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Les rappeurs : les nouveaux missionnaires de l’Islam au Brésil

Envoyé par mena 
Les rappeurs : les nouveaux missionnaires de l’Islam au Brésil
09 avril 2010, 14:35
Les rappeurs : les nouveaux missionnaires de l’Islam au Brésil (info # 010504/10) [Analyse]

Par Maryline Medioni © Metula News Agency



Le Brésil est le plus grand pays d’Amérique du Sud. Il est bordé à l'Est par l'Océan Atlantique, et partage des frontières avec tous les Etats du continent, à l’exception de l'Equateur et du Chili.



São Paulo, 11 millions d’habitants, est la plus grande ville brésilienne et la capitale financière du pays. C'est l'une des plus grandes métropoles au monde. Conséquemment, elle est également la ville la plus violente du pays.



Le Brésil, avec ses cent quatre-vingt-dix millions d’habitants, a la deuxième plus nombreuse population chrétienne du globe.



Or, voilà que, depuis un peu moins de cinq ans, sur fond de musique Hip Hop, un véritable engouement pour l’Islam s’est emparé des quartiers pauvres de São Paulo, les favelas.



Étrangement, ce sont les attentats du 11 septembre 2001 qui ont été le point de départ de cet emballement. Ils ont nourri la curiosité des masses défavorisées pour l’idéologie islamique, qui avait réussi à ébranler les certitudes du plus puissant des Etats du monde, les USA.



Trois semaines après cette tragédie, et par le plus grand des hasards, car programmée plusieurs mois auparavant, une telenovela - "Le clone" -, fut lancée sur la chaine Globo.



La série, qui a pour cadre le Maroc, narre la vie de Saïd, héros musulman, romantique, pétri de qualités, amoureux de sa femme, la couvrant d’attentions et des cadeaux des plus précieux, symbolisant aux yeux des Brésiliennes, le prince charmant, "celui qu’on rêve d’épouser".



Ce prince des Mille et une nuits est, en apparence, le produit de l’éducation musulmane ; nombreuses sont alors les Brésiliennes prêtes à embrasser l’Islam, dans l’espoir et le doux rêve de rencontrer un Saïd et devenir cette épouse adulée.


Le succès de cette telenovela est tel, qu’il devient courant de se saluer d’un « inch’ Allah » dans les rues de Rio De Janeiro ou de São Paulo. Effet de mode, exaltation populaire, les cours traitant à l’université des civilisations arabo-musulmanes affichent désormais complets !



La présence de l’Islam au Brésil a des racines anciennes, elle date de l’époque du trafic d’esclaves alors dominé par le Portugal.



Suivant un projet de développement économique qu’il qualifie d’ « optimal », l’Etat Portugais, soutenu par l’Eglise catholique, doit importer massivement des Noirs achetés en Afrique. La traite des Noirs devient alors systématique.



Entre 1550 et 1850, date de l'abolition officielle du trafic, trois millions et demi d'esclaves sont transférés d'Afrique au Brésil, dont environ 20% sont musulmans.



Le Brésil possède ainsi, de nos jours, la deuxième plus grande population noire du globe, derrière le Nigeria.



Cette population noire brésilienne, à l’image du rappeur Carlos Soares Correia, devenu Honerê al-Amin Oadq, une star du hip-hop à São Paulo, revendique aujourd’hui, cet héritage : « J'ai choisi le hip-hop pour dénoncer le génocide dont sont victimes les jeunes Noirs au Brésil et montrer que nous pouvons aussi représenter des valeurs positives », explique-t-il.



L’espérance de vie de cette population noire dans les favelas, ces conurbations pauvres du Brésil, est en moyenne de 35 ans. La drogue, l’alcool, les règlements de comptes sont les facteurs de cette mortalité extraordinaire.



Les paroles des chansons de Correia-Amin Oadq sont inspirées par la révolte des Malês ou Muçulmis, l’emblème et la fierté de ces Noirs musulmans, qui n’acceptent aucun asservissement en dehors de celui d’Allah.



La révolte des Malês fut la plus importante contre l'esclavage et la conversion de force à la religion catholique. Elle eut lieu à Salvador de Bahia, en janvier 1835.



La moitié de la population y était composée d’esclaves noirs musulmans, comme les Haussas et les Nagôs ; le terme Malês désignait ceux qui savaient lire et écrire l'arabe. Leur objectif était de libérer leurs frères musulmans, de tuer les blancs et les mulâtres, considérés comme des traites.



Les plans furent rédigés en arabe et les armes achetées avec de l’argent qu’ils avaient péniblement économisé durant plusieurs années. Ils finirent massacrés par les troupes de la garde nationale, leur nombre étant trop insignifiant relativement à celui de l’armée.



Cette révolte, fut expurgée des livres d’histoire du Brésil.



Sur fond de musique Hip Hop, les concerts sont maintenant le prétexte de prêches contre la violence des gangs, la police, la société décadente brésilienne et appellent à la guerre révolutionnaire au nom d’Allah.



L’Islam apparait et fonctionne comme une secte. Recruter des jeunes perdus dans l’alcool, la drogue, la violence, la pauvreté, aussi bien financière qu’intellectuelle, les entourer, leur enseigner la parole du Prophète, les adopter dans la "grande famille musulmane" et donner un sens à leur vie, sous le slogan :



Frères, vous voulez lutter, mais vous n’avez aucun objectif. Je vous apporte un objectif et un étendard. L’objectif, c’est le paradis ; l’étendard, c’est l’Islam.



Ces jeunes Brésiliens se convertissent en chantant la révolte des Malês ou l’histoire de Malcom X – meneur musulman aux USA, assassiné le 21 janvier 1965 à l'Audubon Ballroom de New York -, sur des airs de Hip Hop.



Ils découvrent la fierté d’appartenir à un peuple de résistants, de révolutionnaires, celle de l’identité volée de ces esclaves noirs musulmans.



La cause palestinienne est devenue aussi un de leur combat. On leur enseigne que leur histoire est identique à celle du peuple palestinien.



Le nombre de musulmans au Brésil est ainsi passé, en moins de 5 ans, de 700 000 à 3 millions d’adeptes.



De nombreuses mosquées sont construites à travers tout le pays. Moult centres musulmans à caractères sociaux ouvrent également leurs portes. Une portion importante de l’argent provient de Syrie, la plupart des imans aussi.



Dans le Sud du Brésil, des usines agroalimentaires, spécialisées dans la production de viande hallal, offrent des emplois à ces jeunes nouvellement convertis. Unique condition pour être embauché, porter un prénom musulman et respecter l’Islam. Les cinq prières quotidiennes rythment leur temps de travail.



Ces entreprises exportent désormais des millions de poulets hallal dans tout le Moyen Orient. Le Royaume d’Arabie Saoudite importe à lui seul quelques 600 000 tonnes de la viande de poulet à chair ; les exportateurs brésiliens occupent presque 78 % de ce marché.



La distribution fortement inégale de la richesse constitue le problème numéro un au Brésil, lié, bien entendu, à l’éducation (à l’inculture de la population indigente, qui vit en marge de la société dans un dénuement incroyable).



Luiz Inácio Lula da Silva a été élu en 2002 à la présidence, à la tête d’un programme promettant d'équilibrer ces problèmes socio-économiques. Un an après son élection a été lancé le programme « Faim zéro », de même que différents plans sociaux pour les jeunes désœuvrés.



Ce projet aurait effectivement contribué à une baisse récente de la pauvreté au Brésil.



Cependant…



l’Islam, sous couvert d’aide sociale, s’est lancé dans le même projet, mais à des fins politiques et prosélytes.



Les favelas, ces enclaves meurtries par la pauvreté, la délinquance-alcool-drogue au Brésil offrent à la partie impérialiste de l’Islam le terreau le plus propice à son grand projet d’islamisation de la planète (partie intégrante de la foi coranique) ; en commençant par les pays émergents.
Re: Les rappeurs : les nouveaux missionnaires de l’Islam au Brésil
22 avril 2010, 00:28
La France, c’est rappé ! - 12 avril 2010

François-Michel Gonnot - Député UMP de l’Oise :

Je figure parmi les quelques 153 députés UMP qui ont demandé il y a plusieurs mois au Ministre de la Justice – jusqu’’ici sans succès - que des poursuites judiciaires soient ouvertes contre quelques groupes de rap qui, dans des chansons que fredonnent les banlieues et qui se vendent même à la FNAC, insultent gravement notre pays et menacent nos compatriotes de façon totalement inacceptable.


Pour en savoir plus :

[www.houmous.net]
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