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Un spectacle annulé en Tunisie sur fond de polémique autour d'Israël
Envoyé par jero
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Re: Un spectacle annulé en Tunisie sur fond de polémique autour d'Israël 14 août 2010, 02:42 |
Mohsen Chérif boycotté - Par BOUAZZA BEN BOUAZZA - Pour Jerusalem Post edition en francais - 13 aout 2010 -
Le chanteur tunisien Mohsen Chérif, objet d'un véritable lynchage médiatique dans son pays et dans le monde arabe. Après avoir lancé des vivats à l'adresse du Premier ministre Binyamin Netanyahou, lors d'un concert en Israël, il a provoqué un tollé sans précédent.
Le scandale a été déclenché par la diffusion, sur le réseau social Facebook, d'une vidéo du chanteur rendant hommage à son président en lançant "vive Ben Ali", avant d'enchaîner par "vive Netanyahou" et "vive Bibi".
En deux jours, plus de 40 000 réactions ont été enregistrées, dénonçant "l'acte indigne" de celui qui est qualifié de "traître". L'artiste est accusé d'avoir fait l'apologie d'un homme "sanguinaire à l'origine du massacre de Gaza".
Un internaute a diffusé une image retouchée du chanteur incriminé vêtu d'une djellabah bleue frappée de l'étoile de David et une corde autour du cou. Nombreux d'entre eux condamnent ce qu'ils considèrent comme "un pas vers la normalisation" avec l'Etat hébreu, appelant à déchoir son auteur de la nationalité tunisienne, à boycotter ses concerts et à lui interdire l'accès à la télévision.
Répercussions dans les hautes sphères
Outre les réactions sur le Net, la polémique a été relayée par la presse écrite tunisienne et arabe, notamment la chaîne Al-Jazeera ainsi que par les organisations de la société civile.
Proclamant son "refus de toute forme de normalisation culturelle et artistique avec Israël", le secrétaire général du Syndicat tunisien des professions musicales (STPF), Oussama Farhat, a invité les autorités à interdire à tout artiste de voyager en Israël, en application des décisions de la Ligue arabe.
Des avocats tunisiens ont déjà déposé plainte contre le chanteur pour "atteinte à la dignité des Tunisiens et à leur sentiment national". Chérif, comédien par ailleurs, devait être censuré dans un feuilleton programmé par la chaîne TV privée Hannibal, selon le journal Le Quotidien.
Un violoniste qui a participé à la fameuse soirée, Béchir Selmi, membre de la troupe musicale de la radio tunisienne publique, a été suspendu de ses fonctions pour avoir participé à des concerts privés sans l'autorisation de son employeur. Un autre chanteur, Slim Baccouche, a vu le concert qu'il devait donner au festival international de Carthage annulé.
Selon la vidéo diffusée sur Facebook, le spectacle était donné dans le kibboutz d'Eïlat, mais le flou subsiste quant à son origine et à la date du concert. D'aucuns s'interrogent sur les desseins de son auteur et sur le timing de sa diffusion, d'autant que certains médias avancent qu'elle remonte à deux ans.
La Tunisie n'entretient pas de relations diplomatiques avec Israël. Les deux pays ont échangé des bureaux d'intérêts en 1996 qui ont été fermés en 2000 en application des résolutions de la Ligue arabe, après la deuxième Intifada. Néanmoins des milliers de Juifs d'Europe, d'Amérique et d'Israël se rendent chaque année à Djerba pour visiter la Ghriba, l'une des plus anciennes synagogues au monde.
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Que dire d'un tel pays qui, comme tous les pays arabes, affiche ouvertement sa haine envers Israel tout en attirant des milliers de juifs ?
Le chanteur tunisien Mohsen Chérif, objet d'un véritable lynchage médiatique dans son pays et dans le monde arabe. Après avoir lancé des vivats à l'adresse du Premier ministre Binyamin Netanyahou, lors d'un concert en Israël, il a provoqué un tollé sans précédent.
Le scandale a été déclenché par la diffusion, sur le réseau social Facebook, d'une vidéo du chanteur rendant hommage à son président en lançant "vive Ben Ali", avant d'enchaîner par "vive Netanyahou" et "vive Bibi".
En deux jours, plus de 40 000 réactions ont été enregistrées, dénonçant "l'acte indigne" de celui qui est qualifié de "traître". L'artiste est accusé d'avoir fait l'apologie d'un homme "sanguinaire à l'origine du massacre de Gaza".
Un internaute a diffusé une image retouchée du chanteur incriminé vêtu d'une djellabah bleue frappée de l'étoile de David et une corde autour du cou. Nombreux d'entre eux condamnent ce qu'ils considèrent comme "un pas vers la normalisation" avec l'Etat hébreu, appelant à déchoir son auteur de la nationalité tunisienne, à boycotter ses concerts et à lui interdire l'accès à la télévision.
Répercussions dans les hautes sphères
Outre les réactions sur le Net, la polémique a été relayée par la presse écrite tunisienne et arabe, notamment la chaîne Al-Jazeera ainsi que par les organisations de la société civile.
Proclamant son "refus de toute forme de normalisation culturelle et artistique avec Israël", le secrétaire général du Syndicat tunisien des professions musicales (STPF), Oussama Farhat, a invité les autorités à interdire à tout artiste de voyager en Israël, en application des décisions de la Ligue arabe.
Des avocats tunisiens ont déjà déposé plainte contre le chanteur pour "atteinte à la dignité des Tunisiens et à leur sentiment national". Chérif, comédien par ailleurs, devait être censuré dans un feuilleton programmé par la chaîne TV privée Hannibal, selon le journal Le Quotidien.
Un violoniste qui a participé à la fameuse soirée, Béchir Selmi, membre de la troupe musicale de la radio tunisienne publique, a été suspendu de ses fonctions pour avoir participé à des concerts privés sans l'autorisation de son employeur. Un autre chanteur, Slim Baccouche, a vu le concert qu'il devait donner au festival international de Carthage annulé.
Selon la vidéo diffusée sur Facebook, le spectacle était donné dans le kibboutz d'Eïlat, mais le flou subsiste quant à son origine et à la date du concert. D'aucuns s'interrogent sur les desseins de son auteur et sur le timing de sa diffusion, d'autant que certains médias avancent qu'elle remonte à deux ans.
La Tunisie n'entretient pas de relations diplomatiques avec Israël. Les deux pays ont échangé des bureaux d'intérêts en 1996 qui ont été fermés en 2000 en application des résolutions de la Ligue arabe, après la deuxième Intifada. Néanmoins des milliers de Juifs d'Europe, d'Amérique et d'Israël se rendent chaque année à Djerba pour visiter la Ghriba, l'une des plus anciennes synagogues au monde.
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Que dire d'un tel pays qui, comme tous les pays arabes, affiche ouvertement sa haine envers Israel tout en attirant des milliers de juifs ?
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