasi-totalité des cas, une déclaration commune, suivie d’une conférence de presse, ponctue les rencontres internationales à la Maison Blanche.



Dans celui des meetings de mardi dernier, les journalistes et les photographes ont été empêchés de couvrir la visite du 1er ministre à l’intérieur de la Maison Blanche, et Bibi Netanyahu a été raccompagné sur le parvis par une assistante subalterne.



Du jamais vu depuis l’entrée en fonction de Barack Obama, il y a un an. Le Président du Conseil israélien a décollé de Washington dans l’indifférence et le dédain général, le porte-parole américain n’attendant pas même son départ pour établir le bilan médiatique négatif de sa visite.



Il importe d’observer que Barack Obama n’a pas été à l’origine du séjour de Netanyahu dans la capitale fédérale. Le but avoué du passage du premier israélien consistait en un discours qu’il devait délivrer lundi à un parterre de représentants d’un lobby pro-israélien.



Suite au scandale provoqué par l’annonce par le ministre de l’Intérieur Eli Yishaï d’un nouveau projet de construction à l’Est de Jérusalem, en pleine visite du Vice-président US Joe Biden, M. Netanyahu aurait été bien inspiré d’annuler son voyage, en attendant que la situation avec les Etats-Unis se clarifie.



On remarquera cependant, à charge pour Barack Obama, que celui-ci avait déjà réservé une réception glaciale à Netanyahu lors de ses précédentes visites, ainsi qu’au président de l’Etat d’Israël, le Prix Nobel de la paix Shimon Pérès. Et que ces visites s’étaient déroulées des mois avant l’incident Yishaï.



Barack Obama n’est pas un ami d’Israël et il fait montre d’une vénération exagérée pour l’islam, on se le tenait pour su.



Raisons supplémentaires qui auraient dû inspirer la prudence au premier ministre et le pousser à suivre les chemins battus en matière de relations internationales.



Faisant fi des usages, Binyamin Netanyahu s’est présenté au Salon Ovale de la Maison Blanche, mardi soir, pensant, à tort, pouvoir centrer son entretien sur la crise de l’atome iranien et sur les demandes de son pays en matière de fournitures militaires.



Il y fut cueilli à froid par un Barack Obama, sorti grandi et en pleine confiance du vote favorable par la Chambre des représentants sur sa proposition d’instauration d’un régime national d’assurance santé.



Le Président américain soumit alors une liste toute prête d’exigences à l’attention de son interlocuteur. Obama lui signifia qu’il désirait que le chef du cabinet israélien lui livrât un engagement signé de sa part, avant son retour à Jérusalem.



La liste en question comprend neuf points qui n’ont pas tous été communiqués à la presse. Le 1er ministre en réserve sans doute la primeur à la cellule de crise de son gouvernement, qu’il rencontrera deux heures seulement après son retour, au milieu de la nuit de jeudi à vendredi.



On sait que ces revendications incluent l’engagement de geler effectivement toutes les implantations, y compris dans la partie orientale de Jérusalem.



Y figurent aussi des mesures concrètes d’assouplissement du siège de Gaza, l’acceptation d’inclure toutes les questions centrales du différend avec l’Autorité Palestinienne dès le stade des négociations indirectes, dites de proximité.



On y trouve également un recensement de "gestes de bonne volonté" en direction de l’AP de Mahmoud Abbas, comprenant notamment la relaxe de terroristes jugés et détenus en Israël ainsi que la levée de barrages routiers en Cisjordanie.



A en croire des sources autorisées s’étant confiées à la Ména, la liste mentionnerait des exigences "revêtant un caractère dégradant" pour l’Etat hébreu, et d’autres, limitant sa marge de manœuvre militaire.



Au cours de l’entretien qui dura quatre-vingt-dix minutes, Binyamin Netanyahu demanda un certain nombre de clarifications de la part de son interlocuteur et s’enquit de la marge de divergence qu’il était disposé à lui concéder.



Au fait de ces précisions, le 1er ministre réclama une pause, qu’il mit à profit pour présenter les conditions du Président à sa délégation qui patientait dans une salle annexe. Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, en faisait partie.



A son retour en tête-à-tête avec Obama, Netanyahu révéla à son vis-à-vis qu’il utiliserait la nuit et la journée de mercredi pour étudier avec ses experts les réponses à faire aux demandes qu’il lui avait présentées.



Il posa à Barack Obama la question maîtresse, celle qui allait conditionner la réponse d’Israël, et qui ne figurera, probablement, pas noir sur blanc dans les autres media : "Si nous acceptons de signer un document très proche de celui que vous m’avez soumis, accepterez-vous de rendre public un échéancier d’action concernant l’Iran ?".



Obama rétorqua par la négative, insistant sur le fait que personne ne dictait leur planning aux Etats-Unis. Le Président assura toutefois à son locuteur que les alliés de l’Amérique étaient au courant de sa proposition, et, qu’en cas de réaction constructive de la part d’Israël, ils étaient tous disposés à durcir sensiblement leur position à l’encontre de Téhéran.



Ce qui précède relate, à peu de choses près (nous n’y étions pas), les entretiens dramatiques qui se sont déroulés dans le Salon Ovale.



Durant le restant de la nuit et la journée de mercredi, les conseillers de Netanyahu, Yitzhak Molkho et Ron Dermer, entamèrent d’intenses discussions avec leurs homologues étasuniens, dirigés par George Mitchell, l’envoyé spécial du Président au Moyen-Orient.



Le 1er ministre passa le plus clair de son temps à l’ambassade d’Israël, où il pouvait jouir de la quiétude nécessaire à ses réflexions.



Une dernière tentative de médiation eut lieu à son hôtel, où Mitchell l’avait rejoint. L’émissaire d’Obama tenta, mais en vain, d’enlever un accord "au moins" au sujet de la cessation des constructions à Jérusalem.



Le Président Obama informa téléphoniquement Mme Merkel, Nicolas Sarkozy et Gordon Brown de l’échec de son initiative.



Au moment d’embarquer dans son avion, aux premières lueurs de l’aube washingtonienne, ce jeudi, Bibi Netanyahu a déclaré : "Nous sommes en train de trouver le chemin doré entre notre volonté d’avancer dans le processus de paix, de pair avec les Etats-Unis et maintenir la politique traditionnelle de tous les gouvernements israéliens".



Quelqu’un d’autre que lui distingue-t-il le chemin doré ?



On l’avait déjà compris lors de l’intervention d’Hillary Clinton devant l’AIPAC, lundi : Jérusalem constitue la pierre angulaire du désaccord de principe entre les USA et Israël : pour Washington, Jérusalem est une question intensément importante pour toutes les religions, "les Juifs, les musulmans et les chrétiens". Tandis que, pour la nation d’Israël, et presque tous ses membres, Jérusalem, c’est notre capitale.



Au-delà de cette question, Barack Obama a imposé le lien entre le processus de paix israélo-palestinien et la résolution de la crise iranienne.



Rapport artificiel et sans fondement, n’en déplaise à Hillary et au général Petraeus, qui prennent le risque de propager la fadaise explosive, selon laquelle, la stagnation du processus de paix porterait atteinte aux autres objectifs américains dans le monde, tout en ravitaillant les extrémistes.



Si seulement ils prenaient la peine de simuler une situation virtuelle dans laquelle Israël n’existerait pas, et s’ils cherchaient à savoir si les USA s’en trouveraient renforcés ou affaiblis, les auteurs de cette proto-analyse, à la limite de l’antisémitisme rupestre, réaliseraient l’étendue abyssale de leurs errements.



En dépit de la puissance à sa disposition, l’apprenti sorcier Obama va se retrouver, s’il poursuit dans le cadre de ses visions, avec un Iran superpuissance et avec le conflit proche-oriental toujours sur les bras.



Aura-t-il alors puni ou pénalisé Israël ou, plutôt, précipité, un peu plus, le monde dans un état de menace permanente et d’instabilité ?



Croire que prendre à bras le corps le problème perse c’est faire le jeu d’Israël, procède d’une conception immature de la stratégie planétaire.



La force de l’Amérique est tombée dans de mauvaises mains, mais elle demeure une force colossale. Bibi désirait présenter mercredi à la presse les grandes lignes de son désaccord avec Obama. Rendez-vous étaient pris. Obama a dit : "No, you can’t ! " (Non, vous ne pouvez pas) et toutes les interviews ont été décommandées.



Obama place Netanyahu devant un choix qui vaut immixtion dans la politique intérieure d’un Etat démocratique et allié : les implantations ou l’Amérique !



Car la question qu’on se pose, alors que l’avion de Bibi survole l’océan, est "Israël peut-elle survivre sans l’Amérique ?". Au sein de Tsahal, on est sûr que non. Opinion partagée par un tiers des Likoudniks et tous ceux qui se situent à leur gauche.



Opinion aux contours de vache sacrée du consensus politique israélien, où, porter atteinte aux bonnes relations avec notre allié principal, et quasi unique, constitue un crime de mauvaise gouvernance.



Cependant qu’Eli Yishaï brame, sans attendre le retour du Président du Conseil, sans ne rien entendre à la sécurité de l’Etat hébreu, "qu’Israël ne cessera jamais de construire à Jérusalem".



Israël se retrouve dans ses petits souliers, et va devoir, très rapidement, se poser des questions fondamentales et y apporter des réponses difficiles.



Tout vacille, en vrac et en désordre, en cette fin de semaine : nos relations avec l’Europe et l’ami australien. L’alliance stratégique avec Washington. Le trône de Netanyahu. Sa posture au sein du Likoud. Sa coalition. La cohésion du parti travailliste, qui menace d’imploser si Barak (Ehoud) suit Bibi dans un mano à mano avec Obama. La question de savoir si des formations non sionistes ont leur place dans les gouvernements d’Israël. Quid de l’extrême droite nationale-religieuse ? La détermination de l’establishment sécuritaire d’empêcher l’Iran de construire sa Bombe.



C’est pour cette dernière préoccupation que Netanyahu avait forcé la porte du seigneur de la Maison Blanche, pour ceux qui auraient soudain tendance à l’oublier en franchissant la Bérézina.
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
25 mars 2010, 11:56
Il est malheureux que personne de ses conseillers ne lui ait suggéré de ne pas aller aux Etats Unis au moment où le président menait une bataille qui devait déterminer le cours des années suivantes. Pour la première fois le seigneur était victorieux et devait montrer ses bons muscles. Netanyahu est mis au pied du mur y compris tous le peuple juif
Il faut aujourd'hui la sagesse de Salomon.
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