Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

Ronit Elkabetz, l'actrice israélienne est décédée

Envoyé par MeYeR 
Ronit Elkabetz, l'actrice israélienne est décédée
23 mai 2010, 06:17
Publié le 22 Mai 2010

L'actrice, réalisatrice et scénariste israélienne Ronit Elkabetz est la lauréate du Prix France Culture Cinéma 2010, qui lui a été remis samedi à Cannes, a annoncé France Culture. Ce prix, créé en 2006, récompense une personnalité du cinéma pour la qualité de son oeuvre ou la force de son engagement. Avant Ronit Elkabetz, François Dupeyron ou Sandrine Bonnaire l'ont remporté. Le jury était présidé cette année par la comédienne française Julie Gayet.

[www.europe1.fr]





Vidéo et diaporama sur Ronit Elkabetz sur [www.franceculture.com]

D'après Wikipedia

Ronit Elkabetz, (hébreu : רונית אלקבץ ), née le 27 novembre 1964, à Beer-Sheva, est une actrice et réalisatrice israélienne. Dans une interview, elle a déclaré : « Je suis en permanence à la recherche de mes racines. Je suis née de parents immigrés du Maroc. Mes fondements et ma culture sont pluriels, mais mon histoire, c'est Israël. »

Filmographie

Actrice

2001 : Mariage tardif (Hatouna Mehuheret), de Dover Kosashvili
2001 : Origine Controlée, de Zakia et Ahmed Bouchaala
2004 : Prendre femme (Ve'Lakhta Lehe Isha ), de Ronit et Shlomi Elkabetz
2004 : Mon trésor (Or), de Keren Yedaya. Caméra d'or au festival de Cannes en 20042
2007 : La Visite de la fanfare (Bikur Hatizmoret) de Eran Kolirin
2008 : Les Sept jours (Shiv'ah), de Ronit et Shlomi Elkabetz
2009 : La Fille du RER d'André Téchiné
2009: Cendres et sang de Fanny Ardant
2009: Jaffa de Keren Yedaya
2009: Zion et son frère d'Eran Merav
2010 : Tête de turc de Pascal Elbé

Réalisatrice

En collaboration avec son frère cadet, Shlomi Elkabetz.
2004 : Prendre femme. Parmi les interprètes : Simon Abkarian, Gilbert Melki. Prix du public au festival de Venise en 20043.
2007 : Les Sept jours (en hébreu SHIVA). Parmi les interprètes : Simon Abkarian, Yaël Abecassis et Hanna Laslo.



Pièces jointes:
ronit_elkabetz_reference.jpg
Re: Ronit Elkabetz, prix France Culture Cinéma 2010
23 mai 2010, 13:27
Vidéos de quelques films avec/de Ronit Elkabetz

La Visite de la fanfare Bande-annonce VO

[www.dailymotion.com]

Festival Paris Cinéma 2008
Entretien avec Ronit et Shlomi Elkabetz, réalisateurs du film "Les Sept Jours" (Shiva)

[www.allocine.fr]

Entretien sur le cinema israélien


euronewsfr — 26 avril 2008 —

Ronit Elkabetz est actrice, scénariste et depuis peu réalisatrice. Elle est considérée comme la diva du cinéma contemporain en Israël. La douzaine de films et les séries télés dans lesquels elle a tourné, font de sa filmographie une mosaïque d'oeuvres osées et sans concession. Ronit Elkabetz aime à dire qu'elle n'a jamais été attirée par les rôles de belle femme, mais plutôt par la difficulté, la saleté, ce qui gratte, et ce qui saigne. C'est dans un studio de Tel Aviv qu'elle met, en compagnie de son frère Shlomi, la dernière main à son nouveau film, Shiva, "Les Sept Jours" en français. L'histoire d'une famille en deuil qui comme le veut la tradition juive se retrouve dans la maison du défunt pour s'y recueillir pendant sept jours. Ce huis clos, cette proximité vont devenir pesants, et les secrets enfouis ne tarderont pas à faire surface. Ronit Elkabetz a accepté de répondre aux questions d'EuroNews. Elle nous parle de ses films, et de son pays qui fête cette année ses 60 ans d'existence.



ZION ET SON FRERE - BANDE ANNONCE DU FILM



Jaffa - Bande annonce


[www.dailymotion.com]

Cendres et sang, réalisé par Fanny Ardant - Bande-annonce





Fanny Ardant parle de son film :






Re: Ronit Elkabetz, prix France Culture Cinéma 2010
27 mai 2010, 01:19
Ronit Elkabetz lauréate du Prix France Culture Cinéma 2010

mai 24

L’actrice, réalisatrice et scénariste israélienne Ronit Elkabetz était à l’honneur ce week-end sur la Croisette. Elle a été choisie lauréate du Prix France Culture Cinéma 2010, qui lui a été remis à Cannes, a annoncé France Culture.

Le Prix France Culture Cinéma entend récompenser une personnalité du cinéma pour la qualité de son oeuvre ou la force de son engagement. C’est la comédienne et productrice Julie Gayet qui présidait le jury de ce prix.

Née le 27 novembre 1966 à Beer-Sheva, Ronit Elkabetz est issue d’une famille d’origine marocaine. Sa mère est coiffeuse, son père financier dans les postes israéliennes. Ronit Elkabetz a commencé par étudier le stylisme lorsqu’elle se rend pour la première fois à une audition, elle décroche le rôle principal dans Les prédestinés de Daniel Wachsmann, et décroche le rôle principal alors qu’elle n’a jamais pris de cours de comédie.

A la fin des années 80, une fois dégagée de ses obligations militaires, elle auditionne pour le film intitulé The Intended, réalisé par Daniel Waxman ; sans aucune expérience ni formation de comédienne, Ronit décroche le premier rôle féminin.

Ronit tourne ensuite dans les films : Eddy King’ de Gidi Dar, Sh’Chur (1994) de Shmuel Haspari, pour lequel elle obtient le prix de la meilleure actrice en 1994 aux « Israël Academy Awards ». Cette année-là, elle interprète également le rôle principal du film Scar de Haim Buzaglo, film qu’elle co-écrit avec le réalisateur. Rôles dramatiques, choix courageux dans lequel elle interprète une droguée ou ‘Sh’chur’ dans le rôle d’une attardée mentale.

Ronit Elkabetz est devenue l’une des plus grandes actrices israéliennes. En 1997 elle a décidé de quitter son pays pour s’installer à Paris. Après une expérience au théâtre du Soleil, elle joue dans un film consacré à la vie du chorégraphe Graham puis obtient le rôle d’un travesti dans ‘Origine contrôlée’.

Au cours de l’été 1998, elle parvient à monter un spectacle « one woman show » sur la vie de Martha Graham pour le festival d’Avignon avec un metteur en scène israélien, Emmanuel Pinto.

Les critiques sont très élogieuses. Le spectacle est repris ensuite à Paris et se joue tous les soirs jusqu’en 1999, d’abord sous un chapiteau Place de Clichy, puis dans un théâtre du 20ème arrondissement. A l’occasion de la dernière, les réalisateurs Zakiah et Amed Buschala, présents dans la salle, lui offrent un premier rôle en France dans leur film ‘Origine contrôlée’.

Après ce tournage, Ronit retourne en Israël pour le tournage du film israélien Mariage tardif (Hatouna Mehuheret) (2001) de Dover Kossashvili. Pour ce rôle, elle remporte plusieurs récompenses : prix de la meilleure actrice aux « Israeli Academy Awards » en 2001, au Festival International du Film de Thessalonique (2001), au Festival International du Film à Buenos Aires (2002) ainsi que le prix du « Critics’ Choice » aux Etats-Unis en 2003.
L’indomptable comédienne continue de trouver de grands rôles dans son pays natal : mère divorcée et amante passionnée dans », elle campe une prostituée immature dans ‘Mon trésor’. Caméra d’Or à Cannes en 2004, puis une patronne de café au grand coeur dans La Visite de la fanfare’ succès-surprise de la fin d’année 2007

Déjà co-auteur en 1997 de La Cicatrice de Haim Bouzaglo, Ronit Elkabetz passe en 2004 derrière la caméra avec son frère Shlomi
En 2002, elle interprète également un rôle dans Alila (2002) d’Amos Gitai. Durant l’été 2003, Ronit et Shlomi tournent Prendre femme (Ve’Lakhta Lehe Isha). Drame conjugal inspiré de l’histoire de ses parents, ce film est le premier volet d’une trilogie dont le fil conducteur est Viviane, une femme en quête d’émancipation, interprétée par la réalisatrice. Le deuxième volet, Les Sept jours, nouvel huis clos, centré cette fois sur les relations frères sœurs.

En 2003 Ronit joue également dans le film Mon Trésor de Keren Yedaya, qui remporte la Caméra d’Or au Festival de Cannes en 2004. Pour ces deux films sélectionnés au Festival de Jérusalem de 2004, Ronit remportera le prix de la meilleure actrice.

Après avoir joué un second rôle dans La Fille du RER d’André Téchiné en 2009, l’actrice poursuit dans le genre dramatique, en tournant l’année suivante sous la direction de Fanny Ardant dans Cendres et sang.
L’année 2010 commence bien pour elle, puisqu’elle est à l’affiche de Tête de Turc, un drame réalisé par Pascal Elbé,

Elle a aussi joué Les Mains libres de Brigitte Sy, dans lequel elle tient le rôle principal. Dans ce dernier, la comédienne interprète une femme amenée à transgresser la loi par amour pour un détenu.

Aujourd’hui, Ronit Elkabetz vit entre Tel-Aviv et Paris. Elle a déclaré : « Je suis en permanence à la recherche de mes racines. Je suis née de parents immigrés du Maroc. Mes fondements et ma culture sont pluriels, mais mon histoire, c’est Israël. »

Ftouh Souhail

[www.terredisrael.com]
Re: Ronit Elkabetz, actrice israélienne
30 octobre 2010, 14:48
Palestinienne et Israélienne, deux "soeurs" de cinéma
| 30.10.10 |
"Deux soeurs qui se retrouvent" : Hiam Abbass, actrice palestinienne, définit ainsi la rencontre avec la comédienne et réalisatrice israélienne Ronit Elkabetz, organisée par le festival du cinéma méditerranéen de Montpellier (Cinemed), qui se termine le 30 octobre. Cette 32e édition de la manifestation propose, entre autres, des films interprétés par chacune des deux femmes, et, le 27 octobre, une rencontre avec le public.

Pour ce débat, les deux actrices ont préféré mettre en avant leurs points communs : "Je fais un cinéma qui éveille", amorce Hiam Abbass. "J'ai la volonté de faire quelque chose qui a un vrai sens, mes rôles sont durs", poursuit Ronit Elkabetz, qui se vante : "Mon agent me déconseille la plupart des rôles que je choisis."

Elles partagent le même engagement féministe : "Mes personnages sont souvent des femmes qui se battent contre la société", constate l'Israélienne, évoquant Viviane, le personnage central de Prendre femme (2 004) et Les Sept Jours (2 007), réalisés avec son frère Shlomi. Hiam Abbass a incarné des femmes émancipées (Satin rouge, de la Tunisienne Raja Amari en 2002), des mères courage (Amerikka, tourné aux Etats-Unis par Cherien Dabis, 2 009) ou les deux à la fois (Les Citronniers de l'Israélien Eran Riklis).

"Parler au monde"

Toutes deux vivent en France, au moins une partie de l'année, et y travaillent. Pour Ronit Elkabetz : "C'est merveilleux d'incarner des femmes qui ne sont pas israéliennes, mais turques, roumaines ou françaises ! Pour ces rôles, Pascal Elbé, Fanny Ardant ou André Téchiné me demandaient de garder mon accent israélien. A partir de là, j'ai compris que j'étais arrivée à parler au monde, au-delà de mes frontières." En France, Hiam Abbass a travaillé avec Patrice Chéreau (Persécution), aux Etats-Unis avec Spielberg (Munich) ou Jim Jarmusch (The Limits of Control).

Reste la question de leurs origines respectives qui commence à agacer Hiam Abbass. En aparté, elle confie son malaise d'être toujours interrogée sur le sujet : "On ne posera jamais cette question à une actrice française. On nous parle de notre identité nationale alors que nous voudrions parler de notre identité artistique". "Je ne pourrais pas être qui je suis sans Israël en moi", déclare pour sa part Ronit Elkabetz.

Le conflit est resté aux marges de cette rencontre. Un choix de la direction du festival qui redoutait de nouveaux incidents après qu'une poignée de manifestants appelant au boycott culturel d'Israël avaient perturbé, le 23 octobre, la projection du film Mon trésor. Cette ellipse tient aussi à l'irritation visible des deux actrices face aux questions sur ce thème. Il est néanmoins abordé en fin de séance par un membre du public : "Ronit, pourriez-vous jouer une Palestinienne et Hiam, une Israélienne ?" "Oui !", s'exclame sans hésiter celle qui se définit comme "Palestinienne d'Israël". "Non, enfin... si !", répond l'Israélienne.

Derrière cette proximité, pas seulement de façade, des deux artistes qui promettent de "bientôt jouer ensemble, inch'Allah", subsistent des désaccords de fond qu'elles ont cernés lors d'un entretien. "La paix rêvée n'arrivera que si on parvient à construire deux Etats l'un à côté de l'autre", estime Ronit Elkabetz, qui ajoute " Nous sommes condamnés à vivre ensemble dans le respect l'un de l'autre." Et Hiam Abbass de lui rétorquer sur-le-champ : "Et pourquoi pas dans un seul Etat ?", allusion à un récent projet de loi présenté devant la Knesset. "Je ne pourrais jamais faire le serment de reconnaître Israël en tant qu'Etat juif !"Au moins parlent-elles la même langue, celle du cinéma.

Emmanuel Valette (Montpellier, correspondant)
Article paru dans l'édition du 31.10.10

[www.lemonde.fr]
L'actrice et réalisatrice israélienne Ronit Elkabetz lors du 60e Festival du film à Cannes, le 20 mai 2007.
GAMMA/ERIC CATARINA


Pièces jointes:
Elkabetz-Cannes-200510.jpg
Re: Ronit Elkabetz, prix France Culture Cinéma 2010
20 avril 2016, 02:56
Ronit Elkabetz est décédée le mardi 19 avril à 51 ans des suites d'un cancer.
Une grande perte pour le cinéma israélien et pour tous ceux qui, comme moi, ont beaucoup aimé cette actrice et réalisatrice.


http://www.lefigaro.fr/cinema/2016/04/19/03002-20160419ARTFIG00098-mort-de-ronit-elkabetz-les-reactions-emues-du-monde-du-cinema.php

Mort de Ronit Elkabetz: les réactions émues du monde du cinéma


Par Alicia.Paulet Publié le 19/04/2016 à 11:30

REVUE DE TWEETS - La comédienne israélienne est décédée ce mardi 19 avril à l'âge de 51 ans des suites d'un cancer. L'annonce de sa disparition a fait réagir de nombreuses personnalités sur les réseaux sociaux.

Le monde du cinéma pleure aujourd'hui l'une de ses plus talentueuses actrices. Ronit Elkabetz, ambassadrice du cinéma israélien à l'étranger, et notamment en France, est décédée le 19 avril à l'âge de 51 ans des suites d'un cancer.

Mariée et mère de deux enfants, l'actrice, scénariste et réalisatrice, partageait son temps entre Israël et la France où elle avait joué notamment dans le film d'André Téchiné La Fille du RER (2009) aux côtés de Catherine Deneuve et dans Cendres et sang (2010) de Fanny Ardant. Son dernier film, Gett, co-réalisé avec son frère Shlomi Elkabetz, avait été nominé dans la catégorie film étranger pour les Golden Globes 2015. Cette année, elle était également au casting de la série Trepalium, tournée en France et diffusée du 11 février sur Arte.

L'annonce de sa mort a suscité une pluie de réactions sur les réseaux sociaux. De nombreuses personnalités mais aussi des anonymes ont souhaité rendre hommage à la comédienne israélienne.

Audrey Azoulay, la ministre de la Culture, a honoré la mémoire de l'actrice. «Ronit Elkabetz, généreuse, inspirée, exigeante, était une très grande amie de la France. Actrice, scénariste et réalisatrice, elle était l'une des figures les plus brillantes du cinéma israélien, l'une de ses plus grandes ambassadrices à travers le monde. Elle aimait travailler avec le cinéma français et y avait encore de beaux projets. Elle défendait une certaine idée du cinéma, indépendant et engagé, regardant le monde entier et s'adressant à lui en traitant de sujets ancrés dans le réel de son propre univers».

Le cinéaste et président d'UniFrance Films, Jean-Paul Salomé, encore sous le coup de l'émotion a posté un court message sur Twitter: «Triste début de journée. RIP Ronit Elkabetz».

Le réalisateur Amos Gitai, qui avait travaillé avec elle sur le film Alila (2003) a déclaré à une radio israélienne ce matin: «Ce n'est pas étonnant qu'elle ait captivé l'attention, elle était aimée par tout le monde... elle était tout simplement spectaculaire.»

Gilles Jacob, très ému, n'a pas manqué de réagir également sur Twitter, juste après l'annonce officielle du décès de l'artiste.

L'acteur Raphaël Personnaz n'a écrit que quelques mots mais le serrement de coeur est palpable. Il regrette que l'actrice Ronit Elkabetz soit partie si jeune.

La romancière Karine Tuil a honoré la mémoire de la comédienne disparue. «J'admirais Ronit Elkabetz. J'aimais sa forte personnalité, ses charges politiques, sa flamboyance, sa sensualité éruptive. J'aimais tout.»

De même, Daniel Shek, l'ambassadeur d'Israël en France, a exprimé sa vive émotion sur Twitter: «La flamme de Ronit Elkabetz, grande dame du cinéma, belle personne, amie, s'est éteinte à 51 ans seulement. Quelle tristesse!»

http://evene.lefigaro.fr/celebre/biographie/ronit-elkabetz-34790.php

BIOGRAPHIE DE RONIT ELKABETZ
Réalisatrice, actrice et scénariste israélienne

Issue d’une famille d’origine marocaine, Ronit Elkabetz commence par étudier le stylisme. Lorsqu’elle se rend pour la première fois à une audition, elle décroche le rôle principal dans Le Prédestiné. Rôles dramatiques, choix courageux notamment avec Eddy King dans lequel elle interprète une droguée ou Sh’chur dans le rôle d’une attardée mentale, Ronit Elkabetz aime la difficulté. Devenue l’une des plus grandes actrices israéliennes, elle décide de quitter son pays pour s’installer à Paris en 1997. Après une expérience au théâtre du Soleil, elle joue dans un film consacré à la vie du chorégraphe Graham puis obtient le rôle d’un travesti dans Origine contrôlée. Elle continue de tourner en Israël et décroche de grands rôles comme dans Mariage tardif ou Mon trésor. Dotée de talents multiples, Ronit Elkabetz coécrit en 1997 La Cicatrice puis passe derrière la caméra avec le drame conjugal Prendre femme coécrit par son frère Shlomi. En 2007, elle tourne dans La Visite de la fanfare, juste avant de retourner derrière la caméra pour Les 7 Jours, un drame qu’elle cosigne avec son frère Shlomi Elkabetz. On la retrouve en 2009 pour jouer dans un film de Téchiné, La Fille du RER, aux côtés de Catherine Deneuve puis dans Cendres et sang (2009) de Fanny Ardant et encore en 2010 dans le film de Pascal Elbé Tête de turc où elle incarne une mère de famille forte et fière. Son dernier film, Gett, co-réalisé avec son frère Shlomi Elkabetz, avait été nominé dans la catégorie film étranger pour les Golden Globes 2015. Elle décède le 19 avril 2016 à l'âge de 51 ans, des suites d'un cancer.


http://www.franceinfo.fr/culture-et-medias/cinema/article/l-actrice-ronit-elkabetz-meurt-d-un-cancer-51-ans-783495

L'actrice Ronit Elkabetz meurt d'un cancer à 51 ans
mardi 19 avril 2016 11:12

Star en Israël, l'actrice Ronit Elkabetz a succombé à un cancer à l'âge de 51 ans. Elle avait choisi de travailler en France où sa carrière internationale a décollé.

Un visage de madonne, des cheveux noirs épais, elle avait une beauté tragique qui accrochait divinement la lumière. Née dans une famille humble originaire du Maroc, Ronit Elkabetz connaît vite le succès dans le cinéma israrelien, sans avoir suivi de cours de comédie. Mais elle prend le risque à 33 ans de venir en France sans en maîtriser la langue, "une seconde naissance, disait-elle, le plus beau cadeau que je me suis offert".

Avec son frère Shlomi elle écrit et réalise une trilogie inspirée de l'histoire familliale, dont elle est l'actrice principale: dans prendre femme, les 7 jours et le procès de Viviane Amsalemn, Ronit Elkabetz est cette israëlienne qui s'émancipe jusqu'au divorce, avec une force inébranlable du poids de la famille dans un milieu très religieux.

Son parcours passe souvent par le festival de Cannes, ses rôles dans la visite de la fanfare, la fille du RER d'André Téchiné, cendres et sang de Fanny Ardant, l'imposent sur la scène internationale, le réalisateur israëlien Amos Gitaï qui l'a dirigé deux fois disait ce mardi matin dans les médias israéliens qu'elle était simplement spectaculaire.

http://www.dailymotion.com/video/x45mipz_retour-sur-la-carriere-exceptionnelle-de-ronit-elkabetz_news
Retour sur la carrière exceptionnelle de Ronit Elkabetz
par i24news

mardi 19 avril 2016 11:12
Thèmes Culture et Médias Cinéma

https://player.fm/series/hors-champs/hommage-ronit-elkabetz
Emission de France - Culture :

durée : 00:45:36 - HORS-CHAMPS - par : Laure Adler - Hommage à l'actrice, scénariste et réalisatrice israélienne décédée ce 19 avril, Ronit Elkabetz. Rediffusion du 24 mai 2010. - réalisé par : Brigitte Bouvier


L'acteur Raphaël Personnaz et Amos Gitaï lui ont rendu hommage.


Pièces jointes:
Elkabetz-décès-190416.jpg
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved