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Le BNVCA demande l'interdiction d'un meeting à risque organisé à l'ENS de Paris,le 18/1/11 en soutien à Stéphane HESSEL

Envoyé par jero 
, et aux adeptes de l' illégale BDS France pouruivis par la justice pour appel au boycott d'israel


BUREAU NATIONAL DE VIGILANCE CONTRE L’ANTISEMITISME

8 Boulevard Saint Simon

93700 Drancy

0663883029

Le Président

Sammy GHOZLAN

0668563029

DRANCY LE 13 JANVIER 2011



Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme reçoit depuis plusieurs jours un grand nombre de protestations émanant de concitoyens indignés par l’organisation mardi 18 janvier 2001 à 18h30 à L’Ecole Normale Supérieure (ENS), 29 rue d’Ulm 75005 Paris, d’un meeting de Stéphane HESSEL qui viendra déverser son flot de haine anti-israélien pour justifier une campagne illégale de boycott contre Israël .

Le BNVCA souligne que le palestinisme est la source essentielle de l’antisémitisme , et la cause du passage à l’acte antijuif sur notre sol depuis 11 ans.

Nous rappelons que le BNVCA a déposé plainte contre le sieur Stéphane Hessel ,diplomate et humaniste à l’indignation sélective qui , dans une tribune en anglais sur le Huffington Post (site américain d’extrême gauche) prône sans ambages le boycott généralisé d’Israël.

Comme le BNVCA l’avait déjà exprime dans son communiqué de presse du 6/1/11,nos correspondants sont indignés, irrités et agacés par l’énorme publicité faite par de nombreux médias, notamment de France Télévision, à ce personnage invité sur tous les plateaux, sans contradicteur.

L’appel à Boycott est un délit prévu et réprimé par nos lois. Plusieurs délinquants boycotteurs , adeptes de BDS France ont été déjà condamnés, pour incitation à la haine ,et 80 personnes sont aujourdh’ui poursuivies par les TGI de l’hexagone pour ces même faits délictueux.

Parce que comme nos requérants , nous considérons inadmissible qu’une réunion soit organisée officiellement, pour faire l’apologie d’un délit,

Parce ce que nous considérons comme irresponsable que des parlementaires qui font nos lois participent d’une pétition en faveur de délinquants, et incitent à bafouer ces lois qu’ils doivent respecter.

Parce que ce type de meeting va provoquer des troubles à l’ordre public, du fait des que organisations opposées appellent à manifester devant l’ENS ;

Nous demandons à la présidence de Ecole Normale Supérieure, au Ministre de l’Intérieur, à la Ministre des Universités, au Ministre de l’Education Nationale, au Préfet de Police de Paris d’interdire cette réunion .
Colloque à l'Ecole Normale Supérieure
13/01/11 - - : Crif

Il y a des dans ce pays des hommes et des femmes intellectuellement courageux. Mme Monique Canto Sperber, directrice de l’Ecole Normale Supérieure en est un exemple. Elle a annulé mercredi 12 janvier 2011 après-midi un scandaleux colloque-débat (il faut mettre beaucoup de guillemets au mot de « débat ») qui devait avoir lieu à cette Ecole le 18 janvier. Il eût été « politiquement correct » de fermer les yeux. Elle a refusé de le faire.

C’est Marc Knobel, comme d’habitude, qui nous a informés de la teneur réelle de cette réunion, dont le motif avait été masqué, comme cela est devenu banal dans l’université, pour obtenir plus aisément une autorisation de la direction de l’établissement.

En réalité, il ne s’agissait pas en l’occurrence uniquement d’un soutien à ce « malheureux » Stéphane Hessel, dont la gloire actuelle est à peine écornée par la révélation de ses différentes impostures, approximations et fixations haineuses contre Israël. Il s’agissait de défendre le collectif BDS et ses membres, autrement dit les partisans du boycott anti-israélien, c’est à dire ceux qui, comme Hessel, prônent un comportement discriminatoire à l’égard d’un pays et qui tombent ainsi sous le coup de la loi, qui est extrêmement claire et s’applique très régulièrement à leur encontre malgré les mensonges de leurs officines à ce sujet. Voyez là-dessus les chroniques de Maitre Pascal Markowicz, qui défend nos positions avec brio et ténacité : c’est d’ailleurs l’occasion de rappeler, notamment à ceux qui ont tendance à le passer sous silence, que c’est bien le CRIF qui est à la manœuvre derrière toutes les procédures contre le boycott, même si par tradition il s’abstient de porter plainte lui-même.

Dans cette volonté de défendre un comportement illégal, comment ne pas être choqué – le mot est faible- de trouver parmi les participants au colloque prévu un magistrat, secrétaire général adjoint du Syndicat de la Magistrature, Benoist Hurel?

Et comment ne pas se mettre en colère devant l’incroyable conception du « débat », par les amis de Stéphane Hessel : outre Benoist Hurel et lui, dont on connaît les positions (les dirigeants du Hamas sont des modérés et les roquettes qu’ils envoient contre Israël des jeux d’enfants), la discussion devait rassembler un député arabe israélien du Balad (mouvement fondé par Hazmi Bishara, en fuite sous le coup d’une inculpation pour intelligence en faveur de l’ennemi), Leila Chahid qu’on ne présente pas et enfin l’inévitable Michel Warchawski, toujours soucieux d’être à la plus extrême pointe de la haine contre Israël et d’en garder en même temps la nationalité, pour fournir aux antisionistes l’alibi de choix de l’ « Israélien de progrès » leur offrant en même temps l’interlocuteur complaisant garant de la diversité d’origine, le détracteur virulent d’Israël et le viatique les exonérant de toute arrière-pensée antisémite. Un homme précieux…..

Conception du débat exactement à l’opposé de ce que devrait être une controverse intellectuelle, dont l’Ecole Normale Supérieure devrait donner l’exemple. Un crime contre l’esprit que de confondre débat et militance politique, comme le font quelques élèves de l’école convertis au terrorisme intellectuel, modèle trotskiste pour les uns, stalinien pour les autres, et de là proposer leur doxa à l’ensemble de l’Université.

Valérie Pécresse, Ministre des Universités, ainsi que le rectorat de l’Université de Paris que nous avons contactés en urgence ont réagi sans ambiguïté : je leur rends hommage, ainsi qu’à Claude Cohen Tanoudij, Prix Nobel de Physique, Bernard Henri Lévy et Alain Finkielkraut, tous anciens élèves de l’Ecole Normale Supérieure. Et une pensée particulière à Mme Canto Sperber qui mène un combat incessant contre des dérives inquiétantes.

Cette affaire, qui aura des suites, pouvait être emblématique. La présidente de l’UEJF, Arielle Schwab et le Président de l’ABSI, Gil Taieb, également rapidement contacté ont réagi comme il le fallait, en se mobilisant immédiatement. Qu’ils en soient remerciés. Nous sommes fiers de leur engagement au service de la communauté juive, mais bien au-delà au service d’un idéal républicain, pluraliste et ouvert.

Richard Prasquier, président du CRIF

[www.crif.org]
21/01/2011 À 00H00
M. Hessel est obsédé par Israël

TRIBUNE

Richard Prasquier explique ici pourquoi il s'est opposé à la tenue de la conférence dans les locaux de l'ENS.

Par RICHARD PRASQUIER Président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif)

«Dans cette conférence, il ne s’agissait pas de soutenir le boycott mais de débattre de la liberté d’expression, en particulier autour de la question israélo-palestinienne…», écrivent les signataires de la tribune publiée par Libération le mardi 18 janvier. Ben voyons ! Cet intitulé respectable avait peut-être été proposé à la direction de l’Ecole normale supérieure : mais ce n’aurait été qu’un faux. Car les affiches publiées sur Internet ne laissaient aucun doute : il s’agissait, autour de Stéphane Hessel, de soutenir les militants «persécutés» du collectif BDS, à savoir Boycott, désinvestissement, sanction.

Persécutés par qui ? Par la loi. Poursuivis et pas persécutés. On appréciera le décalage de sens. Car la loi française est claire et les tribunaux ont constamment condamné les partisans du boycott. La seule exception est une procédure annulée pour un vice de forme et c’est indûment que BDS se targue de ce résultat pour invoquer une incertitude dans la loi. Et lorsque M. Hessel est venu réclamer du ministre de la Justice de ne pas poursuivre les partisans du boycott, et qu’il a laissé entendre dans son blog, à tort, je pense, qu’il avait trouvé en lui une oreille sympathisante, pourquoi personne ne s’est-il alarmé de cette pression peu admissible sur les pouvoirs publics pour les inciter à ne pas faire respecter la loi ?

Israël est la cible unique de ce boycott et M. Hessel, qui s’identifie lui-même à la défense universelle des droits de l’homme, a fait de la détestation d’Israël une véritable obsession. N’est-il pas baroque qu’il n’ait jamais trouvé motif à boycotter la Syrie de M. Assad, la Libye de M. Khadafi ou la Birmanie des généraux ? Le boycott ne serait pas illégal, nous dit-on, ce sont les implantations qui le sont. La résolution du Conseil de sécurité de novembre 1967, dans sa version anglaise de référence, autorise des modifications par rapport aux lignes de cessez-le-feu de 1948. Sujet essentiel dans la négociation israélo-palestinienne que nous appelons de nos vœux.

Les cibles du boycott sont des produits commercialisés par la société israélienne Agrexco. On dit qu’ils proviennent des «colonies». En fait seul 1% dûment identifié, est originaire de la Cisjordanie. 99% proviennent de l’Israël aux frontières d’avant 1967. Un peu moins d’ailleurs : Agrexco commercialise depuis trente ans, à la satisfaction des producteurs locaux, fraises et fleurs depuis Gaza. En réalité, le boycott est illégal, mensonger et nuit à ceux qu’il prétend soutenir. Ce n’est pas un outil de critique, c’est un instrument de délégitimation d’Israël, qui vise le seul Etat démocratique de la région. Est-ce cela qu’il faut promouvoir à l’université?

Quant à la liberté d’expression, qu’est-ce d’autre que la possibilité d’exprimer des opinions divergentes ? Admirons la pluralité du casting annoncé autour de Stéphane Hessel : une déléguée de Palestine active à Bruxelles, une députée arabe israélienne particulièrement outrancière contre Israël, un militant juif israélien qui fait de la haine du sionisme sa raison de vivre et un magistrat fer de lance du boycott. Il se serait agi en réalité d’un meeting politique et non d’un débat contradictoire : est-ce le rôle de notre université d’en être le réceptacle ? L’ENS a eu l’an dernier un avant-goût de cette liberté d’expression lors d’un débat sur la philosophie du sionisme, interrompu aux cris de «sales sionistes» et «assassins d’enfants». Injures et menaces proférées à n’en pas douter par ceux-là mêmes qui cette fois s’apprêtaient à faire la leçon.

Que ceux-là osent invoquer la liberté d’expression rappelle ces dictatures qui se prétendaient des démocraties populaires. Toute ma vie témoigne de mon attachement à la pluralité des expressions, indispensable au progrès humain dans tous les domaines. Je n’ai pas de leçon à recevoir de M. Hessel qui dit que les dirigeants du Hamas sont modérés et que les roquettes sur Sderot sont des «jeux d’enfants». Je m’étais ouvert au ministre, au cabinet du recteur et à d’anciens normaliens, pour savoir s’ils partageaient ma stupéfaction devant l’incongruité de cette entreprise. Je n’ai rien exigé, mais j’ai approuvé l’annulation de cette réunion de propagande prise par la direction de l’ENS. J’ai alerté, ce qui est mon rôle le plus strict.

Devant cette offensive parée des oripeaux des bons sentiments, l’heure est à la vigilance démocratique et citoyenne. Au cœur de la république, le Crif n’y faillira pas. Ce sont les sectaires qu’il faut boycotter.

Mardi, «Libération» publiait un texte de plusieurs ex-élèves de l’Ecole normale supérieure qui protestaient contre l’annulation d’un débat-conférence de Stéphane Hessel prévu dans les locaux de l’ENS, notamment sur la question du boycott d’Israël. Le texte mettait en cause Richard Prasquier, président du Crif, qui s’était réjoui de son annulation. Richard Prasquier explique ici pourquoi il s’est opposé à la tenue de cette conférence et pourquoi le boycott d’Israël lui semble «illégal». Dans un autre texte, le Syndicat de la magistrature, qui devait être représenté au débat, déplore que, depuis une circulaire de février 2010, les procureurs poursuivent systématiquement les militants appelant au boycott des produits israéliens.

[www.liberation.fr]
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