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Les deux pétitions : Appel à la raison et Raison garder
Envoyé par MeYeR
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Re: Les deux pétitions : Appel à la raison et Raison garder 09 juin 2011, 15:04 |
Modérateur Membre depuis : 18 ans Messages: 3 103 |
PREMIER COLLOQUE EUROPEEN DE JCALL
L'APPEL DES JUIFS EUROPEENS
le dimanche 19 juin 2011
Mairie du XIIIème, 1 place d'Italie - 75013 PARIS
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LE PROGRAMME DE LA JOURNEE
9h30 : Ouverture des portes
10h : Allocution de bienvenue de Monsieur Jérôme Coumet, Maire du XIIIème
10h15 : Gérard Unger, président de JCall France : « Un premier bilan »
10h30 : Intervention d'Elie Barnavi : « Pourquoi JCall? »
10h45 : Intervention de Vincent Peillon, député européen, Parti Socialiste
11h - 12h45 : Les 3 tables rondes en parallèle:
1 Salle plénière
400 Places Traduction simultanée anglais-français
Le conflit israélo-palestinien à l'heure des révoltes arabes
Antoine Basbous, Bernard Guetta, Akiva Eldar . Modérateur : David Chemla, JCall France
Depuis quelques mois, du Maroc à l’extrémité du golfe persique, le monde arabe est en ébullition. Pour une fois, ce n’est pas la question israélienne qui mobilise les foules dans les rues arabes, mais la revendication pour plus de libertés et de démocratie. Deux pays arabes importants, avec lesquels Israël partage des frontières, sont en pleine révolution après des décennies de régimes militaires et autocrates qui, du point de vue israélien, avaient le mérite de le protéger du risque islamique. S'il est trop tôt pour présumer de la survie du régime baasiste syrien, il est certain qu'en Egypte, les frères musulmans, exclus du pouvoir sous le régime de Moubarak, seront présents au parlement après les prochaines élections. Quel est l’impact de ces bouleversements sur la région? La réconciliation Hamas/Fatah qui en est une conséquence directe est-elle une opportunité à saisir pour Israël ou signe-t-elle un renforcement des islamistes? Israël peut-il encore s’accrocher au maintien du statu quo, alors qu’autour de lui tout bouge et que ses alliés occidentaux choisissent le camp de la contestation arabe? Est-ce que les nouveaux régimes qui sortiront de ces bouleversements pourront s’accommoder longtemps encore de la persistance du conflit ou pourraient-ils remettre en question les accords passés avec Israël?
Pour débattre de ces questions, trois invités :
- Antoine Basbous, politologue libanais, responsable de l’Observatoire des pays arabes,
- Bernard Guetta, journaliste de France Inter, chroniqueur à Libération,
- Akiva Eldar, chroniqueur et journaliste à Haaretz, spécialiste du monde arabe et auteur avec Edith Zertal d’un livre récent sur l’occupation des territoires (Lords of the land, Nation Books 2007).
2 Salle 2
100 places Traduction anglais-français
La société civile israélienne face à l'occupation:
Témoignages et perspectives
Sara Benninga, Ofer Bronchtein, Hagit Ofran. Modérateur : David Calef , JCall Italie
Depuis 43 ans, la société israélienne a appris à vivre avec l’occupation. Même si régulièrement les sondages confirment l’existence d’une majorité constante d’Israéliens favorables à la création d’un Etat palestinien, les opposants à l’occupation sont incapables de mobiliser cette majorité potentielle pour la transformer en majorité politique. Devant la faiblesse de la classe politique, c’est souvent la société civile qui prend le relai de la contestation. Les associations agissant sur le terrain humanitaire ou celui des droits de l’homme se multiplient. Peut-on espérer voir émerger de cette mobilisation un hypothétique printemps israélien à l’image du printemps arabe voisin? Les acteurs économiques peuvent-ils modifier la situation sur le terrain et imposer à l’échelon politique les décisions qu’il n’arrive pas à prendre seul?
Pour débattre de ces questions, trois invités :
- Sara Benninga, animatrice avec d’autres, de l’association «Solidarité avec Sheikh Jarrah» fait partie d’un des groupes les plus actifs depuis ces dernières années contre les expropriations à Jérusalem Est,
- Ofer Bronchtein, qui en tant que président du Forum International pour la Paix, est en contact régulier avec les différents acteurs de la région pour les aider, notamment, à développer des projets conjoints de coopération économique,
- Hagit Ofran, qui en tant que responsable de l’observatoire de la colonisation au sein de Shalom Arshav est la personne qui connaît le mieux en Israël la situation dans les territoires occupés.
3 Salle 3
100 places En français
Comment réagir à la délégitimation d'Israël
Robert Fine, Patrick Klugman, Maurice Szafran, Jacques Tarnéro, Meïr Wainträter.
Modérateur : Willy Wolsztajn, JCall Belgique
Est-ce que la réaction des institutions juives face à la campagne du BDS (boycott, désinvestissement et sanctions) n’a pas un effet contraire à l’effet recherché? Au lieu d’affaiblir cette campagne, n’en fait-elle pas au contraire sa promotion en attirant sur elle l’attention des médias? N’y-a-t-il pas une autre façon de la combattre que sur le terrain juridique?
Quels arguments faire valoir à ceux qui, au nom de leur engagement pour la cause palestinienne, sont devenus hermétiques aux blocages de la société israélienne? Comment leur expliquer que leurs appels au boycott de la culture et des produits israéliens ne font que renforcer le repli sur soi des Israéliens sur eux-mêmes et ne les encouragent pas à adopter des positions modérées?
Comment se démarquer des prises de position trop souvent unilatérales et sans nuances des «pro palestiniens» ou des «pro israéliens» tout en s’affirmant comme des pro israéliens opposés à l’occupation et favorables à la création d’un Etat palestinien viable dans les territoires et à Jérusalem Est?
Pour débattre de ces questions, cinq invités :
- Robert Fine, professeur de sociologie à l’université de Warwick, membre d’Engage , mouvement luttant contre l’antisémitisme et le boycott d’Israël dans les universités en Angleterre,
- Patrick Klugman, avocat, membre du comité directeur du CRIF,
- Maurice Szafran, président directeur général de Marianne,
- Jacques Tarnéro, écrivain et cinéaste,
- Meïr Wainträter, directeur de la rédaction de l’Arche.
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12h30 - 14h : Pause déjeuner
14h : Agnès Jaoui, réalisatrice et comédienne, lira un extrait du livre de David Grossman
« Une femme fuyant l'annonce »
14h15 : Présentation des comptes-rendus des 3 tables rondes du matin par les différents modérateurs
14h45 : Intervention de Steven Krubiner, responsable des relations internationales de JStreet
15h - 16h30 : Table ronde de l'après-midi:
4 Salle plénière
400 Places Traduction simultanée anglais-français
La position et le rôle de l'Europe dans le conflit
Elie Barnavi, Gad Lerner, Denis MacShane, Guy Verhofstadt (sous réserve). Modératrice : Michèle Cotta
Depuis les accords d’Oslo, les Etats-Unis sont le seul acteur reconnu et accepté à la fois par les Israéliens et les Palestiniens pour les accompagner dans le processus de paix. Près de 20 ans plus tard et après des centaines de rencontres qui se sont soldées, jusqu’à présent, par des échecs, n’est-il pas temps de changer de méthode? Les Européens, qui sont les principaux bailleurs de fonds de l’Autorité palestinienne, ne devraient-ils pas s’engager de façon plus active aux côtés des Américains pour les aider à mettre fin au conflit? Peuvent-ils avec ces derniers faire pression sur les deux parties afin de les engager à accepter la seule solution de partage dont les paramètres sont connus par tous? Est-ce que l’Union Européenne, qui a tant de mal à exister politiquement, en a aujourd’hui la volonté et la capacité? N’est-ce pas notre rôle en tant que citoyens juifs européens de demander à nos dirigeants d’assumer leurs responsabilités et de ne pas abandonner ces deux peuples sans solution?
Pour débattre de ces questions, quatre invités :
- Elie Barnavi, historien, ex-ambassadeur d’Israël en France,
- Gad Lerner, journaliste et écrivain italien, animateur de l’Infedele, une des émissions les plus suivies de la chaîne 7 italienne,
- Denis MacShane, député travailliste au parlement anglais, ancien ministre des Affaires européennes
- Guy Verhofstadt, ancien Premier Ministre belge, président du groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE) au Parlement européen (sous réserve).
16h45 - 17h30 : Interventions diverses. Ce programme est encore provisoire et fera l'objet de modifications. Rendez-vous sur notre site ou vous trouverez les dernières mises à jour.
17h30 - 18h : Conclusions et perspectives.
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