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Israël au Salon du Livre Paris 2010

Envoyé par jero 
Israël au Salon du Livre Paris 2010
20 mars 2010, 21:06
Le Salon du Livre de Paris 2010, qui se déroulera du 26 au 31 mars prochain, accueillera comme chaque année un stand israélien.


Depuis trente ans, le Salon du livre de Paris porte au plus haut la qualité et l'exigence de la production éditoriale. Il est le premier salon culturel grand public en Europe. Le Salon du livre de Paris, c'est aussi l'assurance pour les maisons d'édition de petite taille d'être visible.

Avec près de 1000 éditeurs, dont 80 nouveaux exposants, la Porte de Versailles sera bien remplie. Finalement, c'est une belle perspective pour cette édition 2010... On espère 220.000 visiteurs, en regard de 204.000 de l'an passé, pour cette édition.

Grâce à ses exposants, ses partenaires institutionnels et privés et les médias - sans cesse plus nombreux - le Salon du livre de Paris va, une fois de plus, mettre à l'honneur la littérature israélienne en invitant trente auteurs israéliens que vous pourrez rencontrer sur le Pavillon (1).

Trois auteurs israéliens seront honorés dans le salon : Sarna Igal avec son livre « Les mains si douces », Kichka Michel pour les « Dessins Desarmantes » et Govrin Michal avec le roman « Sur le Vif ».

1-Igal Sarna est né à Tel-Aviv en 1952. Il a participé à la guerre du Kippour, puis étudie les sciences politiques à Jérusalem. Écrivain, il est aussi l'un des grands journalistes de son pays et l'un des fondateurs du mouvement de gauche « La Paix Maintenant ». Il a reçu le prix WIZO pour L'homme qui était tombé dans une flaque (Grasset, 1999). Le chasseur de mémoire est son premier roman.

« Des mains si douces » (2) est la biographie de la mère de l'auteur, Yula, vieille dame de 91 ans clouée dans son fauteuil roulant, seule survivante d'une nombreuse fratrie. Née en Pologne en 1917, Yula a dix-sept ans lorsqu'elle immigre, seule, en Palestine. Elle débarque d'abord à Hadera, chez son frère aîné, avant de se fixer à Haïfa, où elle fait des ménages dans un hôtel tenu par un Anglais. Le père d'Igal est originaire de la même région, mais Sarna ne s'appesantit guère sur sa vie. Sa mère, en revanche, était enveloppée d'une aura de tristesse, comme si elle taisait un lourd secret, dont il n'aura la clef que beaucoup plus tard, quand, à l'âge de 60 ans, elle subira une mammectomie et confiera à son médecin avoir eu un fils mort-né, issu d'un premier mariage. Igal Sarna va dès lors consacrer son énergie à recoller les pièces du puzzle, en journaliste d'investigation qu'il est devenu. Cette quête le mènera à sillonner tout le pays et jusqu'en Angleterre, à la recherche d'informations distillées par la mémoire défaillante de sa mère, avec, en filigrane, l'ombre noire de la Shoah.

2-Michel Kichka est le fils d'un survivant de l'Holocauste. Né à Liège en 1954, il est très marqué par les grands noms de l'âge d'or de la BD francobelge : Hergé, mais aussi Franquin, Morris, Uderzo... Sioniste convaincu, Kichka fait son aliyah en 1974.Il entreprend des études de graphisme à la célèbre Académie Bezalel de Jérusalem où enseigne notamment Friede Stern, pionnière de la caricature israélienne. Depuis, l'art de Kichka s'est exprimé sur tous les supports : publicité, bande dessinée, livres pour enfants... Il réalise notamment des fresques qui immortalisent ses voyages à travers le monde. Kichka se lance dans l'illustration politique au début des années 1990. Il dessine pour la presse israélienne et internationale : Yedioth Aharonoth, Ha'aretz, Courrier International, L'Arche... Mais les télévisions font aussi appel à son talent : après avoir officié sur Channel Two, il croque aujourd'hui l'actualité en direct pour l'émission Café Tel-Ad et sur la chaîne francophone TV5, , dans l'émission « Kiosque ».

Cet artiste et dessinateur israélien fait la promotion du dessin de presse en général, et du regard israélien sur le monde en particulier. Fin 2007, il inaugure le premier musée israélien de la Caricature à Holon en tant que président de l'Association des caricaturistes israéliens. Fidèle à son engagement pacifiste, Michel Kichka est membre du groupe Cartooning for peace fondé par Plantu en 2006 sous l’égide de l’ONU. Ils sillonnent ensemble le monde avec leurs collègues palestiniens, algériens, égyptiens, libanais, iraniens, européens et américains afin d'accompagner des expositions et d'animer des débats publics.

Par son travail, Kichka cherche à faire du dessin de presse un instrument de tolérance, de réconciliation et de paix. Ses dessins, surtout consacrés au Proche-Orient, reflètent un profond désir de paix, mis à rude épreuve par l’actualité de ces dernières années.

« Les Dessins désarmants » de Michel Kichka est un recueil de dessins de ce caricaturiste israélien d’origine belge. Préfacé par Plantu et coédité par TV5 Monde, il donne un bel aperçu de la production de ce dessinateur très populaire en Israël, également auteur de bandes dessinées (3). L'auteur a exprimé son art sur de nombreux supports : publicités, BD, livres pour enfants. Engagé dans le mouvement pacifiste israélien, il est impliqué dans l'initiative "Cartooning for peace", fondée par Plantu (2006). Près de 200 dessins de Michel Kichka reproduits en couleur, avec un texte donnant le contexte, où il cherche à faire du dessin de presse un instrument de tolérance.

3-Govrin Michal est née à Tel-Aviv en 1950. Son père fut l’un des fondateurs de l’État d’Israël et sa mère est une survivante de la Shoah. Romancière, poétesse et directrice de théâtre, Michal Govrin a publié huit livres dont deux romans. Depuis 1981, elle publie de la poésie dont un recueil illustré par l’artiste Liliane Klapisches. En 2000, elle publie de la poésie dont, en 2000, Body of Prayer, avec Jacques Derrida et David Shapiro. Michal Govrin a également édité les mémoires de son père, Pinchas Govrin, Nous étions comme des rêveurs, une saga familiale (Israël, 2005).

Ses poèmes figurent aujourd’hui dans de nombreuses anthologies. Auteur d’une thèse sur le théâtre sacré contemporain, Michal Govrin a dirigé des mises en scènes très remarquées dans le domaine du théâtre juif expérimental, ainsi que des adaptations de Samuel Beckett, Martin Buber ou Jean-Claude Grumberg.

Michal Govrin est venue en France au début des années 70 étudier le théâtre. Et c'est ici, en Europe, que cette proche de Derrida et Lévinas a renoué avec les grands textes de la tradition juive, qui irriguent désormais son écriture, et sa vie.

Il y a quelque temps, dans un beau texte intitulé «Itinéraire d'une écrivaine israélienne à travers les sources juives», sous-titré «Manifeste littéraire juif, à la première personne et au féminin», Michal Govri écrivait ceci: «Partie faire des études à Paris, j'étais essentiellement israélienne. J'en suis revenue juive. Je ne suis pas retournée dans ma ville natale, à Tel-Aviv, mais j'ai choisi de vivre à Jérusalem.»

En quelques lignes, cette femme qui a été une intime d'Emmanuel Lévinas, de Jacques Derrida et de Gershom Scholem, résumait un parcours saisissant. C'est en effet à Paris, notamment après le choc ressenti en voyant «le Chagrin et la pitié» de Marcel Ophüls, que Michal Govrin réalise vers 1972-1973 qu'elle a quelques comptes à régler avec l'Europe, qu'elle appartient à un autre monde, à une autre tradition.

« Sur le vif » est son premier roman publié en 2002, paru aux Etats-Unis en 2007, il paraît en français en mars 2008. Dès le début du roman, l’héroïne, Ilana Tsouriel, brillante architecte meurt dans un accident de voiture. Elle laisse derrière elle un épais dossier d’instantanés qui composent sa vie, mêlant fragments de journal intime, lettres, notes photographies et dessins. De ce matériau émerge un portrait de femme passionnée et lumineuse qui va vivre, peu de temps avant sa mort, une expérience fondamentale : un séjour prolongé avec ses enfants en Israël pendant la guerre du Golfe avec, au cœur du roman, une liaison passionnelle et bouleversante avec un metteur en scène palestinien. Aaron Appelfeld a souligné l’importance de ce roman pour comprendre la société israélienne. (4).

Ftouh Souhail


(1) Voici la liste des auteurs israéliens invités : Elie Amir, Aharon Appelfeld, Gabriela Avigur-Rotem, Benny Barbash, Ron Barkaï, Orly Castel-Bloom, Lizzie Doron, Israël Eliraz, Haïm Gouri, Michal Govrin, David Grossman, Amir Gutfreund, Alon Hilu, Shifra Horn, Miron C. Izakson, Sayed Kashua, Judith Katzir, Etgar Keret, Alona Kimhi, Ron Leshem, Savyon Liebrecht, Mira Maguen, Edna Mazya, Sami Michaël, Agi Mishol, Rutu Modan, Eshkol Nevo, Rony Oren, Amos Oz, Israel Pincas, Igal Sarna, Meir Shalev, Zeruya Shalev, Youval Shimoni, Ronny Someck, Zvi Yanaï, Avraham B. Yehoshua, Nurit Zarchi et Boris Zaidman

(2) Des mains si douces d'Igal Sarna Editeur : Grasset publication : 17/3/2010

(3) Les Dessins désarmants de Michel Kichka Editeur : Berg International Editeurs, Parution : 13/02/2010

(4) Sur le Vif, roman, trad. Par Valérie Zenatti, éd. Sabine Wespieser, 2008
Re: Israël au Salon du Livre Paris 2010
21 mars 2010, 04:31
Du 26 au 31 mars 2010
Porte de Versailles

Israël : auteurs invités

Elie Amir
Aharon Appelfeld
Gabriela Avigur-Rotem
Benny Barbash
Ron Barkaï
Orly Castel-Bloom
Lizzie Doron
Israël Eliraz
Haïm Gouri
Michal Govrin
David Grossman
Amir Gutfreund
Alon Hilu
Shifra Horn
Miron C. Izakson
Sayed Kashua
Judith Katzir
Etgar Keret
Alona Kimhi
Ron Leshem
Savyon Liebrecht
Mira Maguen
Edna Mazya
Sami Michaël
Agi Mishol
Rutu Modan
Eshkol Nevo
Rony Oren
Amos Oz
Israel Pincas
Igal Sarna
Meir Shalev
Zeruya Shalev
Youval Shimoni
Ronny Someck
Zvi Yanaï
Avraham B. Yehoshua
Nurit Zarchi
Boris Zaidman

Informations pratiques

Dates:
Du vendredi 26 au mercredi 31 mars 2010

Horaires:
Vendredi 26 mars : 10h - 19h
Samedi 27 mars : 10h - 19h
Dimanche 28 mars : 10h - 19h
Lundi 29 mars : 10h - 19h
Mardi 30 mars : 10h - 22h
Mercredi 31 mars : 10h - 19h

Tarifs
Plein tarif : 9€

Tarif CE : 5,49€ HT

Tarif réduit (sur présentation d’un justificatif) : 5€
● pour les enseignants (d’écoles, collèges et lycées uniquement)
● pour les personnes en recherche d’emploi ou bénéficiant du RSA

Accès gratuit (sur présentation d’un justificatif)
● pour les moins de 18 ans
● pour les étudiants de moins de 26 ans (sous-réserve de pré-enregistrement avant salon)

Offre spéciale pour les Seniors, mercredi 31 mars.
« Venez avec vos petits enfants, c’est gratuit ! »
Toute personne de plus de 65 ans se présentant au Salon du livre, le mercredi, accompagnée d’au moins un de ses petits enfants accède gratuitement au Salon (sur présentation d’un justificatif).

Groupe d'enfants ou de jeunes
Vous êtes enseignant, documentaliste, bibliothécaire, médiateur du livre ou animateur en centre de loisirs et vous souhaitez faire découvrir le Salon à un groupe d’enfants ou de jeunes. La visite est @#$%&. Inscrivez-vous en ligne

Plan du salon : [lb7.reedexpo.fr]

Lieu:
Paris Porte de Versailles – Pavillon 1
Boulevard Victor, Paris 15ème

[www.salondulivreparis.com]

Re: Israël au Salon du Livre Paris 2010
21 mars 2010, 04:32

La littérature israélienne au 30ème Salon du livre 2010

mercredi 3 mars 2010

Rendez-vous au stand de littérature israélienne -W57-présentation des derniers ouvrages hébraïques traduits en français, et des derniers livres parus en hébreu , rencontres avec des écrivains, signatures…

Regards sur la littérature israélienne : Une heure avec (Entretiens avec les grandes figures actuelles de la littérature israélienne proposés par Akadem.org)

30ème Salon du livre 2010
Porte de Versailles
Du 26 Mars au 31 mars

MICHAL GOVRIN

> Vendredi, 26 mars :

15h30-16h00 : Lecture d’ extraits de son dernier roman "Sur le Vif"par l’auteur (aux éditions Sabine Wespieser et traduit en français par Valérie Zenatti) Lecture en français et en hébreu dans le Salon de lecture sur le Pavillon des Trente Ans ; 16h00-17h30 – Rencontre-dédicace avec l’auteur de ’Sur le Vif’ ,sur le stand de littérature israélienne W57.

> Dimanche, 28 mars : 18h00-19h00 : Table-ronde sur le thème de "Briser les conventions littéraires" avec Michal Govrin et Régis Jauffret, Yan Lianke, et Andreï Guelassimov, suivie d’une dédicace à la librairie Gibert Joseph sur le Pavillon des Trente Ans ;

> Lundi, 29 mars : 14h00-15h00 :Table-ronde sur le thème de "Le théâtre porte-parole de la littérature" avec Michal Govrin, Timothée de Fombelle, Andreï Guelassimov 15h00-16h00 : Séance de dédicaces à la librairie Gibert Joseph sur le Pavillon des Trente Ans ;

MICHEL KICHKA

> Samedi, 27 mars /Dimanche 28 mars 11h30- 13h00 –Rencontre-dédicace avec le dessinateur-caricaturiste, suite à la parution de son album « Dessins Désarmants » aux Editions Berg International, sur le stand de littérature israélienne W57.

IGAL SARNA

> Samedi, 27 mars/Dimanche 28 mars 15h00 -16h30 - Rencontre-dédicace avec l’écrivain pour la parution de son roman « Les mains si douces » aux Editions Grasset, sur le stand de littérature israélienne W57.

Pour tous renseignements, s’adresser au Service Culturel : Tél : 01 40 76 54 68 ou 54 89

[www.judaicultures.info]
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