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USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même

Envoyé par mena 
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
21 avril 2010, 17:16
Le plan Obama - Par Michel Gufinkiel - Editorial Hamodia No 119 - 21 avril 2010,

Le président américain a donc décidé de sacrifier Israël. Mais son opinion publique est fidèle à l'État juif. Et les Juifs américains - mieux vaux tard que jamais - se réveillent.





J’ai affiché la photo sur l’écran de mon ordinateur : Barack Obama devant le Mur des Lamentations à Jérusalem. C’était pendant l’été 2008… Le sénateur de l’Illinois venait de gagner les primaires démocrates. Or, pour gagner les présidentielles de l’automne suivant, il lui fallait l’électorat juif. Paris, dit-on, vaut bien une messe…. et la Maison Blanche, un détour par les vestiges du Temple de Salomon ! Obama joua le grand jeu : kipa blanche, visage recueilli, supplique griffonnée sur une feuille de papier et glissée entre deux pierres massives. Le 4 novembre 2008, quelque 77 % des Juifs américains votèrent pour lui.

Aujourd’hui, Obama affirme que Jérusalem-Est est un '' territoire palestinien occupé '' et que les Israéliens n’ont pas le droit d’y habiter ou d’y construire. Par « Jérusalem-Est », il entend tous les quartiers et espaces qui, jusqu’au 5 juin 1967, étaient contrôlés par la Jordanie : qu’ils se situent au centre, au nord, à l’est ou au sud de la Ville sainte ! La Vieille Ville de Jérusalem en fait partie. Et le Mur des Lamentations aussi. Obama n’a donc pas hésité, afin d’être élu, à effectuer en 2008 une visite qu’il doit qualifier rétrospectivement - au regard de la politique qu’il applique aujourd’hui - d’illégale. Qu’on ne dise surtout pas que le président actuel des États-Unis n’avait pas encore saisi, voici deux ans, en tant que candidat, toutes les subtilités de la politique proche et moyen-orientale ! Ce n’est pas parce qu’il prend la plupart des Juifs américains pour des idiots - à juste titre ? - qu’il en est un lui-même.



J’ai affiché une autre photo sur mon écran : la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, à la tribune du lobby juif américain, Aipac, le 23 mars dernier. Elle y condamne les appels à l’émeute et à la violence que lancèrent les Palestiniens à la suite de l’inauguration une semaine auparavant de la nouvelle Synagogue de la 'Hourva rebâtie sur l’emplacement de l’édifice original qui fut dynamité par les Jordaniens le 27 mai 1948. Mieux : elle y voit une « provocation », retournant ainsi contre les Palestiniens le mot que l’administration Obama vient d’employer contre Israël à propos d’un projet immobilier dans le quartier juif de Ramat-Chlomo, au nord de « Jérusalem-Est ». Mais la 'Hourva, comme le Mur des Lamentations, se situe dans la Vieille Ville. Donc, selon la doctrine américaine actuelle, sur un territoire non moins occupé que Ramat-Chlomo ! Qu’on ne dise surtout pas qu’Hillary Clinton ne voit pas de contradiction… Ce n’est pas parce qu’elle traite les Juifs américains en enfants qu’elle en est un elle-même.

Jérusalem-Est, pour parler net, n’est pas un territoire palestinien occupé. C’est un territoire disputé. Ce qui revient à dire que plusieurs parties peuvent y faire valoir leurs droits. Et qu’elles doivent parvenir, dans le cadre de la légalité internationale contemporaine, à un compromis par la négociation. Depuis 1967, les divers « processus de paix » israélo-arabes, sous l’égide des Nations Unies, des États-Unis ou de ce que l’on appelle le Quartet (Onu, États-Unis, Europe, Russie) ont toujours admis cette règle. Mais Obama passe outre. Arguant d’un « échec » des négociations en cours, il a décidé, sans s’interroger sur les causes de celui-ci - notamment la guerre civile inter palestinienne entre Fatah et Hamas - de « dicter » la paix au Proche-Orient aux dépens d’Israël.

Les premiers signes de ces choix stratégiques remontent au printemps 2009, c’est à dire aux premiers moments de l’administration Obama : qu’il s’agisse des déclarations et discours enamourés que le nouveau président prodigue alors à l’islam en général ou à l’Iran en particulier, ou des propos de certains de ses conseillers selon lesquels il faut « jeter Israël sous un autobus ».

Mais depuis quelques semaines, le rythme s’accélère… Le 21 mars, le journaliste David Ignatius, spécialiste des questions géopolitiques et du Moyen-Orient, publie dans le Washington Post un éditorial où il affirme qu’il est temps que les USA rejettent le « brouillard » où se complaisent les diplomates et d’« énoncer clairement les principes de base qui doivent encadrer ces résolutions ». Il ajoute que ceux-ci ont été « avancés par Zbigniew Brzezinski ». L’homme, désormais octogénaire, qui fut voici une trentaine d’années le mentor de Jimmy Carter pendant sa campagne électorale de 1976 puis son grand vizir de 1977 à 1981. Et qui, en tant que tel, présida aux revers les plus cinglants que l’Amérique ait connus depuis sa fondation : de la communisation de la Corne de l’Afrique à celle de l’Afghanistan, en passant par le déploiement de missiles nucléaires russes au cœur de l’Europe, la chute de l’Iran et la séquestration des diplomates américains de Téhéran. Or ce même Brzezinski ne cesse de se répandre en nouveaux '' plans '' proche-orientaux. Fin 2009, par exemple, il conseillait aux militaires américains d’abattre les avions israéliens qui tenteraient d’effectuer un raid contre l’Iran !

Le 7 avril dernier, Ignatius apporte dans le même journal d’importantes précisions en révélant qu' Obama a élaboré un plan de paix quasi-définitif au cours d’une réunion qui a eu lieu le 24 mars. Y ont aussi participé : le général James Jones, président du Conseil national de sécurité d’Obama, un anti-israélien convaincu ; Brent Scowcroft, dit le « papillon tête de mort », conseiller du président George Bush père, un anti-israélien glacé et résolu ; Sandy Berger, un ancien conseiller de Bill Clinton, assez pro-israélien mais d’extrême-gauche ; Colin Powell, ce militaire afro-américain d’origine jamaïcaine qui a dû toute sa carrière politique aux républicains mais qui les a trahis en 2008 pour Obama ; Frank Carlucci, un honnête dinosaure de l’époque Reagan, proche aujourd’hui de la Rand Organization, think-tank liée, entre autres, à l’Arabie Saoudite ; et Robert McFarlane, issu lui aussi de l’administration Reagan, persécuté pour son rôle dans l’affaire Iran-Contras, passé par une longue dépression et devenu depuis un Chrétien mystique.

Le 11 avril, Brzezinski révèle enfin ce plan - toujours dans le Washington Post : il s’agit de récupérer à la fois le plan Barak de l’été 2000, repris ensuite par Bill Clinton mais envoyé aux orties - de l’aveu même de Clinton – par Arafat, et le « plan de paix saoudien de 2002 », ultime resucée de plans de paix concoctés depuis la fin des années 1960 par des diplomates américains pro-pétrole. Un lecteur superficiel y verrait une tentative sincère de concilier les vues israéliennes et arabes. Mais un lecteur averti y voit immédiatement un accord de type Munich !

En voici le paragraphe le plus révélateur : « L’administration Obama doit faire savoir aux parties concernées que si son offre est rejetée par l’une des parties ou par les deux, les USA saisiront le Conseil de sécurité de l'ONU, déclenchant ainsi des pressions internationales sur la partie récalcitrante ».

Brzezinski qui, en dépit de ses origines polonaises, n’a pas beaucoup d’esprit, commet ici une énormité ! Car il aurait dû plutôt écrire à la fin de ce paragraphe : « (…) déclenchant ainsi des pressions internationales sur la ou les parties récalcitrantes ». L’omission du pluriel est un aveu : cela ne peut viser qu’Israël ! Car seul Israël peut être ainsi soumis à des sanctions internationales dans la mesure où la partie adverse - que Brzezinski présente sans plus de précision comme « les Palestiniens » - n’est pas membre de l’Onu ni même à ce jour sujet de droit international…

Israël est un État de type occidental (démocratique et soumis à la loi) inséré dans le système des États occidentaux. Les sanctions que décrétera Obama, et que l’Onu ne manquera pas de valider l’affecteront dans sa chair et ses os. Les Palestiniens, ou ce qu’ils sont censés être, appartiennent à un autre monde, sans démocratie ni loi. On peut gager que tous les États membres de la Conférence islamique, plus de 50 États, refuseront d’appliquer des sanctions contre eux. Et que la plupart des États ou non-États du tiers-monde et de l’ancien '' second monde '' communiste agiront de même.

Mais Obama et ses conseillers ont trop présumé de leurs forces ! L’opinion publique américaine, prise dans son ensemble, est favorable à l’État juif - à 63 % selon un sondage Gallup du 24 février 2010. Et l'opinion publique juive elle-même serait en train de se réveiller de ses errements. Selon un sondage McLaughlin & Associates du 14 avril, 42 % seulement des Juifs américains envisageraient de voter à nouveau pour Obama en 2012, tandis que 46 % préféreraient un autre candidat.
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
22 avril 2010, 08:22
Au sein du gouvernement Obama on critique le soutien de Netanyahu aux annonces en faveur de Jérusalem - Par Barak Ravid et Natacha Mozgovaya – Haaretz - 22 avril 2010

Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël

Au sein du gouvernement américain on émet de vives critiques à l’encontre du Premier ministre Binyamin Netanyahu suite à la publication dans la presse américaine d’annonces publicitaires de soutien à la politique israélienne concernant Jérusalem, une publication qu’il aurait encouragée. Les derniers à avoir publié une telle annonce sont Ron Lauder, président du Congrès juif mondial et proche de Netanyahu, et le Prix Nobel de la paix Elie Wiesel. « Toutes ces annonces, ce n’est pas une démarche intelligente », ont déclaré de hauts responsables américains.

Dans l’annonce qu’il a publiée dans les principaux journaux américains, Elie Wiesel appelait les Américains à cesser pour l’heure de faire pression sur Israël concernant Jérusalem et à aborder la question à un stade ultérieur des négociations. Dans sa lettre ouverte adressée au président américain, Ron Lauder critique lui le gouvernement américain qui accuse Israël d’être responsable du blocage du processus diplomatique alors que ce sont les Palestiniens qui refusent de reprendre les pourparlers. Selon lui, les Juifs du monde entier s’inquiète de la détérioration des relations entre les Etats-Unis et Israël.

La mésentente avec le gouvernement américain concernant la construction à Jérusalem-est a été évoquée dans bon nombre des discours qu’ont prononcés les dirigeants israéliens au cours du Jour de l’Indépendance. Dans une interview à la chaîne américaine ABC, le Premier ministre Netanyahu a lui souligné qu’un gel de la construction à Jérusalem-est est « une requête impossible ». M. Netanyahu a refusé de répondre aux questions concernant la réponse israélienne aux demandes américaines et a de nouveau appelé le président de l’Autorité palestinienne, Mahmud Abbas, à se rasseoir à la table des négociations sans conditions préalables.

L’émissaire américain, George Mitchell, pourrait se rendre en Israël jeudi, mais sa visite pourrait bien être à nouveau repoussée. Quoi qu’il en soit, à la Maison Blanche on est très mécontent du fait que Binyamin Netanyahu traîne des pieds et ne fasse pas part de sa réponse.

Malgré la tension entre Israël et les Etats-Unis autour de Jérusalem, le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liberman, a fait de ce sujet le thème principal de son discours lors de la réception en l’honneur du corps diplomatique qui s’est tenue hier au palais présidentiel à Jérusalem. « Jérusalem est notre capitale éternelle et ne sera pas divisée », a déclaré Liberman.

Le ministre des Affaires étrangères a également évoqué les informations selon lesquelles les Américains pourraient imposer aux deux camps un accord : « Toute tentative d’imposer un accord sont qu’ait été mis en place un socle de confiance entre les deux camps ne fera qu’approfondir le conflit. On ne peut imposer la paix, on ne peut que la bâtir ».

Le chef de cabinet de la Maison Blanche, Rahm Emanuel, a évoqué hier, dans une interview au journaliste Charlie Rose, la possibilité que le gouvernement Obama présente son propre plan de paix. « Certains ont œuvré en ce sens, mais ce n’est pas le moment. Aujourd’hui il est temps de reprendre les « pourparlers de proximité » qui mèneront en fin de compte à des pourparlers directs. Il est temps de commencer à prendre des décisions difficiles pour trouver l’équilibre entre les aspirations israéliennes à la sécurité et les aspirations palestiniennes à la souveraineté »
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
22 avril 2010, 16:23
Obama répond aux Juifs américains - par Yéochoua Sultan - Pour Actu.co.il - 22 avril 2010

Le président des États-Unis, Barack Obama, a répondu aux présidents des organisations juives américaines en leur adressant une lettre. Il se déclare partagé entre le rêve américain visant à régler les différents conflits pour faire avancer la paix et le sentiment qu’un règlement imposé de l’extérieur ne peut être garanti concrètement.

Dans sa missive, alors que son émissaire spécial dépêché pour exercer des pressions sur les élus vient d’atterrir en Israël, il s’engage à ne pas imposer une solution de son crû ou de programme de paix extrinsèque au Proche-Orient. De plus, dans un autre courrier, adressé officiellement à Israël pour les 62 ans de son indépendance, il a exprimé un message d’amitié dans lequel il a souligné qu’Israël restait le principal allié stratégique de l’Amérique dans la région et espéré que les relations s’amélioreraient fortement avec le temps.

Il répond ainsi aux inquiétudes exprimées par la communauté juive américaine dans son ensemble et aux messages adressés par ses dirigeants aux représentants de l’administration américaine. Ils déplorent notamment la dégradation des relations entre l’Amérique et Israël due aux déclarations et positions du président américain.

Les activités des chefs de la conférence des présidents des organisations juives se concentrent dernièrement dans les coulisses de la Maison Blanche qui a décidé de mettre un terme à l’aggravation de la situation.

« Vous pouvez distinguer le décalage entre le tapage médiatique et la véritable position de mon gouvernement en ce qui concerne le Moyen-Orient (…) Cela fait plus de soixante ans que les présidents américains considèrent que l’obtention de la paix entre les Arabes et Israël représente un intérêt national pour les États-Unis (…) Je suis profondément engagé, depuis le jour de mon ascension au pouvoir, à tout faire pour que la paix s’instaure. Mais je suis par ailleurs profondément convaincu que pour qu’un accord soit respecté, il ne doit pas être imposé de l’extérieur », a déclaré Obama.

Il insiste sur le principe selon lequel les relations entre Israël et les États-Unis ne se dégraderont pas à cause des dissensions qui existent entre son administration et le gouvernement israélien actuel: « Permettez-moi d’être très clair: nous avons des relations particulières avec Israël, et cela ne changera pas. Nous avons des valeurs en commun, des relations privilégiées et des intérêts communs. Beaucoup de forces qui menacent Israël menacent également les Etats-Unis et les efforts fournis pour obtenir la paix dans le Moyen-Orient. Notre alliance avec Israël sert nos intérêts sécuritaires et nationaux. »

Il a conclu sa lettre en insistant sur l’engagement irréfutable de son pays pour la sécurité d’Israël.
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
27 avril 2010, 01:35
Sondage sans appel… - Actu.co.il - 26 avril 2010

Lorsque des médias interviewent des personnalités israéliennes à l’étranger, ces dernières, généralement à gauche, se plaisent à dire « qu’en dépit de la politique du gouvernement israélien, les sondages indiquent clairement que la majorité des Israéliens soutient les initiatives de paix du président Obama ».

Un sondage réalisé par l’Institut « Shvakim Panorama » pour la 1ère chaîne israélienne de télévision est pourtant sans appel.

A la question « Que pensez-vous de la demande américaine de geler la construction juive à Jérusalem ? », 21,8% se disent d’accord contre 71,6% qui s’y opposent.

« Qui est responsable de la récente crise survenue entre les Etats-Unis et Israël » : Pour 58,6%, c’est le président Obama, pour 16,2%, c’est le Premier ministre israélien et pour 17,6%, ce sont les deux.

Enfin, la question la plus importante : « Pensez-vous que Barack Obama veut promouvoir ses relations avec le monde arabe sur le dos d’Israël ? », ils sont 61% à répondre positivement, contre 26,5% à penser le contraire. Le sondage incluait la population arabe israélienne.
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
27 avril 2010, 09:48
La confusion règne en Amérique sur la question de l’Iran - Par Schachter, Jonathan, Landau, Emily B., et Asculai, Ephraim, Institut d’Étude se Sécurité Nationale de Tel Aviv, INSS Insight No. 177 - 26 Avril 2010

Titre original : Muddling the Iran Issue [www.inss.org.il]

Traduction : Objectif-info [www.objectif-info.com]#

Le 17 Avril le New York Times révélait qu’en janvier, le secrétaire à la défense, Robert Gates, avait écrit une note au Conseiller à la Sécurité nationale, James Jones, où il insistait sur la nécessité de définir des options politiques pour répondre aux avancées dans le développement d’armes nucléaires par l'Iran. Le journal cite un important responsable de la Maison Blanche. Ce dernier donne une description du contenu de la note, qui avait été rédigée à l’expiration du délai fixé par le président Obama en 2009 pour l’option diplomatique. La note sonne comme un « appel à se réveiller » qui témoigne de l’absence d'une véritable politique à long terme pour affronter le défi nucléaire iranien. Le lendemain de la publication du Times, Gates a reconnu avoir effectivement écrit une note, mais il a contesté son contenu et l’intention qui lui avait été prêtée, affirmant que son but était "de contribuer à un processus décisionnel pertinent."

L'absence d'une stratégie américaine claire face à la nucléarisation agressive de l'Iran était évidente depuis un certain temps, et cette révélation n’est en rien une surprise. En outre, la description que fait Gates de sa propre note suggère fortement qu’un "processus décisionnel pertinent" fasse notoirement défaut. La seule vraie surprise réside semble-t-il dans la faiblesse de la mise au point de l'administration.

Il est possible que la note ait fait l’objet d’une fuite délibérée pour donner du poids aux préoccupations de Gates sur la probabilité croissante de l’accession de l'Iran à des capacités nucléaires à brève échéance, et selon le calendrier qu’il s’est fixé. Il est également possible qu’ayant été nommé à ce poste par le président George W. Bush, Gates soit à la veille d’une démission. Autrement, la note pourrait aussi refléter des désaccords ordinaires ou des affrontements sévères entre les civils du Pentagone et la haute hiérarchie militaire. Quelle que soit la vraie raison, la fuite de la note et la multiplicité des explications plausibles sont l’indicateur d’un problème réel dans l’instance politique américaine vis-à-vis de l'Iran : les messages sont contradictoires et confus.

À cet égard, la présentation du Times laisse aussi entendre qu’une évolution dans le sens d’options politiques nouvelles et plus déterminées sur l'Iran est possible, y compris l’option d'utilisation de la force. Dans l'article, on cite une précision apportée par Jones quand il dit que si les États-Unis ne rendent pas publique l’intégralité de leur stratégie, cela ne signifie pas qu’ils n’aient pas envisagé toute la gamme des éventualités. Il parait qu'un autre "responsable important de l’administration" ait expliqué aux journalistes "en termes légèrement plus clairs qu'il y avait une ligne Iran ne serait pas autorisé à franchir." Pour assurer le succès de la dissuasion conventionnelle ou nucléaire face à un état comme l’Iran, très motivé et à maints égards imbibé d’idéologie, il faut que les messages de dissuasion américains soient sans ambigüité. Comme les messages entourant la note de Gates en font la preuve, ce n'est vraiment pas le cas.

Depuis la publication de la note, la confusion entretenue sur l'option militaire s’est poursuivie. Le 21 avril, la sous-secrétaire à la politique de Défense, Michelle Flournoy, a déclaré à la presse que pour ce qui concerne l’Iran, "[ la force militaire ] n'est pas sur la table à court terme." Dans la même soirée, Geoff Morrell, le secrétaire chargé de la presse du Département de la Défense faisait marche arrière, affirmant que "nous gardons toutes les options sur la table, nous continuons les pressions et les tentatives de discussion." L'option militaire est-elle oui ou non sur la table ?

De même, l'utilisation d’options de dissuasion flexibles par l’Amérique envoie un message brouillé. À fin du mois de janvier, les États-Unis ont annoncé qu'ils accéléraient la vente des systèmes antimissiles à Bahreïn, au Koweït, à l'Arabie Saoudite, et au Qatar. Ils déplaçaient aussi dans le Golfe les croiseurs mobiles Aegis dont les capacités antimissiles sont limitées. Pourtant ces systèmes défensifs ne constituent en rien une menace, directe ou indirecte, pour Iran et pour les intérêts iraniens. Au contraire, leur déploiement laisse entendre que dans une certaine mesure, les États-Unis se sont réconciliés avec un Iran capable de menacer ses voisins avec des missiles.

Les décideurs iraniens auront probablement observé l’absence de consensus interne des Américains sur l’utilisation de leur potentiel militaire, et les divers facteurs qui contribuent à cette indécision : ils sont prêts à en tirer parti. Les hauts responsables américains ont souligné à plusieurs reprises la contrainte sérieuse que constitue pour les États-Unis l’enlisement en Irak et en Afghanistan. Le lien que fait l’administration Obama entre les efforts pour stopper le programme nucléaire de l’Iran et la résolution du conflit israélo-palestinien a été assurément interprété à Téhéran comme l’opportunité pour le régime d’obtenir un temps de développement supplémentaire bien précieux. .

Bien la note de Gates ait été écrite en janvier, elle pourrait surement avoir été écrite aujourd’hui. L’absence de clarté permanente qui caractérise l’approche américaine de l’Iran montre la profondeur du problème. L'Iran a rejeté toutes les ouvertures diplomatiques. Le paquet de sanctions à l'étude à l'ONU se réduit à vue d’œil ; il est donc vraisemblablement de moins en moins efficace. Un message ambigu des États-Unis est peut être pire que pas de message du tout ; il serait interprété par l'Iran comme une autorisation tacite de poursuivre son effort illégal sur le nucléaire. Le président Obama et son état-major civil et militaire sont-ils en mesure envoyer un message de clair, cohérent, sans ambigüité, et puissant à l’Iran et aux autres acteurs potentiels de la prolifération nucléaire ? Les signes donnés sont décourageants, et il n’y a plus de temps.
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
27 avril 2010, 10:25
The Irony of Our Policy Sunday, Apr 25 2010

The Irony of Our Policy

According to wired.com Joint Chiefs of Staff Chairman Admiral Mike Mullen told a forum at Columbia University: “Iran getting a nuclear weapon would be incredibly destabilizing. Attacking them would also create the same kind of outcome…In an area that’s so unstable right now, we just don’t need more of that.”

For an admiral to use such language, there could be a few reasons, of which I could speculate at least two possibilities:

1. It could be that the speaker didn’t want to give to the Iranians any hint about the US intentions
2. Maybe the speaker wanted to signal to the Iranians that we do not intend to attack them, as we accept their point of view.

Both responses could be a diversion maneuver. But I prefer leaving the speculation to the Iranians.

On March 31 2010, Admiral Mike Mullen, Chairman of the Joint Chiefs of Staff, discloses that the U.S. forces had discovered a large shipment of weapons from Iran to Afghanistan.

Slowly I too start to understand the motive of the Israelis, why they are reluctant to accept the strategy of our administration. After all, they are the ones who would have to fight their neighbor if our advice would prove to be wrong. Until now they never asked us to send any US forces to help them defend their cause. No country would like to be left with indefensible borders. I am confident that the Israelis have explained this reason to their American partners. After all, our policy is not a final one, as it changes from president to president .

In his New York Times article, former US ambassador to Israel Mr. Indyk, addresses the “root “ of political crisis between Washington and Jerusalem, saying that Obama views the Iranian nuclear program, and the Israeli-Palestinian conflict as two sides of same coin, while Netanyahu believes construction disputes can only boost Iran. In my view, this is a question of opinion. Since when, an ally has no right of his opinion? I understand that we are the strongest one among Israel’s friends. I understand too, that Israel has to accept our way of thinking, but until now, in my understanding, the new administration didn’t even understand the real root of the problem facing Israel and indirectly the United State. The new administration didn’t promote a spirit of trust toward the Israelis. (See President Obama’s speech in Cairo and the one he gave during his visit to Turkey as well as many other speeches, which point to this view).

No need for Israel to confront anyone or to argue about Jerusalem. Slowly, slowly, our administration is getting the message and the reason.

Mr. President, with all respect due to you, may tell you that the Nobel Prize you received does not bring you much honor, as no one understands the reason for which it was awarded to you. When the famous French writer Albert Camus received the Nobel Prize, I wrote to him that the Nobel Prize would categorize him and could limit his actions and put a cap to his intellect and spirit.

Your first priority should have been resolving the economic problem and letting free enterprise take its course. Job creation does not belong to government but to business people and existing corporations.

Vice President Joe Biden told Israeli Prime Minister Bibi Netanyahu: “This is starting to get dangerous for us. What you’re doing here undermines the security of our troops who are fighting in Iraq, Afghanistan and Pakistan. That endangers us and it endangers regional peace”. In my view the problem of Iraq, Afghanistan, Pakistan, Somalia, Yemen and Iran, which are interconnected, as they all have common borders or common interests, which means, a common ideology could be resolved if the instigators (Iran) could be neutralized The hostilities and terror cannot take shape without weapons, ammunition, training and money. You want to resolve the entire Middle East problem in one stroke. First, we have to solve the problem of Iran, which costs the United States soldiers and resources on many fronts. We have to deny Iran the flow of strategic goods, economical resources and money and not by fighting our best ally. Because of Iran’s interference in our war, with weapons, intelligence and resources, our war, be it in Iraq, or in Afghanistan lasts more time and costs us human lives and money. If until now we cannot define those factors, then we lose our moral authority towards Israel.

The Middle East problem is an ideological, economical and political one, against the Western ideology. It cannot be resolved by fighting our friends and allies, but by fighting the real enemy, either with negotiations or with power. Germany and France fought for many years. Britain and France fought for one hundred years. It is only after World War II and with the Marshall Plan that Europe became peaceful and united. What our government can do is helping the Arabs to minimize poverty, stop terror and create the conditions in order that the conflict would not spread. If the Jews could help their brother refugees settle in various countries and in Israel, the Arabs with their oil could have helped the refugees called “Palestinians” to settle everywhere and eliminate poverty in the Arab World and in Africa. We have to recognize that in the Middle East and in the Arab World they are not suffering of shortage of land, but the same cannot be said about Israel. Let’s not forget that the Jewish people have had more than their fair share of suffering, but they have contributed more than any nation to the wellbeing of humanity. During the last sixty years, the Arabs should have recognized that Israel is a positive nation and everyone could have benefited from their intelligence and their capability to solve vital problems of the Middle East, instead of throwing their resources into accumulating weapons in order to destroy Israel.

Source: FCNL [action.fcnl.org]

Copyright 2010 EmileTubiana
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
28 avril 2010, 19:54
Interpretation de l’Article « The Irony of Our Policy » par le meme auteur

L’Ironie de la politique d’Obama

Selon wired.com le chef de l’état major américain, l‘amiral Mike Mullen. lors d'un forum à l'Université Columbia a dit : « Si l'Iran obtenait une arme nucléaire, ce serait incroyablement déstabilisant. L’attaquer, créerait également le même genre de résultats ... Dans une région qui est si instable aujourd'hui, nous n'avons tout simplement pas besoin de cela en plus."

Pour un amiral d’utiliser un tel langage, il pourrait y avoir quelques raisons, dont j'ai pu discerner deux possibilités:

1. Une possibilité - que l’orateur n'avait pas voulu donner aux Iraniens tout soupçon sur les intentions des États-Unis

2. L’autre possibilité - que l'orateur avait voulu montrer aux Iraniens que nous n'avons pas l'intention de les attaquer, et que nous acceptons leur point de vue.

Ces réponses pourraient être aussi une manœuvre de diversion. Mais je préfère laisser les spéculations aux Iraniens.

Le 31 mars 2010, l'amiral Mike Mullen, chef de l’état major, révèle que les forces américaines avaient découvert en Afghanistan une importante cargaison d'armes venant de l'Iran.

Je commence à peine à comprendre les raisons des Israéliens, pour leur réticence à accepter le raisonnement de la stratégie de l’administration d’Obama. Après tout, ce sont les Israéliens qui auraient à lutter contre leurs adversaires, si les conseils de l’administration se révélaient mauvais. Jusqu'à présent, les Israéliens n’avaient jamais demandé aux Etats Unis d'envoyer des forces américaines pour défendre Israël. Aussi, aucun pays ne souhaiterait se retrouver avec des frontières indéfendables a cause d’une décision qui a été suggérée par quelqu’un d’autre. Je pense que les Israéliens avaient certainement expliqué leurs raisons à leurs partenaires américains. Après tout, la politique américaine change de président à président.

Dans son article du New York Times, l'ancien ambassadeur américain en Israël M. Indyk, s'attaque à « l’origine » dit-il, de la crise politique entre Washington et Jérusalem, en disant que Barack Obama considère le programme nucléaire iranien, et le conflit israélo-palestinien comme les deux faces d'une même médaille, alors que M. Netanyahou estime que des disputes concernant la construction ne pourront que renforcer l'Iran. À mon avis, c'est une question d'opinion. Israël et l’Iran avaient bien des ambassades à Téhéran et à Tel-Aviv. La médaille dont parle l’ambassadeur M. Indyk a simplement changé de mains. Depuis quand, un allié n'a pas le droit d’exprimer son opinion ? Je comprends que les Etats Unis sont les plus grands parmi les amis d'Israël. Je comprends aussi qu’Israël étant le petit allié doit suivre aussi la façon de penser américaine, mais jusqu'à présent, la nouvelle administration Américaine n'avait pas l’air de comprendre les causes réelles du problème israélo-palestinien. Jusqu'à présent la nouvelle administration n'avait pas réconforté ou projeté aux Israéliens un esprit amical. (Voir le discours du président Obama au Caire et celui qu'il a donné lors de sa visite en Turquie ainsi que de nombreux autres discours, qui expriment ce point de vue).

Il n’y a aucune raison pour qu’Israël confronte qui que ce soit ou même d’argumenter à propos de Jérusalem. Mais ces derniers jours l’administration américaine a l’air de changer de message.

Le vice-président Joe Biden avait dit au premier ministre israélien Bibi Netanyahou: « Cela commence à devenir dangereux pour nous. Ce que vous faites là porte atteinte à la sécurité de nos troupes qui combattent en Irak, en Afghanistan et au Pakistan. Cela nous met en danger et met en danger la paix régionale. » Les problèmes de l'Irak, de l’Afghanistan, du Pakistan, de la Somalie, du Yémen et l'Iran sont lies, car ces pays ont des frontières et des intérêts communs, et aussi une même idéologie religieuse. Ces problèmes pourraient être résolus si les instigateurs (Iraniens) pourraient être limités. Les hostilités et la terreur ne pourraient prendre forme sans les armes, sans les munitions, sans la formation et l’entrainement des hommes et sans les fonds.
Le président veut résoudre le problème du Moyen-Orient d’un seul coup. Il faudrait d'abord commencer par résoudre le problème de l'Iran, qui coûte aux Etats Unis des milliards de dollars, des soldats et de l’équipement et ceci sur plusieurs fronts. Il faudrait priver l'Iran de la circulation des biens stratégiques, des ressources économiques et non pas par la lutte contre leur meilleur allié, Israël. En raison de l'ingérence de l'Iran dans la guerre américaine, avec des armes, les services d’intelligence et les ressources, cette guerre, que ce soit en Irak ou en Afghanistan ou en Somalie dure plus de temps. Si jusqu'à présent l’administration ne peut pas définir et identifier la cause du trouble au Moyen Orient, les Etats Unis perdront l’autorité morale envers Israël et d’autres alliés.

Le problème du Moyen-Orient est un problème idéologique, économique et politique, qui se trame contre l'idéologie et les valeurs occidentales. Il ne peut pas être résolu par la lutte contre les amis et alliés des Etats Unis, mais en luttant contre l'ennemi réel, que ce soit par des négociations ou par la force. L'Allemagne et la France ont combattu pendant de nombreuses années. La Grande-Bretagne et la France ont combattu pendant cent ans. Ce n'est qu'après la Seconde Guerre mondiale et avec le Plan Marshall que l'Europe est devenue pacifique et unie.

Si les juifs ont pu aider leurs frères réfugiés à s'installer dans différents pays et en Israël, les Arabes avec leur pétrole aurait pu aider les réfugiés qu’on a appelé « Palestiniens » à s'installer n'importe où et à éliminer la pauvreté dans le monde arabe. Nous devons reconnaître que dans le Moyen-Orient et dans le monde arabe, celui-ci ne manque pas de terres, mais on ne peut pas dire la même chose à propos d'Israël. N'oublions pas que le peuple juif a eu plus que sa juste part de souffrance, mais il a contribué plus que toute autre nation au bien-être de l'humanité.
Au cours des soixante dernières années, les Arabes auraient dû reconnaître qu'Israël est une nation positive et créatrice dans plusieurs domaines de la vie. Plusieurs peuples auraient pu bénéficier de son intelligence et ses capacités à résoudre les problèmes vitaux du Moyen-Orient, au lieu de jeter leurs ressources dans des armes qui rouillent, pour détruire Israël.
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
04 mai 2010, 19:12
Emile Tubiana
Tuesday, May 4 2010


Do the Democrats Need American Jewish Supporters?

The American Jews supported Obama, as they believed in the Democratic Party tradition. Now everything has changed. They did it to themselves by choosing Obama as president and by believing again that the policy of appeasement can bring salvation to the Middle East and to Israel. They believe that this theory can convince the Arabs and the Muslims to make peace with Israel, while he could not even succeed to have a meeting with Ahmadinejad. Obama said in Cairo that America is not a Christian country. What he is saying may be correct, according to his dream to change America. I believe that Obama does not know either the Jewish history or the Middle East. He may be able to read the Koran, but I don’t believe he can speak Arabic. He keeps saying that he will guarantee Israel’s security, I don’t think that anyone can guarantee Israel’s security, except for the Israelis themselves. Even Egypt and most of the Sunni countries cannot trust the Hamas or the Hezbollah as they know that these organizations are the surrogates of the Islamic Republic of Iran. I am convinced that the Sunni countries do not trust Iran, Iraq, Syria, the Hezbollah and Hamas. The Sunnis rather trust Israel as a deterrent. They know that Israel has no other choice but to deter Iran from getting the atomic bomb, in the event that the big powers do not succeed in doing so.

Making peace with Abbas is another mistake. Abbas has no power or political base, he is a figure head, and he could not make a decision without asking the Arab league for permission. The only one who has the power is Hamas who is supported by the Islamic Republic of Iran and every move has to have the Iranian approval. This is why Abbas hardened his position in order to show off and to please the Arab League and Hamas, implying that he is the one who imposes conditions for sitting down with the Israelis. As usual, he will never be able to sign any agreement with the Israelis.

Tobin wrote in the Jewish World Review of May 3, 2010: “His pressure on Israel has helped to harden the Palestinians’ rejectionist position on Jerusalem, as the call for a freeze in the city means the Palestinians are likely to demand an Israeli evacuation of the neighborhoods where U.S. officials treat Jewish housing starts as an ‘insult’.”

In my opinion, Obama made it also harder for the American Jews to continue to support the Democratic Party. In various Jewish circles in Europe and in the United States JStreet and JCall (its European version) are considered to be anti-Israeli groups, posing as pro-Israeli groups. The members of these Jewish organizations remind me of the Jewish informers during WWII when they penetrated Jewish circles. The American Jews, after WWII had said “Nie Wieder” Never Again, meaning that Jews should be vigilant and not fall into any regime’s trap. The Obama Policy is dividing not only the American people; it is dividing the American Jews among them and the Israeli Jews. Soon it may divide the Catholic communities among them and from Rome.

Now is the time for the Americans and the American Jews to let Obama understand that they cannot support him as long as they are unhappy with him. November is approaching and now is the time for all Americans to reconsider their position. As no real peace can be agreed upon without the will of the Israeli people, the Jews living abroad can help the Israelis dissuade those who believe that the policy of our administration is positive and can solve the problems in the Middle East. The Israelis are the ones who should decide their policy, and not the US or the UN, or the Peace Now movement, or JStreet, or any other Jewish organization.

Even during the conquest of Jerusalem by Salah Eddine the latter has never proclaimed Jerusalem as a Muslim city. He only took care and rebuilt the Omar Mosque which was destroyed by the crusaders. Salah Eddine entrusted the care of the mosque to the Waqf (trust) which until now is respected by the Israelis as they are respecting all other religions.

The neighborhood where Obama wants to stop the Israeli ongoing construction is located in East Jerusalem and it is an old Jewish neighborhood that the Jordanians destroyed.

The King of Jordan was smart by signing a peace treaty with Israel and leaving the West Bank without any resolution, so the Arabs can create an additional Arab State on the same territory. In my view, giving land to militant Arabs didn’t bring peace, judging by the experience gained from the return of land to Lebanon and to Gaza. The land that Israel gave to the Arab militants brought only war. Is this what our administration wishes for Israel?

Copyright 2010 Emile Tubiana
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
07 mai 2010, 22:34
Saturday, May 8 2010
Articles and English Articles Emile Tubiana 12:10 am

US commitment to Israel is unshakable

Many times we hear from government officials “US commitment to Israel is unshakable” and this phrase always comes after a slap in the face of the Jewish people – be it after Vice President Joe Biden was in Israel, or after the silent and secret meeting in the White House, between our President and the Prime Minister of Israel, or when a Jewish personality reacts with an open letter or an article in the news. I must say that after so many shake-ups we received during WWII, with bombs and battles, and seeing destruction and dead people who suffered enough during war times, in my view, officials should be more careful and even think twice of the consequences for the elderly, before bursting out. A good politician should keep his or her calm in public. After all, they were elected to serve the people and not to aggravate the situation. Sometimes it is about a small matter which becomes blown out of proportion. They should keep in mind that the Jewish people who are American citizens have suffered enough and many have members of their family living in Israel, just like every minority, be it Irish, British, German, or from any nation who have ties to their families overseas..

The Jewish people who formed JStreet have forgotten that they are living in the United States and that their brothers are living in Israel under constant pressure from war, from terrorism and from hard work. This very new organization represents a tiny Jewish minority and cannot in any case represent the State of Israel or the Jewish people, even with the endorsement of our President.

Now about the Jews who left the Arab countries, many people do not know that during the Second World War Morocco, Algeria, Tunisia and Libya came under Nazi or Vichy French occupation and these Jews were subject to various persecutions.The Jewish people from Arab lands departed en masse from Arab and Islamic countries. Over a million and a half Jews were forced to leave their homes in every Arab country due to expulsion or scare of persecution. The Jews of Egypt and Libya were expelled while those of Iraq, Yemen, Syria, Lebanon and North Africa left as a result of physical and political insecurity. Almost all were forced to abandon their property which is valued at Billions of dollars and the real-estate left behind in Arab lands at over 60,000 square miles (seven and one half times the size of the state of Israel, or thirty times the size of the West Bank). No one is talking about this disproportion, but they are making a big deal about the West Bank.

Mr. President, you speak about reconciliation with the Arabs. No one is objecting to this, but not at the expense of Israel, not at the expanse of Jewish dignity. Israel is an example of a State and represents the Jewish culture and the Jewish religion and particularly its roots and the Jewish ancestry. The Christians and the Muslims inherited the Jewish culture and religion. Since childhood the Jews have been repeating every Friday and Saturday the prayer for their Jerusalem. Israel has absorbed refugees and immigrants of WWII, that Europe and America refused to absorb and even sent them back to Europe. Some ships were sent back to the German fire and their passengers were left to die, while millions of illegal immigrants are trespassing our borders every day without any consequence. Now after long and hard work Israel succeeded in creating a livelihood for over 7 million people.

I also hear and read many times that America gave 3 billion dollars to Israel. These 3 billion are not even enough to clean our conscience. Israel saved more Arab lives than all the Arab countries combined. Mr. President, with all respect, please do not challenge the legitimacy of Israel, do not forget that American Jews helped you to be elected as the President of the United States. Honestly, I didn’t vote for you. Those Jews who are advising you have never fought a battle and do not know the will and the determination of the Israelis and of the Jewish people. Those who are advising you to intensify pressure on Israel are dead wrong. This is counterproductive and neither civil nor diplomatic, like Mr. Indyk who is warning Israelis to distance themselves from the policies of their government “or there will be serious consequences”. Mr President, you called today for civility, which is very appreciated, but please don’t unleash people like Indyk who is talking with fake authority, what I call mixing himself in other people’s business and using a language of threat. Is this our culture? This is a culture of coercion.

Copyright 2010 Emile Tubiana
Re: USA-Israël : crise artificielle mais grosse crise quand même
26 mai 2010, 12:01
Rahm Emanuel, Chef de cabinet à la maison blanche,est actuellement en Israël pour la Bar Mitsva de son fils.

Au cours d'un entretien avec le Premier Ministre Benjamin Netanyahu, il lui a transmis une invitation à Washington pour des entretiens avec Barak Obama.

Netanyahu voyagera jeudi 27 mai à Paris pour une une réunion à l'OCDE dont Israël fait depuis peu partie. Puis il ira au Canada et aux Etats-Unis.


Rahm Emanuel invites Netanyahu to discuss 'shared security interests' with Obama

Israeli officials say offer of talks is U.S. attempt to eclipse memories of PM's previous White House visit, seen by Israelis as a snub.

Published 26.05.10

By Barak Ravid

White House Chief of Staff Rahm Emanuel on Wednesday invited Prime Minister Benjamin Netanyahu to Washington for talks with the U.S. President Obama on regional peace and security.

"On behalf of the President I am happy to extend an invitation to visit President Obama in the White House for a working meeting to discuss our shared security interests, as well as our close co-operation in achieving peace between Israel and its neighbors," Emanuel told Netanyahu at the prime minister's Jerusalem office.

Israeli sources said that Obama's snap decision to invite Netanyahu to Washington was an attempt to obliterate the memory of the two leaders' previous White House meeting in March, when reporters were barred and the White House did not release a joint photograph. The apparent contrast with Obama's warm and well-publicized meetings with Arab leaders in Washington was viewed in Israel as a deliberate snub.

The March meeting revealed serious differences of opinion between the two men, especially over Jewish construction in East Jerusalem. Netanyahu also failed to satisfy the U.S. with his answers to Obama's questions on final-status positions in the event of a peace deal with the Palestinians.

Israeli officials expect the upcoming meeting will include a photograph of the two leaders in the Oval Office and perhaps even a joint press conference.

The officials said Obama was keen to meet Netanyahu before Palestinian Authority President Mahmoud Abbas arrives in Washington in a few weeks. Israel thinks the White House will use the photo opportunity to forestall claims from Jewish groups and from within the Congress that Obama has shown a pro-Palestinian bias, they said.

Netanyahu's visit to Washington will be tacked on to the end of Netanyahu's previously scheduled trip to Canada. The prime minister will on Thursday fly to Paris for a meeting of the Organization for Economic Cooperation and Development, which Israel was recently invited to join.

On Friday, he will arrive in Toronto for meetings with the local Jewish community and will observe the annual Walk With Israel parade on Sunday before flying to Ottawa, the Canadian capital, for a meeting with Prime Minister Stephen Harper on Monday. He will then head to the United States.

In recent weeks, the White House has made great efforts to counter criticism of it stance aginst Israel. Last week, Obama met with Jewish congressmen to stress his commitment to Israel's security, while two key aides - Dennis Ross and Dan Shapiro - held similar talks with Jewish leaders. To show his commitment to Israel's security, Obama also approved additional funding for Israel's Iron Dome rocket defense system.

On Monday, Obama's special envoy to the Middle East, George Mitchell, used two speeches in Washington to praise Netanyahu for his efforts to advance the peace process, such as the declaration of a 10-month freeze on construction in the settlements and the removal of some checkpoints in the West Bank.

Mitchell also said he believed Netanyahu capable of reaching a peace agreement with the Palestinians.

Meanwhile, Netanyahu on Tuesday made his first public comment on the nuclear fuel deal that Iran struck with Turkey and Brazil earlier this month, under which Iran would send some of its low-enriched uranium abroad in return for reactor fuel.

"This is a transparent Iranian exercise in deceit, whose purpose is to divert international public opinion from Security Council sanctions against Iran," he told the Knesset. "This is an empty offer, because Iran would retain enough uranium to produce a nuclear weapon."

However, he praised the Obama administration for its efforts to get the Security Council to pass a new sanctions resolution against Iran.

[www.haaretz.com]

Pièces jointes:
Netanhyau-Rahm.jpg
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