J’appelle cela le miracle de Hanoucca
Il y a 17 ans j’ai rencontré Raoul Journo à plusieurs reprises et nous avons sympathisé.
Nous étions au printemps 1993 et Raoul était invité à chanter
au Théâtre municipal de Tunis à l’occasion du centenaire du lycée Carnot.
Son séjour devait durer une semaine.
Sachant qu’il n’avait jamais eu l’occasion d’avoir le temps (ni le cœur) à retourner sur ses lieux de vie,
je lui ai proposé de le suivre avec une équipe légère de tournage.
Il a accepté et il nous a servi de guide dans SA ville.
Objectif : faire un documentaire. Mais voilà...
les bobines de tournage ont été volées il y a 17 ans. Plus rien…
et Raoul nous quitte en 2001.
A Hanoucca dernier j’ai retrouvé par miracle les bobines de tournage.
Nous avons au total 4 heures, pas toutes exploitables en raison de la façon dont elles ont été conservées.
Et de faibles moyens financiers.
Mais il y a de quoi faire
un petit documentaire
avec de très beaux moments qu’on aimerait voir diffusé sur les écrans TV.
Aujourd’hui pour compléter je suis à la recherche de :
- personnes qui auraient longtemps joué avec lui pour les interviewer
- vieilles affiches annonçant ses concerts en Tunisie, en France ou ailleurs
- de photos…, de vieux journaux tunisiens parlant de lui, d'autres
- de bons enregistrements sonores
- de films tournés à l’occasion de mariage, Bar mitzva ou henné
- etc…
Vous avez cela ?
Merci de prendre contact avec
fanderaouljourno@gmail.com
et d’expliquer où, quand, comment.
Ils vous seront précieusement rendus avec nos remerciements.
Je précise que j’habite Paris et que je ne parle ni le judéo-arabe, ni l’arabe.
Il s’agit ici de faire que Raoul Journo,
grand maître de la chanson judéo-tunisienne et pas seulement,
puisse encore et toujours exister comme
un acteur précieux d’un patrimoine.