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USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même

Envoyé par mena 
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
31 mars 2010, 17:40
Obama : si vous avez encore des doutes…- par Nessim Cohen Tanugi - Pour Actu.co.il - 1er Avril 2010

Certains lecteurs du Lien doutent encore des intentions nocives d’Obama. Un simple argument suffira à lever dféfinitivement leurs doutes.

Un argument qui se fonde sur les faits et les propos d’Obama et ne ressort donc pas d’opinions ou d’analyses personnelles des uns ou des autres.

C’est un fait qu’Obama, dès avant son élection, s’est affirmé partisan d’un dialogue diplomatique avec les dirigeants islamistes et les mollahs de l’Iran. Il s’agit bien de relations nouvelles avec le pouvoir actuel et non de relations futures avec un Iran libéré des idéologues islamistes mis hors jeu, espérons-le, par les opposants du régime.

Or, le pouvoir iranien a clairement affirmé, persisté et signé de son intention de détruire l’Etat d’Israël, considéré comme un cancer, ainsi que le sionisme mais aussi les Juifs que le monde entier déteste avec d’excellentes raisons, clame-t-il.....

En conséquence Obama fait exactement ce qu’on fait en Europe........ Ceux dont de Gaulle disaient que l’on n’a pas à dialoguer avec eux mais à les combattre jusqu’à la victoire totale.

On sait où ce pragmatisme, soit disant au nom du réalisme politique, a conduit.

On ne peut donc pas se fier à ces politiciens, .....il faut les combattre.

Ceux qui trouvent, à juste raison, l’homme sympathique et charismatique doivent non pas sous estimer le danger à cause de cela mais au contraire le juger encore plus grave.

L’aveuglement des dirigeants israéliens qui depuis des décennies ont mis tous leurs oeufs dans le même panier américain met aujourd’hui en danger Israël et les Juifs, pieds liés et entravés. On ne peut réparer aujourd’hui le mal, on ne peut que le limiter et préparer l’avenir en refusant pour toujours de mettre nos oeufs dans le même panier, qu’il soit de telle ou telle nationalité.

Nous devons avoir comme priorité absolue de défendre nos intérêts nationaux et notre identité juive.

Cette semaine, dans la Haggadah de Pessah, nous avons tous lu ces courtes lignes que chaque Juif doit imprimer en lettres de feu sur son front ( Ve hi che’amdah) : »C’est cette promesse qui sauva nos ancêtres et nous aussi, car ce n’est pas un seul un ennemi qui s’est levé contre nous pour nous exterminer, mais, à chaque génération, on se dresse contre nous pour nous exterminer et l’Eternel-béni-soit-il nous sauve de leurs mains. »

L’ Iranien, Ahmadinejad, est l’homme de notre génération. Et Obama fait tout ce qu’il peut pour collaborer avec lui et ceux qui l’ont élu. Espérons qu’il n’y réussisse pas. Et parce qu’il prend un tel risque, il faut le combattre de notre mieux. En se rappelant qu’il a pourtant été plébiscité par les Américains, et, honte à nous, par 78% des Juifs américains.

Ne sont-ce pas les Macchabées qui sont allés chercher les Romains pour combattre le Grec Antiochus Epiphane ? Ils avaient raison, mais pour le plus grand malheur des Juifs, ils ont cru leur amitié acquise à jamais. Rien n’est jamais acquis lorsque l’on est Juif.


Source : [www.actu.co.il]
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
01 avril 2010, 15:42
Where is the Wisdom?

The Obama Administration should be more preoccupied with the good relations between Israel and the USA than with trying to divide the Israelis and the Jewish people between the left and the right. We should not interfere with Israeli politics. Israel is a democracy and not a dictatorship. Israel is an ally and not an enemy. During the last few weeks, Vice President Biden, then Secretary of State Hillary Clinton and then our President himself, according to the media, have been snubbing Premier Minister Netanyahu and demanding that he stop building in Jerusalem. We should not naively believe that the Arabs will make peace with Israel, if Israel would stop building in Jerusalem. Gaza is a good example for the futility of such “gestures”.

I can only conclude that the entire so called crisis, as many say, was planned to show the Arabs and the world that our President Mr. Obama is the one who dictates the terms to Israel or maybe it was a diversion for other political reasons or to deflect the attention of the Israelis and the public from Obama’s policy to seek a dialog with the Iranian Republican Guard. Knowing the Iranian people, no one knows what they really think and no one can guess their intentions. In my opinion, the Iranians will never give up anything easily.

I am appalled to read that Israel is allegedly causing harm to our troops in the Middle East, as described in negative terms in much of the media. We should not forget that an allied country is a sovereign state. I am convinced that the Israelis are the ones who helped America in various ways without divulging anything to anyone. They are the ones who provided substantial support to our defense system, with their intelligence and with their research. I believe that even General Petraeus cannot deny this fact.

Knowing the Israelis well, I am confident that Israel’s security does not depend on any foreign power. It depends on the courage and the skills of their people and the ingenuity of their good researchers. I don’t believe that it is our duty to decide issues of national importance for Israel. It is for them alone to decide.

Mr. President, to be Jewish it is not a question of politics; it is a question of thousands of years of Faith. If we compare the holy Qur’an with the Bible, the Qur’an does not mention Jerusalem even one time, while the Bible, and be it the Old or the New Testament, clearly mentions Jerusalem, the city of King David, hundreds of times. If you want to create social justice, why not start by recognizing Jerusalem as the capital of the Jewish people, where every religion is welcome and every human being is well received and protected.

When Jerusalem was occupied by Jordan, no Jew had access to the Western Wall for prayer. You know that the Jews were exiled for two millennia from their country and its holy capital Jerusalem. The Europeans have nothing to say about Israel’s politics as they were not an example and they should stop twisting Israel’s arm. One should also not forget that all Arab countries have repeatedly declared war on Israel and have lost.

It is time that the American administration ask their Arab friends to help their brothers, whom they have for too long ignored and kept as refugees, to settle in their large territories, instead of instigating them against Israel, the same way that the Jews around the world helped millions of Jewish refugees from Europe, Africa and the Middle East peacefully settle in various countries. Have we forgotten those millions of Jewish refugees?

If we should work with Israel, it should be to strengthen what is essential to our two countries and the region, and not to dictate the terms how Israel should live, or who they should choose as their leader. The Obama Administration should be more concerned about Iran building a nuclear bomb, than where the Jews are building their houses in their historic city. The Middle East prospered with the Jewish presence and will continue in this direction. Please read the article by David Brooks published in the New York Times: “The Tel Aviv Cluster “which describes well the positive talents of the Jewish people. You will understand what I mean. To the Jews, I can only repeat what my dad, who fought in WWI and WWII used to tell me: “Fear has never elevated a human being, but courage, tenacity and perseverance can lead to freedom.” Any peace by force can only leave bitterness.

Copyright 2010 Emile Tubiana 
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
01 avril 2010, 22:44
Merci Emile pour votre dernier article en anglais qui reflete assez bien ce que la plupart des israeliens ressentent dans cette crise declenchee par les Etats-Unis contre Israel afin de favoriser la politique pro-arabe de Barak Hussein Obama aux depens de l'Etat d'Israel. Personne n'est dupe des veritables intentions de votre President et de son entourage qui ne sont vraiment pas en leur honneur.

Mais attention a l'effet boomerang !!!

Pour nos lecteurs qui ne lisent pas l'anglais, il serait judicieux de faire traduire votre article en francais.
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
02 avril 2010, 08:13
Cher Lapid, je travaille tous les jours jusqu'a la fermeture, ensuite j'essaye d'ecrire, pour ne pas dire qu'on se laisse faire. Moi tetu, je n'accepte pas toutes ces comedies politiques. Pas toucher a Jerusalem ni au Juifs. C'est ma devise Chabbat Chalom Ve Mevourach. Emile

A propos traduction, j'essayerai de le faire des que je trouverai le temps, ou un ami qui veuille bien le faire volontairement. Allah Maakem
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
04 avril 2010, 09:04
USA–Israël :une erreur stratégique majeure - Par Jacques Tarnero - Pour Resiliencetv - 2 Avril 2010

Source : [www.resiliencetv.fr]

Publie aussi sur Harissa par ladouda :

[harissa.com]
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
04 avril 2010, 10:00
Exploiter la crise - Par Caroline Glick - Publie par Jerusalem Post - 4 avril 2010

Adaptation française de Sentinelle 5770

Israël doit se relever et adopter une politique qui améliorera ses intérêts. Il existe un élément ironique dans la crise des relations entre le Gouvernement Obama et Israël. D’un côté, bien que le président Barack Obama et ses conseillers nient qu’il y ait rien de négatif dans les relations USA – Israël aujourd’hui, il est facile de comprendre pourquoi personne ne les croit.

D’un autre côté, sur la plupart des questions, il existe une continuité substantielle entre la politique d’Obama au Moyen-Orient et celle de son prédécesseur immédiat, George W. Bush, adoptée pendant son second mandat de président. Pourtant, alors que les Israéliens considéraient Bush comme le plus grand ami d’Israël à la Maison Blanche, ils considèrent Obama comme le président américain le plus anti-Israël jamais connu.

Cette contradiction exige que nous envisagions deux questions. D’abord, pourquoi les relations avec les USA ont-elles maintenant plongé dans la crise ? Ensuite, en prenant une page du répertoire des tactiques de Rahm Emmanuel, directeur de cabinet d’Obama à la Maison Blanche, comment Israël peut-il s’assurer de ne pas laisser cette crise se gaspiller ?

La raison pour laquelle les relations sont si mauvaises, bien sûr, est qu’Obama a choisi d’attaquer Israël et ses partisans. En l’espace des seuls 10 derniers jours, Israël a été soumis à trois coups malveillants d’Obama et de ses conseillers.

D’abord, pendant sa visite à la Maison Blanche mardi dernier, Obama a traité le Premier ministre Binyamin Netanyahou comme un médiocre potentat. Plutôt que de manifester respectueusement son désaccord avec le dirigeant élu d’un allié clé des USA, Obama est sorti au milieu de leur réunion pour dîner en famille en laissant Netanyahou sur sa faim pour méditer sur sa grave offense de ne pas abandonner la capitale d’Israël comme pré-condition à des négociations indirectes orchestrées par les USA, avec une direction palestinienne impopulaire et non élue qui soutient le terrorisme et dénie à Israël le droit à l’existence.

Ensuite, il y eut le témoignage écrit assez inoffensif – bien que totalement incorrect – du Général d’Armée US David Petraeus devant le Sénat sur l’impact du refus du monde arabe d’accepter le droit d’Israël à l’existence sur les relations arabo -américaines.

Dans ce cas, le gouvernement a délibérément déformé le témoignage de Petraeus, pour laisser l’impression que le commandant en chef militaire le plus respecté servant aux USA reproche à Israël la mort de soldats américains en Irak et en Afghanistan. Après que Petraeus ait rejeté cette impression, son patron le secrétaire à la défense Robert Gates a répété la fausse allégation insultante contre Israël en son nom propre.

Enfin, il y a le rapport de ‘Politico’ dans lequel des sources gouvernementales anonymes ont accusé le membre du Conseil de Sécurité Nationale Dennis Ross de « double loyauté ».

Ross bien sûr, a gagné une réputation dans sa carrière en faisant pression sur des gouvernements israéliens successifs pour faire des concessions sans réciprocité à des terroristes palestiniens. Cependant, selon l’opinion des ses opposants indignés à la Maison Blanche, à cause de son hostilité insuffisante au gouvernement israélien, Ross est un traître. Si Ross veut être traité comme un véritable américain, il doit rejoindre Obama dans sa tentative ouverte de renverser le gouvernement élu d’Israël.

Ces orientations devraient suffire à faire descendre en vrille les relations USA – Israël. Combinées à l’ultimatum du gouvernement exigeant un moratoire sur la construction juive à Jérusalem et sa menace de contraindre Israël à accepter un plan Obama d’Etat Palestinien qui mettra en péril la sécurité d’Israël, il devient parfaitement clair qu’il n’y a pas moyen de dissiper cette crise. Il existe une crise dans les relations des USA avec Israël aujourd’hui parce que le président des Etats Unis a très officiellement mis le feu à ces relations et répond à tout signe d’évanouissement des flammes en arrosant le feu de kérosène.

Pourtant, si on met de côté l’animosité personnelle d’Obama et qu’on observe la substance de sa politique réelle, ironiquement, il y a peu de différence entre la politique du gouvernement actuel et celle de son prédécesseur immédiat.

Pendant son second mandat présidentiel, Bush ignora la signification de la victoire électorale du Hamas en janvier 2006 et de sa prise de Gaza en juin 2007. Les USA élargirent leur programme de formation de forces armées palestiniennes et pressèrent Israël à accepter un cadre pour un Etat palestinien qui repousserait celui-là plus ou moins aux frontières indéfendables des lignes d’armistice de1949.

A partir de 2004, le gouvernement Bush chercha à se concilier l’Iran en cédant sur son programme nucléaire – d’abord indirectement à travers les négociations que la France, la Grande Bretagne et l’Allemagne conduisaient avec Téhéran. Puis en 2006, l’administration US entama des négociations directes avec les mollahs.

Bush rejeta personnellement des demandes répétées d’Israël d’achat d’avion de ravitaillement et de bombes capables de percer des bunkers nécessaires pour attaquer les installations nucléaires renforcées de l’Iran. Et il refusa de soutenir les plans israéliens d’attaque des installations nucléaires de l’Iran. De même, Bush arrêta d’appeler au changement de régime en Iran. Après la publication en novembre 2007 de ‘l’Estimée Nationale du Renseignement’, falsifiée sur le programme nucléaire de l’Iran, Bush écarta aussi la possibilité d’une frappe militaire américaine contre ces installations nucléaires.

Pendant la guerre de 2006 entre Israël et les forces du Hezbollah, vassales de l’Iran et de la Syrie, ignorant la participation du Hezbollah dans le gouvernement libanais et le soutien actif de l’armée libanaise dans l’effort de guerre du Hezbollah, Bush interdit à Israël d’attaquer des cibles gouvernementales libanaises. Ce faisant, il obligea Israël a mener la guerre contre un ennemi régional comme s’il s’agissait d’un gang de rue local et provoqua ainsi un résultat final sans conclusion, soit la première défaite stratégique d’Israël.

Malgré le parrainage ouvert de la Syrie dans l’insurrection en Irak, son alliance stratégique avec l’Iran, ainsi que son parrainage du Hezbollah, du Hamas et d’al Qaïda en Irak et au Liban, le gouvernement Bush chercha à empêcher Israël de détruire l’installation nucléaire construite par les Nord Coréens et financés par les Iraniens. Après la destruction par Israël de cette installation en septembre 2007, le gouvernement Bush exigea qu’Israël garde le silence sur la signification de l’alliance nucléaire Syrie/Corée du Nord/Iran.

Finalement, le gouvernement Bush nia l’hostilité intrinsèque du gouvernement islamiste de Turquie. Au contraire, il cultiva le fantasme que ce régime antiaméricain, anti-Israël, soutenant le Hamas, la Syrie et l’Iran est un allié digne de confiance.

Israël alla de l’avant avec la politique américaine malgré sa folie stratégique parce qu’Israël voulait faire partie de l’équipe. Les gouvernements de Sharon, puis d’Olmert et le public israélien croyaient dans leur ensemble qu’Israël avait un allié dans l’administration Bush et quand la pression se fit insistante, que les risques massifs pris par Israël en soutenant la politique des USA en Iran, en Syrie, au Liban, en Turquie et avec les Palestiniens, seraient récompensés.

Avec Obama bien sûr, les choses sont différentes. Sûrement si Obama traitait Israël avec la même amitié dont son prédécesseur usa avec ses dirigeants, Netanyahou aurait accepté d’avancer sur la planche d’exécution, comme Ehud Olmert et Ariel Sharon le firent dans l’intérêt de l’équipe. Mais ce qu’Obama a montré clairement dans son mauvais traitement d’Israël, c’est qu’il ne veut pas que Netanyahou soit exécuté pour l’équipe. Il veut exclure Israël de l’équipe.

Bien que décourageant, cet état lamentable des affaires a un côté brillant. Il confère à Israël une rare opportunité pour cesser d’accepter une stratégie politique des USA mauvaise pour Israël et les USA aussi. Après tout, si les USA veulent instituer une crise dans les relations avec Israël au sujet de projets sur une zone d’unités d’habitations dans des quartiers de Jérusalem comme Ramat Schlomo et ‘French Hill’, alors clairement Israël ne peut pas y faire droit. Et si Israël ne peut pas faire droit aux yeux du gouvernement US, eh bien il n’y a pas lieu de se plier à sa volonté. A la place, Israël doit simplement faire ce qu’il faut pour assurer ses intérêts.

Dans l’espoir de gagner la faveur du gouvernement Obama, Israël a gardé ses distances avec l’opposition iranienne. Il faut y mettre fin. Israël doit employer des moyens secrets et ouverts pour aider le Mouvement Vert d’Iran à déstabiliser le régime iranien dans le but de le renverser. Dans le même temps, Israël doit employer des moyens secrets et ouverts pour détruire les installations nucléaires de l’Iran.

Cette semaine, le sénateur John Kerry a voyagé au Liban et en Syrie pour faire surgir des perspectives de pourparlers de paix entre Israël et ces deux pays. Plutôt que d’applaudir à ses efforts, Israël doit souligner que le Hezbollah contrôle le gouvernement libanais et que les USA soutiennent l’armée libanaise et le gouvernement renforce le Hezbollah. De même, Israël doit faire savoir clairement que puisque le dictateur syrien Bashar Assad est le garçon de plage arabe de Mahmoud Ahmadinejad, il est grotesque d’appeler Israël à céder les Hauteurs du Golan à ce régime. Au lieu de ressasser la même absurdité, Israël doit activement soutenir les Kurdes de Syrie dans leur quête d’autonomie et se faire le champion de la cause des prisonniers politiques languissant dans les geôles syriennes.

L’annonce par la Turquie cette semaine qu’elle soutient les ambitions nucléaires de l’Iran doit être reconnue pour ce qu’elle est : l’annonce qu’un Etat membre de l’OTAN a rejoint l’axe iranien avec la Syrie, le Liban, le Hamas et le Hezbollah. Israël doit répondre à l’annonce de la Turquie en déclarant un moratoire sur les ventes d’armes à la Turquie, en mettant fin ainsi à ses tentatives contre-productives de passer sur le fait que son ancien allié stratégique est devenu son ennemi.

De même pour les Palestiniens, plutôt que de succomber aux exigences des USA dans l’objectif de commencer des négociations condamnées à échouer avec le Fatah, Israël doit dire la vérité. Il n’y a rien à négocier ni personne avec qui négocier. Les dirigeants du Fatah Mahmoud Abbas et Salam Fayad rejettent le droit d’Israël à l’existence. Ils soutiennent le terrorisme. Il ont déjà rejeté une « solution à deux Etats » il y a moins de deux ans. A part cela, ils n’ont pas le soutien de leur propre électorat, qui préfère l’approche plus directe du Hamas pour détruire Israël.

Au lieu de prétendre qu’implorer la paix à ces adversaires impuissants sert ses intérêts, Israël doit se relever et adopter une stratégie politique qui améliorera ses intérêts. Par exemple, étant donné que le gouvernement Obama considère Ramat Schlomo comme l’équivalent d’Eli et E-1, Israël doit bâtir le quartier d’Eli qui était le foyer des commandants de Tsahal le Major Roy Klein et Eliraz Perets tombés au champ d’honneur, et mettre en oeuvre ses plans de construction pour E-1.

Ironiquement, toutes ces politiques sont en accord non seulement avec les besoins stratégiques d’Israël, mais aussi avec les intérêts stratégiques des USA. Et puisque l’hostilité d’Obama à Israël n’est pas susceptible de changer, plutôt que de se focaliser sur la Maison Blanche, le gouvernement Netanyahou doit consacrer son énergie à faire valoir sa stratégie politique auprès du Peuple américain. Des sondages répétés ont montré que le public américain soutient une frappe israélienne contre les installations nucléaires de l’Iran. Dans le même esprit, une politique de bon sens envers les semblables du Fatah, du Hamas, du Hezbollah, de la Syrie et de la Turquie, associée avec l’affirmation décomplexée des droits d’Israël sur Jérusalem, la Judée et la Samarie, trouvera un puissant soutien aux USA qui pourra effacer le dommage qu’Obama fait aux liens entre les USA et Israël.

Bien qu’empreint d’une grande malignité, l’appel de Rahm Emmanuel de ne pas laisser gaspiller une bonne crise peut être pris comme une manière grossière de dire que toute situation désagréable a son bon côté. Israël n’a pas cherché ce combat avec Obama. Il aurait voulu garder le fantasme que la politique du second mandat de Bush était sensée. Mais puisqu’il y a eu un combat, Israël n’a pas d’autre choix que de frapper à son initiative. Comme cela se produit, si Israël le fait, non seulement il se protègera, mais il protègera les USA de la dangereuse stratégie politique que son dirigeant à choisi de poursuivre.
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
04 avril 2010, 10:11
Le moment de vérité approche pour Obama - Par Albert Soued- Septembre 2008 - 4 avril 2010

J’écrivais en septembre 2008, ces quelques mots : Si Obama est élu nous nous dirigeons vers des désordres mondiaux importants, plus que poivrés car l’enfance et la jeunesse de cet homme sont imprégnées d’antijudaïsme et anti-occident qui resurgiront fatalement au moment des décisions importantes + les bagarres avec le Congrès à venir. Toujours est-il que les groupes pétroliers pro-arabes misent sur lui (Baker, Bush père et peut-être même le fils) Le peuple américain est un enfant qui joue avec le feu, s’il doit élire Obama.

P.S.

1- Le Syrien de Chicago et non moins mafieux Rezko qui a financé l’équipée politique d’Obama est parti en Syrie 24 fois en 2 ans pour quoi faire ?
Là il y a un coup fourré dont sont conscients les services de renseignement et qui ne mouftent pas. Obama ne serait-il pas l’agent secret d’un conservatisme américain antisémite, anti-néocon qui se fout de Mac Cain ? En tout cas, c’est l’impression que j’ai eue en voyant Mac Cain avec le président G W Bush lorsque ce dernier lui a tapé sur le dos (vas-y toujours !), sur les pelouses de la Maison Blanche, devant les médias.

2- Aucun dirigeant palestinien ne pourra créer un état palestinien à Gaza-Cisjordanie, c’est une chimère, il se fera descendre. Contrairement à ce que raconte Levi de la Stampa, les Palestiniens s’alignent sur le mieux-disant, comme tous les Arabes modérés. L’extrémisme a le vent en poupe chez les Arabes qui sont tous opprimés par leurs familles, par leurs dirigeants et par leur religion et Israël est un excellent bouc émissaire... Avec Obama au pouvoir aux Us, Israël ne pourra compter que sur lui-même....
On n’est pas sorti de l’auberge..
.


CHEVAL DE TROIE, dîtes vous ?

Un agent pacifique de l’Islam au sein de l’Amérique - Par Albert Soued - 10 juin 2009

Le schéma pourrait être le suivant :

- On embauche des juifs de gauche à la Maison Blanche qui vont préconiser la paix avec tout le monde, et obliger Israël à prendre des risques pour une paix théorique…

- On apaise (dans apaise, il y a paix) la Corée du Nord et l’Iran, Cuba et Ugo Chavez - La bande des 4 est aux nues, continuant de plus belle, chacun sa facétie.

- Certains commencent à râler aux Etats-Unis : pour les apaiser, on fait un seder à la Maison Blanche (une première) et on y fait entrer le chien BO : quelle merveille à la Télévision ! Après tout Obama est comme tous les autres présidents. Il a un chien qui l’accompagne jusqu’à l’hélicoptère - Donc, rien à craindre de lui. Après tout, c’est un brave type cet Obama, il est gentil avec tout le monde. Laissons le faire....

- Obama continue son manège : il affaiblit les Etats-Unis, il abandonne ses amis pour faire plaisir à ses ennemis, il pactise avec ses ennemis au service de la paix.

- Pendant ce temps l’islamisme gagne du terrain, lentement mais sûrement

- Il n’y a qu’à voir en Irak : depuis l’annonce du départ des troupes US, les attentats reprennent de plus belle à Bagdad, actionnés par al Qaeda et par l’Iran, qui sèment le désordre un peu partout en pays musulman.

- Le Pakistan est pratiquement perdu, il sera suivi de l’Afghanistan, du Liban.

- La Somalie vient d’adopter la Sharia’h, comme certaines régions du Pakistan, et…certains quartiers de Grande Bretagne ou d’ailleurs en Occident.

- Condamné par un tribunal international des Nations Unies, le président soudanais ose se pavaner au Qatar à la barbe de Ban Ki Moon, sans que personne ne s’en inquiète.

- Parce que le système islamique fonctionne déjà dans le monde où 57 états musulmans ont relevé la tête, depuis qu’Hussein est au pouvoir aux Etats-Unis

- De plus, Hussein ne cesse de les flatter et fait la courbette devant le roi d’Arabie : "c’est grâce à vous tous, états Musulmans, que l’Occident est ce qu’il est", dit-il

- Lentement mais sûrement, l’islamisme envahit le monde, avec un allié objectif, Hussein Obama

- Erdogan a mis 7 ans pour transformer un état laïc en un état islamique, lentement, pour habituer l’Occident, sans le traumatiser. Combien de temps, Obama mettra-t-il pour asservir l’Occident à l’Islam ? Un mandat ou deux ?

- Et la Shia’h et l’Iran dans tout cela ? Que le meilleur, le plus entreprenant, le plus dynamique gagne, et cela fera progresser les 2 familles de l’Islam, dans la compétition.

- Et Israël dans tout cela ? Ce n’est pas un problème, il attendra, ce sera la cerise sur le gâteau.

Car qui va profiter d’un désordre mondial organisé, sans gendarme ? Après son discours du Caire le 4 juin 2009 adressé à ses frères musulmans, qui dit encore qu’Obama n’est pas l’allié objectif, peut-être naïf, d’une suprématie de l’Islam, à travers un "jihad pacifique" ? Ou même belliqueux ou provocateur comme celui des ayatollahs. Une bombe shiite ? Et alors ? Il y a déjà une bombe sunnite.

Mise à jour du 21 septembre 2009.


- On continue à trahir ses amis : Pologne et Tchécoslovaquie n’auront pas droit au système de défense anti-missiles (trop cher, inadapté, semble-t-il…) ; par contre la Turquie aura droit aux Patriot améliorés. On bafoue les amis du Honduras et de Colombie, alors que le Hezbolah envahit l’Amérique Latine avec ses cellules dormantes ou non.

- Le Liban est perdu pour l’Occident, le Hezbollah faisant la loi dans le gouvernement

- On continue à faire pression sur Israël pour qu’il renonce à sa dernière cartouche face à l’intransigeance arabe contre sa reconnaissance comme état Juif, c’est à dire le développement des implantations en Judée-Samarie. Et Jérusalem : n’y touches pas.

- On fait le jeu de ses ennemis en se prêtant au jeu de l’Iran, gagner quelques mois encore pour obtenir sa bombe atomique et agrandir son influence au Moyen Orient, et ceci malgré les avertissements de Netanyahou.

- On s’entoure de très nombreux conseillers de plus en plus "gauchistes", court circuitant le Congrès de manière à saboter l’économie américaine et sa crédibilité.

- On abandonne l’espace et les progrès technologiques qu’il occasionne

- Malgré son impopularité, on insiste lourdement sur l’extension de la protection sociale qui va ruiner le pays

Alors pour qui travaille Hussein Obama ?

Car en mars 2010 Hussein Obama a traité l’état d’Israël comme un vassal, voire un valet. Il a réussi à obtenir in fine, après maintes difficultés et maints amendements, l’approbation de la Chambre des Représentants pour une Sécurité sociale pour tous, malgré que l’entreprise ne soit pas populaire : 48% contre et 38% pour.
Hussein Obama ne cache plus son jeu à l’égard d’Israël, qu’il maltraite de bouc émissaire. Ne fait-il pas dire par son général Petraeus que la politique d’Israël met en danger les soldats américains qui se battent en Irak et en Afghanistan ? Dans ces 2 pays des échecs cuisants attendent l’Amérique et Obama cherche un coupable… Alors Haro sur le baudet juif ! comme dab !
Rendez-vous pour les élections de mi-course en novembre 2010.
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
04 avril 2010, 11:35
Le bloc-notes de Bernard-Henri Lévy

Israël, Obama et l'Amérique : la paix, vite !
Bernard-Henri Lévy


Beaucoup de sottises s'écrivent, y compris aux Etats-Unis, sur la supposée « crise » que traversent actuellement les relations entre Israël et l'Amérique. Et la vérité est qu'il convient, dans cette affaire, de distinguer entre deux niveaux d'analyse bien distincts.

A court terme, d'abord, je ne crois pas que la décision d'entreprendre la construction de 1 600 nouveaux logements à Jérusalem-Est soit de nature à générer une crise du type de celle de 1975 (quand Israël refusait d'évacuer le Sinaï) ou de 1991 (quand Bush père menaça les Israéliens de sanctions économiques s'ils boycottaient la conférence de Madrid). Obama est un ami d'Israël. Il est le seul président démocrate à avoir, dans son interview fameuse à Jeffrey Goldberg pour l'Atlantic, osé dire que c'est dans « le sionisme » qu'il a puisé son « idée de justice sociale ». Il est le seul président tout court à avoir insisté sur l'importance qu'ont eue, dans sa formation politique, ses voyages de jeune homme dans l'Israël des kibboutz. Il est et a toujours été, dans la communauté noire américaine, l'un des plus acharnés à répéter que ce retour vers la terre promise qu'est le sionisme entre « en résonance avec l'expérience afro-américaine » et avec, donc, sa « propre histoire » de « déracinement » et d'« exode ». Et, puisque la tension d'aujourd'hui est supposée avoir pour objet la question de Jérusalem, il ne faut pas non plus oublier que c'est lui, et pas McCain, qui déclara, le 4 juin 2008, en pleine course à la présidence, que Jérusalem devait rester la capitale « indivisible » de l'Etat juif ! Ces déclarations, l'aveu selon lequel sa vision du monde s'est forgée dans la lecture d'« Exodus» et des romans de Philip Roth, sa fermeté vis-à-vis d'un Hamas avec lequel il est impossible de négocier tant qu'il n'aura pas renoncé, non seulement au terrorisme, mais à sa haine radicale d'Israël - tout cela, rien ne permet de penser qu'il l'ait renié depuis quinze mois. Et c'est la raison pour laquelle je ne crois pas à cette histoire de 1 600 logements nouveaux suffisant à infléchir un sentiment, un credo, presque une foi, profondément enracinés dans sa biographie de président et d'homme.

A long terme en revanche, à long et même à moyen terme, le tableau est moins heureux. Il ne faut jamais oublier, d'abord, que les Etats-Unis ne furent, contrairement à la légende, pas les plus enthousiastes à reconnaître Israël au moment de sa création. L'image des deux nations « élues » et communiant dans leur double et similaire « élection » ne doit pas occulter le fait que c'est contre son administration, contre son secrétaire d'Etat, contre toute une partie, enfin, de son opinion, que Harry Truman prit la décision historique de saluer la naissance du nouvel Etat. L'image, il faudrait dire le cliché, de l'alliance « privilégiée », quand ce n'est pas « prédestinée », entre les deux démocraties « messianiques » ne doit ni ne peut effacer le fait que, pendant vingt ans, c'est la France, pas les Etats-Unis, qui dut fournir le jeune Etat en armes, voire en technologies de pointe et, en particulier, en technologies nucléaires. Et si tout cela appartient désormais au passé, si la sécurité d'Israël est devenue, depuis Kennedy, un principe non négociable pour toutes les administrations, il ne faut pas perdre de vue trois autres données peu rassurantes. Les Etats-Unis ne sont nullement exempts d'un antisionisme militant dont on fait un peu vite l'apanage de l'Europe : témoin, le livre de John Mearsheimer et Stephen Walt, « The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy », dont je ne vois pas d'équivalent en Europe et qui défend la thèse d'un complot juif soumettant la diplomatie américaine aux intérêts de cette puissance étrangère qu'est Israël. C'est le seul pays, du coup, où un ancien président de l'importance de Jimmy Carter peut faire un best-seller avec un texte, « Palestine : Peace Not Apartheid », qui reprend les poncifs les plus éculés de l'antisionisme le plus douteux et dont il faut préciser qu'il a dû, dans un message adressé, le 21 décembre 2009, aux juifs américains, retirer les mots les plus injurieux. Et puis, lobby pour lobby, les Etats-Unis sont une nation aussi pragmatique qu'« idéaliste » ou « religieuse » et rien ne dit donc que leurs six millions de juifs garderont le même poids électoral le jour où ils verront s'organiser, face à eux, un autre lobby d'égale importance et défendant soit les thèses du parti pétrolier (l'« intransigeance » israélienne, obstacle à la prospérité de la planète), soit celles d'une autre minorité (Nation of Islam et consorts) nourrie au mauvais lait d'une concurrence victimaire dont on aurait tort, là encore, de faire une spécialité européenne ou française.

Tout cela pour dire que l'alliance israélo-américaine est rien moins qu'un dogme inscrit, de toute éternité, dans le marbre d'une histoire intangible.

Et tout cela pour redire ici ce que je ne cesse de répéter, chaque fois que j'en ai l'occasion, aux dirigeants israéliens eux-mêmes : rien ne garantit qu'Israël aura toujours des alliés aussi sincères et donc, qu'on le veuille ou non, aussi solides que le couple Obama-Clinton ; loin d'être les premiers dirigeants américains à mettre l'alliance en péril, ils seront peut-être les derniers, ou parmi les derniers, à la tenir pour un axiome ; et, même s'il n'est heureusement pas encore minuit dans le siècle d'Israël, peut-être les circonstances sont-elles, pour cette raison et quelques autres, plus propices qu'elles ne le seront jamais à ce grand geste politique, à cette réaffirmation des principes fondateurs du sionisme, bref à cette déclaration de paix, qu'attendent et Israël et le monde. J'y reviendrai.
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
04 avril 2010, 15:55
A mon avis, Bernard-Henri Lévy a la fin de son article il dit:
"J'y reviendrai." En effet apres avoir passe quelque temps aux Etats Unis sous le regime d'Obama on en parlera. Emile
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
06 avril 2010, 12:42
Is Obama’s Interference for Peace, a Trap?


The author's opinion about the difference between President Obama's and Prime Minister Nethanyahu's interpretation of the so-called crisis.

Many papers were written these days, since the Obama Administration declared war on Israel, with a ridiculous excuse, as if the interests of the United States were in danger, because Israel is building 1600 apartments.

Did Obama ask the Israelis, whom these apartments are destined for? If Obama wants to impose his will on the Jews now, he didn’t have to come up with such a ridiculous excuse, which can only diminish his already damaged prestige. He is making a great mistake in his presidency. He couldn’t manage the crisis with Iran and now with Afghanistan but he wants to destroy our single honest ally, Israel. He should remember, even those Jews who helped him to be elected, can today turn against him. Even his best friends, the Democrats and the black community will turn against him too. He will find himself alone.

Until now, Abou Mazen the chairman of the PLO was talking with Israel, prior to Obama entering the fray with a radical policy, different from that of all prior Presidents. Why should the Americans and the Israelis trust him, while knowing that he is new in the business of negotiating with the Arabs, where everyone had failed before? Can the Jewish people trust a new and inexperienced American president after all what happened in Europe? The American Jews are naïve to believe that Netanyahu is wrong with his policy. Maybe he was wrong, coming to the United States for the AIPAC conference, without evaluating the appropriate timing to see Obama. He fell into a trap. In my view, Obama too made a tactical, diplomatic and cultural error. I can only refer to an Arab proverb witch says: “The one who enters your house is bigger than your father” This means, if someone enters your house, treat him with more respect than you would treat your father. Obama should know that when it comes to Jerusalem, no Jew can decide lightly, and particularly the Prime Minister. No Jew will accept his demand and those who accept his demand cannot call themselves children of the people of the Bible. Obama’s demand can only be interpreted as a call for war between Israel and its neighbors. No one wants to make any strategic mistake like this, after tree thousand years in exile. After all, it was Israel’s right party with Menahem Begin, who signed the peace treaty with Egypt.

Since when do the Arabs want peace with Israel? As far as I know, the Qur’an interdicts such a move. I don’t believe it. Since 1948 Israel’s Prime Minister David Ben-Gurion announced that his hand was stretched out for peace, but the Arabs always said “no”. No Arab can decide about such a move, as no one would like to be killed like Anwar El Sadat. As palestinefacts.org explains, “the initiative was far from universally popular in Egypt and the Arab world in general, particularly among Muslim fundamentalists. The Arabs believed that only a unified Arab stance and the threat of force would persuade Israel to negotiate a settlement of the Palestinian issue that would satisfy Palestinian demands for a homeland.” Even now, that two Arab states have signed a peace treaty with Israel, the threat from extremists is still lingering on the Arab leader who would dare sign another treaty.

No one can doubt Israel’s willingness to make peace. Israel has already proven it, with Egypt and with Jordan, but to make peace with a surrogate? Do you know why Jordan relinquished Judea and Samaria to the population now called Palestinians? The King of Jordan didn’t want to deal with the population of the West Bank, as he knew that he didn’t have any legitimacy for the West Bank or for Jerusalem, and that sooner or later the Jews would put in their claim.

Every time a Jew wants to build a house in Jerusalem, he has to get the approval of the Obama Administration? At least the Israelis are building and creating work, better than here, where our builders are out of work. Let them first build, after all they are employing Arab workers and their economy is working and growing.

Any peace negotiation should start between the concerned leaders, without any intermediary, and without any precondition.

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